Je croyais te connaître et je me rends compte, en fait, que je ne connais rien de toi !
Je me croyais uni à toi a minima par les liens du sang, des liens de fratrie, des liens de souvenirs, des bons, comme des mauvais, des liens du cœur…
Je sais que ta maladie te ronge, que tu souffres d’un manque d’amour, que tu caches derrière un comportement « excessivement agressif » envers ceux et celles qui ont pourtant répondu présent à ton appel pressant pour un don de moelle !
Tu es grand-père mon frère, ta fille ainée t’a fait un magnifique petit-fils, qui a en lui des gènes qui sont aussi en partie les tiens, s’il te plait ouvre ton cœur, je ne peux pas croire une seule seconde qu’il se soit desséché à ce point.
Laisse l’amour des tiens, du sang de ton sang te réhydrater, ne te laisse pas mourir.
La mort ne résoudra pas les problèmes que tu t’es créé ici-bas, quoi que tu en penses, tes colères, tes souffrances… seront intactes et s’y ajoutera une incommensurable culpabilité de n’avoir pas fait, quand tu pouvais le faire, ce que tu aurais du faire !
Il s’appelle James, réfléchis mon frère, je crois que c’est ton unique planche de salut !
Grand-Père je t’Aime !
Je sais que comme d’habitude tu n’as pas ouvert mon message, que tu n’as pas vu la photo de ton petit fils !
Je sais que tu ne liras pas plus ce message sur ma page Facebook, mais ce message n’est pas destiné à tes yeux physiques, mais à ceux de ton âme, à ceux de ton cœur, et là je sais que j’ai atteint mon objectif, celui de dire à ton inconscient qui le fera descendre ou pas dans ta conscience tout l’Amour que les tiens ont pour toi !
À toi et à toi seulement de l’entendre ou pas !
Que la force de l’Amour fasse s’écrouler tous les murs de ta prison mentale dans laquelle tu t’enfermes, mon frère que j’aime !
Raymond MAGDELAINE