De quoi ?
D’un lopin de terre, d’une maison à la campagne, d’une société côté ou pas en bourse, de SA femme, de SES enfants (NON pas de sa belle-mère, il vous la cède volontiers), de sa SOIF de pouvoir, de ses ACTIONS en bourse, de son CORPS, de son POUVOIR sur les esprits de ceux qu’on cherche à manipuler, pour mieux les plumer… !
L’homme limite tout, il installe des frontières partout, en plantant un drapeau sur la Lune, sur Mars, sur une banquise ou un ilot désertique et rocailleux avec l’intention d’être propriétaire de ses gisements souterrains… s’il le pouvait il irait jusqu’à planter un drapeau sur l’Univers, pour le posséder.
C’est à moi ! Sortez de chez-moi ! Vous êtes chez moi ! je suis le propriétaire ! c’est mon or, ou est mon or, on m’a volé mon or ! criait désespérément Harpagon…
Posséder est son idée fixe, au point d’en être obsédé… l’homme est un grand malade lorsqu’il se laisse contrôler par ses instincts grégaires, son MOI tellement surdimensionné, qu’il l’empêche de voir la réalité, qui est : Rien ne nous appartient, mais tout est en libre-service pour toutes les formes de vie.
En libre service, parce que la vie est basée sur le don et le partage des richesses que produisent la terre et les formes de vie, minérale, végétale, animale et humaine… enfin ! qu’en l’homme ne cherche pas à être propriétaire des fruits du labeur des autres espèces !
Il l’a bien compris l’homme en général, mais il existe encore aujourd’hui des hommes qui déposent des brevets à tirlarigot, pour exploiter toutes les ressources de la terre en nous laissant croire, pauvre crédule que nous sommes, qu’ils en sont les PROPRITAIRES.
Mais PUTAIN ! qu’ils y aillent donc sur la Lune, sur Mars ou sur la calotte glacière, posséder leur bien, sans continuer à détruire notre oasis, et a ne plus « scier » la branche sur laquelle l’humanité est assise.
Les limites, les frontières, ne sont que l’illusion d’un esprit malade, d’un esprit encore infantile (c’est mon JOUET, plus tard, c’est ma VOITURE !)
Alors ! Posséder or not possédé (1) !
(1) Cherche pas Marcelle, c’est volontaire !
Raymond MAGDELAINE