C’est bien ce que l’on voudrait nous faire croire pardi !
Ils nous prennent pour des veaux !Ils vont se réunir, pour une énième fois, pour prendre le taureau par les cornes disent-il, et pour la énième fois ils vont encore accoucher d’une souris, en s’autocongratulant !
Lisez l’avis de Pierre Rabhi, à qui on ne lui fait plus prendre !
Mais ne les fustigeons pas, nous leur prêtons le flanc, nous ne récoltons que ce que nous semons, ou plutôt nous ne récoltons rien, car nous ne semons rien !
Nous sommes amorphes, nous votons NON au référendum de 2005, ils s’assoient dessus et nous nous taisons !
Enfin je devrais dire nous râlons, comme les animaux de la légende amérindienne, nous nous lamentons, nous pleurnichons, nous pestons, mais nous n’agissons pas ! Par contre nous retournons notre colère intérieure, contre ceux qui agissent ou qui réagissent, comme le tatou envers le colibri de la même légende !
Bref, nous ne sommes pas contents, mais nous nous taisons, sans raison, à part celle de la croyance qu’ils nous distillent, celle que nous sommes impuissants et à laquelle nous adhérons sans nous rendre compte de notre puissance !
Notre puissance n’est pas la leur, le mensonge, la pression, les menaces, l’oppression… Notre force n’est pas celle de la musculature ou des dents que ne peut pas montrer le colibri, les colibris que nous sommes, non, notre puissance, c’est le nombre, plus de sept milliards d’individus !
Quand allons-nous nous réveiller ?
Quand il sera trop tard ?
Comment ?
Il est déjà trop tard ?
C’est bien ce qu’ils essayent de nous faire croire… nous faire croire que notre vessie est une lanterne !
Sache qu’il n’est jamais trop tard ! Mais si tu tardes trop à te prendre en charge, tu auras beaucoup plus à faire, et comme je te connais comme si tu étais mon frère, tu vas encore trouver un prétexte pour ne rien faire !
Oui, tu as raison, tu ne crois plus en Dieu, mais tu attends toujours une intervention divine !
Qui interviendra d’ailleurs comme annoncé : « aide-toi et le ciel t’aidera ! »
Eh oui ! Je sais il faut que tu ailles bosser ! « On n’a jamais rien sans rien ! »
Toi, tu fais ce que tu veux, moi je bosse, je te l’ai déjà dit, pour ne pas avoir le regret de n’avoir rien fait quand il était encore temps de le faire. Ce n’est pas quand l’incendie a fini de calciner la forêt qu’il faut commencer à lutter contre le feu qui l’a ravagé !
Mais bon, il y a des jours, avec ma lanterne, où j’ai le sentiment de pisser dans un violon !
Raymond MAGDELAINE