Il y a trois ans fin juin 2015 quelques jours avant l’assemblée générale ordinaire et annuelle de l’association où j’étais encore administrateur, j’écrivais le texte ci-dessous destiné à m’éclaircir les idées ;
« Après mûres réflexions, je constate aujourd’hui que l’aventure avec la maison Saint–Vincent (un EHPAD) vient de s’arrêter, quelque chose en moi que je n’arrive pas à définir s’est brisé.
Ce fut pour moi une belle aventure faite de belles rencontres.
D’autres m’attendent, certaines au coin du bois (1), j’ai besoin de toutes mes forces, de toute ma foi, de toute ma disponibilité, pour continuer ma route, celle de l’accompagnement des âmes, des âmes qui me sont chères, qui me sont proche.
Je souhaite à la Maison Saint-Vincent de conserver longtemps l’esprit insufflé par le bon Saint-Vincent de Paul.
Que le soleil brille jusqu’au bout pour tous les résidents et tous les personnels ! »
Le jour de l’assemblée générale 2015, j’ai fini par céder à la demande « insistante » de la direction de l’EHPAD pour que je poursuive mon mandat d’administrateur pendant encore trois ans !
« Errare humanum est, perseverare diabolicum ! »
J’ai pu vérifier en juin 2018, l’exactitude de cette citation latine, à mes dépens bien entendu, car c’est poussé par ceux qui voulaient à tout prix que je reste (2) que j’ai fini, par déposer les armes, usé par « tous ceux et toutes celles qui ne veulent rien voir ni rien entendre ! »
J’ai tout de même appris une chose lors de la dernière « année de galère », c’est qu’il ne faut jamais remettre au lendemain (et surtout pas dans trois ans) ce qu’on doit faire le jour même !
(1) Je ne croyais pas si bien dire !
(2) Ironie du sort !
Raymond MAGDELAINE