Dialogue avec Papa

Cette nuit ma ligne intérieure privée avec le divin a vibré (j’avais forcé le mode silencieux)… il y avait longtemps qu’elle ne l’avait pas fait ! J’ai entendu distinctement une voix familière qui disait :
« Raymond ! »

Surpris j’ai répondu « Qui êtes vous ? »

« Je suis celui qui est ! » (1)

« Père ? » m’entendis je lui répondre.

« Oui, mon fils, je suis celui que tu appelles aussi Dieu… oui c’est moi votre Père à tous et à toutes ! »

Un long silence de ma part s’est installé que Père a respecté.

J’ai repris « Qu’attends tu de moi Père ? »

« Que tu sois mon porte-parole fils auprès de tes frères et sœurs humains ! »

« Pour leur annoncer ton retour Père !» répondis-je sur un ton très enthousiaste !

«Non, justement, c’est pour leur dire que je ne suis pas encore prêt à revenir parmi vous ! »

Interloqué ! un autre silence s’installe un peu plus long que le premier.

Je reprends, « Mais enfin pourquoi Père je ne comprends pas ! Explique-moi ? »

« Tu te moques de moi fils, tu ne comprends pas qu’avec les souffrances que j’ai enduré sur le Golgotha et malgré ma résurrection trois jours après ! Tu ne comprends pas que je ne sois pas aussi enthousiaste que la première fois ! Tu ne comprends donc pas que j’ai quelques craintes, même plus de deux mille an après votre temps à vous, de subir à nouveau le même sort que tes frères et sœurs de l’époque m’ont réservé ! »

« Je comprends Père, mais tu es Dieu et Dieu est au-dessus de toutes les souffrances, de toutes les douleurs des humains.. non vraiment Père je ne comprends pas, explique-moi !»

« Il y a plus de deux mille ans Raymond, mon fils, je me suis fait homme, je n’étais plus Dieu et toutes vos souffrances, toutes vos douleurs je les ai ressenti dans la chair et dans l’âme de l’un de mes autres fils que vous appelez Jésus ou Jeshua »

« Je comprends mieux Père, mais pourquoi dis tu que tu n’es pas prêt ou pressé de revenir ? »

« Parce que vous seriez encore capable de choisir “Bar Abbas” et vois tu même une nouvelle forme de crucifixion ne m’enchante guère ! »

« Pourquoi Père, Bar Abbas est-il moins important que toi, que nous, n’est-ce pas aussi insupportable pour lui que pour nous que pour toi, cette dernière épreuve sur le Golgotha ! »

« Bien sûr que OUI, mon fils, si je ne suis pas encore prêt à revenir, c’est parce que vous n’êtes pas encore prêt pour mon retour, vous n’êtes pas encore prêt à entendre la suite de mon enseignement ! Dis bien Raymond à tes frères et à tes sœurs, à mes enfants, qu’il faut qu’ils n’attendent plus de moi, (c’était mon message il y a plus de deux mille ans), que je fasse à leur place ce qu’ils doivent faire impérativement ! Je ne vous ai pas doté de mains, pour vous tourner les pouces, comprends-tu mon fils, comprends tu Raymond, comprenez vous mes enfants ? »

« J’ai compris Père, merci de la confiance que tu me portes, tu peux compter sur moi ! »

« Je n’en attendais pas moins de toi mon fils ! »

« Papa ! … Je t’aime ! »

« Je t’aime aussi, je vous aime tous mes enfants ! »

Tut, tut, tut…

Le silence s’installe sur ma ligne intérieure, Papa vient de raccrocher !

Raymond MAGDELAINE

(1) YHWH, c’est le tétragramme, imprononçable, car il n’est composé que de consonne, qu’il donne en réponse à Moise qui lui demandais son nom !

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