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A propos Raymond

Savoir se poser, apprendre à lâcher prise, apprendre à s'aimer pour mieux aimer les autres, offrir son sourire, vivre intensément l'instant présent, ne jamais se retourner sur son passé ou le regretter, ouvrir ses mains et son cœur pour donner... Il est temps pour moi aujourd'hui de me tourner vers ceux qui souffrent, mes proches bien sûrs, mais aussi vers ceux qui approchent de la dernière épreuve. Ma phase de formation pour faire, à partir de juillet 2013, un accompagnement de fin de vie en EHPAD (Maison de retraite) est terminée. J’ai depuis commencé l’accompagnement de fin de vie, auquel s’ajoute tous les jeudis un atelier de lecture et de musique pour créer des liens et mieux connaître ceux que j’accompagnerais, un jour ou l’autre ! Je pratique cet accompagnement en trois temps forts, - Le premier temps : celui du lien créé par l’atelier de lecture — musique. - Le second temps : au cours de la dernière épreuve où je suis « présence aimante » et à laquelle peut s’ajouter le soin Reiki, pour faciliter la transition. - Le troisième : sous forme de prières pour inciter les âmes à entrer dans la lumière. ♥

Foi spirituelle religieuse et politique

La foi spirituelle, la foi religieuse et la foi politique

Il serait bon de se demander quand même pourquoi Dieu a éprouvé le besoin d’envoyer trois prophètes pour nous réveiller à une autre dimension de l’humain.

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Pourquoi l’Histoire a-t-elle eu besoin de ces trois hommes pour inciter toute l’espèce humaine à être meilleure ? Car enfin, il y a là une énigme qu’il faut résoudre : pourquoi trois expériences de surhumanité et non pas quatre, et pourquoi une seule n’aurait-elle pas suffi ?

the_victory_of_buddha-209x300Comme tous les autres règnes, l’espèce humaine est d’abord apparue dans sa nature inférieure. Le minéral anaérobique est devenu au fil du temps le minéral aérobique, le végétal sans chlorophylle est à son tour devenu un végétal plus évolué avec chlorophylle, et l’animal à sang froid s’est transformé en animal à sang chaud. Pour l’humain, il en sera de même. D’abord apparaît l’homme dans sa nature inférieure : l’ego. Cet homme qui se perçoit lui-même par sa possession des choses et des objets. Cet homme qui sent qu’il est seulement s’il a. Car cet homme, pour être, a besoin d’avoir. Et si l’humain ne fait aucun travail sur lui-même, c’est par cette nature inférieure qu’il parvient à vivre.

Mais l’Histoire – ou Dieu pour ceux qui sont croyants – semble avoir proposé aux humains une nature supérieure, comme dans tous les autres règnes. Et cette nature re-susciterait l’homme dans l’Homme, c’est-à-dire dans une nature supérieure ayant une tout autre façon d’exister. Cet homme 2, ce fils de l’homme 1, ne serait-il pas celui qui réussit à être seulement s’il sert à quelque chose ? Cette nature supérieure de l’homme, n’est-elle pas une tout autre façon d’être, non par l’avoir et la consommation, mais par le service et l’utilité ? « Je suis parce que je sers », ce n’est plus « je suis par ce que j’ai » ! L’Homme re-suscité dans une tout autre direction de l’existence, c’est bien cette nature supérieure de notre petite espèce soudain inspirée par trois prophètes.

Mais pourquoi donc a-t-il fallu trois prophètes, trois auteurs, pour faire cette incroyable découverte : apprendre enfin à mieux se servir de sa nature humaine ! Comment ces trois hommes sont-ils arrivés à lire toute la notice d’utilisation de notre humanité pour enfin comprendre la véritable nature de l’humain : seulement en servant et en partageant l’homme parvient au bien ĒTRE.

Sur six millions d’années d’existence de notre petite espèce, il faut attendre moins 600 ans 800px-christ_icon_sinai_6th_century-157x300avant Jésus-Christ pour la venue de Bouddha, puis il y a eu la venue du Christ, et 600 ans après Jésus-

Christ est arrivé Mahomet. Sur six millions d’années, voilà 1200 ans qui ressemblent à un claquement de doigts comme pour nous dire : « Allez, on passe à autre chose ! Il faut que maintenant la vie évolue dans l’espèce humaine pour qu’elle sauve sa peau. Sinon la Vie sur terre est condamnée ! »

Et jusque-là, l’homme, encore dans sa nature inférieure, croyait à de multiples dieux. Jusque-là, une foi un peu infantile était encore suffisante pour le nourrir. Jusque-là, l’humanité encore dans  l’enfance avait besoin de croire à tous ces panthéons et toutes ces histoires merveilleuses pour que la foi soit possible dans l’humain. Et patatras, voilà que trois surhommes, les trois premiers inventeurs de la nature supérieure de l’humain, vont nous indiquer trois formes de foi nouvelles pour accéder au meilleur de chacun. Bon sang, d’un coup, en seulement 1200 ans, en seulement un claquement de doigts, voilà trois prophètes qui nous enseignent la foi en un seul Dieu. Révolution de la pensée, totale révolution de se penser soi-même, et de croire !

Il a fallu trois prophètes parce que, selon moi, cette foi nouvelle en un seul Dieu se divise en trois parties.

Tout d’abord la foi spirituelle, celle qui n’a même pas besoin d’un Dieu puisqu’il s’agit de croire d’abord dans le meilleur de l’homme. Cette foi spirituelle, fondée par Gotama Bouddha, invite chacun à essayer d’être meilleur à chaque instant.

Et puis est apparu son complément, la foi religieuse enseignée par le Christ mort pour nous sur la Croix. Une foi d’une tout autre nature entre la créature et son créateur unique. Une seconde forme de foi cherchant à élever le meilleur de l’homme encore plus haut dans le sacré. Une foi de seconde élévation pour l’espèce humaine où les rites, les temples, les églises et l’Eucharistie sont nécessaires pour permettre cette seconde croissance.

Alors devient possible la troisième croissance : la foi politique, la foi dans des  Actes capables de changer le monde. Cette troisième croissance est proposée par Mahomet : comment l’humain deux fois au meilleur de lui-même pourrait devenir agissant pour changer le monde et le rendre meilleur à son tour.

mahomet-et-lange-gabriel-detail-256x300Voilà bien, à mon sens, la raison de ces trois prophètes, de ce triple rendez-vous des humains avec l’histoire de l’évolution sur terre : il nous faut passer désormais à une foi plus adulte, une foi monothéiste, une foi beaucoup moins enchantée et beaucoup plus pratique, une foi qui cherche en trois étapes à rendre l’homme meilleur pour qu’à son tour il rende le monde meilleur. Et par là même qu’il sauve la Vie sur terre !

Se peut-il que la foi spirituelle, plus la foi religieuse, plus la foi politique soient les trois étapes offertes à notre espèce pour qu’elle passe de sa nature inférieure à sa nature supérieure ?

Se peut-il que ces trois formes de foi soient si complémentaires qu’il est impossible de les envisager séparément ?

Se peut-il qu’aucune d’elle ne soit supérieure (même si, bien sûr, chacun croit que la sienne est la meilleure !) et que chacune ne trouve son accomplissement qu’en acceptant les deux autres ?

Se peut-il que l’Histoire ne nous laisse pas le choix, et qu’en un claquement de doigts (1200ans) elle nous ait invités à prendre désormais la route du meilleur de l’homme : le fils de l’homme ?

Sinon la Vie sur terre sera condamnée, si l’humain refuse de passer du pire au meilleur de lui-même.

Bernard Montaud

 

Page à visiter absolument :
http://bernardmontaud.org/artas-une-voie-spirituelle-occidentale-ses-moyens-ses-buts/

Le miracle d’un sourire

C’est une histoire vraie dont l’épilogue s’est produit le jeudi 29 mars 2012 autour de 16 heures à Jonquières dans le Vaucluse.

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J’accompagne Maryse le lundi et le jeudi chez le kiné pour des massages de ses épaules.

Dans la salle d’attente où je suis généralement seul, passe devant moi un jeune homme, en fauteuil roulant, poussé par une jeune femme (une aide-soignante) qui l’aide à faire ses exercices, c’est un tétraplégique de naissance sûrement, il grogne pour s’exprimer.

Tout son corps est marqué par la souffrance extrême de son âme prisonnière depuis trop longtemps de ce corps d’infirme, son visage est angulaire avec des yeux ternes et atones, enfoncés dans leurs orbites et qui reflètent une souffrance morale extrême !

Lors de notre première rencontre ;

Il me dévisage intensément et ses yeux se fixent dans les miens comme s’ils essayaient d’entrer en communication avec mon âme, je lui dis bonjour en lui souriant tout en soutenant son regard, la jeune femme continue de pousser le fauteuil vers la sortie, ce qui oblige le jeune homme, dans un premier temps à tourner la tête puis dans un second temps à se contorsionner sur son fauteuil pour pouvoir garder un contact visuel avec moi, ce qui lui vaut une remontrance peu amène de la jeune femme, à qui il manifeste sa désapprobation en poussant de vifs grognements, ce qui déclenche une baffe suivie de remontrances acerbes !!!

Au fond de moi je me dis qu’il ne fait pas bon d’être entièrement dépendant des autres, surtout lorsqu’ils font leur job de manière mécanique et sans aucune marque d’empathie !

Lors de notre seconde rencontre ;

Dès que son regard se pose sur moi, son visage se transforme, ses yeux et sa bouche sourient, je lui dis bonjour tout en souriant et en soutenant son regard amical. Il m’a reconnu, arrivé à mon niveau il pousse un petit grognement, sa manière à lui sûrement de me renvoyer mon bonjour ou peut-être de me dire merci ?

La jeune femme l’installe dans la voiture sans problème il est visiblement heureux de ce petit moment de communication avec l’un de ses semblables.

La dernière rencontre fut une apothéose ;

Dès qu’il m’aperçoit son visage et son corps se transfigurent, exprimant une joie intense, et lorsque son fauteuil, arrive à mon niveau, il ne grogne pas pour répondre à mon bonjour, mais il me tend sa main, que je prends délicatement dans la mienne et son pouce vient appuyer fermement, mais doucement, ma main qu’il ne lâche plus.

De tout son être rayonne une joie indicible
et son visage s’illumine !

Ce jour-là nous étions quatre dans la pièce (lui, son aide-soignante, une dame qui leur maintenait la porte ouverte et moi), nos visages se sont instantanément illuminés tant sa joie était communicatrice, son aide-soignante lui a demandé gentiment de lâcher ma main ce qu’il a fait immédiatement (no comment) !

La réaction spontanée, de ce jeune homme paralysé, m’a bouleversée sur le moment, de manière intense et continue de le faire chaque fois que j’y pense.

On pourrait tirer une conclusion générale, de cette rencontre avec un être humain, différent, en apparence, dépendant…

C’est qu’il ne faut pas grand-chose, en fait, pour apporter un peu de joie un peu de bonheur à ceux qui souffrent… un sourire, un mot gentil, un geste affectueux… cela n’a l’air de rien, mais ce jour-là, ils ont provoqué un petit miracle…

Et si cela faisait partie aussi de notre tâche ici-bas ?

Raymond MAGDELAINE

Derrière notre anxiété

la peur de ne pas être nécessaire

« À bien des égards, il n’y a jamais eu de meilleur moment pour vivre.

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La violence traverse certains coins du monde, et beaucoup trop encore vivent sous l’emprise de régimes tyranniques. Et bien que toutes les grandes religions du monde enseignent l’amour, la compassion et la tolérance, une violence impensable est perpétrée au nom de la religion.

Et pourtant, beaucoup moins d’entre nous sommes pauvres, beaucoup moins de personnes ont faim, moins d’enfants meurent, et davantage d’hommes et de femmes peuvent lire. Dans de nombreux pays, la reconnaissance des droits des femmes et des minorités est désormais la norme. Il y a encore beaucoup de travail à effectuer, bien sûr, mais il y a de l’espoir et il y a des progrès.

Qu’il est donc étrange de voir une telle colère et un tel mécontentement dans certaines des nations les plus riches du monde. Aux États-Unis, en Grande-Bretagne et à travers le continent européen, les gens sont convulsés par la frustration politique et l’anxiété sur l’avenir. Les réfugiés et les migrants clament la chance de vivre dans ces pays sûrs et prospères, mais ceux qui vivent déjà dans ces pays promis rapportent un grand malaise à propos de leur propre avenir qui semble frontière avec le désespoir.

Pourquoi?

Un petit indice provient de recherches intéressantes sur la façon dont les gens prospèrent. Dans une expérience choquante, des chercheurs ont constaté que les personnes âgées qui ne se sentent pas utiles à d’autres avec 3 fois plus de chances de mourir prématurément que celles qui se sentent utiles. Cela reflète une vérité humaine plus large: nous avons tous besoin d’être nécessaires.

Être «nécessaire» n’implique pas une fierté égoïste ou un attachement malsain à l’estime du monde des autres. Il s’agit plutôt d’une faim humaine naturelle pour servir nos semblables. Comme l’ont enseigné les sages bouddhistes du XIIIe siècle: «Si l’on allume un feu pour les autres, cela éclairera aussi sa propre voie».

Pratiquement toutes les grandes religions du monde enseignent que le travail diligent au service des autres est notre nature la plus haute et se trouve ainsi au centre d’une vie heureuse. Les enquêtes scientifiques et les études confirment les principes communs de nos croyances. Aux Etats Unis, les personnes interrogées qui donnent une priorité à faire le bien pour les autres reconnaissent volontiers qu’elles sont très heureuses de leur vie. En Allemagne, les personnes qui cherchent à servir la société sont cinq fois plus susceptibles de dire qu’elles sont très heureuses par rapport à celles qui ne considèrent pas le service comme important. L’altruisme et la joie sont entrelacés. Plus nous sommes en osmose avec le reste de l’humanité, mieux nous nous sentons.

Cela aide à expliquer pourquoi la douleur et l’indignation se répandent dans les pays prospères. Le problème n’est pas un manque de richesse matérielle. C’est le nombre croissant de personnes qui se sentent plus utiles, qui ne se sentent plus nécessaires, qui ne sont plus en osmose avec leurs sociétés.

En Amérique, aujourd’hui, par rapport à il y a 50 ans, trois fois plus d’hommes en âge de travailler sont complètement en dehors de la population active. Ce phénomène se produit dans tout le monde développé – et les conséquences ne sont pas seulement économiques. Se sentir superflu est un coup dur pour l’esprit humain. Il conduit à l’isolement social et la douleur émotionnelle, et crée les conditions pour développer des émotions négatives.

Que pouvons-nous faire pour aider? La première réponse est non systématique. C’est personnel.

Tout le monde a quelque chose de précieux à partager. Nous devrions commencer chaque jour en nous demandant consciemment: «Que puis-je faire aujourd’hui pour apprécier les dons que d’autres me proposent?» Nous devons nous assurer que la fraternité mondiale et l’unité avec les autres ne sont pas seulement des idées abstraites que nous professons, mais des engagements personnels que nous mettons en pratique.

Chacun d’entre nous a la responsabilité d’en faire une habitude. Mais ceux qui occupent des postes à responsabilité ont une occasion spéciale d’élargir l’inclusion et de bâtir des sociétés qui ont vraiment besoin de tout le monde.

Les dirigeants doivent reconnaître qu’une société compatissante doit créer une multitude d’opportunités pour un travail significatif, de sorte que tous ceux qui sont capables de contribuer peuvent le faire. Une société compatissante doit fournir aux enfants une éducation et une formation qui enrichissent leur vie, à la fois avec une plus grande compréhension éthique et avec des compétences pratiques qui peuvent mener à la sécurité économique et la paix intérieure. Une société compatissante doit protéger les vulnérables tout en veillant à ce que ces politiques ne piègent pas les gens dans la misère et la dépendance.

Construire une telle société n’est pas une tâche facile. Aucune idéologie ou parti politique ne contient toutes les réponses. La mauvaise pensée de tous les côtés contribue à l’exclusion sociale, donc la surmonter prendra des solutions innovantes de toutes les parties. En effet, ce qui nous unit dans l’amitié et la collaboration n’est pas la politique partagée ou la même religion. C’est quelque chose de plus simple: une croyance partagée dans la compassion, dans la dignité humaine, dans l’utilité intrinsèque de chaque personne à contribuer positivement à un monde meilleur et plus significatif. Les problèmes auxquels nous faisons face découpent les catégories classiques; Il en va de notre dialogue et de nos amitiés.

Beaucoup sont confus et effrayés de voir la colère et la frustration se répandre comme un incendie à travers les sociétés qui jouissent de la sécurité historique et de la prospérité. Mais leur refus de se contenter de la sécurité matérielle révèle réellement quelque chose de beau: une faim humaine universelle à être nécessaire. Travaillons ensemble pour bâtir une société qui nourrit cette faim. »

Dalaï Lama

Le 14e dalaï-lama, Tenzin Gyatso, est le chef spirituel du Tibet et lauréat du prix Nobel de la paix.

Le Saut dans l’inconnu

J’ai mis du temps à comprendre dans les « dialogues avec l’ange » ce que Gitta Mallasz et l’Ange voulaient dire en parlant du « Saut dans l’inconnu ».

Le saut dans l’inconnu c’est se dissocier « progressivement » du « moi », qui est uniquement axé sur le connu par peur du nouveau, pour se lancer dans la découverte de « l’être véritable » qui habite au plus profond de nous, cette petite voix trop souvent ignorée ou parasitée par les bruits incessants du petit moi.

Ce saut dans l’inconnu dont elle parle aussi, dans ses cinq autres petits livres, c’est l’équivalent de « l’Éveil » chez les bouddhistes, c’est ce voyage vers cette partie inconnue de nous, cette « terra incognita », cette petite voix (l’ange ?) qui ne cesse de nous dire ;

« Quitte le connu… quitte tes peurs…

Viens découvrir qui tu es… décide-toi…

Soit sans crainte… quitte ta prison…

Délivre-toi de ton ego… quitte le despote… ».

Lorsqu’on ose enfin se lancer dans l’inconnu, après une longue période d’hésitations, de tergiversations, de crainte de toutes sortes… s’offre alors à nous ce voyage merveilleux que j’aime bien représenter par analogie à un « train » qui s’arrête à notre « porte » et qui, contrairement à ceux de la SNCF, est pile à l’heure, car il arrive uniquement au moment où nous sommes prêts pour ce voyage !

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Il est un peu particulier ce train, car il n’accepte pas de bagages (nos souvenirs, nos nostalgies, nos peurs…) une voix « off » nous suggère même de nous « démaquiller », de quitter notre « persona » (vous savez ce rôle de composition où nous croyons que nous excellions, alors que les autres nous trouvent plutôt moyens pour ne pas dire mauvais !) avant le départ.

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Faites attention ! Si vous avez la moindre hésitation, le train repart sans vous et alors… il vous faudra attendre le prochain qui arrivera ou pas… peut-être lorsque vous serez à nouveau prêt !

Mais en général vous le prendrez parce que votre vie d’avant vous a laissé un tel goût d’amertume, un goût de pas terminé, une grande frustration, le sentiment de ne pas avoir fait ce vous aviez à faire… que vous n’hésiterais plus.

Une fois les formalités achevées, il partira, mais contrairement aux autres trains vous ne connaîtrez ni l’heure exacte de l’arrivée ni le lieu… car sa destination c’est ;

Le nouveau, le jamais vu, le jamais vécu

Autrement dit ;

« la vraie vie », car notre vie d’avant n’était qu’une illusion, un ersatz de vie, entièrement fabriquée par l’égo avec de l’ancien, du connu, de l’archi connu, du succédané, avec ce « qu’il » croyait connaître, ou ce « qu’il » a bien voulu faire croire… au « naïf » que nous étions.

Oh ! Comme il m’en a fallu du temps pour que je me décide enfin à monter dans ce train !

Oh ! Que de peurs, que de craintes, que de subterfuges ai-je utilisés pour en différer le départ !

Que de temps perdu ! (1)

Mais quel bonheur, quel délice, quelle magnifique victoire sur moi-même, lorsque j’ai enfin trouvé le « courage » de faire le premier pas ! Quel bonheur de ne plus attendre, quelle délectation d’être enfin libre, d’être celui que je suis et que j’ai toujours été, quelle exaltation de me retrouver enfin ! Quelle joie dans ce voyage d’aller vers les autres, vers mes « frères » libres ou encore prisonniers de leur cage dorée où la porte a toujours été ouverte, mais qu’ils n’osent pas franchir !

Quelle grande jubilation que de pouvoir leur annoncer qu’ils peuvent à leur tour faire, sans crainte, ce grand « Saut dans l’inconnu » !

 

(1) Rectification : Ce temps que je croyais perdu au moment où se texte a été écrit, m’est apparue en fait comme le temps « juste », temps qu’il me fallait pour intégrer et vivre au plus profond de mon être les changements qui s’opéraient en moi. Il faut du temps à la chenille pour devenir papillon et ce n’est JAMAIS du temps perdu !

Le symbolisme des mains

RÉFLEXIONS :

LE SYMBOLISME DE LA MAIN
par Daniel Meurois

« Il a mis un sceau dans la main de tout homme afin que tous puissent connaître Son Œuvre »…

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Les mains, outil du coeur de l’âme !

« Cette phrase, extraite de l’Ancien Testament ( Job XXXVII, 7 ) a souvent retenu mon attention. En effet, il n’est pas nécessaire d’être théologien ni même exégète pour deviner tout ce qu’elle sous-entend… car, à vrai dire, elle sous-entend beaucoup !
Elle parle très clairement d’une trace permanente de la Présence du Divin en tout être humain, un véritable héritage qui se confond avec sa main tout entière et qui grave un certain Souvenir en lui. En fait, elle décrit un legs inaliénable résumant à la fois l’origine et la destination de chacun de nous.

Un sceau officialise et exprime par nature une sorte de dignité. Celui qui le brise pénètre un secret, il entre inévitablement dans une intimité.
Bien sûr, quand on se penche tant soit peu sur cette affirmation exprimée dans le Livre de Job, on pense tout de suite à la chiromancie, cet art qui, dit-on, permet de lire la destinée d’un être dans les lignes de sa main. Pourtant, à tout bien considérer, je crois qu’il serait dommage de s’en tenir à cet aspect des choses car ceux qui s’engagent sur une voie de recherche intérieure savent fort bien que ce n’est pas la connaissance du destin d’un être humain qui enrichit le cœur de celui-ci et le fait progresser.

Ce n’est donc pas vers l’aspect divinatoire qu’offre la main que je me propose de vous emmener tout au long de ces quelques réflexions. Prédire de quoi demain sera fait est une chose mais comprendre comment le Divin œuvre en nous à chaque instant et de quelle façon Il cherche à nous parler à travers certaines parties de notre corps en est une autre, beaucoup plus essentielle à notre épanouissement.
À cet égard, nul doute que nos mains peuvent à elles seules faire office de portes. Elles nous invitent à pénétrer plus au dedans du mouvement de la Vie en nous.
Ainsi qu’en témoignent quelques expressions qui tracent toutes une sorte de fil conducteur entre la puissance palpable de l’incarnation et celle, plus subtile, de l’âme qui palpite au creux de notre poitrine, notre culture semble en avoir intuitivement la perception.

Lorsque nous tendons la main à quelqu’un ne posons-nous pas un geste concret venant de notre cœur en direction d’un autre cœur ?
Et après le baise-main révérencieux d’autrefois, la tradition – bien qu’en chute libre aujourd’hui – ne pousse-t-elle pas encore un homme à demander la main de celle qu’il aime, lui promettant ainsi de marcher la main dans la main avec elle ?
De fait, le cœur et la main sont constamment assimilés l’un à l’autre comme si cette dernière avait pour mission de traduire les mots silencieux du premier à tel point que tous deux entretiennent une forme de complicité pour dire l’amour et la force que cet amour engendre.

De façon remarquable, ce qui vaut pour la dimension humaine vaut pour le rapprochement avec la dimension divine ou traduire la proximité de celle-ci d’avec l’ordre du temporel.
Le principe de la bénédiction, par exemple, qui est traduit au moyen d’un geste de la main, en constitue sans doute l’une des expressions les plus évidentes, tout comme celui de la prière accomplie spontanément les mains jointes. Là encore, les mains constituent un pont entre la rive du profane et celle du sacré.

Une voie de communication qui peut s’affirmer de manière éclatante lorsque l’on parle de guérison par imposition des mains. Un don reconnu, entre autres, aux rois de France qui étaient jadis réputés pouvoir soigner miraculeusement les écrouelles de cette façon.
Historiquement parlant, il est d’ailleurs également intéressant de noter que les souverains qui se disaient ¨de droit divin¨ ont généralement été représentés avec une ¨main de justice¨ en guise de sceptre… ce qui ne les empêchait guère d’avoir arbitrairement le main-mise sur bien des choses…

Quant aux serments de fidélité ou de vérité, notre société a toujours conçu qu’ils devaient être prêtés en levant la main, comme pour garantir l’authenticité du cœur.
Tout cela, bien sûr, pourra-t-on objecter, nous ramène systématiquement à notre Occident judéo-chrétien et même jusqu’aux racines de celui-ci puisque, toujours dans l’ordre du biblique avec lequel nous avons commencé notre réflexion, le symbole d’une certaine Myriam, sœur de Moïse, est une main protectrice que l’on nomme Hamsa. Sans doute une telle main et ses implications sont-elles gravées dans notre inconscient collectif…

S’en tenir à cette observation serait cependant faire abstraction de l’Islam dont l’un des principaux symboles de protection est également appelé Hamsa ou Khamsa. Il s’agit également d’une main déployée. Ce n’est évidemment pas celle de la sœur de Moïse, mais de Fatima, l’une des filles du Prophète Mahomet… Une main qui, parfois, est enrichie d’un œil dans sa paume, l’œil du Divin, celui qui sonde les cœurs…
Une main aussi qui exprime inévitablement le nombre 5, nombre sacré puisque révélant la Quintessence de l’être, celle que l’homme se doit de mettre à jour par l’intelligence de son cœur…

Un nombre auquel ne sont pas non plus insensibles les Chrétiens puisqu’ils y voient la Quintessence de l’être, un état de réalisation exprimé par la Croix dont le point central représente le Principe christique en pleine offrande de Lui-même.
Mais élargissons encore un peu notre réflexion à ce propos, en n’oubliant pas d’évoquer cette même main Hamsa très à l’honneur chez les anciens Phéniciens qui, en la portant ou en la dessinant, demandaient la protection de la déesse Tanit… un autre nom pour Isthar. Isthar… la planète Vénus, celle-là même que les Esséniens nommaient ¨Lune-Soleil¨.

Comment ensuite ne pas aller un peu loin et tourner nos regards vers l’Orient où les Traditions hindouiste et bouddhiste accordent aux mains une place de première importance ?

Il suffit de se pencher quelque peu vers l’art sacré de ces deux cultures sœurs pour constater à quel point les mudras des mains y occupent une place majeure. Les mudras, rappelons-le, sont des gestes qui entrainent des déplacements d’énergie et traduisent ou amplifient ce qu’on peut appeler des attitudes spirituelles. Si la tête et le corps tout entier peuvent en réaliser, ceux accomplis par les mains s’avèrent cependant particulièrement précis et puissants en signification.

Ils sont les témoins d’une connaissance extrêmement profonde de l’anatomie énergétique du corps humain ainsi que des rapports que celui-ci entretient avec le cosmos en tant que manifestation de la Présence divine.
Dans ce contexte, le pouce exprime l’Inconnaissable – ou Brahman – l’index, l’énergie de Jupiter – principe de Justice – le majeur, celle Saturne – maitresse du Temps – l’annulaire, celle du Soleil – force de Vishnou, principe du Fils christique universel – et enfin l’auriculaire, la puissance de Mercure – porteuse des informations en provenance du Divin… et qu’il nous faut savoir entendre. Ainsi donc, quand, de façon amusée, nous disons que nous allons ¨demander quelque chose à notre petit doigt¨… ce n’est peut-être pas si anodin que cela !

La pratique des mudras permet d’expérimenter le fait que, dans leurs positions et leurs connexions, les doigts de la main et la position de la main elle-même stimulent et mettent en contact tel ou tel aspect de la conscience avec les différentes sphères de la Réalité divine. Ainsi, y a-t-il des mudras de sagesse, d’illumination, d’humilité, de maîtrise de la personnalité égotique, etc…
On aurait tort de s’imaginer que les gestes précis que la main peut ainsi accomplir ne représentent qu’un ensemble arbitraire de codes et de symboles ne traduisant rien d’autre que des intentions ou des attentes intérieures.

En effet, les doigts de la main, et la main dans son ensemble, sont parcourus par tout un réseau de ¨micro-nadis¨ qui fusionnent en un chakra précis au niveau du poignet – rappelé par le clou de la Crucifixion – pour ensuite former un nadis majeur remontant le bras jusqu’à l’épaule et enfin redescendre jusqu’au cœur, telle une bretelle transversale.

C’est en vertu de cette connaissance que les Esséniens se saluaient en posant leur main droite sur leur cœur. En accomplissant ce geste plusieurs fois par jour, ils ne faisaient que boucler la plus belle des boucles : ils réalisaient un mudra de force et de vérité. Ils célébraient le Rayonnement divin à partir de son expression cosmique jusque dans sa continuité à travers l’incarnation.
Les plus initiés d’entre eux, comme ceux de toutes les grandes Traditions, avaient fort bien conscience que l’univers se prolonge en l’homme de sorte que ce dernier puisse le projeter à son tour par sa façon d’être et de créer.

C’est à partir de ce ce lien intime unissant la ¨main cosmique¨ de l’être humain aux sphères de l’Esprit qu’est né l’un des aspects les moins connus d’une discipline d’Éveil extrêmement secrête, celle du Tantrisme cachemiri. Cette discipline est composée d’un ensemble de pratiques auxquelles fut initié le Maître Jésus et que celui-ci communiqua par la suite à quelques rares disciples dans un but de réconciliation suprême entre le dense et le subtil.

L’une des particularités de cette méthode d’Éveil se traduit par la connaissance d’un rapport très étroit existant entre chacun des doigts de la main et cinq des principaux chakras du corps humain, eux-mêmes en relation directe avec nos cinq sens.
Selon cet enseignement, le pouce serait lié au sens du toucher, l’index à la vue, le majeur à l’odorat, l’annulaire au goût et enfin l’auriculaire à l’ouïe. Cette tradition hautement initiatique considère que les sens ne sont pas les ennemis de l’ouverture de la conscience ainsi qu’on le pense souvent mais que, bien compris et bien maîtrisés ils deviennent les exacts prolongements de notre âme et de notre esprit. Parlant à la fois le langage de la Matière et du Lumineux, les sens sont alors réputé nous introduire au Divin derrière toute dualité.(1)

Imaginer le Christ enseignant une telle connaissance à quelques très rares proches disciples dresse tout de suite de Lui un autre portrait, beaucoup plus ouvert que celui que l’Église a figé à travers le supposé et désespérant conflit entre la Matière et l’Esprit.

Considérée avec ce regard, la main devient plus que jamais un trait d’union, un extraordinaire instrument de Réconciliation.
Pendant ce temps-là, les Grecs, dans leur propre quête de la Sagesse évoquaient tout particulièrement l’existence d’un nadis partant du cœur de chacun d’entre nous et se prolongeant jusqu’à l’annulaire gauche. Ils l’appelaient, traduit en latin, la ¨vena amoris¨, autrement dit la ¨veine de l’amour¨… une connaissance sur laquelle s’est basée la coutume très répandue en Occident de porter l’anneau de mariage à ce doigt.

Certaines de nos Traditions sont manifestement codées et nous renvoient à une approche de nous-même que, bien souvent, nous sommes loin de soupçonner… »

(1) Voir ¨Le Testament des trois Marie¨, chapitre VII (La chambre nuptiale), aux Éditions Le Passe-Monde.

 

Daniel Meurois
Prochaine publication : Le symbolisme du pied

Symboliques de la croix

Celle du temps de la crucifixion :

C’est la croix du sacrifice librement consentie par un homme de nom de Jésus, qui l’a fait pour nous libérer de nos maux de nos peurs qui nous empêchaient d’accéder à notre joie de vivre.

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Ne réactivons plus la souffrance, activons la joie de vivre, par pitié !

C’est la croix d’un passé révolu, continuer à la porter, à la glorifier, c’est continuer à porter nos maux, à s’y complaire… c’est n’avoir rien compris à son sacrifice… c’est le crucifier une seconde fois.

C’est aussi nous priver de gouter à notre liberté, nous priver d’exercer notre libre arbitre, nous priver des liens avec les autres, mais aussi avec des liens plus forts, plus subtils, indétectables, mais qui sont présents au quotidien, qu’on ne peut voir, mais qu’on peut percevoir ou ressentir.

Lien subtil que j’ai la faiblesse d’appeler « Dieu » ou le divin, n’en déplaise aux esprits forts.

Si vous me demandez « Dieu existe-t-il ? », je vous répondrais, « Je ne sais pas, mais c’est ce que j’ai choisi de croire, car cela donne un sens à ma vie ici-bas et m’ouvre des perspectives pour plus tard, et satisfaits pleinement le Thomas que j’étais devenu au fil des épreuves subies ».

Celle du temps de sa résurrection à nos jours :

C’est la croix de la vie, celle du lien entre le ciel et la terre sur l’axe de la verticalité, celle du Père (au ciel) et de la Mère (sur la terre).

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Relions-nous aux énergies du ciel et de la terre !

La Mère qui enfante toutes les formes de vie dans la matière, le Père qui insuffle une « conscience » à toute chose, celle de l’esprit « ceint », celle d’une âme qui anime les corps.

Le Père et la Mère sont UN, l’un et l’autre sont invisibles, pour nos yeux, et indivisibles, l’un ne pouvant se concevoir sans l’autre, cette invisibilité ne les empêche pas de se manifester tous les jours, dans une indifférence quasi générale pour les plus sceptiques, les plus Thomas, d’entre nous.

Sur l’axe horizontal de cette croix de vie, ce sont les liens, eux aussi invisibles par nos cinq sens, avec TOUT, toutes les choses terrestres et celles du cosmos, car TOUT est intimement relié et intriqués, ce qui fait dire à un physicien quantique « que le battement des ailles d’un papillon, pouvait provoquer une tornade à l’autre bout de la terre » c’est bien sûr une image, pour dire que tout ce que nous faisons, même ce qui peut nous paraitre anodin, à des répercussions sur TOUT.

Vivre dans cette nouvelle ère du Verseau, c’est vivre en pleine conscience « la croix de vie », celle de nos liens avec le grand TOUT, sans avoir peur de se laisser guider par cette conscience « cosmique » qui depuis la nuit des temps, construits sur notre planète « des êtres conscients » de plus en plus perfectionnés, de plus en plus sophistiqués, capables de s’adapter aux changements perpétuels de nos conditions de vie sur notre terre.

Le changement, l’évolution, c’est la vie éternelle, l’immobilisme, c’est le rêve, l’illusion de vivre, c’est cela et uniquement cela qu’on appelle la mort !

Raymond MAGDELAINE

Une vie à tes côtés

Je t’ai connu tu avais 21 ans,
Tu étais jeune,
Tu étais très belle,
Je t’ai aimé tout de suite,
Tes yeux profonds m’ont séduit.

Nous nous sommes mariés,
Devant Dieu et devant les hommes,
Tu étais magnifique dans ta robe blanche,
Tu m’as fait deux beaux enfants,
Le choix du Roi.

Ensemble nous avons traversé,
De petites et de grandes épreuves,
Certaines ont été tragiques et douloureuses,
Elles nous ont soudés,
Et nous ont fait croitre.

Le temps a continué à s’égrener,
Nous avons pris quelques rides,
Nos cheveux ont blanchi,
Les miens se sont raréfiés,
Tes yeux ont conservé le même éclat.

Malgré mon air « bon » et ma vue basse,
Je te vois toujours avec les yeux de l’amour,
Ton âme est encore plus magnifique.

46 ans après, je ne regrette rien,
Et si c’était à refaire…
Je dirai encore OUI à Monsieur le Curé.

les-amoureux
Je t’offre mon cœur pour l’éternité !

Raymond
pour le meilleur, comme pour le reste.

L’aube de demain

Nous vous disons les mots ainsi, effectivement quelque part, et bien, vous devez avoir conscience effectivement, que quelque part, vous devez préparer à ce que nous avons nommé ici

« L’AUBE DE DEMAIN ».

L’Aube de Demain est simplement, quelque part cette résonnance et bien qui est maintenant sur ce plan terrestre.

Certes, quelque part, vous n’avez pas encore conscience de ce qui va se dérouler.

Effectivement, vous êtes quelque part tous ici, enfin, vous êtes présents dans cette pièce, quelque part l’être humain sur cette planète.

Vous êtes tout à fait, maintenant, prêts à concevoir quelque part et à entendre cela.

Alors, engendrer cela quelque part, et bien s’éveiller et prendre en grande considération que vous êtes maintenant.

Tout ce que vous êtes en présence, des êtres lumineux mais cela dépend quelque par de la façon dont vous menez maintenant, quelque part votre existence.

Oui, nous l’avons souvent, souvent et souvent répété avec ce corps et d’autres corps utilisés que les temps étaient venus où effectivement, et bien vous vous devez regarder votre monde d’une autre manière.

Oh ! l’exemple de la nourriture que nous avons entendu, des légumes qui manquaient au profil de ce couple, est fort intéressant car effectivement, tout ce qui manque à ce couple fonctionnera avec les anciens préceptes ou les anciens outils.

Comment quelque part et bien, voulez-vous grandir et évoluer ?

La vie coule ainsi et coule comme cela et vous ne bougez pas quelque part ce que vous êtes. Et pourtant… vous allez être obligé quelque part à ce plan terrestre, vous devez maintenant quelque part prendre position.

– Je dois changer ou je dois rester…

– Je dois évoluer ou je dois quelque part me cloisonner.

Alors, respectivement, évoluer quelque part oui, de quelle manière ?

Et bien, regardez-vous, regardez-vous, regardez ce que vous êtes.

Effectivement, comme tout être humain, vous êtes dans les grandes difficultés de votre vie, enfin les choses de la société, matière mais qu’ils nous semblent parfois incompréhensibles à la vie que vous menez ; mais de cela vous devez apprendre quelque part vous devez vous en détacher.

S’en détacher c’est comprendre quelque part ou accepter de regarder les choses d’une autre manière.

On ne vous demande pas de vivre quelque part dans des grottes comme des ermites, on ne vous demande pas, certes pas cela.

On vous demande simplement quelque part maintenant de regarder les choses avec un autre regard, un autre détachement.

Certes, bien souvent, vous cherchez, vous cherchez, vous cherchez et vous n’y arrivez pas.

Alors, pour certains d’entre vous, vous allez suivre formation, stages, cours parlant de la sagesse quelque part de écrivains.

Effectivement, et beaucoup d’entre vous, et bien vous vous dites comment appelez-vous ceci à cette terre ?

Vous vous dites SPIRITUELS… OH !… ce mot bien souvent quelque part nous fait rire..

Nous pouvons dire Hurler de Rire… bien que nous n’ayons pas vos cordes vocales, pour que nous puissions rire mais à vous regarder et bien quelque part, à prêcher ces paroles.

Que faites-vous de vos actes ????

Car quelque part être sur ce chemin d’éveil, sur ce chemin d’Amour inconditionnel, ce que vous allez transformer quelque part en spirituel, être simplement dans chaque action, quelque part chaque geste ETRE QUELQUE PART — AMOUR–…

Alors, certes, bien souvent l’être humain, quelque part en lisant des lectures traitant chaque sujet, une lecture terminée… voilà que j’ai compris…

Voilà que je m’éveille, voilà que je deviens ce terme « Spirituel » … que nous nommons AMOUR, AMOUR INCONDITIONNEL…

Mais beaucoup d’entre vous quelque part, ce que vous êtes, humains dont beaucoup d’entre vous suite à ces lectures ou autres, agissez à l’envers de ce que vous avez pu comprendre et apprendre.

Etre quelque part sur l’Eveil, être quelque part spirituel que vous nommez, être dans le non-jugement, être dans l’Amour, être dans l’Inattendu… dans le regard, s’aimer à SOI, s’aimer au MONDE….

Etre comme vous le cherchez tant, être toujours dans les paroles les plus justes, être dans le détachement, être dans l’Oubli, ETRE SIMPLE…

Etes-vous ainsi ? certes pas car bien souvent, suite à cela où quelque part à ces enseignements, à ces mots ou ce corps ou ces corps utilisés, on diffuse les paroles, vous repartez certes à vos vies classiques, alourdis et vos vies qui en deviennent si compliquées, ça ne marche pas, ça ne marche pas, je m’énerve, je m’énerve, je m’énerve …

Cela n’est pas grave, pourquoi vous énervez, alors vous cherchez à être spirituel.

Ce qui vous énerve ne sont que les choses de la société, attachés à la matière qui certes, vous devez les dépasser. Vous serez obligé de dépasser cela, et bien, quelque part entendre ce terme AMOUR.

Vous serez obligé de faire les choses ainsi.

Ce plan terrestre se divise en plusieurs périodes que vous appelez ceci des années, avec des chiffres correspondant à cette période terrestre.

Cette période que vous vivez est une période extrêmement puissante ; extrêmement importante.

Oh ! … ne parlons pas des faits de société, des guerres, des conflits etc….

Ce sont les humains, quelque part qui ont posé cela à cette terre.

Mais ce que vous vivez sont des temps tellement si importants.

Nous vous proposons l’éveil, nous vous proposons le réveil et comme effectivement votre Monde, ce que vous êtes, vous ne l’entendez pas ; nous serons obligés aux temps prévus, aux temps venus, et bien d’avoir une action la plus juste pour que vous puissiez admettre que vous êtes des ETRES LUMINEUX, certes ceux-ci déstabilisera des peuples entiers, des Nations entières mais il faut bien quelque part votre Terre retrouve son IDENTITE, son ORIGINE.

Nous avons souvent exprimé quelque part ce que vous appelez ces naissances, ceux qui arrivent ou ceux qui sont programmés, ceux qui sont nés, qui malheureusement ne mangeront pas des légumes… On a de l’humour…

Ce petit qui va être turbulent, oui nous avons entendu, ces propos qui nous ont été apportés ma petite.

Ces enfants qui se présentent à cette Terre maintenant quelque part, EUX, ont déjà ce qu’il vous manque « L’EVEIL ». Alors, effectivement vous allez les élever, les éduquer avec des principes de votre vieille société.

Alors ces temps qui sont si importants sont les temps où maintenant le basculement est en train de se faire.

Ces enfants quelque part que nous présentons à vos foyers, qui sont arrivés et qui vont encore se présenter.

Eux, chercherons ce que vous cherchez tant, ils l’auront quelque part acquis et le garderons. Chose que vous aviez oublié sur ce plan terrestre.

Mais les temps étaient les temps si anciens. Vous avez perdu cette lumière, cet éveil. Et effectivement, ces temps si importants à cette terre sont maintenant installés pour que L’AUBE puisse exister.

Regardez simplement le soleil qui se lève chaque jour.

Votre terre était si sombre, pointe maintenant à ce premier rayon de soleil.

Votre soleil sur ce plan terrestre, et bien augmente tout au long de vos heures et deviens au zénith.

Donc cette Terre quelque part n’était plus dans l’EVEIL et bien, retrouve pas à pas son origine.

Alors, vous qui êtes peuple ancien, peuple à l’ancienne connaissance, commencez à vous tourner vers ce qui est l’INFINI. Commencez à respirer d’une autre manière.

Alors, certes les enseignements car effectivement vous allez comprendre assez rapidement que les choses se bousculent et changent, et vous serez avides de changer.

On me l’avait dit, on n’a pas changé, on est en retard et vous serez avide.

Alors, effectivement, vers quoi vous tourner ?

Simplement regardez votre nature.

Elle est extrêmement belle et puissante. Votre nature ne règlera pas les problèmes effectivement de la matière.

Il faut que vous soyez en accord avec cela. Mais comme ce corps physique, utilisé et votre corps physique ainsi. Oh !… Effectivement vous avez eu beau fréquenté d’autres corps différents que celui-ci, ce que vous nommez quelque part les humains recevant les messages et bien si vous en croisez ci et là… ils auront le même DISCOURS.

– Féminin dans le corps féminin.

– Masculin dans le corps masculin.

Ils auront ces mêmes discours de vous préparer pour que vous soyez prêts, quelque part quand L’AUBE à son zénith viendra jusqu’à vos foyers.

Et alors, ceci s’appelle être déstabilisé. Votre vieux MONDE en est ainsi, nous l’avons souvent observé, nous avons apporté la connaissance, les outils etc… et vous n’avez pas grandi.

Vous êtes restés à la même place.

Donc c’est pour cela, qu’à ce moment de votre vie, cette vibration si puissante est importante pour que enfin, comprendre enfin, vous EVEILLER.

Cela, quelque part passera simplement parce que vous êtes SIMPLES, LUMINEUX et AIMANTS.

Alors, effectivement, vous entendez ces discours et ces paroles.

Qu’allez-vous faire demain si quelque part le mendiant, l’inconnu, des gens vous tendent la main.

Allez-vous les ignorer ?

Il ne travaille ; il doit travailler…

Allez-vous le juger ?

Si vous le regardez ainsi ou le regardez comme cela, vous parlez à vous-mêmes et vous vous adressez à ce que nous sommes le mendiant, l’inconnu, l’indigent…

Nous sommes le DIFFERENT, nous sommes tout cela.

Nous sommes quelque part ce que tu es, ma petite, ce que tu es nous sommes quelque part votre vibration, votre essence.

Alors, vous n’osez certes, quelque part, nullement regardé l’étranger ; ce qui se passe autour de vous.

Vous vous montez des barricades, des murs infranchissables et vous nous fermez la porte.

Alors tout pendant que l’humain, votre fonctionnement en sera ainsi et bien, effectivement, votre monde ira quelque part dans ces mots exprimés, que vous exprimés CONFLITS.

Aujourd’hui, l’ouverture doit être différente.

Votre Terre est une Terre Lumineuse, ne soyez pas dans votre confort, à croire que vous avez compris que dans ce confort qui est le vôtre, vous consommez donc acquérir des fortunes et beaucoup de biens matériels.

Est-ce que c’est si important ?

Est-ce que c’est UTILE ?

Vous avez besoin, certes de plein de choses à vivre la vie, mais soyez quelque part dans l’AMOUR et le PARTAGE, et ces enfants qui se présentent à ce monde ayant cet éveil, vous les éduquez à ce monde avec cet ancien système, alors que tout est là, ces enfants n’ont pas besoin de votre matière, ils vont certes, l’utiliser car ils n’ont pas le choix, mais si la connaissance avance comme c’est programmé, ces enfants risquent de vous surprendre et vous, quelque part, vous serez observateurs et vous vous direz « Ah ! si on avait su »

Si on savait mais vous le savez que les choses sont en grand changement.

Votre Terre a des cycles de vie, ceci vous le concevez, le savez et le comprenez.

Alors votre temps terrestre arrive à la fin ici, à une fin de cycle.

Ne pensez pas que votre Terre va s’ouvrir, que les catastrophes, les volcans vont sortir de la Terre, ce n’est pas de cette manière mais tout ce que vous avez appris, tout ce que vous avez acquis, d’ici quelque temps pourrait être sérieusement être remis en cause.

Concevoir enfin, vous allez pouvoir, ceci va bouleverser certains humains, mais nous n’avons pas de date, il faut vous laisser surprendre à cela, les choses se précisent, le processus est enclenché, pour que cette Terre si sombre oh ! …certes, mais quand nous la regardons cette Terre si impropre, si sombre, puisse retrouver sa véritable identité, votre BERCEAU, votre EDEN.

Donc effectivement, il faudra que vous puissiez comprendre et passer par cela.

Alors SOYEZ UNIS, ne VOUS LACHEZ PAS par la MAIN, car en se lâchant par la main, vous nous tenez pas la MAIN.

Donc SOYEZ UNIS ET SOYEZ DANS CET AMOUR.

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Des messages nous sont transmis, à nous de les entendre… ou pas !

Canalisation de Bertrand Retailleau

Lucifer

Son nom signifie le porteur de la Lumière, c’est aussi comme cela que le Christ est considéré comme la lumière du monde.

Deux noms opposés, en apparence, signifiant tout deux porteurs de la Lumière ! Curieux non ?

L’un est porté aux nues l’autre est diabolisé, l’un est considéré comme le bien et l’autre comme le mal par l’église, celle d’hommes qui s’érigent en représentants du bien et du mal !

Nous sommes tous, croyant ou pas, les porteurs de la lumière, TOUS sans exception !

La Lumière est UNE, il n’y a pas plusieurs lumières, elle est plus ou moins vive, elle n’est pas le bien, elle est la Lumière tout simplement !

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Comme le soleil nous sommes venu ici-bas pour éclairer les hommes !

L’ombre ;

n’est qu’un pâle reflet de la lumière, sans lumière l’ombre n’existerait pas, elle n’est pas le mal. Elle est la manifestation, la conséquence d’une lumière qui n’est pas encore à son apogée.

La nuit, même sans lune, n’est pas absence de Lumière, la nuit, le noir, est une fréquence de la Lumière que nos yeux ne peuvent pas voir, la lumière est là aussi, où nos yeux ne peuvent pas encore la percevoir !

Nous sommes tous comme le Christ et Lucifer des porteurs de la Lumière ici-bas !

Sommes-nous, des porteurs de lumière qui cherchons à briller plutôt qu’à éclairer ?

Briller ;

c’est utiliser la lumière pour attirer le regard des autres sur soi, c’est souvent se prendre pour LUI, ils sont nombreux ceux qui cherchent à briller, ils ne sont pas le malin, ils sont simplement dans l’erreur « Errare humanum est, perseverare diabolicum ! »

Éclairer ;

c’est laisser la Lumière rayonner par tous les pores de notre être et de notre âme, sans attendre quoi que ce soit des autres, éclairer c’est être sur sa voie, sur son chemin de vie !

Sont-ils peu nombreux les porteurs de la lumière sur cette Terre ? Je ne le pense pas, je pense plutôt que c’est ce que l’on cherche à nous faire croire, ils sont nombreux les porteurs de la lumière, mais n’osent pas encore se révéler comme tel, par peur du jugement de l’autre !

Ne pas oser c’est faire ou laisser faire le jeu de ceux qui n’ont aucun intérêt à révéler leurs ignominies, qui ont tout intérêt à nous faire croire que Lucifer est le diable alors que ce sont eux et uniquement eux qui sont diaboliques !

Ce n’est pas parce que nos yeux confondent l’obscurité avec une absence de lumière et que l’obscurantisme tente de nous le faire croire, que la lumière n’a aucune chance de s’imposer, la lumière EST et SERA que l’homme le veuille ou ne le veuille pas, c’est inéluctable !

C’est quoi la lumière ?

C’est la porte que tu oses ouvrir et qui t’éclaire de l’intérieur tout en te guidant sans erreur sur ta voie, celle de l’espoir !

C’est quoi l’ombre ?

C’est la même porte, celle que tu as peur d’ouvrir et qui t’enfonce inexorablement dans l’ornière, celle du désespoir !

Lucifer c’est l’ombre qui est encore en nous et qui se manifeste sous de multiples formes pour nous inciter à ouvrir la porte nous permettant de vivre dans la joie !

lucifer

Avant de commencer à porter la lumière au monde Jésus à sentie le besoin dans la solitude du désert de chasser en lui les maigres parts de l’ombre qui pouvait encore y subsister, c’est ce que l’église appelle avoir chassé Satan (Lucifer, le diable), alors qu’il n’a fait que se rendre encore plus lumineux !

Comprendras-tu, comprendrez-vous, comprendrons-nous que l’ombre (Lucifer ou Satan) n’est que le fruit imaginaire engendré par nos peurs qui nous empêchent d’être les porteurs de la lumière que le Christ est venu semer en nous ici-bas.

Comprenez-vous ?

Oui !

Alors cessez de cultiver l’ombre !

Raymond MAGDELAINE

Je vais te faire un cadeau !

Le Petit Prince me dit :

  • « Cette nuit, ça fera un an. Mon étoile se trouvera juste au-dessus de l’endroit où je suis tombée l’année dernière…
  • Petit bonhomme, n’est-ce pas que c’est un mauvais rêve cette histoire de serpent et de rendez-vous et d’étoile… »

Mais il ne répondit pas à ma question. Il me dit :

  • « Ce qui est important ça ne se voit pas…
  • Bien sûr…le-petit-prince-sur-sa-planete
  • C’est comme pour la fleur. Si tu aimes une fleur qui se trouve dans une étoile, c’est doux, la nuit, de regarder le ciel. Toutes les étoiles sont fleuries.
  • Bien sûr…
  • C’est comme pour l’eau. Celle que tu m’as donnée à boire était comme une musique, à cause de la poulie et de la corde… tu te rappelles… elle était bonne.
  • Bien sûr…
  • Tu regarderas, la nuit, les étoiles. C’est trop petit chez moi pour que je te montre où se trouve la mienne. C’est mieux comme ça. Mon étoile, ça sera pour toi une des étoiles, tu aimeras les regarder… Elles seront toutes tes amies. Et puis je vais te faire un cadeau… »

Il rit encore.

  • « Ah petit bonhomme, petit bonhomme, j’aime entendre ce rire !le-petit-prince-dans-le-desert
  • Justement ce sera mon cadeau… ce sera comme pour l’eau…
  • Que veux-tu dire ?
  • Les gens ont des étoiles qui ne sont pas les mêmes. Pour les uns, qui voyagent, les étoiles sont des guides. Pour d’autres elles ne sont rien que de petites lumières. Pour d’autres, qui sont savants, elles sont des problèmes. Pour mon businessman elles étaient de l’or. Mais toutes ces étoiles-là se taisent. Toi tu auras des étoiles comme personne n’en a…
  • Que veux-tu dire ?
  • Quand tu regarderas le ciel, la nuit, puisque j’habiterais dans l’une d’elles, puisque je rirai dans l’une d’elles, alors ce sera pour toi comme si riaient toutes les étoiles. Tu auras, des étoiles qui savent rires ! »

Et il rit encore.

Extrait de : « Le Petit Prince » de Saint-Exupéry