La foi, comme l’amour, la compassion, la joie, la paix… sont des principes innés au plus profond de notre être et ceci que nous soyons croyants ou pas !
L’Église catholique apostolique et romaine (malgré ce que les romains ont fait subir à Jésus !), n’est pas la seule détentrice de la foi, elle n’en n’est pas la propriétaire, elle en est seulement la dépositaire, avec pour mission de la diffuser sans la déformer !
Hors, que constatons-nous de nos jours… cette foi de l’église, est à nouveau, comme du temps de Jésus, enfermée, figée par les dogmes établis par les grands Prêtres, les enseignements de Jésus y ont été déformés, triturés, pour mieux exercer un pouvoir sur les consciences.
Du temps de Jésus, les grands Prêtres du temple de Jérusalem, diffusait amplement la prophétie d’Isaïe celle de l’arrivée du Messie, le sauveur de l’humanité, que Jean le Baptiste prêchait sur les bords du Jourdain en menaçant de l’apocalypse ceux qui vivaient dans le péché, comme le faisait le roi Hérode, ce qui lui valut d’ailleurs d’avoir la tête tranchée par lui !
Le pauvre Juda, avait reconnu en ce Jésus de Nazareth le Messie, il était très croyant, il connaissait parfaitement la prophétie d’Isaïe, son intention n’était pas de le livrer pour trente deniers à ses bourreaux, comme le laisse entendre notre église, mais de rencontrer les grands prêtres du Temple et en particulier Caïphe, pour lui dire, pour leur dire, qu’il était intimement persuadé, que son maître « Jésus de Nazareth » était celui qu’ils annonçaient aux croyants dans leur propre temple.
Le traite n’est pas Judas mais Caïphe, qui lui avait formellement promis de ne pas faire de mal à son maître, s’il lui disait ou il pouvait le rencontrer pour pouvoir juger de la sincérité de ce Jésus et pour vérifier qu’il était bien le Messie. Nous savons tous ce qui s’est passé et que Jésus savait aussi parfaitement à l’avance, mais qu’il a tout de même demandé à Juda de faire, en lui répétant par deux fois ceci : « Ce que tu as à faire, fait-le et fait le vite !» et qui est rapporté dans l’une des évangiles canoniques, celle de Jean je crois !
Sainte Gertrude qui avait des entretiens avec Jésus rapporte ceci ; « Je ne te dirais point ce que, ni de Salomon ni de Judas, j’ai fait, pour qu’on n’abuse pas de ma mansuétude ! ».
Que fait notre église à nous, de nos jours, à peu près ce que faisaient les grands prêtres du temple de Jérusalem, ils ont enfermé, figé cet enseignement révolutionnaire du Christ, qui avait à l’époque libéré l’essentiel du message de l’ancien testament pour en faire ressortir la substantifique moelle qui se résume à : « Aimez-vous les uns les autres, comme je vous aime » et qui contient à elle seule les dix commandements rapportés par Moïse du mont Sinaï.
Figer la foi au travers des dogmes de notre église, rajouter des enseignements contraires à ceux du Christ, qui voulait nous en défaire, est mortifère non pas pour la foi mais pour l’église censée, simplement la diffuser au plus grand nombre, qu’elle ne se plaigne donc pas de voir ses églises se vider, elle récolte ce qu’elle a semer, c’est mon point de vue !
La foi est toujours vivante, elle ne peut pas être figée, car rien dans la vie n’est figée, elle évolue constamment, elle s’enrichie constamment, elle n’est pas le monopole des hommes elle vit aussi chez la femme et c’est même d’elle d’ailleurs que renaîtrons les principes, fondamentalement simples, mais pas simpliste, d’un enseignement universel, en dehors de toutes couleurs de chapelle et de toute main mise.
La foi fait partie du principe universel de la vie, la vie est libre de toute entrave de toute chaine et ce que nous vivons aujourd’hui, me semble-t-il, en est la manifestation la plus féconde.
Après la destruction du Temple de Jérusalem, nous allons assister, et nous assistons actuellement, à la destruction de tous les temples qui enferme la foi dans des principes étriqués qui n’ont pour seuls but que de nous empêcher de déployer nos ailes (c’est une image) pour devenir des papillons, c’est-à-dire des êtres libres de vivre leur propre foi dans le respecte de celle des autres. C’est de la diversité de cette foi que naîtra la nouvelle Humanité que Jésus fils de Joseph et de Marie a semé, à son époque et qui depuis a germé dans le cœur des hommes et est en train de se mettre en place avec l’arrivée sont arrivée, l’ancienne va disparaitre, paix à son âme, et servira aux hommes et aux femmes chargées de la transcender de modèle à ne pas reproduire !
Raymond MAGDELAINE