Penses tu vraiment que je suis incapable de percevoir les signes du changement sur ton corps, dans ta gestuelle, dans les expressions explicites de tes yeux, de ton visage, de la couleur subtile de ton aura… lorsqu’ils sont en contradiction complète avec les paroles ou les actes que tu exprimes ?
Penses tu vraiment que je sois dupe au niveau du langage lorsque les prétextes que tu utilises sonnent faux à mon oreille intérieure ?
Penses tu vraiment que je sois sourd et aveugle, au point de ne pas percevoir au niveau des vibrations que tu émets, que quelque chose en toi n’est plus en harmonie avec moi ?
Je sais, ce que tu essayes de faire, tu cherches à me ménager, oui, je sais !
Mais vois tu mon frère, ma sœur, tes petits mensonges, ne produisent jamais l’effet escompté, seule la vérité est préférable, enfin… si tu tiens un tant soit peu à moi ou aux autres !
S’il te plait, petite sœur, petit frère, suis ta voie, même si elle n’est plus tout à fait en osmose avec la mienne, mais ne gâche pas au travers de tes petits « mensonges de finesse », de tes non-dits, ce qui nous a rapprochés pendant un temps !
L’amitié est un don du ciel, bien trop précieux, pour risquer de le perdre sur un ou des malentendus !
Je t’aime, mon frère, ma sœur, où que tu en sois dans ton cheminement !
Le lien entre nous est indestructible, comprends-tu ?
Raymond MAGDELAINE