Si dans mes incarnations précédentes, j’ai parcouru le monde en long en large et en travers, avec l’espoir secret de m’y trouver, sache que je n’y ai rencontré que toi et tes semblables qui n’ont été qu’un simple reflet de moi.
M’y suis-je fourvoyé ?
Y ai-je perdu mon temps ?
Où avais je besoin de ce temps pour comprendre qu’au travers de toi et des autres je ne percevais qu’une pâle image de moi ?
Je ne sais pas, ce que je sais, c’est qu’aujourd’hui je sais être sur ma voie, celle qui me conduit à moi !
Aujourd’hui, je me cantonne à n’explorer que mes mondes intérieurs, ceux que Jeshua a fait explorer à son épouse Myriam de Magdala, celle que tu nommes Marie Madeleine.
Ils sont ces mondes au nombre de sept, et leur exploration nous permet de nous connecter au « Noûs » (1), l’Esprit auquel notre âme est en permanence reliée et que l’on peut commencer à entrevoir lorsque nous arrivons à maitriser les peurs de notre petit moi.
Ces sept mondes sont aussi connus sous le nom des chakras, qui nous composent et que l’on peut comparer aux sept barreaux de l’échelle de Jacob.
Explorer ces mondes, c’est gravir étape par étape, pas à pas, les sept barreaux de l’échelle de Jacob, cela ne peut se faire dans une unique incarnation. Mais cela nous est absolument nécessaire pour croître.
Le monde que je visite actuellement, que nous visitons toi et moi dépend uniquement de nous, de notre chemin, de nos apprentissages, du niveau que nous sommes venus explorer.
Le monde que tu visites n’est pas celui que j’explore, nous ne sommes pas en compétition, toi et moi sommes des explorateurs de nos mondes.
Un jour nous atteindrons, toi et moi, dans cette incarnation, ou dans une autre… le huitième barreau de l’échelle de Jacob.
Le huitième barreau (le noûs) correspond dans notre monde au premier barreau des sept mondes angéliques, sûrement, non ?
Monde dont nous explorerons les sept barreaux, pour atteindre les autres mondes de l’astral, « Il y a de nombreuses demeures (de nombreux mondes) » au royaume de mon Père (dans les mondes ne notre Père) enseignait, il y a plus de deux mille ans, Jeshua !
Le monde que j’explore n’est pas le tien, le chemin que tu empruntes, n’est pas le mien, le barreau où je me situe ne peut être comparé à celui où tu es…
Ne juge pas ce que tu ne peux connaître de moi, accepte moi tel que je suis, comme je t’accepte tel que tu es, mon frère, ma sœur.
Cela fait de nombreuses incarnations où nos routes se croisent, se rencontrent, se séparent… pas pour nous y opposer, mais nous y compléter, non ?
Le comprends-tu ma sœur, le comprends tu mon frère ?
(1) Le noûs désigne le plus souvent la partie la plus divine de l’âme !
Raymond MAGDELAINE