Oui, dis-nous Raymond d’où viennent les âmes ?
Je pourrais te répondre : « Honnêtement je ne le sais pas avec certitude » et ma chronique du jour s’arrêterait faute de preuves. Car vois-tu se sont les preuves qui me manquent, mais je peux te proposer quelques pistes de réflexion !
Tu veux bien me suivre sur ce chemin pavé d’incertitudes ?
Bien commençons et revenons un peu sur le livre le plus vendu au monde un peu avant celui du « Petit Prince » de Saint Exupéry, je veux parler de la « Bible ». Ne fuis pas ! Évoquer la bible, ce n’est pas faire du prosélytisme, c’est simplement appuyer sa réflexion sur les premiers écris qui en parle, c’est tout, tu vois, ici rien d’effrayant !
La bible raconte au travers de l’enseignement de Yeshoua (Jésus) que les âmes retournent au Royaume de son Père, dont il nous dit qu’il est aussi le nôtre (Père). Notre Père serait un Roi et son Royaume serait aux cieux, si j’en crois la prière du « Notre Père » qu’il nous a aussi enseigné !
Petit arrêt sur image, pour expliciter certains termes employés par ce Jésus de Nazareth. Pour Jésus le Royaume signifie le lieu où réside son Père. Ce Père qui doit être le Roi de ce royaume, c’est-à-dire celui qui dicte sa loi à ses sujets (à toute sa création). Mais lorsqu’il parle de ce roi, il dit mon Père, donc la relation serait une relation Père fils (enfants) et sa Loi, la plus importante qui englobe toutes celles qui vont en découler est ; « Aimez-vous les uns les autres, comme je vous aime » !
Les âmes retourneraient donc dans un lieu où règne l’amour de soi et de son prochain, ce lieu est situé dans les cieux, dit la prière du Notre Père. Les cieux ne sont pas de ce monde, c’est ce que répond Jésus à Ponce Pilate qui l’interroge ; « Mon royaume n’est pas de ce monde ! »
Ce monde, c’est la Terre, le royaume de la Mère, Gaïa la mère nourricière, c’est ici-bas, le royaume du Père c’est l’au-delà, mais on dit aussi de l’autre côté du miroir, où derrière le voile !
Tu comprends bien qu’étant né en occident, avec une initiation au catéchisme dans ma tendre jeunesse, je ne peux te parler que de ce que l’on m’a enseigné. Mais les autres traditions racontent, à peu de choses près, la même histoire. Notre royaume est ici, celui des âmes est ailleurs !
Tu veux une autre démonstration, moins connotée religieuse, c’est cela ? Tu es allergique et cela te file des boutons ?
Très bien ! Les scientifiques, disent que l’univers, que toute la matière qui le constitue et dont nous sommes aussi constituées, est né à partir de rien, d’un point mathématique, de taille et de dimension nulle ! Ils disent encore que ce point, cette singularité, vient d’ailleurs ! D’où ? Ils n’en savent que pouic !
Pour eux, l’univers c’est ici-bas, la Terre est le royaume des âmes incarnées. Tu remarqueras, au passage, que le royaume c’est la planète Terre, pas un Pays ni une Nation, au sens étriqué ou compulsif des hommes.
Pour eux, la singularité, à l’origine de l’univers contenant notre royaume, et d’autres sûrement, qui vient d’ailleurs, serait l’équivalent de l’au-delà !
Petite remarque, qui me démange, tu remarqueras que les scientifiques font comme toi, ils évitent scrupuleusement les termes qui pourraient les faire passer pour des Mystiques. Non pas par conviction personnelle, mais simplement pour ne pas encourir le risque de n’être pas subventionné pour leurs recherches, ou pour ne pas être exclus d’un prix Nobel toujours gratifiant !
Revenons à nos brebis, si j’ose ce doux euphémisme qui nous caractérise, les âmes incarnées retourneraient donc ailleurs, dans l’au-delà ! Où ? Mon petit-fils Matt, me suggère Jupiter, qui est une hypothèse qui en vaut une autre, non ?
Des récits, de tout temps, de toute époque, racontent que ceux qui ont subi, une expérience de mort temporaire, qui semble de nos jours être très courante, pour ne pas dire banale, évoque la lumière, une lumière très intense, mais qui ne brule pas la rétine. Certains la comparent à un océan d’AMOUR !
De cette lumière sortent des parents des amis, mais aussi des êtres « habillés » de lumières, des guides, qui TOUS, leurs disent qu’il n’est pas l’heure de retourner dans la lumière. Même si tous les expérienceurs ne souhaitent pas retourner dans leur corps.
Le royaume du Père, les cieux, l’au-delà, l’ailleurs des scientifiques, la lumière décrite par les expérienceurs sont synonymes… Comment tu préfères que je dise serait… si tu veux, serait donc synonyme de demeure où retournent les âmes.
J’entends bien ce que tu n’oses exprimer à haute voix… Tu n’es pas plus avancé, tu n’es sûr de rien !
Je comprends, tu voudrais être assuré être sûr que ce que je te suggère est bien LÀ, tu veux comme Thomas pouvoir voir et toucher ?
Désolé, je ne suis pas Jésus de Nazareth, et ne suis capable d’aucun miracle, je suis comme toi dans l’incertitude, mais peut-être à la différence toi et du Thomas qui sommeille en toi, moi je n’ai plus besoin de preuve pour croître !
Je sais, je suis naïf !
Et toi tu es quoi ?
Ne te précipite pas pour répondre à ma question, prend le temps de réfléchir, de tourner sept fois ta langue dans ta bouche, sinon tu risques de sortir une platitude empruntée à la pensée unique, celle qu’on essaye de te faire ingurgiter, comme si tu étais une Oie (blanche ?) !
C’est, pour moi, une piste prometteuse, une piste qui donne un sens à ma vie, une piste qui m’aide à la remplir, dans la joie, celle d’un retour à la maison, avec la certitude d’y retrouver tous ceux que j’ai aimés ici-bas, et qui commencent à y être très nombreux, plus j’avance en âge ! Mais quel bonheur !
Citation, en guise de conclusion, d’un personnage étrange, qui montre du doigt, à des enfants, une étoile précise sur la voute céleste, en disant tristement et d’une voix rocailleuse « Maison… maison ! »
Si les âmes retournent toutes, un jour où l’autre, dans leur maison, c’est, tu l’as bien compris, qu’elles viennent de là, de cet ailleurs insaisissable et indescriptible. Crois bien que je suis sincèrement désolé de ne pouvoir t’en apprendre plus !
Cherche de ton côté, et dès que tu trouves une piste, reviens sur mon Blog ou sur ma page Facebook, m’en faire part, nous en faire tous profiter, ne gardes rien pour toi, partage, je te promets de le publier en te citant !
Raymond MAGDELAINE