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Croyants or not croyants

Qu’est-ce qui différencie un croyant d’un athée ?

Le croyant est sûr qu’un « dieu » existe et que ce dieu est à la base de tout ce qui est, c’est mon cas !

L’athée est sûr aussi qu’aucune divinité n’est à la base de tout ce qui existe et que tout ceci n’est dû qu’au « hasard », c’est le cas de certains de mes proches !

Dans mon cas celui que je crois être à la base de tout ce qui existe s’appelle, pour moi, dieu !

Dans le cas des athées, il s’appelle hasard !

La belle affaire !

Science-Religion-Survey
Dieu or not Dieu ?

Est-ce une raison suffisante pour se livrer à une guerre de religion, même si celle dont je vous parle n’est qu’une guerre ou les deux camps s’assènent des évidences, pour leur camp respectif, en parole ou par écrit !

Je vous rappelle au passage que certains écrits, certaines paroles, certaines caricatures sont aussi meurtrières que des armes blanches ou à feu, des événements récents ont fait la démonstration de ce que peut engendrer la caricature et le blasphème !

Quittons la polémique stérile et assassine, pour revenir à mon propos, ou plutôt, à ma tentative de démonstration !

Dans cette tentative,  je ne cherche pas à imposer un point de vue, mais j’essaye d’exposer des faits, pour ouvrir une réflexion plus vaste que le point de vue de l’un ou de l’autre camp !

Autre précision importante, avant de l’aborder, j’appartiens bien à l’un des camps, mais, c’est important, me semble-t-il de le préciser,  je ne combats pas l’autre camp à coup de diatribes bien senties !

Qu’est-ce donc qui oppose les deux camps, deux mots ; « dieu » et le « hasard », entre l’Église catholique actuelle et les scientifiques modernes, deux autres mots ; le « verbe » et « l’Information » !

Reprenons les deux premiers ; « dieu » et le « hasard », qu’ont-ils en commun ; ils sont à l’origine de tout ce qui existe et que nous pouvons toucher, voir, sentir et entendre !

Pour les deux autres, ils évoquent tous les deux l’origine de la création ; ce sont tous les deux un principe impalpable, le verbe pour l’un, les nombres (1)  pour l’autre !

Dans les deux cas, ce qui nous opposerait, serait une question de terminologie !

Dieu ou le hasard ; sont donc à l’origine de ce que nous appelons « la réalité », mais je devrais plutôt dire ce nous appelons dans les deux camps, « notre réalité », puisqu’elle semble, en apparence, diverger !

Chacun des deux camps exprime une forme de foi, foi en dieu ou au hasard, mais se combattent en utilisant une mauvaise foi manifeste pour assoir leur potentat !

Si je regarde avec les yeux de l’athée, force m’est de constater que les résultats dus au hasard sont d’une beauté à couper le souffle et ne peuvent qu’occasionner l’émerveillement, à part d’être de mauvaise foi !

Le constat est exactement le même dans l’autre camp, à part d’être de mauvaise foi !

Pour ce qui est des religieux et des scientifiques, la divergence est la même, le verbe, les nombres, ce sont tous deux des concepts, immatériels, qui semblent s’opposer, mais qui en fait avancent ou disent exactement la même chose !

À la différence près c’est que le concept du « verbe » est très antérieur à celui tout récent de « l’Information » !

Que l’origine de tout ce qui est soit le fruit du « verbe » ou des « nombres » est déjà en soi une forme de miracle (2) qui devrait nous conduire, c’est mon point de vue, vers une plus grande humilité, plutôt que de jouer au plus érudit.

De l’aveu même des scientifiques modernes, ce que nous connaissons de la réalité dans laquelle nous vivons tous, est de l’ordre de 5 % approximativement, tout le reste nous est parfaitement inconnu !

Ce que je vais dire en conclusion, n’engage que moi, lorsqu’on n’en sait pas plus sur la réalité, et pour paraphraser plus poliment le grand Coluche, « on devrait avoir la pudeur ou la décence de se taire »

La foi est quelque chose de l’ordre de l’intime, de l’ordre du privé, cela ne devrait jamais être l’objet d’une querelle de chapelle, mais ce n’est que mon point de vue, et en l’état de nos connaissances, il en vaut bien un autre !

 Alors ;
Dieu or not dieu, verbe or not verbe ?
Ou
Hasard or not hasard, nombres or not nombres ?

Alors Mourir pour des idées ?

Oui, mais de mort lente !

(1) J’utilise ici le vocable de miracle pour désigner des choses extraordinaires qui dépassent pour l’instant, notre entendement !

(2) Il semblerait, pour certains scientifiques très sérieux, que ce soit les nombres premiers, qui sont à la base de l’information à l’origine de la matière et de toute notre réalité !

Raymond MAGDELAINE