Archives de catégorie : Essais sur les états Modifiés

En pause momentanée, en attente d’inspiration…

Ce que me révèle notre alphabet

Petit conte inspiré par la langue des oiseaux (LDO) (1) au travers de notre alphabet, où le sens originel (2) des lettres décrit les phases chronologiques de notre croissance, aussi bien au niveau de leur graphie, de leur sens premier, que de leur sonorité.

Sens originel en gras :
suivi de mon interprétation inspirée par la LDO et mes intuitions.

A : Énergie primordiale : Le père ensemence la mère.

B : Faire place : La semence germe dans le sein de la mère.

C : Porter à l’extérieur : Le fœtus se prépare à sortir.

D : Porte, ouverture : La poche des eaux se déchire.

E : Souffle, cri : L’enfant paraît.

F : Crochet, rame : Au crochet de sa mère il apprend l’autonomie.

G : Flèche, distance : Il amorce une prise de distance avec sa mère.

H : Barrière, clôture : Tout en étant encore très encadré il commence son apprentissage.

I Y J : Main, doigts : Il commence à prendre en main son destin.

K : Prendre, donner : Premiers apprentissage d’interactions avec les autres.

L : Faire avancer : Il avance sur son chemin pour vivre ses premières expériences.

M : Eau, eaux: Il se pose toutes les questions existentielles des êtres humains, celle de sa source.

N : Ce qui est caché : Il commence à percevoir ce qui se cache derrière les apparences.

O : Voir, consulter : Il va devoir pour cela approfondir ses connaissances.

P : Parler, respirer : Il cherche dans les échanges avec les autres l’inspiration.

Q : Chas de l’aiguille : Passage de la porte étroite vers une compréhension élargie.

R : Tête, commencement : C’est le retour vers nos origines divines, celle de la source.

S : Réduire, analyser : Besoin d’analyser, de simplifier, d’assimiler, pour comprendre.

T : Signe, alliance: le moment est venu, de se souvenir de sa nature pour pouvoir se réunifier.

U V W : Ces trois lettres sont des formes dérivées du F, et ont une signification proche, la différence à ce stade de l’alphabet, serait pour nous d’apprendre à devenir notre propre Maître.

X : Charpente, squelette : Notre être complètement structuré nous permet de nous engager sur notre voie.

Z : Le Z est un dérivé du G, et à la même signification que lui, la distance serait à ce stade de l’alphabet, une élévation de la conscience vers plus de spiritualité.

C’est assez bluffant, je trouve, de m’apercevoir au travers de ma quête existentielle, que notre alphabet correspond trait pour trait à une méthode d’apprentissage du soi.

Il a été créé cet alphabet(3) , j’en suis intimement persuadé, par des alchimistes, des initiés aux mystères de la vie et de ses origines profondes, venues de la source primordiale, c’est à n’en plus

Langue des oiseaux

douter.

Ceci, n’est qu’une première approche, il y a en moi un besoin impérieux pour ma croissance de continuer à creuser la LDO, qui m’ouvre de nouvelles perspectives et de nouveaux horizons !

 

(1) La langue des oiseaux tire « en partie » son décodage des mots du sens originel et de ses dérivés des lettres les composant.

(2) Le sens originel des lettres, est extrait du livre de Marc-Alain OUAKANIN « Mystères de l’alphabet» aux Éditions Assouline.

(3) L’appellation « alphabet» tire ses origines de l’alphabet grec, auquel il emprunte les lettres alpha et béta, emprunté aux lettres sémitiques aleph et bèt.

Raymond MAGDELAINE

Essai sur le Son

Au début était le son !
Ce qui a été exprimé par ; « Au début était le verbe et le verbe était Dieu ! »

Creusons un peu cette première affirmation que vous pouvez retrouver dans le livre de la genèse, le verbe est émis par la voix et généré par nos cordes vocales, le verbe, les mots prononcés sont une suite de sons savamment modulée pour produire le verbe contenu dans toute phrase qui sans lui n’aurait aucune signification.

Ondesonore
La parole est une vibration issue de la vibration initiale

Donc le verbe est son ou une modulation de sons qui savamment associés forment le verbe, maintenant avançons un peu plus loin dans l’analyse et parlons de ce sujet très délicat, capable de froisser les susceptibilités à fleurs de peaux, je parle de « Dieu » vous l’avez compris… ne fuis pas Léon, Dieu est effectivement contagieux, mais sa contagion est porteuse de la guérison de ton mal être !

Donc le Verbe (le son) était Dieu !

Dieu c’est quoi ?

Un principe conscient de lui-même et de tout ce qu’il aurait créé intentionnellement, il est (ce principe) vivant, où, sous quelle forme ? Je n’en sais fichtre rien ce que je sais c’est que son royaume n’est pas de cet univers pour sûr !

Il émit donc un son, une vibration tellement puissante, un son avec une intention précise, preuve d’une conscience, celle de générer, de créer, d’engendre, d’enfanter, l’univers, qui enfantera les étoiles, qui enfanteront, très, très, très… longtemps après, les formes de vie que nous connaissons sur notre belle planète eau et sûrement ailleurs dans notre univers !

Ce que je vous raconte ici n’est pas une vue de mon esprit « illuminé » comme vous pourriez le penser, mais est emprunté aux conclusions de gens très sérieux et très propres sur eux, qu’on appelle les scientifiques, qui disent ; qu’au début était l’information et que cette information est contenue dans l’énergie provoquée par les vibrations.

Souhaitez-vous que j’approfondisse ou plutôt que j’essaye de vous clarifier leur analyse ?

Oui !

OK, je me lance donc !

L’information dont ils parlent est de type mathématique, c’est-à-dire, un langage codé, purement immatériel, ce langage imaginé par l’homme l’aide depuis la nuit des temps à résoudre des énigmes restées très longtemps obscures, énigmes invisibles à nos misérables sens, mais qui se manifestent tout de même dans la matière sous une forme ou sous une autre… vous suivez ?

Sinon arrêtez-moi !

L’information, est contenue, dans une énergie engendrée par une vibration, un son primordial, un cri venu d’ailleurs, de nulle part, un peu comme l’aigle noir chanté par Barbara ! je reviendrais un peu plus loin sur l’origine de ce son ne t’impatiente pas, tout vient à temps à qui sait attendre !

Une information codée, qui contenait à l’origine (lors du Big Bang) le code génétique de toutes les différentes formes de vie primordiales, qui engendreront plus tard des formes de plus en plus sophistiquées.

Pour naître cette information a besoin, du son primordial, qui émet la première vibration, vibration primordiale qui va engendrer, l’énergie, énergie qui va servir de véhicule à l’information primordiale, pour que puisse germer ce que nous appelons la matière, dont nous sommes tous constitués et dont l’univers dans lequel nous vivons est aussi constitué.

Le son primordial qui est émis doit être porteur d’une intention primordiale, pour que cette intention puisse engendrer les formes, qui par voie de conséquence vont se manifester dans la matière, et vont ensuite engendrer de nouvelles formes…

Pour que tu comprennes mieux ; la graine contient en elle l’information porteuse d’une intention celle d’enfanter un chêne, si le code génétique de la graine pour une raison ou une autre contenait une information altérée, le chêne majestueux ne pourrait croître jusqu’à son terme.

La vibration primordiale, engendre l’énergie, la force nécessaire à l’éclosion et transmet à ce qu’elle vient de créer la capacité d’engendrer à son tour des formes capables d’évoluer, de se transformer, de s’adapter à l’environnement, et plus important encore d’être conscientes de leur environnement et des échanges primordiaux qu’elles vont avoir avec lui !

Ce que je constate et que tu peux constater part toi-même, c’est que plus de 13 milliards d’années plus tard la vie (la vibration) a enfanté ce que nous sommes, c’est-à-dire le maillon le plus évolué de la vie, du moins sur cette planète.

Souffle-de-Dieu
L’intention initiale se manifeste dans ce TOUT que j’appelle DIEU !

Comprends-tu que ce son primordial pour se manifester doit être émis, par quelqu’un ou quelque chose et qu’il doit contenir une intention précise, consciente de sa nouvelle création et qui contient en germe l’intention suivante pour lui permettre de s’adapter. En clair, elle va émettre, cette première création, en écho au son primordial, un son secondaire, qui va organiser la matière de telle sorte que le troisième son émis puisse contenir le son suivant, un peu comme un écho qui se perpétuerait, mais contrairement à celui de nos montagnes qui s’amplifierait et se sophistiquerait d’écho en écho !

Si la première analyse trouvée dans le livre de la genèse est un peu simpliste au premier niveau, je te l’accorde, ou plutôt est très condensée, je sais que celle de nos scientifiques va te paraître très compliquée et tout aussi peu convaincante pour ton esprit encore très cartésien, et très formaté par les croyances que l’on a essayé de te faire ingurgiter comme si tu étais une vulgaire oie.

L’analyse tirée des hypothèses validées par les mesures et celles des hypothèses émises permettent aux scientifiques de s’approcher d’une synthèse en explorant les thèses et les antithèses des uns et des autres, et d’en arriver à des conclusions assez proches de celle du livre de la genèse, mais en utilisant des termes différents… la belle affaire !

Je vous réactualise ce livre très ancien en essayant de reformuler cette phrase en termes adaptés à notre époque !

« Au début était un son primordial et ce son était doté d’une intention très précise porteuse d’un projet ! »

Alors que cette intention phénoménalement précise, dont nous sommes toi et moi l’aboutissement temporaire, issu par cascades successives et tout aussi phénoménalement précise, tu peux l’appeler comme tu veux ou ne pas la nommer, le nom que tu lui donnes, que je lui donne, parle tous deux de la même chose, il évoque une intelligence suprême dont tu as le droit de croire encore qu’elle est due au hasard !

Comme je suis aussi indécrottable que toi, moi je continuerais contre vents et marrées à l’appeler « Dieu » au risque de perdre ton amitié, qui m’est pourtant précieuse, car ton point de vue me fait peut-être, plus avancer que le mien !

Raymond MAGDELAINE

Essai sur les particules

Pour ceux qui observent la vie par le gros bout de la lorgnette ou si vous préférez ceux qui croient mieux la percevoir en ayant le nez collé dessus, je voudrais qu’il sache que tout, absolument tout est composé, fabriqué avec les mêmes éléments contenus dans notre univers (1) !

Mon ami Fabrice parlait lors de la soirée mensuelle « communion d’âmes » (2) que nous sommes tous poussière d’étoiles ! Il a tout à fait raison, mais il me semble qu’il faille en préciser le sens exact.

C’est dans les nébuleuses, les « pouponnières d’étoiles » que naissent les étoiles, qui comme nous, naissent, croissent et meurent.

Deux pouponièresDeux pouponnières près de la Voie lactée (notre galaxie)

C’est en mourant qu’une étoile va semer dans le cosmos toutes les particules élémentaires dont les formes de vie apparentes et non apparentes sont toutes constituées !

« Rien ne se perd, rien ne se crée tout se transforme ! » disait très judicieusement Monsieur de Lavoisier, nous sommes tous issus de ces fameuses poussières d’étoiles, particules qui en s’associant, se combinant, vont après des siècles et des siècles, réaliser ce qu’IL a de mieux en vitrine, du moins sur la planète Terre, c’est-à-dire « MOI », pardon je voulais dire « nous » les hominidés.

Pour ceux qui lisent mes « Chroniques de l’âme hors », ou mes « Essais sur la conscience et ses états modifiés », vous savez déjà que cette poussière d’étoiles, brique élémentaire et fondamentale de TOUT ce qui existe, possède des propriétés que nos scientifiques cherchent à découvrir, propriétés ordinaires, et d’autres, plutôt extraordinaires !

Les ordinaires ; elles effectuent une rotation tantôt dans un sens tantôt dans l’autre, ouais bof ! Attends ce n’est pas tout elles possèdent toutes une charge électrique, tantôt neutre, tantôt positive ou tantôt négative, ouais, bof !

Dis le blasé lit ce que je viens d’écrire, je te parle des propriétés ordinaires, et j’utilise l’expression « tantôt » ; pour ordinaire, je veux bien que tu dises « oui bof ! », mais pour tantôt, ne pressens-tu pas qu’il se cache quelque chose qui va faire que tantôt elles vont ceci et tantôt cela, c’est ce qui intrigue le plus nos chers scientifiques, alors ici ton bof, n’est pas bien approprié !

Les extraordinaires ;

La toute première, c’est qu’elles sont sensibles à l’observateur ou à ses intentions, en passant de la forme d’onde de probabilité à la forme de particules manifestées (seule capable d’être observée par nos appareils de mesures les plus sophistiqués, comme le grand collisionneur de hadrons) ! Fais attention tu baves !

La seconde, c’est qu’elles vibrent toutes, à une fréquence qui permet de créer les briques élémentaires de ce que nous appelons la matière, matière apparemment inerte ou apparemment vivante, mais souviens-toi que « les apparences sont souvent trompeuses ! » Oui, je sais que ton niveau vibratoire frise le zéro absolu !

La troisième, mais pas la dernière, c’est qu’elles sont toutes conscientes d’elles-mêmes et de tout ce qui les entourent, matière ordinaire comme matière dite noire, et qu’elles réagissent et interagissent entre elles et avec leur environnement les scientifiques évoquent l’onde psi des particules ! Ferme ta bouche tu vas avaler des mouches !

onde psiToute particule est entourée par une onde psi qui la relie aux autres

 Il y en a d’autres, car celles déjà citées ici ne répondent pas encore toutes aux interrogations de nos valeureux scientifiques, qui continuent inlassablement de rechercher celles qui pourraient expliquer ce qui pour l’instant est encore pour eux une vaste énigme. Ils reconnaissent tous qu’ils connaissent à peine 5 % de ces mystérieux mystères.

Tout à une origine, nos diverses formes de vie terrestre sont issues de ces poussières d’étoiles, les nébuleuses sont à l’origine de la naissance des étoiles, les scientifiques en sont intimement persuadés, même si pour l’instant ils n’en ont qu’une sérieuse présomption.

Ce qui est encore très nébuleux pour eux c’est l’origine de ses fameuses nébuleuses (jeux de mots) et ce qui reste encore un « BIG mystère » ; « c’est qui c’est » (3) qui est à l’origine de tout cela ! Non ne dit rien, je préfère, quand tu te tais tu dis moins de « çonnerie » !

De la particule la plus élémentaire (à ce jour) à la forme de vie apparente la plus sophistiquée en passant par les autres formes non apparentes, tout à une âme, plus ou moins rudimentaire, je te l’accorde, mais une âme tout de même, capable, par association, par combinaison, de former le nec plus ultra de la création, je parle de MOI bien sûr, ne te fâche pas Maurice, je parle aussi de toi, tu ne vois pas que je t’aime ? Et qui aime bien taquine bien !

(1) Je dis notre univers, car les scientifiques, enfin certains, pensent qu’il n’est pas unique et qu’il pourrait y en avoir une myriade d’autres !

(2) Celle qui l’anime évoque une soirée prière, je t’avoue préférer communion d’âmes !

(3) J’essaye de me mettre à ton niveau ! Rigole Marcel, je déçonne !

  Raymond MAGDELAINE

Essai sur les Mémoires du temps

Les mémoires du temps ou les anales akashiques (1), elles sont connues depuis la nuit des temps de l’humanité et utilisées par ceux capables d’y accéder ou de les consulter, on les appelle chamans, hommes médecine, guérisseurs, médiums… et depuis peu elles intéressent nos brillants scientifiques, qui supputent qu’avant le big bang existait « l’Information primordiale », terme qu’ils ont préféré à celui de « Verbe » trop connoté religion à leur goût !

anales_akashiques

De plus en plus de scientifiques pensent, sans encore en avoir la preuve, si un jour il y en a une, que cette information puisse ressembler à un « code génétique cosmique » contenant tout le plan architectural de l’univers et de son contenu, un peu comme, la graine, le gland contient le plan du futur chêne.

Ils sont de plus en plus nombreux à constater que ce code s’enrichit, au fil du temps, des innovations, des adaptations géniales de tout ce qui croit et prospère sur notre planète, mais aussi dans l’univers ! Est-ce une des raisons de l’expansion de l’univers ? Mystère et boule de gomme !

Ce qui est pratiquement sûr pour nos scientifiques c’est que l’information fait partie du vide qui nous entoure et est aussi contenue dans le vide qui représente plus de 70 % de ce que l’on nomme la matière, certains d’entre eux avancent même le nom de « conscience universelle ou cosmique » pour la désigner, tu imagines les débats houleux que cela doit provoquer entre eux, qui ne sont différents de nous que part la somme de leurs connaissances.

Le vide, l’ailleurs, le non manifesté, contiendrais ces fameuses mémoires akashiques ou « mémoire du temps », plus imagé à mes yeux, mémoires qu’à notre niveau d’humain nous enrichissons constamment avec nos errements et nos trouvailles parfois géniales, mais ni plus ni moins que ne le font les autres formes de vie (2).

Elles sont comparables à nos mémoires orales ou écrites avec un avantage considérable, c’est que les mémoires du temps ne se dégradent pas « dans le temps » pour une raison ou une autre, là où les nôtres ont tendance à se dégrader, les mémoires du temps s’enrichissent constamment !

Des contemporains comme Daniel Meurois, Anne Givaudan et d’autres ont la capacité d’y avoir accès, accès autorisé, partiellement, car pour l’instant, l’humanité n’est pas encore assez mature pour accéder à sa totalité. Les gens qui y ont accès de nos jours sont peu nombreux et ont un degré hors norme de spiritualité, quoique la norme soit toujours en constante évolution.

Ici-bas nous avons aussi des restrictions sur certaines des informations que certains s’arrogent le droit de diffuser ou pas à nos contemporains, pour continuer à assoir leur pouvoir sur le plus grand nombre !

Au-delà, il y a aussi une restriction, mais pour des raisons autres, qui sont que nous ne sommes pas tous encore prêts à recevoir ses informations, là-haut, ils diffusent l’information en fonction du degré d’ouverture spirituelle des personnes capables d’y accéder, là-haut il n’est nullement question de « pouvoir » sur les autres.

Je conseille à tous ceux qui sont intéressés comme moi d’avoir des informations plus proches de la réalité, de lire les livres d’Anne Givaudan ou de Daniel Meurois, qui eux ont accès à des mémoires non expurgées, non censurées, pour pouvoir se faire une idée plus exacte des faits du passé, contenu dans les mémoires du temps, qui lorsque l’humanité sera devenue mature pourra s’en inspirer plus facilement.

De ces mémoires plus fiables que celles retrouvées ici et là souvent en piteux états et parfois très fragmentés, on peut, lorsqu’on y à accès se forger sa propre opinion, plutôt que d’ingérer comme une oie celle qu’on voudrait nous faire gober !

Tu vas me dire, mais ce ne sont que des suppositions, j’entends bien, mais depuis la nuit des temps des hommes des femmes que tu consultes parfois comme les voyantes ou les médiums, y entrent et en extraient la partie qui t’intéresse, ils arrivent souvent à te guérir alors que la médecine est impuissante à le faire !

Et puis la preuve la plus importante, la plus flagrante, c’est le degré de sophistication que l’humain à atteint en termes d’évolution, qui démontre parfaitement bien que toutes les formes de vies y puisent pour se complexifier à l’infini, pour s’adapter aux changements planétaires, climatiques ! Oui, même si notre humanité ne met pas encore son intelligence au service de toutes les formes de vie, qui si elles continuent à disparaître, vont rompre le fragile équilibre de la vie et nous entrainer en même temps qu’elles dans notre propre disparition. Inch’Allah !

Tu trouves tout cela normal Édouard, tu cherches même parfois à t’en attribuer tous les mérites… oh oui ! sans toi, que serions-nous devenus sans toi, toi, toi, toi… TOI !

Mais non tu es utile toi aussi, car il est vrai que sans toi, je m’ennuierais ici-bas !

Je ne sais pas comment est organisée cette immense bibliothèque, ni quelle est la documentaliste qui en gère l’accès, ni sous quelle forme elles se présentent, puisque je n’y ai jamais accédé, ou du moins je n’y ai jamais accédé en toute conscience, mais cela ne m’empêche pas comme tout le monde d’y accéder, ou plutôt de recevoir les informations qui me sont utiles au travers de mes intuitions.

Tu connais les intuitions, tu en as presque tous les jours, voire plusieurs fois par jour, d’où viennent-elles, si ce n’est de cette immense bibliothèque où tout ce qui vit y puise pour continuer son évolution vers des strates de plus en plus élevées, de plus en plus complexes, de plus en plus sophistiquées et y inscrit ses essais plus ou moins fructueux !

Il existe parmi nous des personnes capables d’y accéder consciemment, ce sont ces personnes que les plus instruits, les plus cartésiens, les plus sceptiques… vont consulter, lorsqu’au cours de leur vie ils se retrouvent dans une impasse d’où ils n’arrivent pas à se sortir. Je suis sûr que tu en as déjà consulté en catimini pour ne pas risquer le regard critique d’autrui, hum ! Je me trompe ?

Ces anales, ces mémoires du temps sont infalsifiables par les hommes, car leur inscription dans le grand livre du temps est écrite dans un code non accessible depuis ce monde qui n’est surement accessible qu’en lecture seule (read only memory). Heureusement, car parmi nous certains seraient capables d’essayer de les falsifier pour en tirer profit, « indécrottable certains d’entre nous sont ! » dirait maître Yoda.

Rechercher sa voie au travers des paroles, des écrits, de ce monde est périlleux, car il est très difficile d’en tirer la part des choses, ici-bas c’est le règne, du mensonge, de la corruption, de l’hypocrisie, du pouvoir… faire confiance à ses intuitions est le moyen de plus sûr, non pas de trouver la voie, mais de lui permettre de nous trouver, autrement dit, ce n’est pas notre égo seul qui est capable de la trouver, mais notre « Soi » (notre âme) qui seule la connaît et nous y guide au travers de nos intuitions !

Homo sapiens, descendant direct de la branche des grands singes issus eux-mêmes du règne animal, avait accès à ses mémoires comme nos lointains cousins, car il avait un avantage sérieux sur nous leurs descendants, il n’avait pas encore un égo surdimensionné, qui en soit n’est pas un désavantage sérieux, bien au contraire, mais cet égo est un filtre puissant qui nous masque, un temps, la perception de nos intuitions, l’accès à ces mémoires, pour nous aider à développer en parallèle d’autres capacités que n’a pas encore, le règne animal, et qui signe la continuité de notre évolution.

Si ses mémoires du temps sont capables d’enrichir les mémoires initiales du temps, pour permettre l’évolution de l’espèce en la dotant de la capacité d’y avoir accès d’une manière ou d’une autre, cela ne vous interpelle pas quelque part ?

Ce vide qui contenait il y a presque quatorze milliards d’années le plan d’un univers, qui s’enrichit au fur et à mesure de ses échecs et de ses réussites, pour continuer à croitre, à se sophistiquer de plus en plus, avec cette capacité, en ce qui nous concerne, d’être conscient de notre existence, de celle des autres et de tout ce qui constitue l’univers dans lequel nous évoluons, même s’il nous reste encore beaucoup de choses qui nous échappent !

N’est-il pas quelque part possible que quelque chose de grandiosement conscient, d’une intelligence hors norme, soit à l’origine d’une construction aussi sophistiquée que tout ce qui nous entoure en commençant par nous ?

Croire à cette éventualité de quelque chose d’infiniment supérieur à nous, pauvres pécheurs, est-il, encore de nos jours, la preuve d’une infantilisation puérile, ou plutôt la prise de conscience par l’humanité qui est le chainon le plus avancé de cette réalité, soit plus qu’une éventualité, mais un fait réel vérifiable et mesurable avec nos médiocres outils d’humains.

Alors Dieu ou Hasard ne serait-il pas le nom donné ici ou là, à ce concept capable de tant de prouesses phénoménales de tant de miracles (3) ?

(1) Annales akashiques, également appelées Archives akashiques, Chroniques akashiques ou encore Mémoire akashique sont un concept ésotérique créé par les théosophes à la fin du XIXe siècle, à partir d’éléments de la philosophie indienne et popularisé en Occident par les livres de Lobsang Rampa, et également dans les pays francophones par les ouvrages de Daniel Meurois et Anne Givaudan.

C’est une sorte de mémoire cosmique, de nature éthérique, qui, telle une pellicule sensible, enregistre les événements du monde

(2) Vie ; tout ce qui vibre, qui émet une vibration, apparente ou non apparente, le minéral en apparence inerte est une source émettant des vibrations (mesurables), sans laquelle aucune forme de vie n’aurait pu naître sur notre belle planète eau (autre élément indispensable à son apparition).

(3) Miracle ; l’homme donne parfois ce nom à des événements qui lui semblent surnaturels et dont il est incapable d’en trouver une explication rationnelle, car il pense TOUT Savoir, alors qu’en fait il ne sait RIEN !

Le Présent

En état ordinaire de conscience

Dans cet état ordinaire le présent propose toujours au « Moi » un scénario comportemental automatique « d’action-réaction » !

Je m’explique, un ami, un proche à une attitude, des paroles, des actes que je prends pour une agression personnelle, je réagis directement en l’agressant ou indirectement en ressassant en boucle ce que j’ai pris, ou que j’ai cru percevoir comme une agression !

Je suis dans le scénario classique de la « victime et du bourreau », ou l’autre est forcément le bourreau et moi évidemment sa victime, ben voyons !

Un autre scénario classique peut se présenter, la pseudo agression me semble dirigée vers un ami ou un proche et alors je deviens le « sauveur », celui qui va prendre la défense de la pseudo victime… de quoi je me mêle, moi qui ne sais pas encore comment agir « consciemment » en pareil cas ?

Dans ce cas bien précis, je ne corrige pas ce que j’ai pris pour une agression de mon bourreau, au contraire, je ne fais que la réactiver, la renforcer, en la ressassant. Que cet acte vienne d’avoir lieu ou qu’il appartienne à un passé plus lointain, je suis dans l’incapacité de le modifier, je pourris mon présent en influençant considérablement mon futur, futur qui risque d’être semblable ou pire à mon présent si je ne fais rien pour le corriger !

Je peux rester toute ma vie sur ce schéma en maudissant tous mes bourreaux potentiels et en plaignant la pauvre victime que je suis ou en passant aux yeux de celui ou celle que j’essaye de sauver comme une narcissique nuisible !

C’est le lot de tous ceux qui usent consciemment, mais le plus souvent inconsciemment, de cet état non modifié de conscience où ce n’est que le « pilote automatique » de ma personnalité qui gouverne ma voie sur les ornières empruntées par ma lignée ou des impasses qui me conduisent souvent contre le mur ou au bord du gouffre !

C’est mon choix, même inconscient, pas mon destin !

En état modifié de conscience

Dans l’état modifié de conscience, le présent va pouvoir modifier le passé et par conséquent transformer notre futur en nous ouvrant la voie du « Soi » !

Oui ! tu as bien lu, le présent va pouvoir modifier le passé et ainsi infléchir notre futur !

Si j’en suis sûr ?

Oui, je l’expérimente pratiquement quotidiennement, et je prétends que cela est à la portée de tout le monde, cela t’épate, non ?

C’est un fait avéré qui commence à avoir l’assentiment des scientifiques (1) ceux qui se sont affranchis de cette interdiction qu’exigeait leurs pairs, celle d’introduire la « conscience » dans leurs recherches, ils sont de plus en plus nombreux à le faire, car avec cette introduction les réponses à leurs questionnements deviennent plus évidentes par rapport aux faits constatés et peuvent ainsi être mesurables, quantifiables et reproductibles ! Épatant non ?

Lorsqu’enfin j’entre en état modifié de conscience, il m’apparaît comme une évidence que ce que j’avais pris pour une agression de mes bourreaux n’est en fait qu’un « signe » du Soi qui me montre du doigt, si j’ose ainsi m’exprimer, ce que je dois transformer en moi, car l’autre, qui n’est qu’une partie de moi, apparemment séparée, n’est que le miroir de ce que je suis !

Lorsqu’enfin je l’ai compris, le bourreau disparait et laisse apparaître un être certes imparfait, mais ni plus ni moins que moi, un être avec les mêmes pouvoirs que moi, puisqu’il est moi (j’aurais l’occasion de revenir sur cette caractéristique commune plus loin dans mes essais). En le percevant tel qu’il est, c’est-à-dire tel que je suis, je ne peux éprouver pour lui qu’une grande tendresse.

Cette tendresse est la clé qui ouvre la porte du pardon, le mien, pour commencer, car il me faut commencer par admettre sincèrement toutes mes erreurs pour pouvoir me les pardonner tout en reconnaissant que je suis loin d’être aussi parfait que je croyais l’être !

En me les pardonnant, j’ouvre la seconde porte, celle du pardon à mes bourreaux, n’ayant plus aucun grief contre eux et en les acceptant comme des êtres aussi imparfaits que moi, je ne peux plus que leur pardonner. Ici je n’évoque de mes pseudos bourreaux que des griefs ordinaires, pas des actes violents sur ma personne, ceux-ci sont pardonnables comme les autres, mais le chemin du pardon demande beaucoup plus de temps et d’efforts que pour les autres !

Dans cet état particulier d’une conscience modifiée, je me rends compte que le « pardon » corrige le passé, modifie mes perceptions du présent et oriente mon futur sur une voie plus en accord avec mon être profond, en m’ouvrant la porte de la voie du Soi, c’est-à-dire celle que je suis venue mettre en œuvre dans mon incarnation.

Fini, les répétitions en boucles de mes colères, de mes peurs, de mes illusions, de mes « mal a dits » (maladies), bonjour, les synchronicités, qui vont me faire rencontrer ceux qui vont me permettre de m’épanouir sur ma voie, de voir s’ouvrir des portes que je n’aurais jamais cru pouvoir franchir, de trouver en moi la force d’accomplir des choses inimaginables !

En sortant des sentiers battus par mes peurs, je rentre dans ceux où la « Joie de vivre » va me permettre de croître, de m’épanouir ! Elle n’est pas belle la vie quand on a enfin fini par comprendre que nous sommes les seuls responsables de notre passé, de notre présent et de notre futur que nous nous fabriquons ?

Prendre conscience de qui nous sommes, ne plus penser que l’autre est un extraterrestre séparé de nous et cherchant à nous nuire, être intimement persuadé qu’il est dans la même galère que nous et que nous pouvons nous entraider, que nous devons nous entraider, parce que nous ne sommes pas séparés les uns des autres, mais au contraire intiment dépendant et interdépendant les uns des autres !

senequeModifier notre conscience sur nous et sur tout ce qui nous entoure est la porte que nous devons ouvrir et franchir pour pouvoir entrer dans l’ère du Verseau, en acceptant de nous y transformer pour pouvoir ensuite prétendre transformer l’humanité et ses relations avec son environnement dont elle est intimement interdépendante ! Qu’on se le dise !

(1) Et pas n’importe lesquels, ils s’appellent ; Philippe Guillemant ingénieur physicien CNRS, Lothar Schäfer Physicien, Pr Marc Henry Chimiste CNRS, David Bohm Physicien, Carl Gustav Jung Psychiatre, Carlo Rovelli Physicien CNRS, Alain Connes Académie des sciences. Mario Beauregard chercheur en Neurosciences, Antoine Suarez physicien, Etienne Klein Physicien CERN… et d’autres tout aussi prestigieux !

Le Passé

Je voudrais ouvrir une réflexion plus intime, basée essentiellement sur mon vécu et mes ressentis, concernant le passé et la possibilité ou pas de le changer ou de le modifier !

Changer le passé Raymond ? Ce n’est pas possible !

C’est ce que pourtant je vais essayer de te démontrer !

Je prends un exemple simple, je viens de blesser en parole un être cher sans intention de le faire, et après avoir dit ma phrase blessante pour lui, je me rends compte par ses expressions, par sa réaction, qu’il a mal pris ce que je viens de lui dire à l’instant, que nous pourrions considérer comme le passé et penser que nous ne pouvons plus rien y changer, tu es d’accord ?

Si je ne me rends compte de rien parce que ce que je viens de dire a été fait par écris ou que je ne perçois pas la réaction de l’autre, il peut sembler là aussi que ce qui est fait est fait et qu’on ne puisse pas faire machine arrière !

Qu’est-ce qui m’empêche si je perçois le malaise, de demander pardon à celui ou celle que je viens de blesser et d’éventuellement ré exprimer ma phrase en choisissant plus délicatement mes mots pour qu’ils ne viennent pas exacerber ses maux ?

Si au fil du temps je perçois qu’un froid ou une distance s’est installé entre nous, qu’est-ce qui m’empêche, même longtemps après de demander son pardon, rien… si ce n’est un orgueil mal placé !

Des peuples en guerre ont réussi à se réconcilier et à vivre en bonne entente après avoir pardonné et bâti leurs nouvelles relations en corrigeant leurs erreurs du passé !

Le pardon, la clé de la croissance !
Le pardon, la clé de la croissance !

Je pense que tu commences à comprendre, comment nous pouvons corriger le passé, lorsque nous prenons conscience de nos actes, de nos paroles, de nos écrits, de nos gestes, de nos expressions… et ceci est contenu dans un comportement de responsabilité et d’humilité que l’on nomme le pardon… pardon des offenses des autres et pardon de nos offenses faites aux autres !

Pardonner, Raymond c’est du prêchi-prêcha qui me hérisse le poil !

Tu as le poil bien susceptibles Marcel ou Marceline, demande-toi plutôt ce qui te met dans cet état… ton être profond ou l’orgueil de ton égo qui se sent froissé le « pôvre » comme on dit de par chez-nous en Provence ?

Oui, les textes des diverses traditions religieuses, ou pas, évoquent le pardon, la mansuétude, l’humilité, la compassion, l’amour d’autrui…

Et alors qu’est-ce que cela peut bien te faire… toi qui renies ta religion, ta tradition ou ton dieu, pour te tourner vers celui, tout aussi dogmatique, d’autres religions ou traditions et que tu exposes sur ta page Facebook, pour bien marquer ta différence et ta grandeur, laquelle de grandeur ! celle de ton âme ou celle de ton égo tellement surdimensionné, qu’il étouffe ton être profond ?

Le passé peut donc être modifié grâce au pardon ou à l’expression de sa demande, et cela influe considérablement sur le présent en modifiant par conséquent notre futur !

T’en rends-tu compte ?

Passé, présent, futur, vois-tu, au travers de ce simple exemple, peut être remis en question et se transformer, si tu prends bien conscience, que tout ce que tu fais peut se corriger, se rectifier, se modifier… si tu dépasses ton orgueil pour entrer dans l’humilité de l’être responsable, celle de te percevoir comme tu es, un être imparfait, certes, mais qui cherche à se transformer… comprends-tu ?

Bien sûr il y a des choses dans une incarnation que je n’ai pas eu le temps de pardonner ou de me faire pardonner, je ne le nie pas, tout ne peut-être corrigé dans une vie, c’est peut-être pour cette raison que nous serons obligés de revenir dans une autre pour y transformer nos erreurs et en tirer de nouvelles leçons, non ?

Je prends ici un autre exemple, sans preuve aucune, il faudra t’en contenter très cher Thomas, de ce que dans cette incarnation, je suis, entre autres, venu y corriger !

Dans cette vie, je suis « non violent » peut-être pour transformer les violences que j’ai héritées d’une autre vie et où j’ai dû y exceller, si j’ose dire. Toute ma vie, qui n’est pas encore achevée, j’ai rejeté, repoussé, mes pulsions de violences parfois très puissantes, contre les autres et même parfois contre moi-même !

Je crois que ceci ne peut s’expliquer que comme une correction d’erreurs commises dans une autre vie, celles issues d’un passé révolu, sur lequel, je pensais, il n’y a pas très longtemps encore que l’on ne pouvait plus rien changer… ce qui était fait était fait !

« Errare humanum est, perseverare diabolicum ! »

Vivre l’instant présent en pleine conscience permet, à celui qui veut croître pour vivre dans la Joie, celle de vivre intensément, au lieu de se morfondre, de corriger plus ou moins rapidement les erreurs commises dans le passé et ainsi transformer considérablement son futur en le débarrassant du regret de ne pas avoir fait quand il en était encore temps ce que j’aurais dû faire. Pour le vivre au jour le jour, je peux vous affirmer que cela m’a transfiguré, transformant ainsi ma vie en saveur et en couleurs lumineuses, à la rencontre d’autres âmes, sur la voie de la conscience modifiée.

Raymond MAGDELAINE

Le futur

Si le futur, comme je le pense, se construit dans le présent en se basant sur les échecs et les réussites du passé, il faut, me semble-t-il, être très attentif à tout ce que nous entreprenons, pensons et disons dans l’instant présent, le moindre détail est déterminant pour la réalisation de ce futur ! Le hasard n’y joue aucun rôle, ni Dieu ni Diable, nous en sommes les seuls architectes !

Le-futur-simple-Le-chatLe futur peut se construire de deux manières, soit nous le construisons en restant la plupart du temps dans la conscience du « moi », soit nous le construisons en essayant d’être le plus possible dans la conscience du « soi » !

La conscience du « moi » n’ayant accès, je le rappelle, qu’aux mémoires du passé, à ses réussites comme à ses échecs, et n’est pas très réceptive à la conscience du « soi », mais le soi s’y manifeste tout de même !

Le moi va reproduire ce qu’il connait et emprunter tous les sentiers battus en s’embourbant sempiternellement dans les ornières des chemins empruntés dans le passé par ses ascendants.

Ses réussites lui laisseront toujours un goût amer d’insatisfaction, signe que le moi n’est pas encore sur la voie.

La conscience du soi va avoir quant à elle accès aux informations de la source, source qui contient tous les possibles du futur, dans laquelle notre âme va puiser ce dont elle a besoin pour accomplir son œuvre, celle qu’elle est venue explorer ici-bas et qui va se révéler à elle-même progressivement.

La voie de chacun étant de découvrir celui ou celle qu’il/qu’elle est véritablement !

La voie n’est pas d’être ce que les autres souhaitent que nous soyons ou que nous pensons qu’ils souhaitent, ou ce que nous aimerions qu’ils perçoivent de nous, cette voie est une impasse de laquelle il faut à tout prix sortir !

La conscience du soi est la voie royale permettant à notre âme de s’accomplir avec l’espoir un jour de n’avoir plus besoin de s’incarner dans la matière, c’est ce que toutes les traditions appellent l’ascension, le nirvana !

Le vide, cette source inépuisable représente plus de 95 % de ce que nous ne connaissons pas, elle contient l’information, c’est-à-dire tous les possibles sans limites, sans frontières, sans barrières, sans tabous ! Imagine un instant le potentiel de la source qui ne demande qu’à se manifester dans les moins 5 % de ce que nous appelons la matière ?

Dans le futur je trouverais à tous les coups ce que mon âme est venue y chercher si je l’autorise à y puiser, car voit tu, si ton moi ne l’y autorise pas de manière consciente ou inconsciente, elle n’y puisera pas, ce sont les « peurs » du moi qui prennent le pas sur la quête de l’âme, mais sache que si tu ne l’y autorises pas ton corps en paiera le prix, si tu vois ce que je veux dire !

Dans le présent, lorsque je suis dans la conscience du soi, et avec la volonté de m’épanouir, je vais modeler dans la matière dense mon futur un peu comme un sculpteur travaillant le marbre brut dans lequel il va exprimer toutes ses intentions !

La matière sur laquelle va agir le soi est plus malléable en fait que la matière dure comme du marbre que pourtant le moi arrive à transformer, alors pourquoi est-ce si difficile de modeler le futur qui nous conviendrait, qui conviendrait à notre âme ?

Tous simplement parce que ton moi ou plutôt ton égo à peur de franchir le pas, tout ce qui est inconnu pour lui le terrorise et le tétanise, ton rôle, maintenant que tu as atteint l’âge de la sagesse (après 49 ans) c’est de rassurer, de le consoler, de l’encourager à ne plus avoir peur de faire les premiers pas !

Dans l’accompagnement que j’ai effectué dans les unités de soins palliatifs, celle qui était en charge de m’accompagner pendant un temps, m’avaient répondu que « le plus dur dans le premier accompagnement c’était d’oser frapper à la porte de la chambre ! »

Avoir confiance en ses capacités, oser les mettre en œuvre est à la portée de tous, si les enfants arrivent à marcher, pourquoi les adultes que nous sommes devenus n’arrivaient pas à s’élever ?

La foi pas plus grosse qu’un grain de moutarde dit la tradition Judéo Chrétienne est capable de soulever des montagnes, ce n’est qu’une image qu’il faut comprendre au second degré ; « rien n’est impossible à celui qui a foi en lui », tu vois tu peux y arriver sans avoir foi en Dieu, simplement en ayant foi en toi !

Comme Dieu et toi ne faites qu’un, cela revient au même, c’est mon point de vue, mais tu n’es pas obligé de le partager, c’est ton droit !

Raymond MAGDELAINE

Essai sur le temps

Le passé, tout le monde sait de quoi je parle, ce sont toutes ces choses que nous avons faites et sur lesquelles nous ne pouvons ou plutôt croyons que nous ne pouvons plus agir, c’est la vision la plus classique du temps.

Le présent, est, à mon avis, un peu plus complexe à définir, c’est le moment où je tape ces quelques lignes sur le clavier de mon ordinateur, mais à ce stade tout ce qui est à ma gauche appartient-il au passée et tout ce qui n’est pas encore manifesté sur la ligne blanche de Word à ma droite appartient-il au futur ? Difficile de définir le présent !

Le futur, n’est pas non plus facile à définir, il est ce que mes intentions, mes désirs vont bien vouloir en faire ou du moins essayer d’en faire, se manifestera-t-il dans les secondes ou les minutes qui vont suivre ou restera-t-il encore une intention qui se manifestera plus tard ?

Le passé, provoque des réactions aussi diverses que variées, ou se mêlent, les regrets, la culpabilité, le sentiment d’impuissance engendré par l’illusion de ne plus pouvoir faire grand-chose pour réparer l’erreur que nous y avons commise, la satisfaction d’avoir dit ou fait ce qui nous semblait être juste…

Le présent, qui peut être vécu en ayant une conscience aigüe de nos gestes, de nos pensées, de nos actions, de nos paroles, de nos intentions, ou au contraire vécu de manière mécanique, automatique et gouverné par un ego perdu dans ses regrets, ses culpabilités du passé ou préoccupé par les angoisses d’un futur hypothétique !

Le futur, sur lequel le mental se focalise, s’angoisse, estimant qu’il n’a sur lui aucune prise, ce qui n’est pas entièrement faux, mais qui n’est pas non plus entièrement juste !

En fait, passé, présent et futur, ne peuvent pas être vu avec la notion incomplète que nous avons du temps, le passé appartient encore un peu au présent et le futur commence à s’y manifester, à y prendre forme !

Ouille !

Ici je sens qu’il faut faire une petite pose pour récapituler ce que j’avance dans cet « essai », tu entends bien le mot, « j’essaie » de t’expliquer ce que je pense avoir compris du temps, et que des gens plus savants que moi découvrent et maitrisent, en tous les cas le maitrisent mieux que moi !

Je ne rentrerais pas dans le détail des expériences scientifiques rigoureusement réalisées, qui prouvent que le temps est relatif et s’écoule plus ou moins vite en fonction des conditions particulières et précises de l’expérience, si tu veux en savoir plus, recherche sur internet, ce qu’Einstein a réussi à démonter par le calcul et qui par la suite a pu être prouvé par d’éminents scientifiques !

Les scientifiques évoquent « un temps complexe » qui oscille sans cesse entre le temps, comme nous le connaissons à la maison, et « un temps imaginaire » !

Re ouille ! Oui je sais tu coinces encore !

Pour t’expliquer simplement ce qu’est le temps imaginaire, je vais reprendre l’explication, imagée, qu’utilisent souvent les Frères Bogdanov, sur le DVD de ton film préféré. Il y a de gravé l’intégralité de la romance, de la fiction ou du policier que tu aimes bien voir et revoir.

Lorsque tu le regardes il défile dans le temps que nous désignons comme le temps réel, temps qui s’égrène inexorablement sur la pendule de ton salon, enfin, si tu en as encore une, tu remarqueras, au passage, que tu as le pouvoir de suspendre le temps, en appuyant sur la touche « Pause » de ton lecteur ou celle de sa télécommande !

Lorsque tu retires ton DVD préféré du lecteur, l’histoire est toujours là gravée sur son support magnétique, mais le temps ne s’écoule plus, le temps est imaginaire, calculable avec les nombres imaginaires, c’est un temps figé, ou le temps a suspendu son vol, mais qui s’écoulera à nouveau au fil de ton envie de revoir ce joyau enregistré au format Blu-ray !

À un moment donné de la lecture de ton film, tu peux faire un retour en arrière pour revisiter le passé, ou faire un bond en avant pour découvrir le futur, c’est ce qu’à tout sûr font les âmes désincarnées, si j’en crois les témoignages des expérienceurs (1) ou celles capables de visiter l’astral en sortant de leurs corps, ou ce que fait ton âme tous les soirs lorsque tu dors, elle va se régénérer dans la Lumière.

En fait je pense (donc j’essuie mdr), que nous oscillons sans cesse entre un temps classique et un temps imaginaire, ce que les scientifiques appellent le temps complexe, un exemple tout simple, lorsque je suis obsédé par ma montre je trouve que le temps s’écoule lentement… très lentement, « c’est long, mon Dieu que c’est long ! », par contre lorsque je fais quelque chose qui me passionne, j’ai le sentiment qu’il s’écoule plus rapidement, il est déjà 18 heures ! « Je n’ai pas vu le temps passer ! »

Ce que j’essaie de te décrire ici a été couché mathématiquement sur un tableau noir par le génial Einstein et tester dans les faits lors de tentatives probantes réalisées par les physiciens du CERN (2)entres autres ! Tu vois ce n’est pas qu’une vue de mon esprit mon cher Watson !

CERN
Gigantesque collisionneur de hadrons du CERN

Je pense que le temps n’est qu’une vue de l’esprit et qu’il suffit de modifier son point de vue en l’élevant ou en prenant du recul pour qu’il passe du temps classique au temps complexe, pour ensuite devenir un temps imaginaire, c’est inimaginable non ?

C’est parce que c’est difficilement imaginable que je dis souvent que nous vivons dans un monde merveilleux celui d’Alice aux pays des merveilles ! Un conte pour enfants attardés, un une histoire vraie pour adultes éveillés ?

C’est toi qui vois !

(1) Ces expériences correspondent à une caractérisation récurrente et spécifique contenant notamment : la décorporation, la vision complète de sa propre existence, la vision d’un tunnel, la rencontre avec des entités spirituelles, la vision d’une lumière, un sentiment d’amour infini, de paix et de tranquillité, l’impression d’une expérience ineffable et d’union avec des principes divins ou supranormaux

(2) Le CERN, l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire, est l’un des plus grands et des plus prestigieux laboratoires scientifiques du monde. Il a pour vocation la physique fondamentale, la découverte des constituants et des lois de l’Univers.

Raymond MAGDELAINE

La source (suite)

Au commencement, la source n’est qu’une intention qui souhaite se manifester ou qu’un observateur va inciter à se manifester, les scientifiques comparent ce commencement à un point mathématique (entendre irréel, imaginaire) qu’il nomme la « singularité initiale » !

Elle a ceci de particulier cette singularité, c’est qu’elle contient en germe le schéma que nous commençons à mieux connaître de ce que va devenir l’univers et de ce que nous sommes devenus sur cette terre, cette singularité, porte aussi le nom « d’atome germe ».

Au début la source contenait toutes les informations nécessaires au développement de l’univers et au fil du temps elles se sont enrichies des innovations des avortements qui se sont auto engendré, par croisement, par démultiplications, par échanges, et surtout pas par hasard, tout est calculé avec une précision faramineuse, ce n’est pas moi qui le dit, mais les scientifiques qui découvrent effarés cette précision qui renvoi le hasard sur le banc de touche !

Ce qui pour moi, je le répète, explique, à mon niveau, l’expansion exponentielle de l’univers et de tout ce qu’il contient ! rien que ce que je viens de dire devrait faire se décrocher la mâchoire des plus sceptiques et faire couler de la commissure de leurs lèvres un fin filet de bave admirative !

Pensez-vous ! certains n’y voient rien d’extraordinaire tellement leurs yeux ne veulent rien voir et leurs oreilles ne rien entendre ! Et bien soit ! qu’ils restent aveugles et sourds si c’est ce qu’ils veulent et que leurs volontés soient faites !

Pour qu’une source initiale, deviennent un ru, puis un ruisseau, puis une rivière, puis un fleuve… il faut quelle reçoivent sur son parcours l’apport d’autres rus, d’autres ruisseaux… la source originelle que j’appelle « Dieu » s’enrichit par l’apport des informations engendrées par la création du ru initial, ce qui me fait dire que quelques soit notre enrichissement personnel fût-il le plus puissant, Dieu aura toujours plusieurs longueurs d’avance sur nous.

Donc, homme de peu de foi, toi qui ne crois pas en lui, mais qui cherches à prendre sa place, avec l’espoir fou de t’approprier tous ses pouvoirs, tu t’épuises inutilement en te lançant dans des spéculations qui tiennent plus de l’apprenti sorcier que du dieu tout puissant que tu voudrais bien être quelque part !

Soit humble misérable grain de poussière comparé à la grandiose réalité de SON œuvre, réveille-toi ! tu es en plein rêve et tu ne vis pas ce que tu es venue vivre ici-bas !

Cette source auto alimentée par toutes nos expériences, entres autres (1), les ratées comme les réussies, vienne alimenter et grossir la source initiale, c’est dans elle, c’est mon point de vue, que le « moi » égotique viens y tirer au petit bonheur la chance les échecs et que le « soi » l’âme y puise avec discernement tout ce qui va lui permettre de s’enrichir !

Cette source est à la fois concrète, c’est-à-dire manifestée dans la matière, ou elle coule de manière subtile, certes, mais mesurable, est aussi stockée sous forme de potentiel indétectables et non mesurable pour l’instant, dans l’ailleurs, le fameux « vide plein », attendant qu’on l’excite, qu’on le sollicite, pour qu’il puisse se manifester.

La source divine la plus grande, non manifestée, est appelée par certaines traditions « annales akashiques » les mémoires de la nuit des temps ! Tout ce qui vibre y puise pour croitre et y restitue tous ses progrès et tous ses échecs la faisant ainsi croître, comme le font toutes les rivières se jetant dans d’autres rivières les transformant en fleuves !

annales du temps
Les annales de la nuit des temps

Tout ce qui nous enlise est puisé dans cette source par le « moi » qui va y chercher des solutions dans le passé, au contraire du moi qui lui puise dans le futur ! Oui je sais c’est difficile de concevoir, pour nous misérable grain de poussière de l’univers, que nous puissions puiser dans quelque chose qui est à venir !

Ce sera le thème du prochain essai, en attendant essayez d’assimiler ce concept de la source, celles des mémoires de la nuit des temps ou le temps n’est plus celui que nous connaissons, mais est « imaginaire » disent les mathématiciens et physiciens modernes, comme certains scientifiques plus anciens qui en ont eu le pressentiment !

 

(1) Tout ce vit, c’est-à-dire tout ce qui est vibration, et comme tout est vibration, TOUT laisse des traces, c’est-à-dire apporte sa contribution à la source, la faisant grandir de manière exponentielle, l’homme n’y apporte sa contribution que depuis peu comparé à l’âge de l’univers !

Raymond MAGDELAINE

La source

L’esprit, « le grand esprit », situé ailleurs, hors de la matière, mais interagissant avec elle, est la « source » ou notre inconscient puise toutes les forces toutes les inspirations innovantes, pour les transmettre par dose homéopathique à la partie consciente de notre âme incarnée.

Source incommensurable, source s’enrichissant au fur et à mesure de nos échecs et de nos réussites, lorsque je dis « nos », je ne parle pas exclusivement de nous (l’espèce humaine), mais de TOUT ce qui est vibratoire, TOUT ce qui est vivant et qui laisse une trace une empreinte indélébile dans la source, la matrice, toutes ces mémoires cumulées sont la cause principale, je pense, de l’extension constante de l’univers !Source d’inspiration de nos plus grands poètes, de nos plus grands compositeurs, de nos plus grands artistes, de nos plus grands écrivains…

la-source
Elle déverse en abondance tout ce dont nous avons besoin !

Source de guérisons de nos maux, fabriqués de toute pièce par nos mots ou nos intentions entrants en dissonances avec ceux de notre âme, de notre être véritable…

Source qui cherche, sans se lasser, à guider ou à ramener notre âme sur sa voie, la voie du cœur, la voie de la compassion et du partage, la voie de l’Amour inconditionnel…

  • Pardon, mais mon petit doigt me dit que tu (1) n’es pas d’accord sur ce que je viens d’écrire, je me trompe ?
  • C’est bien ce qu’il me semblait !

Ce qui te gène c’est ce concept « cul-cul la praline » « d’Amour inconditionnel », que tu trouves utopiste et en décalage complet avec la réalité, TA réalité, sache que le monde n’est pas celui dans lequel tu te complais !

Ne vois-tu, pas ma sœur, ne vois-tu pas mon frère, que ce monde que tu subis les trois quarts du temps ne te conduit qu’a des douleurs, des voies sans issue, des voies sans essence, des voies insensées, habitées de peurs, de violences, d’atrocités, de haines, de guerres…

C’est ce monde que tu choisis, ma petite sœur, mon petit frère de vivre… c’est ton choix, celui de ton « moi » qui puise dans la « source » ce que demain t’apporteras, puisque c’est ton choix !

  • Toi y en a finir par comprendre que la source peut t’apporter la Joie autant que pourrir ta vie ?
  • Toi y en a finir par comprendre, que tu es le seul maitre de ton destin, c’est ce que tu puises dans cette source qui te nourrira ou te fera souffrir, réveille-toi !

Cette magnifique « source » est à la disposition des deux loups de la légende amérindienne, que je te conseille de relire, s’y abreuvera le loup que tu choisiras d’alimenter et qui suivant ton choix te flétrira ou t’épanouira, c’est ton choix pas ton destin, je te l’ai déjà dit, mais parfois il bon d’enfoncer le clou !

Toutes les espèces puisent dans la source pour se transformer, évoluer vers des structures, de plus en plus évoluées, de plus en plus intelligentes, comme notre espèce.

Notre espèce est la plus intelligente, ce qui ne veut pas dire la plus supérieure aux autres, non, bien au contraire, surtout tant qu’elle continuera à l’utiliser sans discernement !

Être intelligent, ne veut pas dire utiliser inintelligemment son intelligence, tu en as la démonstration tous les jours dans tes médias préférés, qui maintiennent sciemment notre moral à zéro pour mieux nous manipuler.

Libre à toi de puiser dans cette source mortifère, je préfère pour ma part puiser dans la plus vivifiante, celle porteuse de l’espoir !

Je me rends bien compte que je ne suis pas dans un monde de bisousnours, mais bien dans le monde merveilleux d’Alice, ce conte fantasmagorique ou tous les rêves d’Alice, même les plus fous, prennent forme rien que par l’intention, la source nous permet d’explorer toutes les voies, les meilleures comme les pires.

Pour attirer le meilleur de la source il faut nous faut entendre la voix du « Soi » seule voix à nous ouvrir la voie de la joie… mais de cela aussi tu doutes… je le sais, mais tu en douteras tant que tu ne l’emprunteras pas !

TOUT, tout le monde puise dans la source de manière le plus souvent inconsciente, mais pour certains de manière consciente, comme le font les hommes médecines, les chamans, les sorciers, mais aussi des génies comme Archimède, Léonard de Vinci, Einstein et tant d’autres !

(1) En fait, je m’en rends compte, progressivement, lorsque j’emploie le « tu », que je ne m’adresse pas directement à « toi », mais simplement à moi… mais toi et moi, ne sommes-nous pas quelque part UN ?

Raymond MAGDELAINE