L’esprit, « le grand esprit », situé ailleurs, hors de la matière, mais interagissant avec elle, est la « source » ou notre inconscient puise toutes les forces toutes les inspirations innovantes, pour les transmettre par dose homéopathique à la partie consciente de notre âme incarnée.
Source incommensurable, source s’enrichissant au fur et à mesure de nos échecs et de nos réussites, lorsque je dis « nos », je ne parle pas exclusivement de nous (l’espèce humaine), mais de TOUT ce qui est vibratoire, TOUT ce qui est vivant et qui laisse une trace une empreinte indélébile dans la source, la matrice, toutes ces mémoires cumulées sont la cause principale, je pense, de l’extension constante de l’univers !Source d’inspiration de nos plus grands poètes, de nos plus grands compositeurs, de nos plus grands artistes, de nos plus grands écrivains…
Source de guérisons de nos maux, fabriqués de toute pièce par nos mots ou nos intentions entrants en dissonances avec ceux de notre âme, de notre être véritable…
Source qui cherche, sans se lasser, à guider ou à ramener notre âme sur sa voie, la voie du cœur, la voie de la compassion et du partage, la voie de l’Amour inconditionnel…
- …
- Pardon, mais mon petit doigt me dit que tu (1) n’es pas d’accord sur ce que je viens d’écrire, je me trompe ?
- …
- C’est bien ce qu’il me semblait !
Ce qui te gène c’est ce concept « cul-cul la praline » « d’Amour inconditionnel », que tu trouves utopiste et en décalage complet avec la réalité, TA réalité, sache que le monde n’est pas celui dans lequel tu te complais !
Ne vois-tu, pas ma sœur, ne vois-tu pas mon frère, que ce monde que tu subis les trois quarts du temps ne te conduit qu’a des douleurs, des voies sans issue, des voies sans essence, des voies insensées, habitées de peurs, de violences, d’atrocités, de haines, de guerres…
C’est ce monde que tu choisis, ma petite sœur, mon petit frère de vivre… c’est ton choix, celui de ton « moi » qui puise dans la « source » ce que demain t’apporteras, puisque c’est ton choix !
- Toi y en a finir par comprendre que la source peut t’apporter la Joie autant que pourrir ta vie ?
- Toi y en a finir par comprendre, que tu es le seul maitre de ton destin, c’est ce que tu puises dans cette source qui te nourrira ou te fera souffrir, réveille-toi !
Cette magnifique « source » est à la disposition des deux loups de la légende amérindienne, que je te conseille de relire, s’y abreuvera le loup que tu choisiras d’alimenter et qui suivant ton choix te flétrira ou t’épanouira, c’est ton choix pas ton destin, je te l’ai déjà dit, mais parfois il bon d’enfoncer le clou !
Toutes les espèces puisent dans la source pour se transformer, évoluer vers des structures, de plus en plus évoluées, de plus en plus intelligentes, comme notre espèce.
Notre espèce est la plus intelligente, ce qui ne veut pas dire la plus supérieure aux autres, non, bien au contraire, surtout tant qu’elle continuera à l’utiliser sans discernement !
Être intelligent, ne veut pas dire utiliser inintelligemment son intelligence, tu en as la démonstration tous les jours dans tes médias préférés, qui maintiennent sciemment notre moral à zéro pour mieux nous manipuler.
Libre à toi de puiser dans cette source mortifère, je préfère pour ma part puiser dans la plus vivifiante, celle porteuse de l’espoir !
Je me rends bien compte que je ne suis pas dans un monde de bisousnours, mais bien dans le monde merveilleux d’Alice, ce conte fantasmagorique ou tous les rêves d’Alice, même les plus fous, prennent forme rien que par l’intention, la source nous permet d’explorer toutes les voies, les meilleures comme les pires.
Pour attirer le meilleur de la source il faut nous faut entendre la voix du « Soi » seule voix à nous ouvrir la voie de la joie… mais de cela aussi tu doutes… je le sais, mais tu en douteras tant que tu ne l’emprunteras pas !
TOUT, tout le monde puise dans la source de manière le plus souvent inconsciente, mais pour certains de manière consciente, comme le font les hommes médecines, les chamans, les sorciers, mais aussi des génies comme Archimède, Léonard de Vinci, Einstein et tant d’autres !
(1) En fait, je m’en rends compte, progressivement, lorsque j’emploie le « tu », que je ne m’adresse pas directement à « toi », mais simplement à moi… mais toi et moi, ne sommes-nous pas quelque part UN ?
Raymond MAGDELAINE