La genèse sur Gaïa

Au début était la matrice primordiale, celle d’un unique océan recouvrant la quasi-totalité de Gaïa, notre divine mère.

Dans cette soupe primordiale est apparue, une multitude de forme de vie, des êtres unicellulaires, qui croissaient dans cet univers aquatique et pour ce faire se nourrissait d’autres êtres unicellulaires comme lui, sans haine, à sa faim, préservant ainsi l’équilibre fragile des toutes premières créations, celles des premières formes de vie.

Ces premiers êtres primitifs avaient dans ce placenta originel un rêve celui de l’enrichir avec d’autres êtres un peu plus sophistiqués qu’eux !

L’un des rêveur, plus intuitifs, de tout sûr que les autres eut l’idée géniale de ne pas se nourrir d’un êtres unicellulaire passant près de lui, mais de lui proposer de fusionner avec lui !

Il venait d’inventer la première forme d’union librement consentie !

Sur Gaïa, venait d’apparaître la première forme de vie multicellulaire, ce qui plut énormément à Gaïa qui y vit, entre autres, une possibilité de croissance plus puissante, l’union faisant la force, c’est connu depuis la nuit des temps des premières formes de vie.

Puis, ces nouveaux êtres, ces nouvelles formes de vie, composées de deux êtres unicellulaires, vivant en parfaite harmonie (le tout premier yin et yang primordial), eurent un coup de foudre réciproque avec un autre être, qui passait par là, et avec qui ils s’unirent…

Le rêve de Gaïa « de multiplication des êtres » se réalisa dans un premier temps dans les océans, puis sur les terres qui commençaient tout juste d’y émerger !

Beaucoup d’eau, dirait-on à notre époque, à coulé sous le pont Mirabeau, aujourd’hui ce processus, devenu extrêmement sophistiqué, au point d’échapper complètement à la compréhension de l’être multicellulaire que nous sommes devenues, continue d’utiliser le processus de l’union libre, pour s’enrichir.

Le procédé initial, s’est considérablement perfectionné, mais la fusion d’un spermatozoïde avec un ovule, continue à procréer un autre être encore plus sophistiqué que celui de ces deux parents, à qui ils transmettent par la même occasion toutes les perfections et imperfections qu’ils ont héritées de leurs propres parents !

Nous ne sommes pas encore devenues, l’être ultime, loin de là, et s’il existe cet être ultime, ce doit-être celui que je nomme Dieu… mais c’est peut-être aussi autre chose que je ne peux encore, au stade de mon évolution, imaginer ni même rêver, car ce serait je pense, mettre la charrue avant les bœufs !

Je rêve qu’au terme de cette évolution sur Gaïa, la prochaine étape, sera d’unir deux de ces nouveaux êtres, en mutation constante, pour essaimer, une autre forme de vie, pouvant s’adapter à d’autres conditions que celles qui va atteindre, un jour ou l’autre, ses limites sur Gaïa !

Serons-nous, ou deviendrons-nous, un jour enfant des étoiles, dans une forme adaptée à nos nouvelles conditions de vie, je le crois dur comme fer, car ce sont de nos rêves que naissent nos nouvelles capacités de vie !

Cette nouvelle forme de vie, est-ce cela que l’on appelle l’ascension ?

Un corps de chair transmuté en corps de lumière ?

C’est ce à quoi nous assistons ici-bas… enfin pour ceux et celles qui sont un tant soit peu éveillés !

Raymond MAGDELAINE

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