Tu savais, belle âme incarnée dans le corps de ce petit garçon de deux ans, l’épreuve que tu venais vivre ici-bas !
Tu savais que dans cette incarnation, ton handicap serait lourd… très lourd… vivre à partir de deux ans sans ceux qui t’ont mis au monde !
Tu savais, qu’ils ne t’accompagneraient pas longtemps, qu’ils s’en retourneraient dans la demeure des âmes désincarnées, tu le savais et tu t’es tout de même incarné !
Ton âme savait le jour et l’heure, elle était déterminée à vivre cette épreuve, elle est venue vivre sciemment cette épreuve. Mais le petit garçon que tu animes se trouve fort dépourvu, à deux ans, face à la tâche « herculéenne » qui l’attend !
Je lis dans tes yeux, toute ta détermination, mais aussi toute la charge qui pèse sur tes frêles épaules !
À deux ans, tu pressens, sûrement que tu n’es pas seul, tu sais encore que tes guides d’incarnations, s’occupent de toi, et vont t’envoyer, des âmes incarnées, pour t’aider et pour t’aimer ! Tu vas en avoir besoin, le petit garçon que tu es va en avoir besoin. J’espère que tu trouveras cette puissante énergie d’amour qui te permettra de vivre ce que tu es venu expérimenter ici-bas !
Tu dois être une très vieille et une très grande âme, pour que « là-haut » ils aient mis la barre aussi haut !
Je pressens, au travers de ton regard, la détermination qui t’habite, je ressens aussi la présence des êtres incarnés ou désincarnés, qui vont te guider, pour te permettre d’accomplir ta tâche !
Responsables nous sommes, quelque part, de l’abomination, qui règne encore ici-bas, et des épreuves que nous faisons subir aux âmes qui s’incarnent dans les conditions haineuses actuelles.
Nous avons un travail considérable à faire ici-bas pour élever nos vibrations, ce qui aura pour conséquence d’élever celle de l’humanité, et évitera, peut-être, que des âmes soient obligées de porter une croix si lourde.
Que le regard de ce petit cœur meurtri, change notre regard et surtout nos actes sur ce que nous semons ici-bas.
Nous récoltons ce que nous semons !
Une légende amérindienne dit que « l’homme a en lui deux loups, un loup blanc, qui est bon, compatissant, respectueux des autres et un loup noir, belliqueux, féroce, insensible aux souffrances d’autrui. Les deux loups en nous sont en guerre ! » et la légende de conclure que celui des deux qui gagne « c’est le loup que nous nourrisson ! »
C’est ce que nous nourrissons qui est responsable du poids de la croix des âmes qui viennent s’incarner !
Ne rejetez pas la faute sur les autres, nous sommes TOUS RESPONSABLES, soit par nos actes, soit par notre indifférence !
Ce petit garçon désemparé et démuni, ce sera peut-être NOUS dans l’incarnation suivante !
Raymond MAGDELAINE