Archives mensuelles : février 2018

Le monde et les mondes

Si dans mes incarnations précédentes, j’ai parcouru le monde en long en large et en travers, avec l’espoir secret de m’y trouver, sache que je n’y ai rencontré que toi et tes semblables qui n’ont été qu’un simple reflet de moi.

M’y suis-je fourvoyé ?
Y ai-je perdu mon temps ?
Où avais je besoin de ce temps pour comprendre qu’au travers de toi et des autres je ne percevais qu’une pâle image de moi ?
Je ne sais pas, ce que je sais, c’est qu’aujourd’hui je sais être sur ma voie, celle qui me conduit à moi !

Aujourd’hui, je me cantonne à n’explorer que mes mondes intérieurs, ceux que Jeshua a fait explorer à son épouse Myriam de Magdala, celle que tu nommes Marie Madeleine.

Ils sont ces mondes au nombre de sept, et leur exploration nous permet de nous connecter au « Noûs » (1), l’Esprit auquel notre âme est en permanence reliée et que l’on peut commencer à entrevoir lorsque nous arrivons à maitriser les peurs de notre petit moi.

Ces sept mondes sont aussi connus sous le nom des chakras, qui nous composent et que l’on peut comparer aux sept barreaux de l’échelle de Jacob.

Explorer ces mondes, c’est gravir étape par étape, pas à pas, les sept barreaux de l’échelle de Jacob, cela ne peut se faire dans une unique incarnation. Mais cela nous est absolument nécessaire pour croître.

Le monde que je visite actuellement, que nous visitons toi et moi dépend uniquement de nous, de notre chemin, de nos apprentissages, du niveau que nous sommes venus explorer.

Le monde que tu visites n’est pas celui que j’explore, nous ne sommes pas en compétition, toi et moi sommes des explorateurs de nos mondes.

Un jour nous atteindrons, toi et moi, dans cette incarnation, ou dans une autre… le huitième barreau de l’échelle de Jacob.

Le huitième barreau (le noûs) correspond dans notre monde au premier barreau des sept mondes angéliques, sûrement, non ?

Monde dont nous explorerons les sept barreaux, pour atteindre les autres mondes de l’astral, « Il y a de nombreuses demeures (de nombreux mondes) » au royaume de mon Père (dans les mondes ne notre Père) enseignait, il y a plus de deux mille ans, Jeshua !

Le monde que j’explore n’est pas le tien, le chemin que tu empruntes, n’est pas le mien, le barreau où je me situe ne peut être comparé à celui où tu es…

Ne juge pas ce que tu ne peux connaître de moi, accepte moi tel que je suis, comme je t’accepte tel que tu es, mon frère, ma sœur.

Cela fait de nombreuses incarnations où nos routes se croisent, se rencontrent, se séparent… pas pour nous y opposer, mais nous y compléter, non ?

Le comprends-tu ma sœur, le comprends tu mon frère ?

(1) Le noûs désigne le plus souvent la partie la plus divine de l’âme !

Raymond MAGDELAINE

Adam et Ève

Le premier homme et la première femme dans l’hypothèse qui va suivre sont extraits de la mémoire restante de mon catéchisme qui évoque la création par Dieu du premier Adam (dans le livre de la genèse).

« Dieu prit de la terre, la mouilla (en crachant dessus, beurk !) et façonna tel un potier le corps d’Adam auquel il donna vie en soufflant dans sa bouche. Il vit que c’était bien, et décida pour peupler le paradis terrestre de créer la première Ève en prélevant une cote à Adam !!! »

Le premier Adam !

Avant de continuer je voudrais préciser que le livre de la genèse n’est pas écrit par Dieu, qu’il a été écrit, non pas par un seul auteur, mais par une multitude d’autres dont on ne connaît rien d’eux. C’est d’ailleurs le cas pour les quatre autres livres qui sont inclus dans l’Ancien Testament hébraïque et le nouveau celui du christianisme. Dire de la Bible qu’elle est la parole exclusive de Dieu est erroné, ce livre sacré (malgré tout) est l’œuvre exclusive des hommes !

Si ces écritures sont inspirées par la croyance en un Dieu unique (YHWY), il est l’objet d’interprétations diverses et variées dues à la multitude de ses auteurs inconnus pour la plupart. Et ce petit extrait de la création du premier Adam et de la première Ève en est une preuve suffisante, pour moi, que je vais essayer de vous démontrer ici.

Ici, Dieu n’est plus aux Cieux, mais sur Terre dont à il a décidé d’en faire l’un de ses paradis (l’une de ses nombreuses demeures). Il est sur terre dans un plan vibratoire peu élevé que l’on nomme de nos jours la matière. Il va donc utiliser la terre et l’eau d’ici (en l’occurrence sa salive) pour pouvoir pétrir la glaise ainsi formée, il va utiliser son souffle divin (l’air) et aussi l’étincelle divine (l’esprit) qui l’habite.

N’oublions à aucun moment dans cette histoire que c’est Dieu qui crée.

Pour créer le premier Adam, Dieu utilise quatre éléments du plan terrestre ; la terre, l’eau, l’air, le feu, et l’esprit qu’il insuffle dans la forme créée par son souffle.

De nul doute ce premier Adam, ce premier Homme est complet, j’entends par là qu’il possède en lui toutes les caractéristiques communes à Dieu ; un principe masculin et féminin (yin et yang), entre autres choses, car Dieu n’est pas « dieu » (masculin ou féminin) mais bien les deux à la fois.

En observant sa créature parfaite, il va décider à partir de cet Adam « complet » de créer la première Ève, afin que ce premier couple puisse à son tour procréer. Il n’enlève rien à Adam qui contient aussi le principe d’Ève pour créer une « ève » subalterne à « l’adam » qu’elle va devenir. Il sépare simplement les deux principes contenus dans cet Homme complet pour en faire un homme et une femme incomplète !

L’objectif de Dieu est de permettre la procréation de la nouvelle espèce qu’il vient de créer. Mais aussi, à plus ou moins long terme, que cet homme et cette femme éprouvent le besoin de se réunifier, de se recompléter, de s’unir, de redevenir UN !

Même si en apparence cela ne semble pas être effectif, méfiez-vous des apparences, elles sont trompeuses. Sachez que le processus est bien en œuvre, et qu’il est l’une des clés incontournables de notre « survie » à l’augmentation du niveau vibratoire Gaïa qui en est actuellement dans sa sixième phase de transmutation.

L’adam (l’homme avec un petit « h ») d’aujourd’hui est une espèce en voie d’extinction, qui va être contrainte de laisser la place à l’Homme (avec un grand « H » qui est l’espèce déjà en œuvre sur Gaïa. Alléluia !

Ce nouvel « Homme » se rapprochant de l’Adam originel « Complet » insufflera sur Gaïa une autre manière de vivre en harmonie avec tout ce qui existe ici-bas. Il va, c’est évident, préparer la phase suivante de transformation des « Humains » pour devenir « L’HOMME COSMIQUE » capable de vivre n’importe où dans l’UNIVERS ?

Raymond MAGDELAINE