Au commencement, la source n’est qu’une intention qui souhaite se manifester ou qu’un observateur va inciter à se manifester, les scientifiques comparent ce commencement à un point mathématique (entendre irréel, imaginaire) qu’il nomme la « singularité initiale » !
Elle a ceci de particulier cette singularité, c’est qu’elle contient en germe le schéma que nous commençons à mieux connaître de ce que va devenir l’univers et de ce que nous sommes devenus sur cette terre, cette singularité, porte aussi le nom « d’atome germe ».
Au début la source contenait toutes les informations nécessaires au développement de l’univers et au fil du temps elles se sont enrichies des innovations des avortements qui se sont auto engendré, par croisement, par démultiplications, par échanges, et surtout pas par hasard, tout est calculé avec une précision faramineuse, ce n’est pas moi qui le dit, mais les scientifiques qui découvrent effarés cette précision qui renvoi le hasard sur le banc de touche !
Ce qui pour moi, je le répète, explique, à mon niveau, l’expansion exponentielle de l’univers et de tout ce qu’il contient ! rien que ce que je viens de dire devrait faire se décrocher la mâchoire des plus sceptiques et faire couler de la commissure de leurs lèvres un fin filet de bave admirative !
Pensez-vous ! certains n’y voient rien d’extraordinaire tellement leurs yeux ne veulent rien voir et leurs oreilles ne rien entendre ! Et bien soit ! qu’ils restent aveugles et sourds si c’est ce qu’ils veulent et que leurs volontés soient faites !
Pour qu’une source initiale, deviennent un ru, puis un ruisseau, puis une rivière, puis un fleuve… il faut quelle reçoivent sur son parcours l’apport d’autres rus, d’autres ruisseaux… la source originelle que j’appelle « Dieu » s’enrichit par l’apport des informations engendrées par la création du ru initial, ce qui me fait dire que quelques soit notre enrichissement personnel fût-il le plus puissant, Dieu aura toujours plusieurs longueurs d’avance sur nous.
Donc, homme de peu de foi, toi qui ne crois pas en lui, mais qui cherches à prendre sa place, avec l’espoir fou de t’approprier tous ses pouvoirs, tu t’épuises inutilement en te lançant dans des spéculations qui tiennent plus de l’apprenti sorcier que du dieu tout puissant que tu voudrais bien être quelque part !
Soit humble misérable grain de poussière comparé à la grandiose réalité de SON œuvre, réveille-toi ! tu es en plein rêve et tu ne vis pas ce que tu es venue vivre ici-bas !
Cette source auto alimentée par toutes nos expériences, entres autres (1), les ratées comme les réussies, vienne alimenter et grossir la source initiale, c’est dans elle, c’est mon point de vue, que le « moi » égotique viens y tirer au petit bonheur la chance les échecs et que le « soi » l’âme y puise avec discernement tout ce qui va lui permettre de s’enrichir !
Cette source est à la fois concrète, c’est-à-dire manifestée dans la matière, ou elle coule de manière subtile, certes, mais mesurable, est aussi stockée sous forme de potentiel indétectables et non mesurable pour l’instant, dans l’ailleurs, le fameux « vide plein », attendant qu’on l’excite, qu’on le sollicite, pour qu’il puisse se manifester.
La source divine la plus grande, non manifestée, est appelée par certaines traditions « annales akashiques » les mémoires de la nuit des temps ! Tout ce qui vibre y puise pour croitre et y restitue tous ses progrès et tous ses échecs la faisant ainsi croître, comme le font toutes les rivières se jetant dans d’autres rivières les transformant en fleuves !
Tout ce qui nous enlise est puisé dans cette source par le « moi » qui va y chercher des solutions dans le passé, au contraire du moi qui lui puise dans le futur ! Oui je sais c’est difficile de concevoir, pour nous misérable grain de poussière de l’univers, que nous puissions puiser dans quelque chose qui est à venir !
Ce sera le thème du prochain essai, en attendant essayez d’assimiler ce concept de la source, celles des mémoires de la nuit des temps ou le temps n’est plus celui que nous connaissons, mais est « imaginaire » disent les mathématiciens et physiciens modernes, comme certains scientifiques plus anciens qui en ont eu le pressentiment !
(1) Tout ce vit, c’est-à-dire tout ce qui est vibration, et comme tout est vibration, TOUT laisse des traces, c’est-à-dire apporte sa contribution à la source, la faisant grandir de manière exponentielle, l’homme n’y apporte sa contribution que depuis peu comparé à l’âge de l’univers !
Raymond MAGDELAINE