J’ai donc, samedi 10 octobre (1), rencontré Max HERTER et sa douce et tendre Compagne Nicole.
Ils sont venus, dans le cadre d’une très belle association « Les Mimosas » d’Orange dans le Vaucluse, effectuer une initiation pratique à la « Bio respiration», le samedi et une conférence sur la « réflexologie pieds, mains, cerveau et la Bio respiration » le dimanche.
Hier j’ai été à la fois « spectateur et parturiente (2) » de cette thérapie qui m’a fait dire en rentrant chez-moi, Waouuuh !
Waouuuh !
J’ai été témoin et acteur de la faculté à la fois « spectaculaire » et « unique (3) » d’un corps physique à s’auto guérir, Max qui a le titre de thérapeute le dis lui-même, je ne suis que le « mécano » c’est le corps ou l’âme qui l’anime (va savoir Charles) qui fait la plus grande partie du travail.
Le rôle du thérapeute, fort de son expérience et de ses ressentis, est de construire son diagnostic sur des questions « d’apparence banale » du genre : « Ton prénom, ton âge, ton signe zodiacal… » de l’ordre intime ensuite : « Comment à tu ressenti ton père et ta mère… » je dois en oublier… » pour terminer par la plus fondamentale : « Que souhaites-tu changer dans ta vie ? »
La (le) « parturiente » s’allonge tout habillée, sur une table de soins, ferme les yeux et « respires par la bouche » en essayant de lâcher prise, ce qui n’est pas toujours facile à cause de nos formatages.
« L’accoucheur » laisse le temps au patient de faire le vide dans son esprit, puis avec ses mains ou ses doigts il va appuyer avec insistance là exactement ou cela fait très mal, et c’est ici que le spectaculaire est apparu aux quatorze observateurs, qui ont assisté à « l’accouchement de l’âme », l’âme qui ouvre l’écluse qui fermait la porte de sa ou de ses blessures karmiques (4).
Le travail qui s’effectue à ce moment-là est intérieur, invisible à nos yeux d’observateurs, mais les effets de ce travail souterrain se manifestent à la surface du corps tout entier par, des tremblements, des agitations plus ou moins désordonnées, des crispations du corps, des expressions de douleur, de détresse qui se dessinent sur le visage, des rires ou des mots qui décrivent la scène revécue !
Je peux vous assurer que les observateurs que nous étions n’ont pu rester indifférents à ce « merveilleux » travail d’accouchement !
Waouuuh !
Pour avoir été observateur « compatissant » à l’accouchement de l’autre, puis « accouché » par ce « génial gynécologue » qui enclenche l’ouverture conscientisée de l’écluse qui va permettre à ma blessure karmique de se vider de son contenu mortifère « dans le sens “qui empêche de prendre la vie à bras le corps ».
Il m’est très difficile aujourd’hui de mettre des mots, sur ce que j’ai vécu hier, pour vous décrire les phases par lesquelles je suis passé, avant et pendant cette fabuleuse délivrance.
Peut-être plus tard, pourrais-je vous donner une misérable idée de l’indescriptible transformation cellulaire que j’ai vécue !
Au moment où je tape sur le clavier de mon ordinateur ce dernier paragraphe, mon corps tout entier est parcouru par des frissons de bonheur.
Et oui ! Le bonheur est frissonnant !
Raymond MAGDELAINE