En état ordinaire de conscience
Dans cet état ordinaire le présent propose toujours au « Moi » un scénario comportemental automatique « d’action-réaction » !
Je m’explique, un ami, un proche à une attitude, des paroles, des actes que je prends pour une agression personnelle, je réagis directement en l’agressant ou indirectement en ressassant en boucle ce que j’ai pris, ou que j’ai cru percevoir comme une agression !
Je suis dans le scénario classique de la « victime et du bourreau », ou l’autre est forcément le bourreau et moi évidemment sa victime, ben voyons !
Un autre scénario classique peut se présenter, la pseudo agression me semble dirigée vers un ami ou un proche et alors je deviens le « sauveur », celui qui va prendre la défense de la pseudo victime… de quoi je me mêle, moi qui ne sais pas encore comment agir « consciemment » en pareil cas ?
Dans ce cas bien précis, je ne corrige pas ce que j’ai pris pour une agression de mon bourreau, au contraire, je ne fais que la réactiver, la renforcer, en la ressassant. Que cet acte vienne d’avoir lieu ou qu’il appartienne à un passé plus lointain, je suis dans l’incapacité de le modifier, je pourris mon présent en influençant considérablement mon futur, futur qui risque d’être semblable ou pire à mon présent si je ne fais rien pour le corriger !
Je peux rester toute ma vie sur ce schéma en maudissant tous mes bourreaux potentiels et en plaignant la pauvre victime que je suis ou en passant aux yeux de celui ou celle que j’essaye de sauver comme une narcissique nuisible !
C’est le lot de tous ceux qui usent consciemment, mais le plus souvent inconsciemment, de cet état non modifié de conscience où ce n’est que le « pilote automatique » de ma personnalité qui gouverne ma voie sur les ornières empruntées par ma lignée ou des impasses qui me conduisent souvent contre le mur ou au bord du gouffre !
C’est mon choix, même inconscient, pas mon destin !
En état modifié de conscience
Dans l’état modifié de conscience, le présent va pouvoir modifier le passé et par conséquent transformer notre futur en nous ouvrant la voie du « Soi » !
Oui ! tu as bien lu, le présent va pouvoir modifier le passé et ainsi infléchir notre futur !
Si j’en suis sûr ?
Oui, je l’expérimente pratiquement quotidiennement, et je prétends que cela est à la portée de tout le monde, cela t’épate, non ?
C’est un fait avéré qui commence à avoir l’assentiment des scientifiques (1) ceux qui se sont affranchis de cette interdiction qu’exigeait leurs pairs, celle d’introduire la « conscience » dans leurs recherches, ils sont de plus en plus nombreux à le faire, car avec cette introduction les réponses à leurs questionnements deviennent plus évidentes par rapport aux faits constatés et peuvent ainsi être mesurables, quantifiables et reproductibles ! Épatant non ?
Lorsqu’enfin j’entre en état modifié de conscience, il m’apparaît comme une évidence que ce que j’avais pris pour une agression de mes bourreaux n’est en fait qu’un « signe » du Soi qui me montre du doigt, si j’ose ainsi m’exprimer, ce que je dois transformer en moi, car l’autre, qui n’est qu’une partie de moi, apparemment séparée, n’est que le miroir de ce que je suis !
Lorsqu’enfin je l’ai compris, le bourreau disparait et laisse apparaître un être certes imparfait, mais ni plus ni moins que moi, un être avec les mêmes pouvoirs que moi, puisqu’il est moi (j’aurais l’occasion de revenir sur cette caractéristique commune plus loin dans mes essais). En le percevant tel qu’il est, c’est-à-dire tel que je suis, je ne peux éprouver pour lui qu’une grande tendresse.
Cette tendresse est la clé qui ouvre la porte du pardon, le mien, pour commencer, car il me faut commencer par admettre sincèrement toutes mes erreurs pour pouvoir me les pardonner tout en reconnaissant que je suis loin d’être aussi parfait que je croyais l’être !
En me les pardonnant, j’ouvre la seconde porte, celle du pardon à mes bourreaux, n’ayant plus aucun grief contre eux et en les acceptant comme des êtres aussi imparfaits que moi, je ne peux plus que leur pardonner. Ici je n’évoque de mes pseudos bourreaux que des griefs ordinaires, pas des actes violents sur ma personne, ceux-ci sont pardonnables comme les autres, mais le chemin du pardon demande beaucoup plus de temps et d’efforts que pour les autres !
Dans cet état particulier d’une conscience modifiée, je me rends compte que le « pardon » corrige le passé, modifie mes perceptions du présent et oriente mon futur sur une voie plus en accord avec mon être profond, en m’ouvrant la porte de la voie du Soi, c’est-à-dire celle que je suis venue mettre en œuvre dans mon incarnation.
Fini, les répétitions en boucles de mes colères, de mes peurs, de mes illusions, de mes « mal a dits » (maladies), bonjour, les synchronicités, qui vont me faire rencontrer ceux qui vont me permettre de m’épanouir sur ma voie, de voir s’ouvrir des portes que je n’aurais jamais cru pouvoir franchir, de trouver en moi la force d’accomplir des choses inimaginables !
En sortant des sentiers battus par mes peurs, je rentre dans ceux où la « Joie de vivre » va me permettre de croître, de m’épanouir ! Elle n’est pas belle la vie quand on a enfin fini par comprendre que nous sommes les seuls responsables de notre passé, de notre présent et de notre futur que nous nous fabriquons ?
Prendre conscience de qui nous sommes, ne plus penser que l’autre est un extraterrestre séparé de nous et cherchant à nous nuire, être intimement persuadé qu’il est dans la même galère que nous et que nous pouvons nous entraider, que nous devons nous entraider, parce que nous ne sommes pas séparés les uns des autres, mais au contraire intiment dépendant et interdépendant les uns des autres !
Modifier notre conscience sur nous et sur tout ce qui nous entoure est la porte que nous devons ouvrir et franchir pour pouvoir entrer dans l’ère du Verseau, en acceptant de nous y transformer pour pouvoir ensuite prétendre transformer l’humanité et ses relations avec son environnement dont elle est intimement interdépendante ! Qu’on se le dise !
(1) Et pas n’importe lesquels, ils s’appellent ; Philippe Guillemant ingénieur physicien CNRS, Lothar Schäfer Physicien, Pr Marc Henry Chimiste CNRS, David Bohm Physicien, Carl Gustav Jung Psychiatre, Carlo Rovelli Physicien CNRS, Alain Connes Académie des sciences. Mario Beauregard chercheur en Neurosciences, Antoine Suarez physicien, Etienne Klein Physicien CERN… et d’autres tout aussi prestigieux !