Archives mensuelles : septembre 2018

L’esprit de la nature

Au fait c’est quoi la nature, c’est quoi l’esprit ?

La nature, si j’en crois le dictionnaire, c’est ; le monde physique, l’univers, l’ensemble des choses et des êtres, la réalité. C’est aussi ; l’ensemble de forces ou principe supérieur considéré comme à l’origine des choses du monde, de son organisation.

L’étymologie du mot nature : il est issu du latin natura qui signifie « le fait de la naissance » le « tempérament » « le cours des choses ». Le latin natura est lui-même participe du verbe latin nasco issu de gnatus forme archaïque de natus. Le natus latin désigne « celui qui est né », celui « qui est » par naissance.

La nature, c’est donc la réalité dans laquelle vit l’ensemble des choses et des êtres, c’est une « force supérieure » à l’origine des choses du monde et de son organisation. Le fait de naître, le tempérament et le cours des choses, c’est ce qui est !

L’esprit, Partie incorporelle (1) de l’être humain, par opposition au corps, à la matière. Principe de la vie psychique, intellectuelle ; capacités intellectuelles, intelligence. Siège de la pensée, des idées.

L’étymologie du mot esprit : Du latin spīrĭtus « souffle ». Substance incorporelle et immatérielle. Âme désincarnée douée de pensée et de vie.

L’esprit, c’est donc une parcelle immatérielle des êtres « un souffle » celui d’une âme (2) douée de pensée et de vie !
Waouh !

L’esprit de la nature, est donc une essence immatérielle dont est dotée la réalité des choses et des êtres, qui nous entourent et qui sont donc doués de pensée et de vie !

Je crois que les définitions ci-dessus, que tous les Thomas peuvent vérifier dans un dictionnaire, sont suffisamment évocatrices par elles-mêmes, mais je souhaite les compléter par la définition du mot Vie : Activité spontanée propre aux êtres organisés, qui se manifeste par les fonctions de nutrition et de reproduction, auxquelles s’ajoutent chez certains êtres les fonctions de relation. Et son Étymologie : état d’activité d’une substance organisée, activité commune aux plantes et aux animaux.

L’esprit ou les esprits de la nature ?

Vous avez compris j’espère que tout ce qui est vivant est doté d’un esprit, d’un souffle de vie, qui est à la base de toutes nos vibrations (3), nos actes, nos pensées, nos paroles, nos écrits… enfin tout ce qui est à la base du mouvement incessant de la vie, qu’elle soit ou pas apparente !

Bien sûr vous allez me dire que l’esprit n’est attribué dans les dictionnaires qu’aux êtres humains !

Vous avez raison, mais qui a écrit ces définitions ?

L’être humain, bien sûr !

Pensez-vous vraiment qu’avec nos sens limités, les définitions dans nos dictionnaires soient parole d’évangile ? Que tout est dit et que ce qui est gravé sur le papier ou la pierre soit LA VÉRITÉ ?

C’est une vérité celle de notre ignorance ou de notre volonté délibérée à ne pas voir ce qui pourtant nous crève les yeux et que d’autres traditions de la planète ont pressenti depuis l’aube des temps de l’humanité !

  • Oui des esprits gouvernent la nature « toute la nature » parce que l’univers dans lequel nous la vivons est lui aussi doté d’un esprit incommensurablement plus vaste.
  • Oui, c’est maintenant une évidence pour les scientifiques aussi, il y a un ESPRIT qui gouverne la création de l’UNIVERS à la base de la nature que nous connaissons sur Terre.

Voici ce que dit l’un des plus prestigieux scientifiques :

« En 1936 à Princeton, Einstein voit apparaître devant lui un enfant, qui lui posa cette question : “Monsieur est ce que vous croyez en Dieu ?”…

Albert Einstein lui dit : je ne peux pas te répondre tout de suite, mais donne-moi ton adresse, je vais te répondre… et une semaine plus tard, l’enfant recevra cette réponse :

“Tous ceux qui sont sérieusement impliqués dans la science finiront par comprendre qu’un Esprit se manifeste dans les lois de l’univers, un Esprit immensément supérieur à celui de l’homme.

(Albert Einstein, Princeton,1936) »

…..

(1) Qui n’a pas de corps, d’enveloppe matérielle. L’esprit est incorporel.

(2) Une âme anime donc tout ce qui vit ? Objets inanimés en apparence, avez-vous donc aussi une âme ? Personnellement je pense qu’ils n’échappent pas à cette règle, même si leur mode de vie échappe à nos sens !

(3) Ce n’est pas parce que nos sens ne perçoivent pas les mouvements des objets dits inanimés, comme les minéraux ou des objets issus de cette même nature fabriquée par l’homme, qu’ils ne sont pas doté d’un esprit qui caractérise la nature, créée par LUI ou par Nous !

Raymond MAGDELAINE

L’essence des mots

Les lettres de l’alphabet sont classées dans un ordre chronologique en rapport direct avec les différentes phases de l’évolution d’un être humain, la naissance, le bébé, l’enfant, l’adolescent, l’adulte… la mort (l’âme hors). Elles ont toutes une signification première et des significations dérivées de ce sens premier.

Les consonnes et les voyelles ont donc une signification précise et sont placées dans un mot pour exprimer en premier lieu un sens au travers de sa sonorité, petite musique qui doit aider les plus curieux d’entre nous à y dénicher ce qui va les faire vibrer.

Il me semble aussi évident que ceux qui ont choisi d’écrire un mot particulier (1) y ont disposé judicieusement les consonnes et les voyelles pour qu’elles expriment une sonorité à l’oreille de ceux qui l’entendent imageant son sens, ceci n’étant pas le fruit du hasard, mais une volonté délibérée d’y inclure un sens ou une essence à découvrir !

Toutes les consonnes sont « muettes », pour les entendre (il faut les faire « sonner ») pour ce faire on leur associe une voyelle (une sonorité qui génère une image mentale, les voyelles ; elles voient). Elles ressuscitent le texte.

Le langage est avant tout une sonorité, une petite musique entendue qui va générer des images mentales. Images différentes d’un individu à l’autre, ce qui est à la base de tous les malentendus, de toutes les interprétations, mais aussi de toutes les formes de manipulations et de formatages.

La langue des oiseaux est un moyen individuel et personnel, ce n’est pas un outil linguistique ou divinatoire, elle nous invite à être attentif aux sonorités du mot qui va générer en nous une image évocatrice, pas avec nos facultés mentales, mais avec nos intuitions, nous allons l’interpréter en fonction de notre niveau d’évolution en lui donnant un sens différent de celui qu’on cherche à nous faire entendre.

La Torah au début n’était écrite qu’avec des consonnes, elle était enfermée dans un coffre (un cercueil) car considérée comme langue morte. Le Rabbin ou un récitant désigné par lui ajoutait les voyelles qui l’inspiraient aux consonnes du texte, la Torah était, je crois, chantée… les voyelles redonnaient vie au texte en évoquant des images chez ceux qui l’entendaient et qui se nourrissaient de ses vibrations. C’était très gênant pour les grands prêtres, qui avaient compris que chacun y entendait ce qu’il voulait entendre et pas ce qu’ils auraient voulu qu’ils entendent. Ils ont donc demandé aux scribes d’y ajouter les voyelles qu’eux voulaient faire entendre à leurs ouailles, pour que (ou) ils aillent (ailles) ils répandent leur interprétation des textes sacrés !

La graphie utilisée au court du temps pour représenter toutes ces lettres est toute aussi évocatrice que leurs sonorités et sujette à une multitude d’évocations pour chacun de nous.

Si le O pour certain peut évoquer la fermeture, l’enfermement, pour d’autre elle peut représenter l’œuf, l’ovule…

Le C peut signifier l’ouverture, la naissance (la sortie du poussin), un arc, une arbalète, elle peut aussi symboliser une bascule à 180 ° et bien d’autres choses en fonction de chaque individu !

À chaque lettre est associé un chiffre ou un nombre, qui peut aussi être décodé en utilisant la numérologie ou la kabbale ! Je ne me suis pas encore trop penché sur cet aspect, j’explore actuellement les potentiels des sonorités et de la graphie !

La position de la lettre dans l’alphabet est en rapport avec un âge, un stade d’évolution de l’être incarné. Sa position dans le mot n’est pas non plus le fruit du hasard.

Si Annie, nie ou renie la haine (n) elle ne le fera qu’à la fin, car au début elle a (a) la haine (n), elle va commencer par l’explorer pour ensuite la (re) nier !

Dans toutes les langues, il existe dans les lettres, les mots, les phrases (association de mots), un sens profond qui ne peut se révéler aux hommes qu’après avoir exploré tous les niveaux de l’apprentissage :

  • Celui du sens commun, sens global accessible aux enfants au tout début de l’apprentissage de la langue maternelle. Il est intuitif et souvent déduit d’une expression du visage, d’une posture ou d’une gestuelle.
  • Celui d’un sens plus large, qui ajoute au sens originel, des sens dérivés qui vont jusqu’à s’opposer à son étymologie. Une manière d’emberlificoter les plus crédules !
  • Celui de l’étymologie, de ses racines, grecques, latines… qui permet aux plus curieux de s’approcher du sens natif du mot et de son message originel !
  • Celui de l’initié, qui sait, ou commence à comprendre, qu’un autre message, une autre essence est volontairement caché dans les mots.

Il fut trop longtemps accessible à ceux qui détenaient un pouvoir quelconque sur les autres, pour continuer à les manipuler.

Il temps de le divulguer, temps de lever les secrets, d’en révéler toutes les subtilités, qui doivent être découvertes par tous !

C’est ce que je me propose de vous faire découvrir au travers d’exercices simples au départ et se complexifiant au fur et à mesure de la progression du groupe. L’objectif étant d’y partager nos perceptions, nos visions, nos ressenties, nos interprétations… ne pouvant qu’enrichir le groupe qui voudra bien se pencher et s’épancher sur la découverte des codes subtils cachés derrière un langage « académique » (entendre ou comprendre « figé, moribonde ») !

Mon souhait est que les participants puissent « divulguer » à leur tour, les aspects évolutifs d’une langue qui pourrait ainsi devenir plus universelle, comme elle l’est déjà, à son niveau actuel, pour l’enfant en bas âge, qui ne connaissant encore rien du langage est capable de comprendre pratiquement tout ce qu’on lui dit. Tout comme le fait votre animal domestique !

J’aimerais que ceux ou celles, à proximité de chez-moi dans un premier temps, qui sont intéressées, me contactent par MP.

Pour les autres contactez-moi si vous le souhaitez, mais surtout patientez, je cherche un moyen d’apprentissage pratique et par correspondance et pourquoi pas audiovisuel… plus tard !

(1) Pour tous les mots je n’en suis pas vraiment convaincu, mais pour un grand nombre d’entre eux, que je n’ai pas cherché à comptabiliser, ils détiennent une ou plusieurs clés, j’en suis intimement convaincu !

Raymond MAGDELAINE

Imagine !

Petite extrapolation sur Dieu, qui signe, chez moi, un changement complet de paradigme à son sujet.

Dans cette chronique de l’âme, je vais vous brosser le portrait, incomplet, de celui que je continue à appeler « Dieu » contre vents et marées et qui se sépare définitivement de la vision que toutes les religions monothéistes essayent de nous faire croire et qui vont à coup sûr m’excommunier !

Tant mieux pour moi, car je ne partage plus leurs points de vue !

Arrêtons de nous crucifier ou de nous laisser crucifier !

Je vais essayer ici de vous faire partager le mien !

Au début, quelques secondes avant le fiat lux ou le big bang, Dieu observait le néant qui emplissait le vide tout autour de lui en se disant qu’il s’y ennuyait mortellement !

Autour de lui il n’y avait rien à observer, pas un troquet, pas une mob à chouraver, c’était un désert sans âme, sans animation… une bouffée d’angoisse le submergeant subitement, il va, pour sans délivrer, pousser le cri primordial avec l’intention d’animer ce vide déprimant.

Ce premier cri ; appelé le « verbe » dans la genèse ou « l’information » par ceux de nos scientifiques les plus sérieux, fut à l’origine du fameux « fiat lux ! » (Que la lumière soit !) ou dit autrement du « Big Bang ».

Ce « cri » animé par une intention, celle de peupler le vide, désespéré et désespérant, par une âme fondatrice, une animation porteuse d’espoir et de croissance, généra les premières pièces fondamentales de ce que nous appelons maintenant l’univers.

Je suis conscient, rassure-toi, que ce que j’écris ici n’est qu’une vue de mon esprit (oui surement dérangé, tu as raison), mais qui ne se veut surtout pas être parole d’évangile, ce n’est, j’en suis conscient (rassure-toi) que celle d’un esprit simple et pas d’un simple d’esprit, comme tu pourrais le croire !

L’intention de « Dieu », que je ne prétends pas connaître, à l’origine de son cri primordial, se révèle tout de même en moi en observant attentivement tous les fruits engendrés par elle, et ce que j’y constate c’est que « l’harmonie » y règne majoritairement, même si je peux entendre quelques fausses notes ici ou là qui sont le signe, non pas du « Diable », mais de ce qui est en cours de transformation.

C’à y est ! maintenant, soit content dans cet univers il y des troquets et des Mobs à chouraver, mais si tu es honnête avec toi-même tu y découvriras une foultitude d’autres choses drôlement mieux foutues !

Si tu observes encore plus attentivement, tu y rencontreras ou tu y découvriras, à ton tour, SON INTENTION, qui est, sois encore une fois honnête envers toi-même, tout de même mieux foutue que les plus belles que nous pouvons créer à notre niveau d’humain !

  • Force m’est de constater que mon pouvoir de création engendré par mes intentions n’arrive pas à la hauteur de sa cheville !
  • Force m’est de constater, honnêtement, qu’au stade actuel de l’humanité, ne savons rien ou pas grand-chose de ce qu’est la réalité de sa création et de ses intentions originelles.

Ce que je constate visuellement au travers de l’Harmonie de ces créations c’est qu’elles ressemblent toutes au paradis, et que les miennes, les nôtres ressemblent plus à l’enfer dans lequel certains d’entre nous cherchent à nous y maintenir.

Là, je sais que je vais me fâcher avec beaucoup de croyants honnêtes dans leur croyance, mais ce n’est pas « Dieu » qui a le pouvoir de nous sortir de notre enfer (notre enfermement), mais nous seuls et toutes les prières même les plus sincères que nous pouvons lui adresser directement ou indirectement ne serons pas exaucés, comme nous l’entendons, par lui !

Pourquoi ?

Tout simplement parce qu’il est Amour et parce qu’il est Amour, qu’il est notre Père ou notre Mère (c’est pareil), sont vœu le plus cher, et que nous trouvions en nous-mêmes et par nous-mêmes, la force de nous délivrer d’un enfermement qui n’est que le fait de nous et de nous seul.

Il n’est pas notre planche de salut, nous sommes, et j’en suis de plus en plus persuadé, notre unique planche de salut !

Elle le dit elle-même (notre Mère qui est aux cieux) dans ce conseil qu’il ne faut pas qu’entendre, mais surtout comprendre « Aide-toi et le ciel t’aideras ! ».

Nous sommes ses enfants, d’une certaine manière, nos intentions ont la même capacité que les siennes, celle de manifester notre propre univers (1) et de le peupler de nos pensées, croire que Dieu nous impose un chemin unique pour retourner à elle, c’est méconnaître notre pouvoir et celui de son intention primordiale de nous laisser le choix de nous forger un paradis plutôt qu’un enfer ou inversement !

(1) Univers : entendre « unis vers », unis vers quoi ? la clé est donnée dans l’adjectif universel ; entendre « uni vers celle » celle et pas celui qui a poussé le cri primordial (2) 

(2) Je sais qu’en disant ceci je sors des dogmes de l’Église catholique, non pas qu’ils nous mentent, mais qu’ils ne nous disent pas tout, c’est pourtant ce que Jésus son fils est venu nous rapporter du message essentiel de sa Mère, de Notre Mère qui est aux cieux ! Les blasphémateurs, sont ceux qui ne nous disent pas tout sur la bonne nouvelle, celle de SON évangile !

Raymond MAGDELAINE

Yeshoua savait

Yeshoua savait que la grande majorité de ses disciples hommes principalement n’avait pas compris son message, celui de l’arrivée du royaume ! Tous pensaient que c’était lui le Messie, l’envoyé de Dieu qui le ferait apparaitre en prononçant un seul mot agissant comme un coup de baguette magique qui fait surgir la colombe du chapeau du magicien.

Yeshoua savait qu’ils n’étaient encore que des enfants qui le prenaient pour le fils de Dieu, des oisillons qui attendaient le bec grand ouvert que le royaume leur tombe tout cuit dans le bec.

Mais ils savaient aussi que quelques-uns avaient compris que c’était à eux, et à eux seuls, de créer le royaume, qui de son temps n’en était qu’au stade d’une graine qui ne demandait qu’à être planté dans le cœur des Hommes.

Yeshoua savait ce qui l’attendait au bout du chemin, il savait qu’il ne serait pas compris, qu’il souffrirait sous Ponce Pilate, qu’il serait crucifié à la place de Barabbas, qu’il serait renié par ses propres disciples et par les Grands Prêtres, insulté raillé, par ceux qu’il avait réconfortés, il savait qu’il souffrirait le martyre sur le Golgotha, que jusqu’au bout il douterait de sa tâche ; « Pourquoi m’as-tu abandonné Père », que jusqu’à son dernier souffle il continuerait à nous aimer ; « Pardonne-leur Père ils ne savent pas ce qu’ils font ! »

Ce n’est qu’au bout de l’ultime chemin de croix que l’essence de la nature humaine nous est révélée… enfin, si nous n’avons pas trop souvent cherché à éviter de traverser trop d’épreuves.

Oui vous avez raison, choisir de s’incarner sur Terre est loin d’être une sinécure, mais si nous voulons un jour enfin connaître vraiment le royaume ici-bas, ce n’est pas en fuyant dans notre incarnation ce que nous sommes venus y faire que nous arriverons tous un jour à y construire ce royaume ou chacun sera roi.

Dis autrement, où le roi serait à la foi le roi et le serviteur de son royaume, sans céder à la tentation de gouverner celui des autres. De quel droit d’ailleurs, pourrions-nous gouverner un royaume qui n’est pas le nôtre, alors que nous n’avons pas la moindre idée de la tâche que viennent y accomplir les autres !

Au fait toi le (la) croyant(e), que j’aime profondément, toi qui ne cesses d’attendre le retour du messie, pourquoi ne mets-tu pas en pratique ce que ce Yeshoua est venu t’enseigner il y plus de deux mille ans, pourquoi, ne laisses-tu pas croitre en toi ton propre royaume ?

Crois-tu un seul instant que Yeshoua ne se rend pas compte que pas grand-chose en fait n’a changé dans la nature humaine d’aujourd’hui qui attend toujours, que ce soit les autres qui portent leur croix et la leur de surcroit ?

Comprenez-vous qu’il hésite à revenir !

Tu reviendrais toi ?

Raymond MAGDELAINE

La porte de la reconnaissance

Dans mes deux dernières chroniques je vous ai parlé du rôle d’intercesseur de la femme entre la terre et le ciel, et celui aussi important que celui du créateur de mettre au monde, de fabriquer en son sein une miniature parfaite d’un être humain, mâle ou femelle (1). Et rien que pour ces deux points, mais pas uniquement que pour eux, je suis au regret de vous dire qu’elle est supérieure à l’homme, même si tout le monde je sais ne partage pas mon avis simplement par ignorance crasse le plus souvent, mais pas que !

Aujourd’hui je vais vous parler justement de ce qui en chaque femme est bien supérieur aux hommes équipés d’un simple plantoir à usages multiples certes, de ce qu’un peintre à représenté en nommant sont chef d’œuvre « l’origine du monde », et ce qu’un autre a nommé « La Mandorle » (2) ou « Mandorla », peinture un peu moins sulfureuse, mais tout aussi explicite, suivie d’une représentation sous forme de mode d’emploi, mais réservée exclusivement aux initiés qu’on nomme l’arbre des séphiroth (3) et qui décrit les dix états permettant d’atteindre la perfection, rien de moins, ni rien de plus, la connaissance étant le but ultime.

Si j’en crois Lars Muhl, c’est Miriam (4) qui enseigne à Yeshoua l’art d’utiliser « la porte » afin qu’il devienne complet et puisse poursuivre son enseignement jusqu’au bout. Pour cela elle va s’inspirer du nom imprononçable que Dieu lui-même donne à Moïse « YHWH » Yod, Hè, Vav, et à nouveau Hè, pour désigner les quatre protocoles (initiatiques) à respecter pour avoir un jour la joie ineffable d’atteindre le stade ultime de la connaissance ou de la reconnaissance de soi.

  • « La Porte » est l’accès ici-bas à la voie, à la vérité et la vie éternelle (la reconnaissance). C’est la porte que nous devons franchir pour accéder au Temple, Myriam l’appelle « Yod » et Yod est Sagesse ; lorsque nous la franchissons la sagesse est notre objectif.
  • Une fois franchi, une première halte s’impose au point de la Reconnaissance «  » ; il est nécessaire ici d’y reconnaître les véritables raisons qui fondent notre quête avant de poursuivre l’initiation.
  • À mi-chemin, une nouvelle halte s’impose au point de la Grâce et de la Compassion « Vav » ; celui qui est capable de rester ici en conservant son équilibre, sera capable de métamorphoser le désir, quel qu’il soit, en Amour Pur, Inconditionnel.
  • Arrivé au cœur le plus sacré du temple, la Chambre nuptiale «  » ; où l’union va être consacrée, devant Dieu en devenant ainsi ses enfants, alors que dans le même temps le couple prend véritablement conscience du sacré de cette union et de la charge qu’elle implique afin de ne pas dénaturer le « sacrement » du mariage avec YHWH !

Le jour, où nous considèrerons, nous les hommes, l’acte sexuel, comme un rituel initiatique, et pas simplement celui d’une salle de jeux, alors, pourrons-nous commencer à envisager l’avenir sous de meilleurs auspices et espérer voir un jour l’humanité sortir du son cycle infernal, pour s’engager sur la voie, de l’équilibre des polarités, qui ne sont que complémentaires !

Pense ce que tu veux de moi, ma sœur, mon frère, cela n’est plus mon problème pour moi, moi je « croîs » toujours en Moi !

Ne profane plus, d’une manière ou d’une autre, ce temple, que la femme offre à celui avec qui elle choisit de s’unir. L’accès au Temple ouvre  la voie ; à la vérité et à la vie éternelle.

Rappel IMPORTANT ! On n’entre pas dans un Temple, quel qu’il soit, et encore moins dans celui-ci, comme on entre et on sort d’un Moulin, dit la sagesse populaire !


(1) J’ai fait exprès, j’aime BIEN t’entendre bougonner !

(2) La mandorle ici, exprime une autre dimension : c’est une figure géométrique dessinée à l’aide de deux cercles. À l’intersection de ces deux cercles est installée une personne. Elle indique donc la personne par laquelle il faut passer pour parcourir le chemin entre les deux cercles, les deux hémisphères ou les deux mondes, l’un terrestre et l’autre céleste. L’implantation d’une femme dans une mandorle révèle le symbolisme du passage de l’extérieur du temple à l’intérieur du temple sacré de la femme. La mandorle est utilisée alors à chaque fois pour exprimer un passage, une porte.

(3)  L’arbre des Séphiroth ici, symbolise le rite initiatique s’accomplissant dans ce temple sacré pour aboutir à la reconnaissance de la complémentarité du couple.

(4)  Lars utilise cette orthographe pour désigner Marie Madeleine.

Raymond MAGDELAINE

Les nouveaux Adam et Ève ?

Dès les premières images du film « Marie Madeleine », on entend la voix de Myriam (Marie Madeleine) dire « Il sera comment le royaume ?  » «  Une graine de sénevé qu’une femme ramasse et plante dans son jardin, elle grandit, elle grandit… et dans ses branches, des oiseaux viennent y faire leur nid ! » cette citation y est encore dite deux fois, je crois, elle est la clé permettant de décrire le royaume (que nous nous construisons) annoncé par Yeshoua à ses disciples, mais l’ont-ils tous bien interprétée ou bien comprise ?

Les péripéties du monde d’aujourd’hui me font dire que non, les disciples de l’époque, les prêtres de la nôtre ne l’ont pas encore comprise, ou n’ont pas voulu l’entendre !

Bien sûr, cette phrase évoquant le royaume qui était déjà là, il y a plus de deux mille ans, utilise la parabole, non pas pour la rendre obscure, mais pour nous inviter à la déchiffrer !

Ci-dessous, voici mon décodage :

  • C’est une graine de sénevé : entendre c’est avoir une « foi » pas plus grosse que l’une des plus petites graines existant dans la nature, le sénevé est une moutarde sauvage !
  • Qu’une femme ramasse et plante dans son jardin : là règne, sûrement, la plus grande confusion chez les hommes qui pensent à leur sperme qu’ils plantent dans l’ovule d’une femme… sans se rendre bien compte de la conséquence de cet acte (1)Errare humanum est, perseverare diabolicum!

Comprendre plutôt ceci nous devons : ici c’est la femme qui accueille volontairement cette foi en elle, dans l’unique temple (son jardin) qu’est son corps, car c’est elle qui a la charge et le devoir de la transmettre à l’époux, pour que cette foi puisse se perpétuer au travers de la procréation à la Nouvelle Humanité.

Nous avons, nous les hommes, oublié depuis trop longtemps que la femme est l’intercesseur, le canal, entre le ciel et la terre, c’est en cela, et bien d’autres choses qu’elle est complémentaire de l’homme, et qu’elle offre à l’homme (à l’époux, au partenaire) ce qui lui manque le plus, l’esprit sain (2) !

  • Elle grandit, elle grandit… : et de génération en génération le royaume grandit avec elle. Cette foi (graine) toute minuscule au départ, va croître dans le cœur des hommes (l’espèce) et finir par leur ouvrir la porte du royaume.
  • Et dans ses branches des oiseaux viennent y faire leur nid : de nombreuses demeures (3) vont se construire dans ce Nouveau Monde (le paradis ?) que certains d’entre nous sont, à ce jour en train de mettre en œuvre… ou pas !

Il y a plus de deux mille ans, en Judée et en Galilée, sont nés un nouvel Adam (Yeshoua) et une nouvelle Ève (Myriam), à la différence du premiers Adam et Ève, ils ne sont pas revenus, pour peupler la terre, ceci étant fait et largement fait, non, ils sont revenus pour y faire croître le royaume (le paradis), avec la collaboration de la nouvelle humanité issue de ces nouveaux Adam et Ève !

Les nouveaux Adam et Ève ?

Si tu as des yeux et des oreilles qui voient et entendent, tu te rends bien compte que depuis plus de deux mille ans le royaume est en chantier ici-bas et qu’il contraint pas à pas et pacifiquement l’enfer à laisser sa place à un monde plus équilibré et harmonieux, donc pacifié, où le partage et l’équité seront les nouvelles valeurs fondamentales.

Et si ma vision de ce royaume annoncé est erronée, comme certains d’entre vous pourraient le croire encore, je vous plains du fond du cœur, car entre l’enfer actuel et le paradis en devenir, mon choix est fait et j’œuvre et œuvrerais jusqu’au bout pour ce « royaume » où mes enfants, petits-enfants, arrière-petits-enfants… pourront s’y épanouir, y seront les rois du royaume qu’ils se construiront.


(1) Ici je n’évoque pas le risque d’avoir un enfant non désiré, mais de la responsabilité au travers de cet acte d’amour de transmettre, ou pas la « foi » qui est la graine en gestation du royaume.


(2) Ou Esprit pur, c’est l’esprit qui n’est pas pollué, par le mensonge, les peurs, les aprioris, les formatages de toutes sortes, l’oubli de notre véritable identité…

(3) Il y a de nombreuses demeures au royaume de mon Père, disait Yeshoua.

Raymond MAGDELAINE

Je suis, tu es, nous sommes…

Je suis le vent qui transporte la graine.

Je suis le souffle divin qui m’inspire.

Je suis celui qui a oublié qui il est, et
qui se cherche désespérément.

Je suis le feu intérieur qui m’anime,
la braise qui cherche à renaître de ses cendres.

Je suis chenille rampante rêvant d’avoir des ailes.

Je suis l’ange déchu qui a perdu de vue sa voie.

Je suis démon par manque de foi en moi
et par peur de l’étranger.

Je regarde sans voir, et suis sourd à autrui.

Je contemple mon nombril ou mon reflet,
en oubliant que l’autre c’est aussi moi.

J’enfonce des portes ouvertes, je m’enferme
dans mes croyances ou mon ignorance.

Je combats les moulins à vent, alors que c’est
en moi que souffle la tempête !

Je juge autrui sans rien savoir de lui !

Je critique l’incompétence des autres, assis
confortablement devant la « lucarne magique » ouverte sur l’illusoire.

Je crois tous les « menteurs » de la terre et doute de mes propres certitudes !

Je ne crois plus en Dieu, mais je l’accuse de ne rien faire
pour moi « pauvre pécheur ! »

Je détourne mon regard de celui ou de celle
qui sur le bord du trottoir me tend sa main !

Je me sens seul au milieu de la foultitude…

Qu’essayes-tu de faire Raymond, tu cherches à nous démoraliser aujourd’hui ?

Non Maurice, non Marcelle, je te montre, une infime partie de tout ce qui en toi, en moi, en nous, est encore à purifier, pour t’inviter à prendre ta destinée par les cornes, ou à bras le corps !

Comprends-tu ?

Raymond MAGDELAINE