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A propos Raymond

Savoir se poser, apprendre à lâcher prise, apprendre à s'aimer pour mieux aimer les autres, offrir son sourire, vivre intensément l'instant présent, ne jamais se retourner sur son passé ou le regretter, ouvrir ses mains et son cœur pour donner... Il est temps pour moi aujourd'hui de me tourner vers ceux qui souffrent, mes proches bien sûrs, mais aussi vers ceux qui approchent de la dernière épreuve. Ma phase de formation pour faire, à partir de juillet 2013, un accompagnement de fin de vie en EHPAD (Maison de retraite) est terminée. J’ai depuis commencé l’accompagnement de fin de vie, auquel s’ajoute tous les jeudis un atelier de lecture et de musique pour créer des liens et mieux connaître ceux que j’accompagnerais, un jour ou l’autre ! Je pratique cet accompagnement en trois temps forts, - Le premier temps : celui du lien créé par l’atelier de lecture — musique. - Le second temps : au cours de la dernière épreuve où je suis « présence aimante » et à laquelle peut s’ajouter le soin Reiki, pour faciliter la transition. - Le troisième : sous forme de prières pour inciter les âmes à entrer dans la lumière. ♥

Qui es-tu ?

Myriam de Magdala ?

Marie Madeleine ?

Ou Marie de Béthanie ?

L’épouse de Paul de Tarse (le futur Saint Paul) ?

Ou Marie la sœur de Lazare ?

Si comme le cite les évangiles canoniques tu es Marie la sœur de Lazare, originaire comme lui de Béthanie, tu devrais porter le nom de Marie de Béthanie et pas celui de Madeleine qui désigne le village de Migdal ou Magdala transformés en Madeleine comme ton prénom Myriam en Marie !

Si tu as été l’épouse de Paul de Tarse que tu as quitté en lui abandonnant votre fils Marcus, il est plus que probable que le simple fait de quitter Paul, te fasse passer pour une femme de mauvaise vie, une femme adultère !

Tu as été dit-on la disciple femme préférée de Jésus, comme il avait un disciple homme préféré, toujours si j’en crois les évangiles canoniques !

imagesIl est même dit dans les évangiles apocryphes que tu devins son épouse aux Noces de Cana, noces rapportées par les évangiles canoniques, seulement pour citer le miracle de la transformation de l’eau en vin ! On-t-elles été « volontairement amputées » de ce qui fut à mes yeux un fait plus marquant que ce tout « petit » miracle comparé aux autres, ton mariage avec lui en la présence de sa mère Marie et de toute sa famille et de la tienne je suppose.

Pendant longtemps j’ai cru que tout ceci était important, avant de me retrouver sur ce lieu sacré, « la Sainte Baume », où tu terminas une vie bien remplie, et aussi assurément pour t’emplir tous les soirs, ou presque, lors du coucher du soleil qui venait te saluer, de la lumière de ce « Soleil » que tu as aimé comme une « épouse » et comme une « disciple », celle de la Lumière du Christ !

20160220_171658Ce que j’ai découvert sur tes pas lors de mon pèlerinage, c’est la « force » que ce Jésus de Nazareth, devenu Christ, t’avais insufflée à toi comme à tous ses autres disciples, c’est cette « force » qui plus de deux mille ans plus tard imprègnent tous les lieux, tous les sentiers, toute la forêt, tous les objets, toutes les reliques, tous les êtres que tu as croisés et tous ceux qui comme moi ce jour-là sont venue te remercier de nous avoir passé un si puissant flambeau !

C’est cela le plus important, je viens de le comprendre, tout le reste n’est qu’anecdotique et ne changera pas le message d’Amour de la Lumière du Monde, un Monde qui a bien besoin de cette Lumière et de cet Amour !

Merci à toi, Marie Madeleine, puisque c’est sous ce nom que tu nous transmets la flamme, que personnellement je suis fier de transporter pour la transmettre aux générations futures.

Que la « passion » que tu as vécu jusqu’au bout de son calvaire avec Marie et les autres disciples présents au pied de la croix, soit la force qui nous aide à être de dignes porteurs de la Lumière.

Je te remercie infiniment « Sainte Marie Madeleine » de m’avoir ôté les écailles qui recouvraient mes yeux !

Raymond MAGDELAINE

Dis Dieu !

Sais-tu Père, ce que tes enfants éprouvent comme souffrances, comme difficultés, comme désespoirs, comme famines, comme brutalités, comme dominations, comme manques… dans leur incarnation sur cette terre, le sais-tu Père ?

Dis Dieu
C’est ma prière !

Oui, Père, je sais que tes plans mêmes les plus simples, même les plus évidents pour toi, dépassent mon entendement, je le sais, ce que je te demande Père, c’est de nous expliquer, plus souvent, en mots simples et accessibles à notre compréhension, tes objectifs, je vais te donner un exemple qui, je sais, n’a pas échappé à ta sagacité, mais qui me touche profondément !

Sais-tu que la perte d’un enfant fait des ravages dans le corps et l’âme des parents, le sais-tu Père, sais-tu que cela est la première raison qui font que tes enfants, dans la douleur de la perte, te rejettent, te renient et que cette réaction les fait plonger encore plus bas dans le gouffre de leurs souffrances, de leurs incompréhensions, le sais-tu Père ?

Sais-tu qu’ils peuvent lorsque leur souffrance leur devient intolérable mettre fin à leurs jours ?

Je te dis cela sans haine, sans rancune, pour l’avoir sûrement vécu dans des vies antérieures, car dans cette vie tu m’en as épargné les souffrances et je t’en suis infiniment reconnaissant, mais tu sais très bien, Père, comme tu nous le répètes si souvent, que l’autre c’est aussi nous et que sa souffrance est aussi la nôtre et quelque part la tienne, non ?

Ici-bas, un enfant est sacré, c’est une grâce et un bonheur infini que de nous confier une âme incarnée dans un être de chair, c’est une responsabilité que nous essayons d’assumer du mieux que nous pouvons pour le bien-être de cette parcelle de toi !

L’arrachement est la douleur la plus forte et la plus cruelle que nous puissions subir ici-bas, tu ne peux pas nous demander de prendre conscience sur le moment que cette épreuve est à terme une bénédiction divine, la chair, dont nous sommes tous faits ne peut l’assimiler immédiatement, tu le sais, il nous faut du temps, parfois beaucoup de temps !

Je sais, Père que le plan qui nous concerne, tend vers la perfection, que nous sommes ceux qui sont les mieux placés pour t’en parler, ce que je fais aujourd’hui, pour te permettre dans un avenir pas trop lointain, s’il te plait, d’en modifier sensiblement les impacts sur la matière, oui Père, je sais malgré tes grands pouvoirs que l’univers parfait est encore en chantier.

Je sais aussi pour l’avoir vécu, que ce n’est pas toi qui t’es coupé de nous, mais nous qui nous sommes coupés consciemment ou inconsciemment de toi, d’où notre surdité et notre aveuglement, à ne pas entendre ou voir tous les signes que tu ne cesses de nous envoyer pour nous éviter de sombrer dans la morosité et le désespoir.

Ici-bas, avec nos enfants, nous parents, nous sommes parfois obligés d’élever la voix pour nous faire entendre d’eux, non pas pour les forcer à faire ce que nous voulons, non, simplement pour essayer de leur faire trouver la voie de la raison, celle de leur incarnation.

Il serait peut être temps Père que tu hausses considérablement le ton, car tes enfants sont devenus sourds et aveugles et risque de mettre en péril ou plutôt de retarder tes plans, qui ne cessent, malgré leurs imperfections, de m’émerveiller !

Oui Père j’entends bien ! Ceci fait partie des nombreuses priorités que tu as mises en chantier, mais je tenais tout de même à te le dire !

Merci d’avoir pris le temps de m’écouter !

Raymond MAGDELAINE

Prosélyte, vous avez dit prosélyte ?

Le texte ci-dessous, à l’époque de la tuerie de Newtown fut qualifié de prosélyte, ce qui m’avais profondément blessé, je le ressors aujourd’hui pour témoigner de l’œuvre qu’il a accomplie sur moi et pour remercier celle qui a permis, sans qu’elle en soit vraiment consciente, à la transformation de s’accomplir !

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Vous avez dit Prosélyte ?

Après avoir tué sa mère, vingt petites âmes, six adultes et s’être donné la mort.

J’imagine cette pauvre âme arrivant dans la « lumière », tomber à genoux et en larmes lorsqu’il réalise, d’un seul coup, toute l’horreur de ce qu’il vient de commettre, toutes les souffrances qu’il vient de laisser derrière lui, toute l’incompréhension des parents des amis de ces victimes innocentes, tout le mal, toute l’abomination de ses actes…

Alors que dans cette même lumière, s’avancent silencieusement vers lui, sans qu’il les perçoive encore, toutes ses « victimes ».

Je vois sa mère s’agenouiller auprès de lui, le prendre dans ses bras, le serrer fortement sur son cœur, tout en lui caressant ses cheveux, pour le consoler, le bercer, comme le font toutes les mamans du monde.

Je vois aussi ces vingt petites âmes et ces six adultes, enlevés trop tôt à l’affection des leurs, le cœur rempli « d’Amour inconditionnel et de Pardon », qui n’existe que dans cette lumière divine, s’agenouiller en cercle autour de leur « bourreau », pour dans une même prière implorer « Notre Père » de lui accorder son pardon.

La sanction la plus terrible qu’est capable d’infliger « Notre Père » c’est de nous accorder son pardon, et tout son amour.

Rencontre_29Le « Jugement dernier » c’est le bourreau « seul », qui le porte sur lui-même en réalisant toute l’horreur de ses actes et en recevant le pardon de ses « victimes ».

Je suis intiment persuadé que lors de sa prochaine incarnation c’est « être nouveau » répandra le bien tout autour de lui pour soulager son âme endolorie par le constat consternant de sa vie antérieure.

Que toutes les épreuves que nous subissons ici-bas nous servent de leçon pour élever nos âmes vers ce qu’est la « substantifique moelle de la  Vie » ici ou ailleurs.

 Vous avez dit prosélyte ?

Cela fera presque deux ans où ce mot prononcé de vive voix a résonné en moi comme une injustice, une diffamation, comme un procès d’intention…

Oui cela m’a fait mal sur le coup, et cela aurait, à mon avis, mérité d’être explicité par celle qui l’a utilisé, au moins pour clarifier le sens de ce mot et peut-être lever le doute qui s’était insinué en moi !

J’ai attendu… patiemment… longuement… hélas ! trois fois hélas ! rien n’est venu… et le doute, qui habitait ma certitude, a réalisé, petit à petit, au jour le jour, ma transformation, il a opéré en moi une révélation, au sens littéral et biblique du terme.

Cette révélation m’a appris qui j’étais vraiment, un être humain, qui a souffert comme les autres êtres humains, et qui grâce à ses souffrances a pu retrouver la voie de la Foi, la foi en moi même… en tout premier lieu, puis la foi envers l’autre… le plus démuni… le plus faible… le plus souffrant… envers celui ou celle qui doute de sa propre foi… et puis, cerise sur le gâteau, alors que j’étais à mille lieues de m’en douter, la foi en LUI m’est apparue évidente… lui le grand architecte, celui qui ne se manifeste qu’au travers de nos actions les plus nobles, celui que j’ose à nouveau appeler Dieu aux plus grands cris d’orfraie des laïques dogmatiques !

La nouvelle forme du prosélytisme, à mon avis, n’est plus de l’imposer par la force à celui ou celle qui a ou non sa propre croyance, mais c’est de vivre sa foi intensément… en plein jour… aux yeux de tous… pour qu’elle puisse se propager comme le font les graines du pissenlit, au moindre souffle du vent… et que ses graines se déposent naturellement, sans intrusion, dans le cœur de l’autre… qui lorsqu’il sera prêt l’autorisera, ou pas, à germer.

Si c’est cela être prosélyte, alors, OUI, je suis prosélyte !

Raymond MAGDELAINE

Qui est Dieu ?

Dieu est, pour moi, un principe qui au fil du temps a changé de forme, enfin je veux dire que ma représentation de ce principe a changé radicalement au fil du temps !

Ce qu’il était pour moi, n’est plus ce qu’il est maintenant, « Dieu » à murit, je veux dire que la représentation que je m’en faisais à murit, elle est passée d’une image enfantine, à un rejet pur et simple, ce qui est une évolution assez commune à toute l’humanité quel qu’en soit le Nom qu’elle lui donne, pour devenir quelque chose d’immatériel, de fluide, de difficilement descriptible, mais qui m’anime, qui habite tous mes gestes, toutes mes paroles, tous mes écrits, toutes mes pensées, toutes mes intentions…

Il est AMOUR, un point c’est tout, et c’est ÉNORME !

Il m’a fallu une séparation, pour comprendre, comme dans toutes les séparations, qu’il manquait quelque chose d’essentiel en moi, quelque chose qui m’appartenait, je veux dire qui faisait partie de moi et dont je m’étais amputé virtuellement !

«Un souffle divin nécessaire à ma respiration, une présence rassurante nécessaire à ma croissance, une voix remplie d’amour nécessaire à ma voie ici-bas, un confident discret nécessaire pour me libérer de mes doutes, un AMOUR sans faille nécessaire pour me permettre de puiser en lui la force de continuer mon chemin sans faillir, une béquille pour m’aider à avancer, une lumière dans ma nuit de l’âme la plus sombre pour m’indiquer la direction ! »

Mensch und Abwehrkräfte
Le souffle divin (le Qi des chinois)

Il est partout, tout autour de moi, autant dans les autres qu’en moi, dans toute la création, dans tout ce qui vit, dans tout ce qui croît, et même dans tous ceux qui ne croient pas !

Son « Nom » m’importe peu, c’est son principe que je cultive en moi et que j’essaye de transmettre aux autres, certains pensent que je fais du prosélytisme, si semer ce principe divin est faire du prosélytisme, alors oui, je suis prosélyte et j’en suis fier, ce prosélytisme-là est la base fondamentale de la nouvelle humanité, celle qui va rompre avec ce que l’ancienne a semé et continue de semer !

Alléluia !

Dans toute vie, une rupture est nécessaire, pour sortir des paradigmes has been, qui ne font que semer, la souffrance, la famine, la dépendance, la haine, la mort, l’indifférence… pour s’ouvrir enfin sur les nouveaux paradigmes que la nouvelle humanité commence à mettre en œuvre, cette nouvelle humanité agit consciemment ou inconsciemment, peu importe, mais directement influencée par cette nouvelle vision d’un principe divin universel au service de tous, contrairement à l’ancienne forme de l’humanité finissante !

Re alléluia !

Mes bien chers Frères, mes bien chères sœurs, de la terre, prenez conscience que ce principe est en vous, que vous vous y croyiez ou pas, que vous pensiez vous en être séparé ou pas, c’est un principe commun à tout ce qui vit et croît ici-bas. Chercher à s’en débarrasser équivaudrait à s’amputer d’un poumon ou des deux, ce qui serait « irrespirable ! »

Il faut parfois s’étouffer pour se rendre compte que sa fonction est capitale !

Raymond MAGDELAINE

Alzheimer

« Il ou elle ne me reconnaît plus ! Il ou elle ne s’intéresse à rien ! Il ou elle ne communique plus… »

Et bien d’autres affirmations du même acabit, ponctuent, très souvent les ressentis des parents ou des visiteurs de ceux ou de celles qui ont « la maladie d’Alzheimer ».

Dans les maisons de retraites, en général, mais il y a des exceptions, on les « parque » dans des lieux appelés pudiquement « section Alzheimer », où ils végètent loin du « regard » des autres, ou plutôt de « la peur » qu’ils nous inspirent, en leur corps défendant, par simple projection !

Alzheimer-les-patients-s-expriment-sur-leur-maladie
Ne te fie pas aux aux apparences, fie-toi en ton cœur !

Je voudrais ici évoquer quelques exemples pour essayer d’ouvrir les consciences de ceux qui ont des parents avec cette pathologie, qui d’après l’un de mes amis « administrateur », de la Maison Saint Vincent, fait peur !

Maman avait cette pathologie, j’avais ce sentiment qu’elle ne me reconnaissait plus.
Un jour avec celle qui m’accompagne et ma fille nous nous sommes rendu dans cette unité close où était parquée Maman, ma fille est tombée dans les bras de sa grand-mère qui lui faisait plein de bisous, elle est « bisouillarde », disait-on chez-nous, lorsque je me suis approché d’elle pour l’embrasser, elle m’a regardé comme si j’étais un étranger, c’est du moins l’impression que j’avais, ma fille qui avait remarqué ma peine du moment me dit « Papa enlève tes lunettes », ce que je fais les yeux emplis de larmes irrépressibles, et là j’entends Maman dire « Oh ! Mon grand ! »

Mis à part ceci, ils ne reconnaissent personne ?

Un autre jour, à la maison Saint Vincent, nous assistions à une petite fête qui réunissait les familles et les parents, une dame étiquetée Alzheimer, à la même table que nous, réunissait, en apparence, tous les traits de caractère de cette maladie, c’est ce que je croyais aussi, jusqu’au moment où assise à ma gauche, mon petit-fils de trois ans assis sur mes genoux, je l’entends dire d’une manière très intelligible, “Mon Dieu qu’elle est belle cette petite fille !”, surpris par sa lucidité, je me tourne vers elle et je lui réponds “Ce n’est pas une petite fille, mais un petit garçon” elle rétorque “Mon Dieu qu’il est beau !

Mis à part ceci, ils ne communiquent plus intelligiblement avec quiconque ?

Un de mes amis qui a été, non sans douleur, obligé de mettre sa maman dans une maison de retraite passe très régulièrement, avec d’autres personnes de sa famille, la visiter, me disait “Elle ne me regarde pas, ne répond pas à mes questions, elle semble être hors du temps et de l’espace, tout en étant pendant cette période très calme et très détendue… jusqu’à ce que je l’embrasse et lui dise, Maman je reviendrais te voir tel jours avec ta petite fille.” Elle entre alors systématiquement dans un état de crise aiguë, qui d’après les aides-soignantes serait son état normal.
Elle est donc cataloguée par l’institution comme étant “agressive” ce qui lui vaut, comme aux autres, d’être “enfermée” dans cet espace réservé à Alzheimer !

Mis à part ceci, ils ne se rendent pas compte de la présence de ceux qui les aiment ?

Je n’avais que ce petit panel d’exemples à vous soumettre, qui m’interrogent dans le cadre de mon accompagnement bénévole dans les maisons de retraite, jusqu’à ce que je tombe, comme par hasard, sur une vidéo (voir le lien ci-dessous) qui présente une initiative, mise en œuvre, dans un espace réservé aux cas évoqués ici, où un thérapeute, bénévole, présente une thérapie surprenante, basée sur la musique, une sorte de musicothérapie, qui produit sur les “malades” des réactions étonnantes !
Qui me font penser que la solution de l’enferment ne leur profite pas, mais est un moyen qui profite peut-être à la quiétude de l’institution, ceci n’est pas un jugement sur les institutions qui le pratique, mais un appel à leur “ouverture de conscience !”

Nul n’est à l’abri de cette pathologie…

Personne ne souhaite être enfermé comme un “pestiféré dans un espace psychologiquement clos” , où si vous observez bien sur cette vidéo, leurs regards, leur corps, leurs attitudes… en disent beaucoup plus qu’un long discours sur leur détresse.

Ne te projette pas dans tes peurs, porte simplement un autre regard sur les autres !

Tout le monde a le droit de vivre cette dernière transition, dans des conditions humaines les plus ouvertes sur les autres et lieux où ils résident, toutes les institutions devraient avoir comme “devoir” principal de trouver un espace “ouvert” pour ceux qui semblent se couper de nous et que nous isolons encore plus, par ignorance, notre “jugement erroné”, nos “comportements” ne sont que la projection de nos peurs, peur de la mort, notre peur de souffrir, notre peur de ne pas oser dépasser nos peurs !

Raymond MAGDELAINE

Le chemin vers TOI

Je me suis, moi aussi, éloigné de TOI , le jour ou une jolie petite fille de 2 ans ½ s’est noyée dans un petit bassin de 30 cm d’eau.

Je t’ai renié, je t’ai traité d’imposteur, de faux Dieu… pour ne pas avoir empêché cette chose monstrueuse, contre nature, « enlever à l’affection d’une maman, d’un papa et d’un frère » cette adorable petite tête blonde.

Je me suis longtemps détourné de toi, je t’en ai longtemps voulu, jusqu’à ce que je comprenne, récemment, que tu n’étais pas ce « Dieu » que j’imaginais, un être divin à notre image, c’est-à-dire à l’image de l’homme.

Il m’a fallu longtemps pour que je comprenne que la phrase « Dieu a créé l’homme à son image » voulait dire en fait que tu avais créé la « vie » à ton image et que ton image était à la fois celle du minéral, du végétal, de l’animal, de l’homme, mais que ton image était encore plus grande que cela qu’elle est aussi celle des planètes, des soleils, des galaxies, celle des cellules des atomes, des particules…
En fait ton image est un concept abstrait qui englobe des notions subtiles, invisibles, comme l’Harmonie, l’Amour, la Toute connaissance, la Félicité… comme le racontent ceux qui sont entrés pour un temps dans ta « Lumière » et qui sont ensuite revenus.

J’ai aussi compris, si tu as fait l’homme à ton image, que l’homme n’est pas encore parfait, qu’il a encore beaucoup de chemin à parcourir pour devenir un jour l’HOMME à ton image, un HOMME fait d’Harmonie, d’Amour, de Toute la connaissance… un « Sage » un homo sapiens quoi !

J’ai compris que nous avons encore un long chemin à accomplir avant de te ressembler et lorsque nous te ressemblerons, nous serons en capacité de comprendre « tes voies » qui nous sont pour l’instant « impénétrables » !

Vers toi
Qu’il est long, qu’il est loin ce chemin vers toi !

Je me suis rendu compte que pendant toute cette période où je croyais m’être séparé de toi, tu étais toujours avec moi, en moi… silencieux, attentif, aimant… attendant patiemment mon retour vers toi, comme un père ou une mère attendant le retour de son enfant.

Il est très puissant ce cheminement qui nous éloigne de toi pour pouvoir, plus tard, mieux nous rapprocher de toi !

Que la paix de l’âme, une fois retrouvée, vous puissiez vivre sereinement le tendre souvenir de vos chers disparus dans votre cœur !

Raymond MAGDELAINE

Pensées d’amour

Je me souviens de notre première rencontre comme si c’était hier,

Notre amitié a été instantanée et sincère dès le début,

Nous étions jeunes nous étions beaux, nous avions toute la vie devant nous,

Nous avons ri, nous avons aussi pleuré, nous avons vécus sans faux semblants,

Je me souviens de nos fous rires, de nos parties de belotes à la parlante,

Je me souviens de nos craintes, face à la maladie de Chantou, de sa volonté de vivre,

Je me souviens de tout l’amour que tu as su lui donner, pour qu’elle s’accroche,

Je me souviens de tout, de tout comme si c’était hier… comme si c’était éternel,

L-Ibis
Tu l’avais appelè l’Ibis le tiens était bleu, je me souviens !

Je suis heureux que tu aies pu attendre notre dernier passage avant ton grand départ,

Il s’en est fallu de peu, nous sommes venus le mercredi et tu es parti le vendredi,

Je suis heureux d’avoir pu te dire je t’aime, heureux de l’avoir reçu par trois fois,

Ce je t’aime, je t’aime, je t’aime… raisonne en moi comme une douce musique,

Entre nous ce n’était pas que de l’amitié, c’était surtout de l’amour,

Le vrai celui que l’on donne sans rien attendre d’autre en échange,

Ce message s’adresse à vous deux, à toi Michel mais aussi à toi Chantou,

Car pour moi, pour nous deux, vous êtes indissociables et ton absence n’y change rien,

Ta place est simplement plus grande dans nos cœurs et nos mémoires.

Je t’aime, je t’aime, je t’aime…

On t’aime, on t’aime, on t’aime…

On vous aime, on vous aime, on vous aime…

Suis-je une grande âme ?

À Notre Dame de Lumière (84), à l’issue d’un atelier j’ai entendu, comme par hasard, une dame avec qui j’avais réalisé l’exercice proposé par Béatrice Zambelli, dire de moi « c’est une grande âme ! », j’en ai été un peu déstabilisé, car si je pense être une vielle âme, je ne me sens pas être une grande âme, et depuis Lumière ce que j’ai entendu se décante petit à petit et une compréhension a commencé à s’imposer à moi.

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Mais avant de vous livrer ce que je crois percevoir, je vais essayer de clarifier deux définitions de l’âme :

Une vieille âme : ce que j’en ai compris, c’est une âme qui n’en ait pas à sa première incarnation, elle traine derrière elle de nombreuses vies ici-bas dans des lieux, des conditions des corps et des sensibilités différentes, elle est revenue dans cette incarnation parachever ce qu’elle est venue perfectionner en elle !

Combien d’incarnations a-t-elle effectuées ? Combien lui en reste-t-il à faire ? Mystère !

Une grande âme : c’est cette définition qui pour moi demeurait complètement mystérieuse et qui me déstabilisait ! Est-ce une âme chargée d’une « grande mission » comme celle du Christ ou de Bouddha ? Cela me semblait peu probable, car je ne fais pas de miracle et je n’ai pas encore atteint l’Illumination !

Alors c’est quoi une grande âme, une âme supérieure à une autre, une âme plus intelligente, plus forte, plus belle… cela me semblait aussi peu probable et ressemblait à s’y méprendre à une appréciation égotique, qui ne peut pas appartenir à l’âme.

Alors que cherchait, j’entends cette dame dire à Béatrice ; « « qu’elle avait perçu en moi quelque chose de plus grand que moi, autrement dit que derrière mon égo elle avait perçu l’âme qui m’anime ? »

Waouh ! Alors je suis une grande âme ? Super ! Mon petit moi commençait à monter sur ses ergots et à faire cocorico ! Un vieux réflexe qui perdurera, j’en suis sûr maintenant, jusqu’au bout de cette incarnation !

Je me suis souvenu ensuite que nous sommes tous les uns pour les autres le miroir de ce que nous devons transformer ou développer, ce qui m’a ramené brutalement à la réalité. Ce que cette dame avait cru percevoir chez moi était en fait la grandeur de son âme que ses guides lui renvoyaient afin qu’elle continue à la développer !

Bien que ma modestie en ait encore pris un sérieux coup, je me suis dit, Raymond rappelle-toi qu’il faut toujours rendre à César ce qui ne nous appartient pas !

Il restait encore en moi une interrogation !

Elle est comment mon âme ?

Je me suis souvenu alors que dans cet effet miroir l’autre, cette dame, c’est aussi moi, car nous ne faisons qu’un, nous sommes tous intimement intriqués les uns aux autres, si je lui renvoie le reflet de ce qu’elle est et qu’elle doit développer, elle me renvoie elle aussi quelque chose qui me concerne et que je dois aussi améliorer !

Comme depuis plus de deux mille ans le Christ est en nous, et cela que nous soyons ou pas croyant, je l’entends me chuchoter à l’oreille de mon cœur (on n’entend bien qu’avec le cœur !) :

« Toutes les âmes, Raymond, sont “grandes”, mais ne confonds pas grandeur avec “supériorité”, elles sont avant tout “Amour” et c’est uniquement de la grandeur de cet Amour qui fait que l’on puise les distinguer l’une de l’autre !

Il n’y a pas de compétition chez les âmes, il n’y a que de l’amour à développer ! »

Oui ! nous sommes tous de grandes âmes en devenir, il n’y a aucun doute à ce sujet !

Raymond MAGDELAINE

Le contrôle

Tout contrôler tu veux, te laisser porter tu devrais !

Ce pourrait être une réplique de Maître Yoda à Obi Van Kenobi ou à un autre de ses apprentis Jedi, c’est-à-dire, une fiction, une vue de notre imagination, en fait c’est une réalité, le lâcher-prise est l’une des constantes cosmologiques fondamentales, une loi incontournable et universelle de la Vie !

Celui qui « comprend » commence à percevoir les possibles qui s’offrent à son quotidien, quotidien que nous ne savons pas encore par quel bout le prendre, un peu comme un enfant qui saisirait une petite voiture, la poserait par terre sur le toit, en faisant « vroum, vroum ! »

Nous voudrions tous contrôler notre vie, mais comme le petit enfant, nous ne savons pas par quel bout la prendre ni comment elle marche, quel sont les lois élémentaires qui la régisse !

Elle n’avance pas ma voiture ? Mets le contact ! J’ai mis le contact et elle n’avance pas plus gros malin ! Enclenche la première vitesse peut-être ! Ouah ! Elle marche ! Heu ! dis-moi… comment on fait pour éviter de rentrer dans le mur qui se rapproche de nous. Essaye de tourner le volant…

Notre âme entre dans un corps autour du troisième mois de grossesse et au début, le corps n’a aucune notion de la manière dont l’âme va le guider, après un temps d’apprentissage donné par les parents, la famille, l’école, les amis, les collègues de travail… certain arrivent à le guider tant bien que mal à lui faire éviter les plus gros obstacles qui se présentent sur son chemin, alors que d’autres s’obstinent sur les sentiers battus par une humanité en errance et se payent toutes les ornières, toutes les impasses, tous les ravins qui s’y présentent et qui, comme par hasard, y foisonnent !

Lorsque je suis arrivé au monde dans le nec plus ultra de la création, je n’ai trouvé dans le nid douillet de ma maman aucun mode d’emploi pour contrôler ce véhicule des plus performant, je ne te dis pas le nombre de bosses, de rayures, de fractures que j’ai fait subir, au tout début, à sa carrosserie, et il m’arrive encore de temps en temps de la malmener, malgré une longue expérience acquise sur le tas !

Pourtant ce véhicule est équipé même dans sa version basique d’une sorte de « GPS » qui te guide ; « tourne à gauche, arrête-toi au stop, ralenti, tu vas trop vite, fait demi-tour tu t’es trompée de voie… » seulement voilà, je devais être sourd ou mal entendant, à cause surement d’un orgueil un peu développé qui cherchais plutôt à épater les autres ; « regarde maman ! sans les mains… maman regarde ! les yeux fermés… aie ! Maman bobo !»

Cela vous rappelle quelque chose, non ?

J’ai grandi, mon mental s’est structuré, et comme mon égo était déjà bien développé, mon mental est devenu fort, et il a cru, le pôvre, qu’il pouvait tout faire, sans écouter son GPS « de quoi il se mêle celui-là ! » moi, je sais ce qui est bien pour moi, moi je sais tout, et surtout moi seul connais la vérité, dieu est dans mon camp, la loi est de mon côté, je suis le plus fort, je suis le roi du monde, je suis le plus beau, « Ah ! être une heure toute une heure durant, beau, beau et c (censuré) à la fois… »

Cela ne vous rappelle toujours rien, non ?

Z’êtes amnésique ou quoi ?

Un jour je me suis rendu-compte, que tout ce que mon mental fabriquait construisait, pour son plus grand bien ne satisfaisait pas mon moi supérieur, mon âme, mon soi (tu as le choix), qui n’était pas venu s’incarner dans ce corps, mais alors pas du tout pour y faire ce qu’il faisait sans tenir compte du véhicule, qui hurlait, surtout ce jour où j’ai reçu ce coup de pied occulte pour me ramener, non pas à la raison, mais vers mes intuitions, vers ma voie !

 Oui, ton âme va te laisser explorer les futilités que tu crois indispensables pour ton confort extérieur, pour te laisser l’occasion de consolider l’image irréprochable que tu veux donner aux autres, qui je te le signale au passage n’en sont pas dupe une seule seconde. Mais dès qu’elle se rendra compte qu’il n’y a aucun espoir de te voir changer, elle va te secouer plus ou moins énergiquement en fonction de ton aveuglement et de ta surdité !

Premier avertissement sérieux ; le grand coup de pied, plus fort ; l’accident grave, un degré plus haut ; la maladie que les grands spécialistes ont déclaré incurable !

Tu n’as que deux solutions ; te réveiller ou continuer à t’obstiner en maudissant Dieu auquel tu ne crois pas et qui te le rend bien, en continuant à accuser les autres, ou en rejetant ta faute sur « pas de chance ! », chez nous on l’appelle Carmantran et on le brûle tous les ans !

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Si tu t’éveille enfin à la voie du Soi, tu vas comprendre qu’à partir du moment où tu es silencieux, immobile et aligné, tu laisses couler en toi le fluide subtil de la vie, et les intuitions se font alors entendre, la voix de ton âme (ton GPS) est claire est nette, les synchronicités s’enchaînent naturellement sans que tu aies besoin de les en prier… en bref l’univers conspire à te maintenir sur ta voie.

Attends Raymond je rêve, c’est quoi cette formule cabalistique « silencieux, immobile, et aligné », je fais comment pour laisser couler la vie en moi, je ne suis pas magicien moi !

Oui tu as raison il faut que je t’explique ce que cette formule en apparence mystérieuse signifie :

Silencieux : Tu commences bien sûr par te taire, mais surtout par faire taire ton agité du bocal, celui que l’on nomme l’égo, tu verras que ce n’est pas le plus facile à réaliser, surtout que depuis toutes ces années tu l’as laissé faire tout ce qu’il voulait, il a fini par avoir la grosse tête et s’est pris pour le maître. Mais tout le monde est capable de le faire taire pendant un certain temps, court au début, mais qui augmente avec la maitrise du soi qui va le remplacer. Recherche sur internet tu découvriras un nombre important de techniques qui permettent d’y arriver.

Immobile : Tu commences, là aussi par arrêter de t’agiter dans tous les sens, tu te poses sur une chaise, ou tu t’allonges confortablement sur une natte ou sur ton lit. Tu verras là aussi que cela demande un effort, mais encore une fois tout le monde est capable d’y parvenir. Tu peux écouter une musique apaisante qui facilitera la décontraction de toutes les tensions de ton corps.

Aligné : La colonne vertébrale, qui réalise la jonction entre la tête et les jambes doit être parfaitement alignée, je reviendrais plus en détail sur les raisons de cet alignement, l’alignement va permettre aux énergies subtiles entrant par la fontanelle de se mêler harmonieusement à celles entrant au niveau du coccyx, base de notre verticalité, alignant ainsi les énergies subtiles du ciel avec les énergies un peu plus denses de la terre nourricière, dans tout notre corps. Nous ne le savons pas tous forcément, mais notre nourriture n’est pas que terrestre, elle est aussi spirituelle et c’est l’équilibre entre ces deux formes de nourritures qui nous permettent d’être connecté à notre soi, notre âme, lorsqu’elles circulent librement !

« Silencieux, immobile et aligné », après un temps d’initiation, peut se mettre en œuvre n’importe où ! oui ! même dans les ambiances les plus bruyantes, car ce ne sont pas elles qu’il faut faire taire, mais notre agitation mentale. A la longue il va devenir un automatisme salutaire !

Oui, se laisser porter, ne veut pas dire ne rien faire, mais simplement ne pas résister au courant de la vie, ce n’est pas la vie qui est dangereuse, le danger réside dans la résistance que nous lui opposons, par peur de la vivre !

Vivre c’est se laisser porter par ce courant vivifiant en ayant confiance en soi et surtout en ses intuitions tout en se méfiant de son mental et de celui des autres qui pensent savoir, alors qu’ils ne savent même pas eux-mêmes se laisser porter par ce courant, à la base de toutes les évolutions sur notre planète.

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Ce que nous sommes tous venues apprendre ici-bas c’est la confiance en nos capacités, car tout contribue, lorsqu’on nous somme éveillés à nos intuitions, tout contribue à nous faire avancer sur la voie dans la joie !

Raymond MAGDELAINE

 

L’illusion de la chute

Dans notre vie nous avons parfois le sentiment que rien ne va plus que tous nos repères ne s’effondrent sur eux, emportant avec eux, telle une coulée de boue, toutes nos certitudes, avec rien autour de soi nous permettant de nous accrocher aux branches pour essayer de ralentir la chute ou mieux de la stopper !

Plus rien ne marche, plus rien ne répond à nos interrogations, notre corps nous fait souffrir, notre âme « HURLE » son désespoir de ne plus atteindre notre conscience pour nous dire ; « Écoute-moi, tu te fourvoies sur la mauvaise voie celle de ton moi, ce n’est pas ce que tu es venue faire dans cette incarnation ! » « ECOUTE-MOI, POUR L’AMOUR DE TOI, POUR L’AMOUR DE NOUS ! »

Pourquoi dis-tu Raymond que c’est une illusion, alors que je sens bien que je sombre, ne vois-tu point mon désarroi !

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Oh qui si ! Je le vois bien ton désarroi et je souffre, comme ton âme, de ne pas pouvoir te faire entendre comme elle, que tu n’es pas sur ta voie.

Je ne connais pas ta voie ici-bas, mais je vois bien mon frère ou ma petite sœur que ton corps souffre, ce qui est le signe d’une impasse dans laquelle tu t’obstines, car tu n’entends plus ta voix intérieure, celle qui te dit « Il est l’heure petite sœur ou petit frère, que tu te délestes de tes vieux schémas, qui ton apportés une certaine aisance extérieure, certes, mais il est temps pour toi d’exploiter ta richesse intérieure, la voie se chargera de te donner ce dont tu as besoin, à l’extérieur de toi, c’est cela l’échange divin qu’offre la voie du Soi ! »

Comprends-tu, petite sœur, petit frère !

Comme tu ne sembles pas entendre encore tout ceci, ton âme va t’obliger à le faire, de manière plutôt brutale, en apparence seulement, car elle n’est qu’AMOUR, mais comprends-là, elle coupe en toi tout ce qui t’est absolument INUTILE, pour t’alléger de tes armures, de tes peurs, de tes doutes, de tes atermoiements, de tes aveuglements, qui ne font que t’entrainer au fond du gouffre !

Comprends-tu que pour remonter sur le sommet de la vague de la vie il faille t’alléger de l’inutile pour ne conserver que l’essentiel, qui lui ne pèse pas, donc ne t’enfonce plus, mais au contraire t’élèves !

Comprends-tu que la force est en toi, comprends-tu que « Paul » ne peut rien faire, tant que tu t’obstineras à te fourvoyer dans un passé révolu !

Comprends-tu que l’univers ne cherche pas à te faire souffrir, mais qu’il conspire pour te sortir de l’ornière dans laquelle tu t’englues ?

Le comprends-tu ma petite sœur, mon petit frère ?

Tout comme Don Camilo, qui pendant sa traversée du désert, n’entendait plus Jésus, tout comme lui tu finiras, par réentendre sa voix (celle du Christ contenu dans nos âmes), car même dans cette épreuve ou tu ne l’entends plus, tu sais, ou du moins soit sûre, qu’il est toujours là, ainsi que Paul, à répondre à tes questions, mais que c’est toi qui ne les entends ni l’un ni l’autre !

Mais que dois-je faire Raymond ?

Lâche prise, laisse la vie épurer tous tes corps, aie confiance, retrouve l’alignement avec la terre et le ciel, c’est ce que tu transmets dans les soins que tu donnes avec ton cœur aux autres, « mon petit maître Reiki d’amour ! » (1)

Lorsque tu seras alignée, ta voie viendra à toi, sans effort, car deux pôles opposés, comme le ciel et la terre, s’attirent, c’est cela qu’on appelle une synchronicité !

Comprends-tu ?

(1) A deux amies très chères qui comprennent tout et que j’aime profondément !

Raymond MAGDELAINE