Je me suis, moi aussi, éloigné de TOI , le jour ou une jolie petite fille de 2 ans ½ s’est noyée dans un petit bassin de 30 cm d’eau.
Je t’ai renié, je t’ai traité d’imposteur, de faux Dieu… pour ne pas avoir empêché cette chose monstrueuse, contre nature, « enlever à l’affection d’une maman, d’un papa et d’un frère » cette adorable petite tête blonde.
Je me suis longtemps détourné de toi, je t’en ai longtemps voulu, jusqu’à ce que je comprenne, récemment, que tu n’étais pas ce « Dieu » que j’imaginais, un être divin à notre image, c’est-à-dire à l’image de l’homme.
Il m’a fallu longtemps pour que je comprenne que la phrase « Dieu a créé l’homme à son image » voulait dire en fait que tu avais créé la « vie » à ton image et que ton image était à la fois celle du minéral, du végétal, de l’animal, de l’homme, mais que ton image était encore plus grande que cela qu’elle est aussi celle des planètes, des soleils, des galaxies, celle des cellules des atomes, des particules…
En fait ton image est un concept abstrait qui englobe des notions subtiles, invisibles, comme l’Harmonie, l’Amour, la Toute connaissance, la Félicité… comme le racontent ceux qui sont entrés pour un temps dans ta « Lumière » et qui sont ensuite revenus.
J’ai aussi compris, si tu as fait l’homme à ton image, que l’homme n’est pas encore parfait, qu’il a encore beaucoup de chemin à parcourir pour devenir un jour l’HOMME à ton image, un HOMME fait d’Harmonie, d’Amour, de Toute la connaissance… un « Sage » un homo sapiens quoi !
J’ai compris que nous avons encore un long chemin à accomplir avant de te ressembler et lorsque nous te ressemblerons, nous serons en capacité de comprendre « tes voies » qui nous sont pour l’instant « impénétrables » !
Je me suis rendu compte que pendant toute cette période où je croyais m’être séparé de toi, tu étais toujours avec moi, en moi… silencieux, attentif, aimant… attendant patiemment mon retour vers toi, comme un père ou une mère attendant le retour de son enfant.
Il est très puissant ce cheminement qui nous éloigne de toi pour pouvoir, plus tard, mieux nous rapprocher de toi !
Que la paix de l’âme, une fois retrouvée, vous puissiez vivre sereinement le tendre souvenir de vos chers disparus dans votre cœur !
Raymond MAGDELAINE