Archives de catégorie : Chroniques de l’Ame

Nouvelles chroniques, en cours d’écriture… cultivez la patience !

Naître, Être, Maître

Naître : c’est apparaître, venir au monde, te matérialiser dans la matière, lorsque tu nais tu n’es pas encore un être à part entière, mais tu contiens l’être à part entière (le maître) sous forme de germe.

Être : c’est devenir, pas à pas, petit à petit l’être complet (à part entière) qui est contenu dans le germe, dans nos gènes, c’est se découvrir ou se re connaître, c’est apprendre à se connaître.

Tu as remarqué, si tu es un tant soit peu attentif, que je joue un peu beaucoup, parfois, avec les mots, ceci pour te permettre d’en saisir le sens caché en eux (l’essence, l’essentiel), leur musique, connue depuis la nuit des temps par les formes de vie capables d’émettre des sons, toutes les autres produisent des images (des pensées, des intentions, des vibrations inaudibles par nos sens limités).

Les initiés de notre espèce (les enseignants) l’appellent la langue des oiseaux.

Tu peux la prendre (l’apprendre) pour un jeu (Je), et tu aurais raison, car c’est au travers du jeu que nous apprenons le mieux, car en fait la vie est un jeu dans lequel il ne faut surtout pas se prendre au sérieux.

Le Maître : il, est déjà contenu dans l’être (tous les êtres) au moment même de notre manifestation ici-bas (notre naissance) s’affine, s’épure, se pèle (nous sommes des pèlerins), lentement mais sûrement, du moins si nous ne lui mettons pas trop d’obstacles sur son chemin, sa voie vers le soi, son chemin de Saint-Jacques de Compostelle à lui ou à elle.

Le maître peut ne jamais apparaître si nous encombrons sa voie des élucubrations engendrées par notre petit moi, qui se prend pour lui.

Dans la plupart des anciennes traditions de la planète tous les « maîtres » sont les plus anciens, ceux qui ont atteint le stade de leur propre maîtrise, ils sont souvent considérés comme des bouches inutiles, au contraire, les plus jeunes qui dirigent le groupe ou le clan, les consultent régulièrement.

Nos sociétés dites modernes, dites évoluées, les parquent, les cloîtrent, les enferment… dans des réserves (des EHPAD) en se privant de leur sagesse et de leur maîtrise acquise au fil du temps par leurs apprentissages.

Si notre société est malade, c’est parce qu’elle est gouvernée par des êtres incomplets par encore achevés, des apprentis sorciers… lorsque nous finirons par comprendre cela, alors l’humanité toute entière pourra poursuivre son évolution qui est loin très loin d’avoir atteint le stade final, s’il y a un stade final ?

Ne désespérons pas, même, si nous avons le sentiment de na pas avancer, même si les apprentis sorciers de la planète cherchent par tous les moyens à la retarder, la vie, finira par trouver son chemin celui de la sagesse au travers de notre propre maîtrise !

Ne cherche pas le Maître à l’extérieur, il est déjà en toi, en nous !

Raymond MAGDELAINE

La force est en nous

Lorsque maître Yoda ou Yeshua[1] te dit que la « force » ou la « foi » soit avec toi, entends qu’elle est déjà en toi, entends que tu n’as pas besoin de la chercher autour de toi, elle est là en toi prête à te servir dès que tu l’as (re) trouvé !

La force de maître Yoda, c’est la foi du maître Yeshua, toutes les deux sont déjà en nous, le jeu (JE) de la vie ici-bas, celle de notre quête si tu préfères, est de la re trouver là ou elle est, en nous !

Tu peux passer autant de vies que tu veux à la chercher à l’extérieur de toi, si cela t’amuse, tu passeras toute ton éternité à t’épuiser sans jamais la trouver.

Nous ne pouvons trouver ailleurs ce que nous avons déjà en nous !

Mon gendre me répète souvent en parlant des puissants de ce monde « Ils sont forts ! », et c’est vrai, car eux ils ont trouvé en eux la force, celle de nous persuader que nous sommes des « riens ou des moins que rien », afin de pouvoir nous imposer leur dictat par la force (celle des forces de l’ordre, des médias, et de la justice, qui les servent docilement) avec l’aide de leur dieu (Argent) !

Ne voyez-vous pas dans cette description de leur pseudo « pouvoir » où est leur talon d’Achille ?

Leur force, leur foi, leur puissance, est bâtie de toute pièce par une chimère, un dieu bâti à leur mesure « l’argent » et que ce dieu est aussi leur talon d’Achille, ne le voyez-vous pas ?

Tout comme nous avons notre propre talon d’Achille, qui est de croire à leurs chimères, en cherchant la force, la foi qui est en nous à l’extérieur de nous !

Ne cherche plus ta force, apprends simplement à l’utiliser en bâtissant ton royaume où tu seras l’unique roi, n’attends pas le retour ni de Jeshua ni de Yoda, ils ont fait tous deux ce qu’ils avaient à faire ici-bas de donner la clé de ton propre pouvoir !

Raymond MAGDELAINE


[1] Remarque l’analogie entre les deux Noms.

Ce n’était rien, qu’un peu d’amour…

« Ce n’était rien qu’un peu d’amour, mais dans mon âme il continue à me nourrir à la manière d’un grand festin. »

Je passe ma vie, nous passons notre vie à côté d’un être qui nous est cher, et le temps… la routine… la peur de lui dire, celle de lui manifester par un geste, une attitude, une parole, un silence… qui ont l’air, à première vue, si insignifiants, ou qui peut nous paraître inutile…

« Il, elle sait, depuis le temps que nous vivons côte à côte, bord à bord… que je l’aime… non ? »

« Oui, il, elle le sait… mais alors dis-moi pourquoi dès qu’il/elle n’est plus là tu te sens aussi mal ? »

Oui, bien sûr… il/elle sait que tu l’aimes, mais le savoir ne nourrit pas une âme, ce qui nourrit les âmes c’est cette manifestation, même parcimonieuse, au quotidien !

Quand je te parle d’amour, je ne te parle pas que du sexe, qui en fait partie, évidemment… Non je te parle de toutes ces petites manifestions du quotient, pas en quantité, mais en qualité, aussi insignifiante en apparence, qu’un sourire, une caresse sur sa joue, un baiser léger sur ses lèvres… et ces deux mots associés « je t’aime » si désuet ; si galvaudés… qu’ils nous semblent inutiles de les répéter !

C’est lorsqu’il/elle n’est plus là… que nous nous rendons compte que tous ces gestes, tous ces petits mots, toutes ces dérisoires (en apparence) manifestations quotidiennes nous manquent plus que son absence !

Nous n’avons pas forcément besoin de le savoir, mais nous avons besoin, tous et toutes, qu’on nous le manifeste, d’une manière ou d’une autre.

Un deuil quel qu’il soit se nourrit toujours de ces petites manifestations du quotidien, et ce sont les festins de l’âme, dont nous avons tous besoin et nous permettent à tous et à toutes d’attendre, sans impatience, le jour où nous nous rêverons tous… un jour ou l’autre… ici où ailleurs…

N’attendons pas l’ailleurs pour le lui manifester ici, quand il est encore temps de le faire !

Ce sont les choses les plus insignifiantes, en apparence, qui sont les plus signifiantes !

L’entendrez-vous tant qu’il est encore temps de le manifester ?

Epilogue :

Si tu ne l’as pas fait du temps de sa présence à tes côtés, rappelle-toi que son absence n’est que l’illusion de tes regrets, il/elle est toujours là à tes côtés, invisible, certes, mais presque palpable dès que tu sors de tes regrets ou de tes culpabilités !

Raymond MAGDELAINE

Enfant anormal

C’est quoi anormal[1] ?

En fait, je vais vous le dire de manière encore plus crue, tant pis si cela vous défrise, mais on ne peut plus taire encore longtemps cette manière de vouloir tout normaliser et de définir des critères une fois pour toutes du genre et sur un ton très docte « la terre est forcément le centre de l’univers ou de la galaxie, puisque le soleil, le nôtre, tourne autour d’elle, c’est un fait que tout le monde constate visuellement tous les jours ! » donc dire que c’est elle qui tourne autour du soleil est un des signes qui font dire que celui qui énonce ceci est un dyslexique doublé d’une dyspraxie, voire même d’une dyscalculie très avancée.

C’est un enfant d’aujourd’hui diagnostiqué « handicapé » par des mesures normatives, basées sur des statistiques sérieuses, certes, mais qui datent et définissent de manière quasi immuable un enfant étalon (un peu comme le mètre étalon), car pris à un temps T, comme si tout était fixe, une fois pour toutes… point final !

Aujourd’hui ceux qui posent ce diagnostic, se fixent sur des données, dont ils n’ont aucune preuve formelle qu’elles sont exactes, et s’ils, pensent aujourd’hui qu’elles le sont, le seront-elles pour autant demain ? On est revenu depuis belle lurette sur l’affirmation que la terre est plate.

La création de la terre et du ciel se serait faite en six jours et depuis le septième jour le créateur se reposerait sur un nuage blanc en admirant son chef-d’œuvre, pour lui c’est tous les jours dimanche.

Aujourd’hui si tu es un tant soit peu observateur tu peux constater que le vieux Monsieur à la barbe blanche est toujours au turbin et que la création est un processus en constante évolution, dont tu es, nous sommes, la preuve tangible mesurable et palpable de ce processus en perpétuel mouvement.

Le handicapé n’est pas celui que l’on croit, de mon point de vue, c’est plutôt celui qui croit que tout est statique, donc statistiquement mesurable et quantifiable à un instant « T » immuablement figé et que ceci est la norme (donc normal) et que tout le reste est forcément anormal !

Le handicap soit dit en passant est un moyen volontairement utilisé dans les courses de chevaux (des pur-sang) pour laisser une petite chance à une carogne d’espérer pouvoir emporter le grand prix d’Amérique (on peut toujours rêver !)

Apprenons à les écouter, nous serons agréablement surpris par leurs capacités hors norme !

Oui mon petit fils est l’un de ces enfants qui font la démonstration à leurs parents, à leurs grands-parents, aux enseignants que tout évolue, et vouloir continuer à enseigner dans une école unique, un collège unique, une éducation unique, une société uniformisée, et constamment nivelée par le bas est l’une des nombreuses aberrations d’un système qui se sclérose ou que l’on tente de scléroser.

Mon petit-fils, grâce à sa soi-disant dyslexie et dyspraxie, fera dans ce monde des découvertes, qui ne pourraient pas se réaliser sans cette soi-disant « anomalie » qui soit dit en passant est de plus en plus répandue chez les enfants d’aujourd’hui !

Curieux, non ?

Papa, Maman, Papi, Mamie… d’un enfant d’aujourd’hui, réjouis-toi de ce diagnostic tu as surement chez toi hérité d’un Einstein en herbe !

Aime-le tel qu’il l’est et fais-lui confiance !

Raymond MAGDELAINE


[1]C’est un stade avancé de l’évolution de l’hominidé qui produit des enfants étiquetés « Autiste » Asperger ou pas, comme Greta Thunberg ou Paul qui est actuellement devenu un des grands maîtres des douze coups de midi à 20 ans sur TF1 ! Qui es-tu toi pour prétendre que ces enfants sont anormaux ?

Game of thrones

Ou les jeux d’un pouvoir « Divin » autour d’un trône symbolique.

Nous reproduisons sans cesse ici-bas ce que nous croyons être le fonctionnement de l’au-delà.

Au-delà où nous nous représentons « Dieu » comme un « Roi » aux pouvoirs infinis et sans partage, assis sur un trône qu’il se serait attribué par sa propre « grâce » et sur lequel il décide seul de récompenser ou de punir ses vassaux qui ne le servent pas comme il le voudrait !

Agenouille-toi « Mickael » qu’avec mon épée « Royale » je t’élève au rang d’Archange (Chevalier) de mon Royaume !

Et vous deux « Lucifer » et « Satan » je vous déchois de mon Royaume à tous jamais en vous condamnant à vivre sans fin en enfer dans mon royaume d’en bas pour avoir osé critiquer mes décisions royales !

Et vous deux Ève et Adam ; premier enfant de mon Royaume d’en bas, je vous condamne et condamne votre lignée à errer sans buts sur terre où vous passerez tout votre temps à y vivre l’enfer que vous vous créerez, en vous privant de « Moi », comme un « Parent » prive ses enfants de dessert ! Na !

Ne sentez-vous pas que cette vision d’un dieu quel que soit le nom que vous lui donnez, ou pas, est puérile, qu’elle ressemble plus celle d’un Père Fouettard que vous utilisez, lorsque vous n’arrivez plus à vous faire obéir de vos enfants ?

N’avez-vous pas quelque part, au plus profond de vous, le sentiment que l’humanité d’aujourd’hui se fourvoie sur une voie illusoire, celle de vos enfants avec lesquels vous continuez à exercer ce jeu de trônes, pour imposer la paix dans votre royaume ?

Toi le catholique, le croyant, es-tu comme les disciples les plus proches du Christ, à l’exception de deux (1), à n’avoir pas compris le sens du « royaume où tu serais roi » annoncé par lui, il y a maintenant plus de deux mille ans ?

Pourquoi toi le mécréant pense-tu être le centre de l’univers dans lequel tu te sens entouré de cons, de gens qui ne t’aime pas, de personnes qui n’ont pas encore compris que tu étais le phénix des hôtes de ses bois, le roi !

Le roi de quoi ou de qui, tu peux développer, ma sœur, mon frère ?

Pourquoi penses-tu que tes amis, tes proches, tes enfants t’aient tourné le dos ou t’aient quitté, si ce n’est que tu es encore dans tes jeux du trône.

Dieu châtiant et punissant ses enfants ?

Ne sens-tu pas au fond de toi que ces jeux sans foi ni loi ont assez duré et qu’il faut que tu passes à autre chose de plus proche de la réalité que ces jeux d’une autre ère, celle de l’enfance turbulente de l’humanité.

(1) Lire la chronique « La parabole » publiée sur ma page Facebook en suivant ce lien :
https://www.facebook.com/raymond.magdelaine/posts/10217252810850600

« Le temps de la sagesse est venu, nous invitant à quitter ces jeux autour d’un trône illusoire et d’un autre temps ! »

Raymond MAGDELAINE

Dans des temps forts, forts lointains

A cette époque très lointaine, vivaient sur notre planète deux espèces d’hominidés fort différentes au niveau de leur aspect physique et de leurs mœurs.

La plus ancienne est étiquetée par les spécialistes sous le nom d’Homo neanderthalensis qu’ils définissent ainsi : « Particulièrement bien adapté à un environnement froid, l’Homme de Néandertal était physiquement plus robuste, plus lourd et plus trapu qu’Homo sapiens. La forme oblongue de son crâne se distingue nettement de celle de l’Homme moderne, plus globulaire. Néandertal avait un cerveau un peu plus volumineux en moyenne, mais avec un coefficient d’encéphalisation légèrement moindre. »

Adam homo Néandertal

La plus récente est étiquetée par les scientifiques d’Homo sapiens qu’ils définissent ainsi : « Homo sapiens se distingue par la complexité de ses relations sociales, l’utilisation d’un langage articulé élaboré transmis par l’apprentissage, la fabrication d’outils, le port de vêtements, la maîtrise du feu, la domestication de nombreuses espèces végétales et animales, ainsi que l’aptitude de son système cognitif à l’abstraction, à l’introspection et à la spiritualité. Certaines de ces caractéristiques étaient partagées par d’autres espèces du genre Homo. »

Ève homo Sapiens

Un beau jour où bien une nuit !

Une femelle Homo Sapiens croise sur sa route un mâle Homo néandertal.

Il faut que je vous dise, Madame, Monsieur, que chez ces gens-là, on ne s’entend pas très bien, et qu’en général, au mieux on se fuit comme la peste, ou au pire on s’entre-tue sans merci. Oui madame, oui Monsieur c’était déjà les mœurs de l’époque surtout chez homo sapiens qui grâce ou à cause de ses facultés mentales se prenait déjà pour le phénix des hôtes de ces temps-là !

Ce n’est pas la première fois que ces deux là se rencontrent et s’observent mutuellement, elle ne le trouve pas particulièrement beau, par contre lui la trouve beaucoup plus belle que les femelles de chez lui, tout cela pour vous dire que les goûts et les couleurs ne se discutent pas ils s’imposent à l’un et pas forcément aux autres.

Ce qui attire cette Ève homo sapiens, chez cet Adam Homo Néandertal, c’est autre chose de plus subtil, de plus profond, de plus impératif et de viscéral, car lui et elle ne se regardent pas qu’avec les yeux physiques, mais plutôt avec ceux du cœur, ce qui va ce jour-là complètement bouleverser la donne, du moins chez ces deux êtres aux allures si différentes et aux mœurs d’apparence incompatible.

Au début, ils s’observent à distance respectable, ils s’apprivoisent… c’est Ève qui un jour va s’arranger pour se trouver face à face avec Adam. Ils vont se regarder longuement dans les yeux sans rien se dire, car ils n’ont pas le même langage.

Adam va très timidement tendre à Ève une poignée de fruits rouges et délicieux qu’il vient de cueillir. Ève est surprise par ce geste, mais surtout elle en est bouleversée physiquement. Elle va les prendre timidement et ils vont ensemble les manger en se souriant.

Ève remarque qu’Adam est très intrigué par un outil qui pend à sa ceinture et qui lui sert à extraire du sol des racines comestibles, dont elle et son clan sont très friands.

Très délicatement elle va le décrocher de sa ceinture et le tendre à Adam. Adam a un geste incontrôlé de recul, Ève va lui faire comprendre par la gestuelle qu’elle lui offre cet outil, qu’il a pris pour une arme, pour lui avoir offert des fruits.

La suite je vous laisse la deviner, elle se répète depuis la nuit des temps sur cette terre, ils vont partager leurs gènes pour avoir des enfants, qui vont être le socle d’une transformation génétique des deux espèces, qui ne cesse de se perpétuer encore de nos jours chez toutes les espèces, même celles du règne minéral.

Tu comprends pourquoi, encore aujourd’hui, lorsqu’un homme et une femme partagent leurs gènes pour procréer, le fruit de leur fusion s’approche de plus en plus de la perfection et t’émerveille au quotidien en tant que parents ou grands-parents.

Plus de trois cent mille ans nous séparent de cette première histoire d’Amour entre ces deux espèces en apparence si différente, mais compatible génétiquement parlant.

Il est loin l’homo sapiens du temps de Ève et d’Adam ! Le nombre de fois est incalculable ou une Ève et un Adam issus de deux souches en apparences si déférentes et incompatibles ont partagé dans l’Amour leurs gènes, pour en arriver au stade de notre humanité.

Et tu voudrais que les changements s’opèrent immédiatement, d’un coup de baguette magique dans l’humanité… enfin surtout chez les autres, parce que toi tu es déjà parfait(e) ?

Écoute-moi bien mon frère, ma sœur, si tu possèdes cette baguette magique pendue à la ceinture de tes gènes, ne te gêne surtout pas pour la partager avec d’autres frères ou sœurs compatibles avec ton cœur, pour en faire bénéficier les générations suivantes, qui en ont bien besoin en ces temps de disette spirituelle !

Ce n’est pas croissez et multipliez-vous qu’il nous faut entendre mais croisons nos gènes et multiplions-nous, ou dit autrement « faisons l’amour pas la guerre ! »

À bon entendeur, salut !

Raymond MAGDELAINE

Interview exclusive

Le journaliste (RAY) : Bonjour, avant toute chose comment dois-je vous appeler… Maître ?

Lui : Mon nom en araméen est Jeshua, mais vous pouvez le traduire dans votre langue par Jésus, fils de Joseph (Yousef). Oubliez le Maître !

RAY : Pendant votre séjour ici-bas vous avez annoncé, à vos disciples et à tous ceux qui sont venu vous écouter, l’arrivée du royaume en prétendant même, si j’en crois les évangiles, qu’il était déjà là, l’affirmeriez-vous encore aujourd’hui ?

Je vous le dis le  royaume arrive, il est déjà là !

Jeshua : Plus que jamais !

RAY : Le royaume annoncé c’est donc ce qui se passe aujourd’hui, toutes ces guerres, toutes ces misères, toutes ces souffrances, toutes ces galères… que nous vivons au quotidien ?

Jeshua : C’est le royaume que vous vous êtes construit, pas celui que j’ai annoncé !

RAY : Pouvez-vous être plus précis ?

Jeshua : Vous confondez le royaume construit par notre Père, avec le vôtre !

RAY : Quelle est la différence entre les deux royaumes ?

Jeshua : Celui de notre Père est harmonie, le vôtre est cacophonie !

RAY : Qu’entendez-vous par notre royaume ?

Jeshua : Votre royaume est celui où vous êtes l’unique roi, comprenez-vous !

RAY : Non, justement, et je crois que tout vient de là… non ?

Jeshua : Tout à fait !

RAY : J’ai du mal avec ce concept de roi, je ne suis roi de rien du tout, je n’ai aucun pouvoir…

Jeshua : C’est ce que vous croyez, ce n’est pas ce qui est !

RAY : Pourriez-vous être plus explicite, car les paraboles nous passent toujours au-dessus de la tête ?

Jeshua : Je les emploie encore pour vous sortir du « rêve » dans lequel vous vous complaisez et qui est la base de toutes les souffrances d’un royaume qui n’est pas le vôtre.

RAY : Il est donc à qui ce royaume de souffrance ?

Jeshua : Aux « Maîtres » que vous vous êtes choisi !

RAY : Pouvez-vous préciser votre pensée ?

Jeshua : Actuellement vous n’êtes pas dans votre royaume, mais dans celui de vos « Maîtres »

RAY : Houla ! je crois comprendre, vous voulez dire que c’est à nous de créer un royaume où nous serions notre propre maître, c’est cela ?

Jeshua : Alléluia!

RAY :… (long silence), oui, mais, nous n’avons pas les compétences d’un roi !

Jeshua : C’est votre croyance, car en vérité vous êtes aussi puissants que vos maîtres !

RAY :… (silence encore plus long), nous n’avons pas d’armes pour les renverser !

Jeshua : Vous avez le nombre, il ne vous manque plus que la foi !

RAY : La foi en quel Dieu… nous en avons tellement ici-bas ?

Jeshua : Vous n’en avez qu’un seul !

RAY : Qui, vous ?

Jeshua : (avec un petit sourire au coin de ses lèvres), non, Vous ?

RAY : Moi ?

Jeshua : Oui, toi, moi et tous nos autres frères…

RAY : Je commence à y voir plus clair (il scande plusieurs fois un même slogan) « tous ensemble, tous ensemble… »

Jeshua : Il sourit tout en poussant un long soupir de satisfaction

RAY : Oui… vous devez trouver que nous mettons du temps à comprendre ?

Jeshua : Au royaume de notre Père, où nous sommes toujours les rois de nos royaumes[1], le temps ne s’écoule pas à la même vitesse que dans les vôtres !

RAY : Merci infiniment « frère » Jeshua pour tous ces éclaircissements.

Jeshua : Il s’incline en croisant ses mains sur sa poitrine et sort du studio en traversant la cloison…


[1] Une seule de ses disciple avait, à l’époque, compris son message, d’où les errements de la religion et de l’humanité, plus de deux mille ans après !

Raymond MAGDELAINE

S’affranchir ou pas !

Une fenêtre ouverte par ceux que l’on asphyxie, ceux que l’on cherche à étouffer…

Regardez-les bien, ce sont nos parents ou grands-parents, nos voisins… qui l’ont ouverte à notre place, parce que nous ne voulons pas encore sortir de ce que nous croyons être notre zone de confort, alors que nous galérons de plus en plus nous aussi !

Réfléchissez bien, mais pas trop longtemps… ils s’épuisent, ils se désespèrent de notre inertie… et la fenêtre pourrait bien se refermer, pour longtemps.

Ceux qui nous oppriment le savent et agissent en ce sens !

Nous pouvons être les spectateurs de cette lutte entre le pot de terre et le pot de fer !

Nous pouvons aussi en être des acteurs ou pas !

Et si nous pensons qu’ils s’y prennent très mal, rien ne nous empêche de leur montrer comment nous nous y prendrions, nous qui voyons si clairement la paille dans l’œil de notre voisin.

Montrons-leur de quoi nous sommes capables, sinon continuons à nous (en) terrer dans nos peurs !

Mais ne rien faire ou se taire nous rend complices passifs des oppresseurs de tout poil.

Que nous le voulions ou pas, nous sommes en guerre ici et ailleurs, contre un oppresseur qui n’est plus extérieur à notre pays, ici ce sont des Français qui livrent une guerre sans merci à d’autres Français qui ont le toupet de dire tout haut ce qu’une trop grande majorité d’entre-nous pense, mais n’ose pas encore exprimer haut et fort.

Nous affranchir est notre unique planche de salut !

Si ma tante en avait !

Oui, tout le monde le sait je l’aurais appelé tonton, oui, mais voilà ce n’est pas le cas !

C’est pareil pour la fronde des gilets jaunes, s’ils n’en avaient pas « des problèmes » il y a belle lurette que le mouvement se serait éteint de sa belle mort par manque d’essence.

Essence qui je le rappelle au passage ne cesse de s’envoler à la pompe, pour le plus grand bénéfice des voleurs.

Si ce mouvement sans précédent d’hommes et de femmes n’avait pas des problèmes pour boucler leur budget, pourquoi se manifesteraient-ils encore dans la rue aujourd’hui après cet acte vingt-huit ?

Pourtant tout a été essayé pour les dissuader de continuer à manifester, tout et le plus abject, comme celui de les faire passer pour ce qu’ils ne sont pas ou plutôt, pour rester dans le ton du titre volontairement choisi, pour ce qu’ils n’ont plus et leur manque cruellement à partir du 10 du mois.

Oui, ils fatiguent, oui ils sont las de ne pas être entendus, mais ce que vous n’entendez peut-être pas c’est qu’ils sont décidés à aller jusqu’au bout !

Pourquoi ?

Parce qu’ils n’ont plus rien à perdre financièrement et se refusent, quel qu’en soit le cout pour eux, à se laisser intimider par les vrais casseurs de l’unité d’un pays !

Si diviser a été pendant longtemps le moyen de régner, ce temps est révolu, nous sommes entrés dans l’ère où ceux qui divisent seront forcés de payer la facture face à la déferlante incontrôlable, mais prévisible qu’ils sont en train de générer.

Toute action entraîne toujours une contre-réaction, appelée effet boomerang ou papillon.

Tout reflux entraîne dans la foulée un flux qui va engendrer une déferlante quand le nombre de ceux qui génère le reflux est largement inférieur à celui de ceux qui le subissent[1], c’est mathématiquement incontournable !

Tout ce qui a été fait et qui continue à se faire ici ou là pour discréditer un mouvement « légitime » (n’en déplaise à Voltaire), ne fait en fin de compte que renforcer sa détermination.

Un peuple ne se gouverne pas par la force, ni le déni, ni le mépris, sauf bien sûr s’il est gouverné par une dictature cachée derrière le masque d’une démocratie qui ne fait même plus illusion.

Ce ne sont jamais ceux qui martyrisent les hommes qui changent le monde, mais les hommes martyrisés qui permettent les changements des consciences.

Que vous le vouliez ou pas, nous avons franchi la ligne rouge, où tout retour en arrière n’est plus possible, et que vous le vouliez ou pas nous devrons avancer vers l’inéluctable, qui n’est en fait que la planche de salut de l’humanité.

Planche de salut, sur laquelle je vous invite tous et toutes à monter, avant la déferlante !

À bon entendeur, salut (Coluche utilisait ici un autre adjectif qualificatif) !

Vous je ne sais pas, mais moi je m’en réjouis !

Tu as le choix de monter ou pas… sur cette unique planche de salut !


[1] Toute mule, comme celle du Pape, lorsque nous ne respectons pas son seuil du « supportable », nous retournera un coup de sabot si terrible que la fumée sera vue jusqu’à Pampérigouste !

Comprenez-vous ?

Lorsque personne n’entend la souffrance d’autrui, ne nous étonnons pas de les entendre crier, ou hurler leur désarroi !

Vouloir les faire taire c’est prendre le risque d’entendre les pierres crier !

« Je vous le dis, s’ils se taisent, les pierres crieront ! » Luc

Oh ! Raymond, tu as déjà entendu les pierres crier toi ?

Non, pas avec mes oreilles, mais avec mes yeux je les vois voler tous les samedis depuis plus de vingt-six semaines !

Oh ! mais alors tu cautionnes la violence Raymond !

Non, Marcel, mais je comprends que ceux qu’on veut faire taire se fassent entendre !
Quand on utilise pour les faire taire depuis le tout début des manifestations, des canons à eau, des bombes de dispersion, des grenades lacrymogènes, des fusils lanceurs de balles (LBD), des voitures blindées, des hélicoptères, des matraques, et autres techniques humiliantes pour les faire taire… il est normal Raoul que ce soit autre chose qui « parle » à leur place.

Je ne fais pas que les entendre, tu vois, je les comprends aussi !

En face des « gens d’armes », la cible est une foule hétéroclite (en apparence) réunie par une même souffrance, qui n’a pour armure qu’un gilet, et pour armes que des slogans, des pancartes, ou des cris !

À vaincre sans péril, on triomphe toujours sans gloire !

Ne trouves-tu pas Mauricette, que c’est disproportionné face à une revendication légitime, celle de pouvoir vivre décemment, d’avoir un toit au-dessus de sa tête pour ne pas subir les aléas d’un climat qui se dérègle, non ?

Tu as bien un toit au-dessus de ta tête toi, et les moyens de remplir ton frigo jusqu’à la fin de mois, non ?

Ils ne demandent que cela eux aussi, pourquoi t’offusques-tu ?

Un gouvernement quel qu’il soit, qui utilise, la force pour faire taire son peuple, porte un nom « Dictature », nom que j’exècre et que je continuerais à dénoncer, contre vent et marée, jusqu’à ce que je sois entendu ! 😠

Entendez-vous ?

Mais le comprenez-vous vraiment ?

Raymond MAGDELAINE