Archives mensuelles : mars 2017

Explique-moi Papi !

Matt 10 ans, dans deux mois, me demande « dis-moi Papi pourquoi tu as écrit un livre “La puissance du cœur(1). »

Image de la couverture du livre.

« Pour essayer de faire comprendre à ceux qui vont le lire que la vie est belle, même si parfois elle peut sembler être très difficile ou souffrante ! »

Matt : « C’est à cause de l’accident que tu as eu Papi que tu as écrit ce livre ? »

« Oui, à cause d’un grave accident sur le gros intestin ! »

Matt : « Tu as failli mourir Papi ? Raconte-moi ton accident s’il te plait, oh oui raconte-moi ! »

« J’avais sur le gros colon de mon intestin une malformation (diverticule) qui a éclaté, et si je n’avais pas été opéré en urgence, je serais mort aujourd’hui, mais tu vois je suis encore là, bien vivant.
Depuis ce temps voit tu j’apprécie avec beaucoup de bonheur de vivre, d’être parmi vous, de profiter de tout ce que la vie m’apporte, de relativiser sur les petis bobos, les petites misères, en me disant, oui c’est un peu désagréable, mais tu es encore vivant Papi, tu respires, tu vis, tu es heureux, tu comprends mon petit fils ? »

Matt : « Je comprends Papi ! »

Je vais tenter à ce point de la conversation d’introduire une notion incontournable de la vie, qui est chez Matt la cause de cauchemars, mais sur laquelle il fait en kinésiologie un travail efficace pour transformer sa peur de la mort.

« Tu vois Matt, je suis vivant, mais un jour Mamie et moi nous allons comme Grand-Mamie mourir, mais dans très longtemps, pas tout de suite, tu le sais ? »

Matt : « Oui, c’est la vie, vous allez devenir des anges, comme Grand-Mamie. »

« Oui des anges comme Gand-Mamie, des anges qui continueront à vous protéger tous les deux (lui et Jodie sa petite sœur 6 ans 1/2) et avec lesquels vous pourrez continuer à parler, comme tu le fais avec Grand-Mamie qui te réponds dans tes rêves ! Tu as tout compris mon petit-fils ! »

Matt : « Oui Papi ! »

Si un petit garçon, de bientôt 10 ans, arrive à parler de la mort de manière aussi apaisée, comme il vient de le faire dans ce court échange avec son Papi, pourquoi, n’arriveriez-vous pas à votre tour à vous libérer de cette peur, qui vous pourrie la vie ici-bas ? Hum !

Raymond MAGDELAINE

 

(1) Le titre exact du livre est « Chroniques de l’Âme hors – Démystification de la mort », Matt fais référence ici à l’image de la couverture du livre ou est inscrit “La puissance du cœur” !

Adessias Alain

Je vais ici prêter ma voix à Alain, qui souhaite aujourd’hui vous parler d’espoir au travers de cette prière ;

Ne pleure pas si tu m’aimes » de Saint Augustin :

« Ne pleure pas si tu m’aimes.

Si tu savais le don de Dieu et ce que c’est que le Ciel. Si tu pouvais d’ici entendre le chant des Anges et me voir au milieu d’eux. Si tu pouvais voir se dérouler sous tes yeux les horizons et les champs éternels, les nouveaux sentiers où je marche ! Si, un instant, tu pouvais contempler comme moi la Beauté devant laquelle toutes les beautés pâlissent.

Quoi, tu m’as vu, tu m’as aimé dans le pays des ombres et tu ne pourrais ni me revoir, ni m’aimer dans le pays des immuables réalités !

Crois-moi, quand la mort viendra briser tes liens comme elle a brisé ceux qui m’enchaînaient et, quand un jour que Dieu connaît et qu’il a fixé, ton âme viendra dans ce ciel où l’a précédée la mienne, ce jour-là tu me reverras, tu retrouveras mon affection épurée.

À Dieu ne plaise qu’entrant dans une vie plus heureuse, infidèles aux souvenirs et aux vraies joies de mon autre vie, je sois devenu moins aimant. Tu me reverras donc, transfiguré dans l’extase et le bonheur, non plus attendant la mort, mais avançant d’instant en instant avec toi dans les sentiers nouveaux de la Lumière et de la Vie.

Essuie tes larmes et ne pleure plus si tu m’aimes. »

Saint Augustin (354-430)

Alain… Monsieur le Président de l’association « Maison Saint Vincent » je te demande de me rendre la parole que je viens de te prêter, pour pouvoir te dire du plus profond du cœur ;
À Dieu…
À dieu en deux mots, car comme tu l’as toujours su cet adieu cet
« adessias » n’est qu’un « Au Revoir »… ne t’attends pas à nous revoir tout de suite cher Alain… nous avons encore des choses à accomplir dans le pays des ombres…
Au Revoir Alain !

Raymond MAGDELAINE

La parole perdue

Je viens de terminer ce livre « curieusement » déposé sur l’établit de mon garage en face de la voiture qui devait nous emmener ce matin-là chez Béatrice pour le rêve éveillé de Maryse, pendant que je cherchais une lecture pour occuper les deux heures de travail sur la déprogrammation de ses problématiques.

Encore une fois ce que j’y ai découvert, sans vous révéler le dénouement de l’intrigue de deux personnages qui cherchent à transmettre aux apôtres Pierre et Jean « une phrase, un mot » que Jésus à écris sur le sol dans sa langue natale l’araméen et que seule la femme adultère a lu et a rapporté à Myriam de Magdala (dites Marie Madeleine) lors de son séjour à la Sainte Baume, ce que j’y ai découvert, donc, n’est pas ce que j’attendais ou du moins ce qu’attendait mon mental !

Myriam de Magdala l’un des disciple clé de celui connu sous le nom de Jésus !

Ce simple « mot ou cette phrase », en apparence insignifiante, est peut-être l’enseignement le plus important de Jésus qui n’a été destiné qu’a une femme qu’on disait adultère et que l’on voulait condamner à mort par la lapidation.

A y regarder de plus près rien que cela est pour moi très significatif des intentions que celui qui est devenu « Christ » après son calvaire sur la croix. Pendant ces trois années passées avec ses disciples, il a transmis la parole de notre «Père/Mère », on ne peut que constater que tout son enseignement n’a été diffusé que par le bouche-à-oreille, et exclusivement à des hommes et des femmes (1) au cœur pur, c’est-à-dire, aux cœurs non corrompus par la cupidité, revers de la médaille de ceux qui sont riches, ou du moins qui se croient riches.

Le livre qui reprend les évangiles canoniques, qui évoque Marie Madeleine, ne parle que de Marie de Béthanie sœur de Marthe et de Lazare !

Si c’est à elle que s’est confiée la femme adultère pour lui délivrer la « parole perdue » pourquoi la nommer Madeleine ?

Ne croyez pas que je sois obsédé par cet anachronisme, en apparence anodin et sans signification ou conséquence, détrompez-vous, ce point de vue qui se veut canonique, que les quatre évangiles tentent de nous faire croire, est une clé essentielle pour comprendre, non pas qui est Marie Madeleine, mais pour comprendre qui est le Christ, et ce qu’est son message, qui depuis plus de deux mille ans interroge les croyants autant que les sois-disant non-croyants.

Marie Madeleine ou Marie de Béthanie, peu importe, n’est que le témoin direct des enseignements de Jeshua, elle fait partie de celles et ceux qui l’ont touché, écouté, entendu ses paraboles, vu et rapporté les « miracles » qu’il a faits.

Cette parole écrite sur le sol et vue par la femme adultère est surement l’évangile (2) le plus court, mais le plus essentiel du message de Jeshua, message qu’il n’a voulu transmettre qu’à une femme, femme qui l’a confié à une autre femme très proche de lui, pourquoi ?

Pour rétablir la femme dans son rôle essentiel, dans sa dignité d’être humain, non pas égal aux hommes, mais complémentaire d’eux ?

Ce cinquième évangile est pour moi le plus important, cette parole écrite sur le sol ne peut que compléter le seul « commandement » du Christ « aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimé » et qu’il rappelle dans la prière du « Notre Père » et cette parole ce retrouve d’après moi dans cette prière qu’il a enseigné à ses disciples ; « Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés ».

Lorsque nous récitons de manière automatique cette prière à notre Père, nous ne mettons jamais où presque jamais en œuvre, la seconde partie de cette « affirmation » essentielle, qui est de pardonner à ceux qui nous ont offensés !

Est-ce pour cette raison que notre demande de pardon n’est pas entendu par LUI, tant que nous ne mettrons pas en œuvre celle qui en découle en pardonnant aux autres le mal (le péché de la femme adultère) que nous croyons que les autres nous ont fait ?

Je pense que la clé est là.

C’est la révélation de cette « parole perdue » que j’ai ressentie au travers de ces deux histoires romancées, qui me saute aux yeux aujourd’hui !

Est-elle là, la puissance de la révélation divine ?
Je ne sais pas vous, mais moi j’en suis sûr maintenant !

Ma relation est maintenant plus apaisée avec celle que je persiste à appeler Myriam de Magdala, une « femme » que Jeshua a aimée, c’est une évidence, et qui n’était pas, comme tous ceux qui voulait lapider la femme adultère, sans péchés, comme le met en évidence l’évangile selon Saint Jean chapitre 8 verset 1 à 11.

De tous les disciples, Myriam de Magdala est celle qui est à mes yeux, est au plus près de l’enseignement de celui qu’elle n’a pas pu ne pas aimer et peut-être celle dont elle fut une épouse lui octroyant au yeux des romain le droit d’être présente avec les autres femmes et Jean au pied de la croix sur le Golgotha !

Ce livre essentiel pour moi, au niveau de mon parcours ici-bas, je vais le relire, car il contient d’autres clés, qu’il faut que j’intègre, pour pouvoir me libérer de mes doutes et pour ainsi goûter pleinement l’énergie de Myriam de Magdala, porteuse sans fard de l’enseignement de celui qu’elle a aimé sous le nom de Jésus ici-bas et qu’elle continue à aimer sous le nom de « Christ » tout en continuant de transmettre, sans la défigurer, l’énergie christique dont elle l’une des héritières du flambeau à transmettre !

(1) Jeshua réhabilite le femme en lui confiant les mêmes pouvoir qu’au hommes, c’est une première dans l’histoire des religions, que le christianisme, ne reprends pas à son compte, hélas pour elles !

(2) Évangile ; qui signifie la bonne nouvelle !

 

Raymond MAGDELAINE

La folie des grandeurs

Tout autour de nous, dans ce monde invisible, à nos yeux, cohabite une multitude d’esprits de toutes sortes, réels ou imaginaires, auquel viennent s’ajouter ceux qui nous ont quittés, ceux que l’on aime toujours et qui nous manquent !

Tous ceux qui perçoivent d’une manière ou d’une autre ce monde subtil sont souvent classés, par ceux qui sont aveugles et sourds, comme des fous furieux, qu’ils internent et abrutissent, soi-disant pour les protéger !

La puissance, le pouvoir ou Folie des grandeurs !

Le pouvoir de décider l’enfermement, ou pas, d’êtres aux capacités extrasensorielles développées, est donc entres les mains des sourds et malentendants, des aveugles et malvoyants, qui pour couronner le tout, sont intimement persuadés d’être des êtres parfaitement sains de corps et d’esprit, pour décréter sans autre forme de procès ou d’études poussées, que ces gens-là sont fous à lier !

De tout temps ces êtres aux capacités au-dessus de la norme (norme édictée par les sourds et les aveugles) ont existé et ceux qui ne les avaient pas ont compris intuitivement qu’ils pouvaient leur être utile pour améliorer leurs maigres capacités, ils les ont appelés, chamans, médiums, hommes médecine, sorciers… suivant les époques et les lieux.

La peur du « paranormal » des sous évolués a provoqué chez eux la chasse aux sorcières, ce qui a déterminé le sort d’êtres plus évolués, qui c’est souvent terminé par un internement dans une camisole de force ou pire sur le buché !

Satan, qui n’est que le fruit de la peur engendré par tout ce que nous ne comprenons pas encore, a été et est encore, hélas, le moteur des diverses sociétés créées par l’homme. C’est Satan (fruit de l’incompréhension des hommes) qui gouverne encore le Nouveau Monde qui heureusement se met en place.

L’Ancien Monde celui des poissons a été gouverné par les peurs (Satan) qui ont générés, le pouvoir, la cupidité qui à engendré la haine qui à son tour a provoqué la guerre… c’est l’impasse dans laquelle nous nous trouvons actuellement. Un monde où nous avons perdu la notion de ce monde invisible d’où émerge pourtant notre réalité, réalité basée sur nos intentions !

L’Ancien Monde prouve de manière indiscutable que les peurs, la cupidité, la jalousie, la haine… créent bien la réalité du monde dans lequel nous vivons ! CQFD !

La réalité du monde du Verseau qui s’installe progressivement, à compris depuis belle lurette que tout ce qui constitue le subtil des mondes de l’invisible est une source inépuisable de créativité et ce ne sont pas des anciens aussi illustres, que Léonard de Vinci, Shakespeare, Mozart, Galilée, Bouddha, Jésus et plein d’autres encore… qui me démentirons.

Ce ne sont pas les sourds et les aveugles qui ont laissé ici-bas une trace impérissable de leurs passages ici-bas, à part quelques-uns qui ont osé y accomplir l’horreur, je ne les citerais pas, mais tout le monde voit très bien de qui je parle !

Ce monde invisible (ce vide plein) qui nous entoure et qui compose aussi la matière existe, même si nous ne pouvons encore le voir ou le toucher, les scientifiques du CERN à Genève ont réussi en 2012 à y extraire une brique fondamentale à la base de notre réalité qu’ils ont appelée le boson de Higgs !

Ce Nouveau Monde et l’humanité qui l’anime, dépose « Satan » et ses valises qui sentent le souffre (la souffrance), pour y développer d’autres valeurs, basées sur les intuitions que l’on puise dans ce vide plein d’information, si j’en crois nos scientifiques les plus ouverts !

La sixième phase d’extinction des espèces qui est en cours sur notre belle planète bleue, va voir l’extinction d’espèces qui ne font que lui nuire afin de favoriser la croissance de la nouvelle humanité, l’ancienne humanité qui s’accroche encore désespérément à l’ère des poissons, pour ne pas perdre son pouvoir de lucre et de destruction, va enfin disparaître de sa surface, sans aucun regret pour ceux qui y resteront pour mettre en place l’ère du Verseau.

« L’humanité sera spirituelle ou ne sera pas ! » annonçait le prophète André Malraux !

Autrement dit, « Choisis ton camp camarade » comme le disent souvent les prophètes de la CGT.

Entre diable et Dieu (1), mon choix est fait depuis belle lurette.

Raymond MAGDELAINE

 

(1) Pour comprendre ce que j’entends derrière ce vocable de Dieu, reporte-toi à la chronique de l’âme intitulée « Imagine »

Imagine !

Petite extrapolation sur Dieu, qui signe, chez moi, un changement complet de paradigme à son sujet.

Dans cette chronique de l’âme, je vais vous brosser le portrait, incomplet, de celui que je continue à appeler « Dieu » contre vents et marées et qui se sépare définitivement de la vision que toutes les religions monothéistes essayent de nous faire croire et qui vont à coup sûr m’excommunier !

Tant mieux pour moi, car je ne partage plus leurs points de vue !

Je vais essayer ici de vous faire partager le mien !

Au début, quelques secondes avant le fiat lux ou le big bang, Dieu observait le néant qui

emplissait le vide tout autour de lui en se disant qu’il s’y ennuyait mortellement !

Autour de lui il n’y avait rien à observer, pas un troquet, pas une mob à chouraver, c’était un désert sans âme, sans animation… une bouffée d’angoisse le submergeant subitement, il va, pour sans délivrer, pousser le cri primordial avec l’intention d’animer ce vide angoissant.

Ce premier cri ; appelé le « verbe » dans la genèse ou « l’information » par ceux de nos scientifiques les plus sérieux, fut à l’origine du fameux « fiat lux ! » (Que la lumière soit !) ou dit autrement du « Big Bang ».

Ce « cri » animé par une intention, celle de peupler le vide désespérant par une âme fondatrice, une animation porteuse d’espoir et de besoins de croissance, généra les premières pièces fondamentales de ce que nous appelons maintenant l’univers.

Je suis conscient, rassure-toi, que ce que j’écris ici n’est qu’une vue de mon esprit (oui surement dérangé, tu as raison), mais qui ne se veut surtout pas être une parole d’évangile, ce n’est, j’en suis conscient (rassure-toi) que celle d’un esprit simple et pas d’un simple d’esprit, comme tu le crois dur comme fer !

L’intention de « Dieu », que je ne prétends pas connaître, à l’origine de son cri primordial, se révèle tout de même en moi en observant attentivement tous les fruits engendrés par elle, et ce que j’y constate c’est que « l’harmonie » y règne majoritairement, même si je peux entendre quelques fausses notes ici ou là qui sont le signe, non pas du « Diable », mais de ce qui est en cours de transformation.

Ç’a y est ! maintenant, soit content dans cet univers il y des troquets et des Mobs à chouraver, mais si tu es honnête avec toi-même tu y découvriras une foultitude d’autres choses drôlement mieux foutues !

Si tu observes encore plus attentivement, tu y rencontreras ou tu y découvriras, à ton tour, SON INTENTION, qui est, sois encore une fois honnête envers toi-même, tout de même mieux foutue que les plus belles que nous pouvons créer à notre niveau d’humain !

Force m’est de constater que mon pouvoir de création engendré par mes intentions n’arrive pas à la hauteur de sa cheville !

Force m’est de constater, honnêtement, qu’au stade actuel de l’humanité, ne savons rien ou pas grand-chose de ce qu’est la réalité de sa création et de ses intentions originelles.

Ce que je constate visuellement au travers de l’Harmonie de ces créations c’est qu’elles ressemblent toutes au paradis, et que les miennes, les nôtres ressemblent plus à l’enfer dans lequel certains d’entre nous cherchent à nous y maintenir.

Là, je sais que je vais me fâcher avec beaucoup de croyants honnêtes dans leur croyance, mais ce n’est pas « Dieu » qui a le pouvoir de nous sortir de notre enfer (notre enfermement), mais nous seuls et toutes les prières même les plus sincères que nous pouvons lui adresser directement ou indirectement ne serons pas exaucés, comme nous l’entendons, par lui !

Pourquoi ?

Tout simplement parce qu’il est Amour et parce qu’il est Amour, qu’il est notre Père ou notre Mère (c’est pareil), sont vœu le plus cher, et que nous trouvions en nous-mêmes et par nous-mêmes, la force de nous délivrer d’un enfermement qui n’est que le fait de nous et de nous seul.

Il n’est pas notre planche de salut, nous sommes, et j’en suis de plus en plus persuadé, notre unique planche de salut !

Elle le dit elle-même (notre Mère qui est aux cieux) dans ce conseil qu’il ne faut pas qu’entendre, mais surtout comprendre « Aide-toi et le ciel t’aideras ! ».

Nous sommes ses enfants, d’une certaine manière, nos intentions ont la même capacité que les siennes, celle de manifester notre propre univers (1) et de le peupler de nos pensées, croire que Dieu nous impose un chemin unique pour retourner à elle, c’est méconnaître notre pouvoir et celui de son intention primordiale de nous laisser le choix de nous forger un paradis plutôt qu’un enfer ou inversement !

Raymond MAGDELAINE

 

(1) Univers: entendre « unis vers », unis vers quoi ? la clé est donnée dans l’adjectif universel ; entendre « uni vers celle » celle et pas celui qui a poussé le cri primordial (2)

(2) Je sais qu’en disant ceci je sors des dogmes de l’Église catholique, non pas qu’ils nous mentent, mais qu’ils ne nous disent pas tout, c’est pourtant ce que Jésus son fils est venu nous rapporter du message essentiel de sa Mère, de Notre Mère qui est aux cieux ?

Les sept démons

Dans l’un des évangiles canoniques lorsqu’on évoque Myriam de Magdala ou si vous préférez Marie Madeleine, on dit d’elle (perfidement ?) que Jeshua l’a délivré de sept démons, sans jamais évoquer la nature de ces démons !

Comme pour le pécher d’adultère et sa sentence la lapidation c’est toujours la femme qui en est responsable et qui subit le châtiment, les sept démons semblent aussi, dans les non-dits, des évangiles canoniques ne jamais posséder les hommes.

Ceux qui nous impuissante ?

Sept démons, sept chakras, les sept emblèmes du bouddha, les sept stades de construction des hommes (l’espèce)… ce chiffre sept semble jouer un rôle important dans toutes les traditions de la planète, sans qu’on ne sache exactement vraiment pourquoi.

L’alchimiste Patrick Burensteinas nous en donne une définition qui me semble correspondre, de mon point de vue, à une caractéristique commune à tous les hommes comme à toutes les femmes et que nous essayons tous de transmuter dans notre incarnation ici-bas.

Les sept étapes cruciales pour atteindre la plénitude de l’être :

  1. Dépasser la peur pour trouver l’ouverture d’esprit.

  2. Apprendre à écouter sans n’entendre que soi.

  3. Comprendre l’autre !

  4. Recevoir la Lumière sans succomber à la vanité.

  5. Dépasser la violence et la colère pour trouver la force de construire.

  6. Recevoir la puissance sans succomber au pouvoir.

  7. Rassembler ce qui est épars, sans succomber au chaos.

Sept étapes qui nous permettent de transmuter nos émotions, ou dit autrement de transmuter nos démons, dit autrement de transmuter nos ombres, notre côté obscur en lumière !

Ne trouvez-vous pas qu’il est mieux de la connaitre nos démons pour mieux les combattre ?

Ne trouvez-vous pas qu’une religion, composée en grande majorité d’hommes, laisse planer le doute sur la possession de ces sept démons comme étant l’exclusivité des femmes, se donnant ainsi l’absolution !

Pensez-vous toujours que dans notre sainte église catholique apostolique et romaine, les sept démons ne possèdent pas certains de leur représentant à tous les niveaux de la hiérarchie ?

Pensez-vous que c’est toujours l’autre (la femme souvent) qui en soit possédé, le pensez-vous vraiment ?

Sept étapes à l’issue desquelles nous pourrons proclamer comme Jésus « Tout est accompli! »

Raymond MAGDELAINE

À Virginie

Je te demande pardon Virginie d’avoir tant tardé à te demander ton prénom et à évoquer les circonstances de ta naissance prématurée.
De ne pas avoir compris il y a quarante-cinq ans, ce 24 décembre 1972 autour de vingt-trois heures que tu étais une âme venue en ce monde pour m’enseigner que la vie, même la plus éphémère comme la tienne, est une initiation qui permet d’en comprendre l’essence.

Je te remercie sincèrement Virginie d’avoir répondu à mes deux interrogations. Je te remercie d’être à nouveau revenue ce dimanche 5 mars 2017, d’être descendu en moi pour me transmettre au travers de cette magnifique carte que j’ai tirée, combien tu m’aimes, me protèges et m’aides à me construire.

Sache Virginie que je t’aime du plus profond de mon âme.

Raymond, ton Papa de cœur.

La divine révélation

Judas joue un rôle important (et il n’est pas le seul), pour ne pas dire crucial, dans la révélation du Christ qu’il avait perçu en fréquentant Jésus.

Accomplissement librement consenti de la divine révélation !

Après trois ans de partage du quotidien de Jésus, Judas qui était contrairement à la majorité des autres disciples un érudit, c’est-à-dire un homme qui savait lire et écrire et qui connaissait parfaitement les écritures sacrées, dont la prophétie d’Isaïe annonçant la venue du Messie.

Judas s’en était confié à Jésus et lui avait proposé d’aller voir les grands prêtres du temple de Jérusalem, pour leur dire qu’il était ce messie, pour que les grands prêtres, qui selon Judas ne pourraient que le reconnaître comme tel, l’annoncent officiellement aux croyants.

Jésus, savait que Judas était sincère, Jésus savait qu’il n’était pas un traitre, mais un instrument de la divine révélation, à la face du monde, utilisé par son Père (notre Père) pour l’adouber comme son porte parole ici-bas.

Jésus le savait pertinemment, il s’en confie d’ailleurs, à Sainte Gertrude, dont il fut un confident, en lui disant « Je ne te dirais pas ce que j’ai fait ni de Judas ni de Salomon, pour qu’on n’abuse point de ma mansuétude » !

Le jour de la Cène, le disciple Jean entend de la bouche même de Jésus, ces paroles qui s’adressent à Judas et qu’il rapporte dans son évangile, « Ce que tu as à faire, fais-le et fais-le vite ». Jean ne peut pas comprendre ce que demande Jésus, il ne peut à son niveau de compréhension (Jean est aussi un érudit) que prendre ce fragment de phrase que comme la preuve de la trahison de Judas.

Je ne jetterais la pierre ni à Jean, ni à Ponce Pilate, ni au Sanhédrin, ni à la grande majorité des disciples qui ont fui ou à Pierre qui l’a renié par trois fois après son arrestation, car tout le monde peut se tromper tout en croyant être de bonne foi !

Ce que je ressens intensément, plus de deux mille ans après, c’est que sans Judas et les autres, la face du monde chrétien, ne serait pas ce qu’elle est devenue !

C’est une divine comédie en apparence dramatique, qui n’aurait jamais eu la résonance qu’elle a prise sans le rôle qu’ont joué tous les acteurs. C’est une preuve, s’il en est besoin, que les plans de notre Père échappent à notre entendement.

Ne juge jamais les autres sur leurs apparences, surtout quand tu ne connais rien d’eux et encore moins des plans qu’ils servent et qui le plus souvent échappent à leur propre entendement !

 

Raymond MAGDELAINE

Réfléchissons !

L’effet miroir est un phénomène naturel et pas surnaturel, qui nous renvoie quelque chose qui nous dérange et que nous attribuons tout le temps comme étant un énorme défaut de l’autre, car bien entendu comme tout le monde le sais nous sommes parfaits NOUS !

La réflexion du miroir doit nous inciter à réfléchir sur notre problématique !

La « réflexion » que nous renvoie l’autre est inconsciente de lui, si elle est consciente, ce n’est pas l’effet miroir, mais la volonté délibérée de l’autre de nous blesser. Ce n’est pas la même chose, ne confondons pas !

Bien sûr la réflexion, suivant ce que nous renvoie l’autre, va être perçue par nous comme une gifle, comme quelque chose qui va nous toucher profondément, et nous affecter durablement.

Nous avons deux solutions face à la « réflexion » du miroir :

  • La prendre au premier degré et la renvoyer immédiatement à l’autre par une phrase acerbe bien sentie et d’un degré supérieur à celui de notre ressentie, pour bien lui faire « sentir » dans quel type d’estime nous le tenons, et toc en plein dans les gencives !
    Tous les malentendus, toutes les disputes, toutes les agressions, toutes les guerres, toutes les formes de violences sont issues de ce type d’action-réaction épidermique, sans réflexion préalable !
  • Ou réfléchir sur ce que nous renvoi le miroir, en étant intimement persuadé que ce qu’il nous renvoie, est un travail que nous devons effectuer sur nous, pour nous transformer, pour nous permettre de continuer à croître.
    En l’absence de tout malentendu, alors nous ne percevrons plus l’autre comme un agresseur, qui nous veut du mal, mais au contraire comme quelqu’un qui contribue, même inconsciemment, à nous rendre meilleurs, à nous permettre de nous approcher, sans jamais l’atteindre, de la perfection.

Ici tout bascule, le rapport avec les autres n’est plus source de haine, mais deviens une source d’amour ou chacun contribue à la croissance de l’autre, ou chacun éprouve de la gratitude pour celui ou celle qui lui révèle sa propre identité, celle de l’être divin que nous sommes tous.

Tout dans notre univers, tout, absolument tout ici-bas est un signe de l’au-delà, de ce vide qui nous entoure et qui plein de toutes les potentialités, dans lesquelles nous pouvons puiser sans jamais les épuiser, car elles s’auto-alimentent, elles s’enrichissent continuellement !

Le surnaturel, n’est que le fruit en attente d’être cueilli par notre ouverture d’esprit, ouverture d’esprit qui se manifeste, lorsque nous nous laissons guider, non plus par nos cinq sens, par notre mental, mais par nos intuitions, par notre cœur.

Le surnaturel, n’étant que la face cachée derrière ce qui nous parait être naturel, le surnaturel n’est pas l’opposé du naturel, mais son complément, comme tout ce qui semble, en apparence opposée, n’est en fait qu’un complément direct à toute forme d’objet ou de pensée.

La magie du miroir s’opère toujours quand on a enfin fini par admettre que c’est une réalité et lorsqu’on l’utilise pour se découvrir et non pour la renvoyer.

Réfléchis bien à ce phénomène naturel et utilise-le à bon escient !

 

Raymond MAGDELAINE