Elle nous parle de la résurrection de Jésus, le troisième jour après sa crucifixion, les femmes se rendant au tombeau, ne retrouve plus de Jésus que son linceul, dont les Romain et le Sanhédrin, vont laisser entendre que les disciples ont emporté son corps pour faire croire ou laisser croire qu’il était bien le Messie.
Il suffit que l’autorité civile ou religieuse prétende une chose, pour que tout le monde ou presque pense que c’est la Vérité, et c’est effectivement la Vérité que ces prétentieux prélats veulent nous faire entendre et adopter de grès ou sous la force de l’excommunication ou pire du bûché !
La résurrection de Jésus de Nazareth trois jours après sa mort sur la croix est un processus physique, non encore prouvé scientifiquement parlant, qui met un point final à nos incarnations.
La résurrection suivie de l’ascension est le résultat final d’une succession d’incarnations ou l’âme qui anime un corps à terminé de purifier tout ce qui faisait obstacle dans l’âme et le corps au passage de la lumière, ce qui a pour conséquence de permettre au corps physique purifié de s’élever en même temps que l’âme, vers le royaume de la Mère (du Père).
Certains Saints comme Padre Pio, qui n’ont pas encore atteint le stade complet de la purification du corps et de l’âme laissent derrière eux une enveloppe corporelle qui ne se dégrade pas dans le temps, car leur niveau de spiritualité a transformé leur corps putrescible en matière non putrescible. Ceci est une preuve que l’esprit épuré d’une grande partie de ses scories est capable de transformer ou plutôt de transmuter la matière.
Pour citer un autre exemple dans une tradition orientale, ce phénomène est qualifié d’illumination, sorte d’état de grâce correspondant en tout point à l’ascension ou le Bouddha va terminer son cycle d’incarnation terrestre. Dans l’un ou dans l’autre cas, terminer le cycle des incarnations, ne veut pas dire mourir, mais vivre ailleurs à un autre niveau de conscience, cet ailleurs que dans notre tradition nous nommons le « Paradis » qu’en orient on nomme le Nirvana et ailleurs, l’au-delà, l’Olympe, le royaume des morts…
Les cloches de toutes les églises de France et de Navarre, qui se sont tues pendant trois jours vont ce matin carillonner, pour nous annoncer la bonne nouvelle, celle que nous sommes tous immortels. Oh ! bien sûr, son Église (celle du Christ ressuscité) ne nous en parle surtout pas, de peur, comme celle du temps où Jésus prêchait en Judée et en Galilée, de perdre son pouvoir sur ses ouailles.
Le temple de Jérusalem s’est effondré quelques années après la résurrection du Christ, comme il l’avait annoncé, depuis est né dans le cœur de tous les hommes et de toutes les femmes, une Jérusalem céleste indestructible, qui n’est plus soumis au dictât de ses prélats !
Que cette Pâques céleste illumine à jamais vos cœurs et vous permette d’épurer votre corps comme votre âme, pour enfin goûter pleinement à la joie de vivre ici-bas avant de goûter à celle de l’au-delà !
Raymond MAGDELAINE