Archives mensuelles : octobre 2017

Ce que me révèle notre alphabet

Petit conte inspiré par la langue des oiseaux (LDO) (1) au travers de notre alphabet, où le sens originel (2) des lettres décrit les phases chronologiques de notre croissance, aussi bien au niveau de leur graphie, de leur sens premier, que de leur sonorité.

Sens originel en gras :
suivi de mon interprétation inspirée par la LDO et mes intuitions.

A : Énergie primordiale : Le père ensemence la mère.

B : Faire place : La semence germe dans le sein de la mère.

C : Porter à l’extérieur : Le fœtus se prépare à sortir.

D : Porte, ouverture : La poche des eaux se déchire.

E : Souffle, cri : L’enfant paraît.

F : Crochet, rame : Au crochet de sa mère il apprend l’autonomie.

G : Flèche, distance : Il amorce une prise de distance avec sa mère.

H : Barrière, clôture : Tout en étant encore très encadré il commence son apprentissage.

I Y J : Main, doigts : Il commence à prendre en main son destin.

K : Prendre, donner : Premiers apprentissage d’interactions avec les autres.

L : Faire avancer : Il avance sur son chemin pour vivre ses premières expériences.

M : Eau, eaux: Il se pose toutes les questions existentielles des êtres humains, celle de sa source.

N : Ce qui est caché : Il commence à percevoir ce qui se cache derrière les apparences.

O : Voir, consulter : Il va devoir pour cela approfondir ses connaissances.

P : Parler, respirer : Il cherche dans les échanges avec les autres l’inspiration.

Q : Chas de l’aiguille : Passage de la porte étroite vers une compréhension élargie.

R : Tête, commencement : C’est le retour vers nos origines divines, celle de la source.

S : Réduire, analyser : Besoin d’analyser, de simplifier, d’assimiler, pour comprendre.

T : Signe, alliance: le moment est venu, de se souvenir de sa nature pour pouvoir se réunifier.

U V W : Ces trois lettres sont des formes dérivées du F, et ont une signification proche, la différence à ce stade de l’alphabet, serait pour nous d’apprendre à devenir notre propre Maître.

X : Charpente, squelette : Notre être complètement structuré nous permet de nous engager sur notre voie.

Z : Le Z est un dérivé du G, et à la même signification que lui, la distance serait à ce stade de l’alphabet, une élévation de la conscience vers plus de spiritualité.

C’est assez bluffant, je trouve, de m’apercevoir au travers de ma quête existentielle, que notre alphabet correspond trait pour trait à une méthode d’apprentissage du soi.

Il a été créé cet alphabet(3) , j’en suis intimement persuadé, par des alchimistes, des initiés aux mystères de la vie et de ses origines profondes, venues de la source primordiale, c’est à n’en plus

Langue des oiseaux

douter.

Ceci, n’est qu’une première approche, il y a en moi un besoin impérieux pour ma croissance de continuer à creuser la LDO, qui m’ouvre de nouvelles perspectives et de nouveaux horizons !

 

(1) La langue des oiseaux tire « en partie » son décodage des mots du sens originel et de ses dérivés des lettres les composant.

(2) Le sens originel des lettres, est extrait du livre de Marc-Alain OUAKANIN « Mystères de l’alphabet» aux Éditions Assouline.

(3) L’appellation « alphabet» tire ses origines de l’alphabet grec, auquel il emprunte les lettres alpha et béta, emprunté aux lettres sémitiques aleph et bèt.

Raymond MAGDELAINE

Le bien et le mal

Ce sont, de mon point de vue, deux notions purement humaines. Pour comprendre leur rôle respectif dans notre vie, il nous faut comprendre certaines choses, que nous enseignent depuis la nuit des temps de l’humanité, toutes les traditions de la planète.

Premièrement, ce ne sont pas deux concepts séparés, ils sont intimement liés l’un à l’autre et interagissent simultanément l’un avec l’autre, la meilleure représentation schématique que je connaisse est le symbole du Yin et du Yang.

Secondement, le bien, le mal, le yin, le yang… sont l’équivalent de l’amour et de la haine, de la peur et de la confiance… Toutes ces notions, et bien d’autres encore, sont des parts de nous qui ne sont jamais séparés.

Ses parties sont intiment intriqués à nous, vouloir les séparer est illusoire, et ne règle jamais les problèmes engendrés par l’une ou l’autre, l’unique remède est de transformer, pas à pas nos « côtés obscurs » en « Lumière », en parts lumineuses, lumière qui cherche sans cesse à émerger de nous, c’est le but de notre incarnation.

Sur ma page Facebook, j’écrivais que la haine, qui peut nous habiter, était la part immature de l’amour !

La haine est toujours la conséquence d’un déficit d’amour, qu’on ne nous donne pas ou que nous nous refusons de recevoir, car nous pensons que nous ne le méritons pas ! (1)

La haine ne pourra être transformée en amour que lorsque l’individu sortira de sa phase transitoire d’immaturité, il lui faut du temps pour y arriver, et enfin comprendre pourquoi la haine l’habite.

Un individu à parfois besoin d’explorer toutes les facettes de la haine, pour comprendre qu’elle ne conduit à rien de constructif, que ce n’est qu’un moyen de destruction de celui ou de celle vers laquelle elle est dirigée, mais que c’est aussi un moyen puissant de se détruire à petit feu.

Parfois, il faut à un être plusieurs incarnations, pour comprendre que la haine est stérile, il est même possible que certains d’entre nous ne le comprennent jamais et s’excluent par leur ignorance (forme classique de l’immaturité) de leur capacité à la dépasser pour retrouver l’autre part de nous-mêmes qu’est l’amour.

Cet amour est vital pour nous, si nous n’en recevons pas, nous mourrons, c’est le constat navrant d’une horrible expérience réalisée en Russie qui a démontré qu’en privant volontairement un groupe d’enfant de toutes formes de marques d’amour ils ne survivent pas, pendant que l’autre groupe qui en recevait s’épanouissait pleinement !

La haine n’est pas engendrée par un Dieu discriminatoire, ou par des bourreaux venus ici-bas pour nous faire vivre un enfer, le plus souvent elle est engendrée par notre ignorance du processus de la vie commune à toutes les autres formes de vie.

Ce processus, au travers de ce que l’on appelle notre libre arbitre, nous permet d’explorer, « le bien » et « le mal » pour en extraire la quintessence, c’est-à-dire la substantifique moelle, capable de nous faire vivre en parfaite harmonie avec tout ce qui nous entoure, et auquel nous sommes inextricablement liés et interdépendant !

Nous avons le droit d’explorer « la haine », mais nous n’avons pas le droit d’y séjourner éternellement, aucun « Dieu » ne nous punira, la punition, si punition il y a ! est contenu dans son principe, qui je vous le rappelle, est auto destructeur.

Si le cœur vous en dit, continuez à l’explorer, vous devriez savoir à ce stade de la lecture, vers où elle vous conduira inexorablement.

La planète connait ce principe, elle laisse, pendant plusieurs millions d’années, les espèces qui la peuplent explorer toutes les facettes de la vie, mais ne retiendra, à terme, que celles qui lui apporteront l’harmonie, indispensable à son équilibre et à sa croissance.

Elle effacera de sa surface, mais aussi de ses mémoires, tout ce qui n’est pas favorable à l’extension harmonieuse et équilibrée de la vie, ici, où partout ailleurs dans l’immensité insondable de l’univers.

Les constantes mathématiques, observées par nos plus éminents scientifiques, confirment toutes ces lois fondamentales qui régissent une croissance harmonieuse de l’univers, à tous ces niveaux du plus grand des objets célestes, à la plus petite des particules qui le compose.

Si tu observes attentivement le mot « haine » et le mot « aime », tu constateras que phonétiquement il ne diffère que par deux seules consonnes « n » et « m », le « h » étant muet, et lorsque tu les prononces tu entends haine pour le «n» et aime pour le «m» !

C’est une clé, qui nous est donnée par la « Langue des oiseaux », qui invite tout être ayant atteint un stade de maturité suffisant à transformer sa « n » en « m » !

Dans une incarnation, tant qu’un souffle de vie t’animera, continue inlassablement à transformer tes peurs en confiance, tes côtés obscurs en lumière, ta « n » en amour ou en harmonie qui est son synonyme…

Persévérez (percez et vous verrez) pour voir la lumière il faut percer la peau de notre bulle, peau qui est à l’origine de toutes nos ombres. Percer la bulle, c’est se dépouiller de toutes nos peurs, de nos haines, de nos craintes… qui nous enferment dans l’immobilise, notre côté obscur, notre bulle, notre enfer ou nous nous mentons à nous-mêmes (l’enfer me ment est entendu dans « enfermement »).

Tout est harmonie pour ceux qui continuent à croître ! comprenez-vous ?

(1) Il y a de multiples autres causes, suivant les individus, qu’il serait trop long de recenser ici, avec le risque d’en oublier d’importantes qui pourrait m’échapper.

Raymond MAGDELAINE

Je suis le chemin !

C’est Jésus qui prononce cette affirmation à ses disciples peu de temps avant sa crucifixion !

« Thomas lui dit : Seigneur, nous ne savons où tu vas ; comment pouvons-nous en savoir le chemin ? Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. » Jean 14

Ce qui va suivre n’est qu’un point de vue le mien, que les puritains, les dogmatiques… fuient cette petite chronique qu’ils vont sûrement trouver blasphématoire, mais je n’ai cure des idées reçues qui n’ont qu’un seul objectif, nous formater… aucune chance avec moi, je suis un électron libre (1) !

Je suis le chemin prononcé par Jésus du temps de son enseignement équivaut depuis qu’il est devenu Christ, à ; « nous sommes le chemin, la vérité et la vie. Quiconque le suit (le chemin) vient au Père ! »

S’arrêter aux paroles inscrites dans les évangiles, ici celle de Jean, équivaut à figer le mouvement incessant de la vie, c’est transformer l’eau vive d’un cours d’eau en glace immobile !

Tous les dogmes cherchent à nous faire croire que ce qui est écrit est l’unique Vérité, oui, mais voilà ce qu’enseignait Jésus à Thomas, ne dit pas du tout
cela !

Thomas en fait demande au maître ; « comment pouvons-nous connaître notre chemin, lorsque nous ne savons pas où nous allons ! »

Le « Je suis le chemin, la vérité, et la vie. » doit être interprété, de mon point de vue, par ; « Nous sommes tous le chemin, la vérité, et la vie. ». Et bien sûr, toujours de mon point de vue, si nous sommes tout cela ; « nous allons tous au Père ». Enfin, si notre chemin est celui qu’il enseigné il y a plus de deux mille ans ! Sinon ; « nous restons tous en enfer (2) ».

C’est dans le livre de Gitta Mallasz « Dialogue avec l’ange » que j’ai commencé à entrevoir la réponse du chemin que nous devions tous prendre !

Attention ! Pas le même, chacun le nôtre !

Emprunter le chemin dit l’ange c’est oser poser le pied en toute confiance dans le vide (le saut dans l’inconnu) sans regarder où on le pose. Dit autrement ; « Le chemin n’est pas celui que nous choisissons, mais celui qui nous a choisis » c’est un équivalent dans d’autres traditions de la planète, de la réponse de Jésus faite à Thomas !

Depuis peu, comparé à l’âge que j’ai, je laisse s’écouler naturellement la voie invisible sur laquelle je pose mes pieds sans chercher à voir où je les pose. Et là je deviens la voie (le chemin). Je ne suis pas pour autant devenu Christ, mais comme lui, en suivant son exemple j’avance à mon rythme vers le Père (tu as remarqué je ne dis plus Dieu, pour ne pas t’effaroucher !).

Quand tu chemineras sur « El Camino » pour te rendre à Compostelle, je te conseille vivement de regarder où tu poses tes pieds, pour t’éviter de trébucher sur ce chemin extérieur à toi… Car j’espère que tu as compris que le chemin dont je te parle ici est celui de ta voie intérieure, celle qui te conduit tout droit vers TOI et donc vers notre Père, dont nous sommes tous issus !

La vie qu’évoque Jésus dans sa réponse à Thomas, c’est notre part lumineuse que nous devons mettre en œuvre ici-bas !

La vérité c’est la nôtre, celle de notre cœur, celle de nos actes mis en conformité avec notre être profond, notre MOI véritable, notre âme si tu préfères !

(1)Nous sommes tous des électrons libres, ce sont nos peurs qui nous attachent à un nid (maternel, celui des aprioris, des formatages, d’une secte…) qui nous rassure en attendant que nous soyons prêts à le quitter.

 (2)L’enfer n’est que le côté obscur de chacun de nous, il est engendré par nos peurs, libérez-vous de vos peurs et vous redeviendrez électron libre !

Raymond MAGDELAINE

Harmonie

Je n’ai que de l’Amour à t’offrir en partage, parce que ma seule arme pour te convaincre c’est l’amour, et toi tu t’obstines à le repousser parce que dans ce monde tu te focalises sur la haine, les guerres contre tes « Moulins à Vent » et tu penses que tu me punis en croyant m’en priver, alors que c’est aussi toi qui te prives d’une énergie universelle, celle de l’harmonie engendrée par l’amour.

Tu crois être le plus fort caché sous tes armures de haine avec tes armes à la main ou personne, à part toi, n’a de grâce à tes yeux… alors tu nous menace avec tes armes sans te rendre compte qu’en blessant les autres, c’est toi que tu détruis, tu te détruis à petit feu, tu te suicides à petit feu !

Ton orgueil, ton mal être est si grand qu’il te masque ta propre réalité, celle de l’enfer que tu fais vivre aux autres et dans lequel tu t’enfermes, tu t’enfonces inexorablement, si sûr de toi, si sûr de tes droits que les autres bafouent… crois-tu !

Vois-tu mon frère, ma sœur, tant qu’on a que la haine à offrir en partage, on fait souffrir les autres, on fait souffrir ses proches, on fait souffrir ceux qu’on aime le plus au monde… et qui vont s’éloigner, prendre de la distance avec toi pour ne plus subir l’enfer que tu leur fais vivre et qui te détruit petit à petit.

Je t’offre le remède le plus puissant de l’univers mon amour, au travers d’une main tendue, pour t’offrir l’unique planche de salut, celle qui te permettra de transformer toutes tes « haines » en « aime » (aime-toi).

Mais pour que le remède agisse en toi il faut que tu décides à te soigner, cela ne repose que sur toi, mon ami(e), mon frère, ma sœur !

Au fait l’harmonie, c’est quoi ?

L’Harmonie, ou la recherche de l’équilibre !

« Vois-tu c’est un monde ou les armes sont honnies (entendu dans harmonie), où nos peurs engendrant la haine des autres sont transformées en harmonie produite par l’amour qu’on s’offre et qu’on offre aux autres ! »

Comprends-tu ?

Raymond MAGDELAINE

Les apparences

Le bien et le mal,

L’ombre et la lumière,

Le mental et l’intuition,

Le visible et l’invisible,

Le Moi et le Je,

L’égo et l’esprit ou l’âme,

L’eau et le feu,

La terre et le ciel,

La lune et le soleil,

Le jour et la nuit,

L’ici-bas et l’au-delà,

Le yin et le yang

Que de mots pour exprimer les deux polarités des êtres humains entre autres.

Que de préjugés les concernant qui entretiennent chez nous le sentiment de séparation entre eux… en apparence seulement !

Oui, tu entends bien, en « apparence », car en fait ils ne font qu’un !

Ce n’est que notre état d’âme, notre malaise, notre mal a dit, qui nous laisse croire, pendant un temps plus ou moins long que nous sommes séparés de ces deux états, qui n’en font qu’un, j’insiste !

Le jour et la nuit !

Le symbole du yin et du yang, est de mon point de vue, très explicite dans la représentation de ses deux composantes, inextricablement liés l’une à l’autre et interdépendantes de l’une et de l’autre !

Et tu voudrais te séparer de l’une ou de l’autre, parce que tu juges (de quel droit) que l’une et nocive et l’autre pas ?

Dans le symbole du yin et du yang, deux couleurs semblent s’opposer, le blanc et le noir, la lumière et l’ombre !

Toi qui viens à ce laboratoire du rêve d’éveil, tu as remarqué qu’il faut que le soleil se lève pour que l’ombre des diverses formes de vie apparaisse au sol.

Quelqu’un disait de moi que j’étais un porteur de la lumière (nous le sommes tous… plus ou moins) et que ma seule présence risquait de faire de l’ombre à ceux qui éclairaient un peu moins fort que moi.

Elle n’avait pas tort cette personne, la lumière à toujours révélé (c’est sa fonction) en nous nos zones d’ombres !

Pourquoi avoir peur de la présence d’un porteur de la lumière ?

S’il nous révèle nos zones d’ombres, est-ce pour nous nuire, ou pour nous inviter à les transformer en
lumière ?

Le jour est le révélateur de nos ombres, la nuit nous les masques !

Préfères-tu t’étioler dans l’ombre ou te révéler et t’épanouir dans la lumière ?

À terme le Nouvel Homme dans la Nouvelle Humanité, va petit à petit transformer ses facettes obscures en lumière, l’homme actuel est invité à se métamorphoser pour pouvoir s’adapter aux nouvelles conditions de vie imposée par la sixième métamorphose de Gaïa (La Terre).

La nouvelle humanité sera spirituelle ou ne sera pas !

Raymond MAGDELAINE