Archives mensuelles : janvier 2020

L’univers océan de pensées ?

J’ai évoqué récemment dans une de mes chroniques, ici et sur Facebook, la traversée du désert où nuit noire de l’âme !

J’y ai évoqué les raisons existentielles que nous traversons toutes et tous un jour ou l’autre et qui ne cessent de se répéter de manière récurrente tout au long de notre incarnation et qui nous font penser que nous sommes seuls, si au lieu de les accueillir nous cherchons à les éviter !

La traversée du désert, c’est le creux de la vague qui nous permet d’y déposer la partie la plus encombrante qui ralentit notre ascension, celle du degré d’ouverture de notre conscience qui nous rapproche de la Sagesse, bût de tout apprentissage !

C’est une des phases d’un mouvement alternatif incessant de forme sinusoïdale, qu’on compare souvent à celui des vagues d’un océan et que l’on nomme aussi vibration, palpitation, respiration ou plus prosaïquement « vie », celle de la goutte d’eau constituant l’océan et qui y vogue avec ses propres pensées, et si cette minuscule goutte pense c’est qu’elle EST parcelle de cet Univers océan conscient de ce qu’il EST et de ce qu’il FAIT en explorant tous les possibles, car il est lui aussi un être pensant  !

Tous les jours  nous traversons des phases ascensionnelles et ascendantes, ou tantôt nous sommes les rois du monde en surfant sur la crête de la vague et où nous nous sentons des moins que rien lorsque nous sommes au creux de la vague, TOUS LES JOURS !

Tous les jours, sur cet océan les courants qui nous mènent là où nous devons aller, nous sommes soumis aux divers degrés de pressions de dépressions que traverse le courant qui nous transporte. Notre vie de goutte d’eau peut alors ressembler à un long fleuve tranquille, ou à un maelstrom qui n’est que le fruit de nos pensées et de celles des autres gouttes d’eau qui voguent avec nous sur ce courant où nous participons tous à l’enrichissement ou à l’appauvrissement des pensées de l’Univers océan.

Se croire seul c’est oublier ce que nous sommes une goutte d’eau pensante et agissante, qui sans nous, assécherait, épuiserait l’essence même de l’Océan univers, tout comme les cellules de notre corps en s’asséchant le détruisent.

Mais si un océan ou un corps peut s’assécher, par contre ses pensées, nos pensées, elles nous survivent et s’intégreront dès que l’opportunité se présentera à celles d’un autre Océan-Univers et à ses gouttes d’eau !

L’eau est une association de trois atomes deux d’hydrogène et un d’oxygène.

L’eau de là, ou plutôt d’ailleurs est constitué en grande majorité d’hydrogène qui cherche à s’associer à l’oxygène dès que les conditions le permettent.

L’eau d’ici est à la base de l’apparition de toutes les formes de vie sur la planète, conditions idéales pour permettre à une forme de vie « carbonée » de s’y développer !

Pierre Teilhard de Chardin (1) disait à son époque, pas si lointaine (1881 – 1955), que si la matière n’était pas pourvue d’un esprit, cet esprit qui caractérise les humains n’aurait pas pu émerger chez nous !

Je compléterais son analyse, en ajoutant que si cet esprit n’avait pas émergé chez nous, nous ne pourrions pas forger nos pensées. La soi-disant matière n’aurait pu s’adapter aux hautes et basses pressions (vibrations) de l’Univers planète, voguant sur l’Océan univers de notre Galaxie !

Ne nous focalisons, ne nous figeons pas sur les difficultés que nous traversons, essayons de comprendre, ce qu’elles tentent de nous enseigner, car c’est en saignant que nous nous purgeons de tout ce qui nous entrave !

  • Pierre Teilhard de Chardin, né le 1er mai 1881 à Orcines (Puy-de-Dôme) et mort le 10 avril 1955 à New York (États-Unis), est un prêtre jésuite français, chercheur, paléontologue, théologien et philosophe. Scientifique réputé, théoricien de l’évolution, Pierre Teilhard de Chardin est à la fois un géologue, spécialiste de la Chine du Carbonifère au Pliocène et un paléontologue des vertébrés du Cénozoïque. Sa fréquentation régulière des paléoanthropologues qui étudiaient les premiers hominidés, tout juste découverts, l’incita à réfléchir à l’encéphalisation propre à la lignée des primates anthropoïdes.
    Dans Le Phénomène humain, il trace une histoire de l’Univers, depuis la pré-vie jusqu’à la Terre finale, en intégrant les connaissances de son époque, notamment en mécanique quantique et en thermodynamique. Il ajoute aux deux axes vers l’infiniment petit et l’infiniment grand la flèche d’un temps interne, celui de la complexité en organisation croissante, et constate l’émergence de la spiritualité humaine à son plus haut degré d’organisation, celle du système nerveux humain : pour Teilhard, matière et esprit sont deux faces d’une même réalité.

Raymond MAGDELAINE

Le passage à vide

L’illusion que les autres, s’éloignent de nous, ne nous comprennent plus, comme si nous parlions chinois, ne répondent plus à nos courriels, partagent de moins en moins de choses avec nous sur nos pages, peut nous faire croire qu’ils ont des griefs (non-dits) contre nous, ou que nous avons dit ou fait quelque chose dont nous n’avons pas conscience.

Cette impression, n’est que passagère, enfin quand on ne se focalise pas dessus, ce qui est difficile à réaliser, surtout lorsque nous attendons qu’ils nous en expliquent les raisons, car à ce moment-là nous pensons qu’ils en sont la cause directe.

Bien que passagère, elle est aussi récurrente pendant la durée de cette illusion, elle revient sans cesse à des moments nous paraissant insignifiants, mais qui sont pourtant très « signifiants » le jour où le temps est venu à nous de le comprendre.

Rien n’arrive au hasard ; la rencontre, l’amitié, l’amour, la séparation, le divorce, la naissance, l’âme hors (la mort), la solitude, la traversée du désert, nos joies nos tourments, nos maux nous disent ce que nous n’entendons pas…

Tout absolument TOUT est un message adressé par notre ange (notre Soi), la partie la plus lumineuse de nous, non incarnée et qui nous guide jour et nuit, message adressé à la partie incarnée dans un corps (le petit moi), qui attend les messages (souvent sans les entendre) venu éclairer nos parts d’ombres.

L’illusion se dissout, le jour où nos croyances en la faute d’autrui ou à pas de chance, finit avec le temps nécessaire à la re connexion à l’âme immortelle qui nous guide, le jour où nous cessons de construire des scénarios illusoires qui ont engendré le passage à vide.

En principe il nous faut atteindre le fond du gouffre, du trou noir qui nous avale et nous effraye tant que pendant toute cette descente aux enfers, nous n’entendons plus notre âme qui ne cesse jamais de nous parler.

Lorsque nous touchons le fond de ce trou noir de la partie incarnée de nos âmes, la grâce divine nous autorise à voir la lumière, à reprendre contact avec la partie lumineuse de notre âme. Au fond de toutes les nuits noires, des âmes incarnées se trouvent un trou blanc, une porte, un passage, un tunnel extrêmement lumineux, qui nous invite à entrer à nouveau dans la lumière, à reprendre contact avec notre guide d’incarnation.

C’est ce matin, où je viens d’atteindre, le fond de la nuit noire de mon âme, que je viens d’entendre l’invitation de ma moitié de lumière à franchir le seuil des enfers (de mon enfer).

En franchissant ce seuil, je vais m’affranchir de tous les obstacles (de tous mes diables, mes ombres), car la lumière va enfin me révéler ce que je dois y faire pour pouvoir les transmuter en force lumineuse.

Ce passage à vide, cette chute dans la nuit noire de mon âme, est une des nombreuses petites morts, de notre vie qui nous font renaître à chaque fois dans un univers de plus en plus lumineux, qui est la croissance des âmes incarnées.

Dans quel but ?

Je ne le sais pas encore vraiment, mais au fur et à mesure des mes apprentissages ici-bas, j’en ai une petite idée que je partagerais avec ceux et celles qui sont en capacité de l’entendre, avant de pouvoir le comprendre !

On me demande quelquefois (en MP) de faire des soins à distance pour soulager une âme qui traverse un passage à vide une nuit noire de l’âme, je refuse rarement de le faire gracieusement pour mes ami(e), mais je les préviens tout le temps que ce n’est qu’une béquille, le temps de soulager un moment pénible, et je rajoute que la seule personne capable de se guérir, c’est nous et nous seuls, en ne résistant pas à toutes les petites morts que nous devons traverser, pour nous permettre de croître !

J’ai, comme tout le monde du mal à porter ma croix, et pourtant, ce n’est pas à Simon de Sirène (aux autres) de la porter à ma place, mais bien à moi de la porter jusqu’à mon Golgotha, car au bout, j’y rencontrerais toujours une renaissance sur un plan encore plus élevé, encore plus lumineux que celui que je suis en train de quitter, sans aucun regret, enfin, si j’ose en franchir le seuil, m’affranchir de mes entraves !

Tu ne peux traverser aucune nuit noire de l’âme, si tu ne crois pas en toi et en tes capacités de te guérir tout seul, si tu n’as même pas foi en toi !

Ne crois pas en Dieu, si c’est ton choix, ne crois pas en moi, si tu doutes de moi, ma sœur, mon frère, mais crois au moins en toi !

Le vide t’effraiera tant que tu ne comprendras pas qu’il est empli de toi (de ta partie de lumière) et qu’il conspire pour toi, en attirant vers toi toutes les potentialités qui te permettront de croître !

Raymond MAGDELAINE