Archives mensuelles : mai 2016

Le contrôle

Tout contrôler tu veux, te laisser porter tu devrais !

Ce pourrait être une réplique de Maître Yoda à Obi Van Kenobi ou à un autre de ses apprentis Jedi, c’est-à-dire, une fiction, une vue de notre imagination, en fait c’est une réalité, le lâcher-prise est l’une des constantes cosmologiques fondamentales, une loi incontournable et universelle de la Vie !

Celui qui « comprend » commence à percevoir les possibles qui s’offrent à son quotidien, quotidien que nous ne savons pas encore par quel bout le prendre, un peu comme un enfant qui saisirait une petite voiture, la poserait par terre sur le toit, en faisant « vroum, vroum ! »

Nous voudrions tous contrôler notre vie, mais comme le petit enfant, nous ne savons pas par quel bout la prendre ni comment elle marche, quel sont les lois élémentaires qui la régisse !

Elle n’avance pas ma voiture ? Mets le contact ! J’ai mis le contact et elle n’avance pas plus gros malin ! Enclenche la première vitesse peut-être ! Ouah ! Elle marche ! Heu ! dis-moi… comment on fait pour éviter de rentrer dans le mur qui se rapproche de nous. Essaye de tourner le volant…

Notre âme entre dans un corps autour du troisième mois de grossesse et au début, le corps n’a aucune notion de la manière dont l’âme va le guider, après un temps d’apprentissage donné par les parents, la famille, l’école, les amis, les collègues de travail… certain arrivent à le guider tant bien que mal à lui faire éviter les plus gros obstacles qui se présentent sur son chemin, alors que d’autres s’obstinent sur les sentiers battus par une humanité en errance et se payent toutes les ornières, toutes les impasses, tous les ravins qui s’y présentent et qui, comme par hasard, y foisonnent !

Lorsque je suis arrivé au monde dans le nec plus ultra de la création, je n’ai trouvé dans le nid douillet de ma maman aucun mode d’emploi pour contrôler ce véhicule des plus performant, je ne te dis pas le nombre de bosses, de rayures, de fractures que j’ai fait subir, au tout début, à sa carrosserie, et il m’arrive encore de temps en temps de la malmener, malgré une longue expérience acquise sur le tas !

Pourtant ce véhicule est équipé même dans sa version basique d’une sorte de « GPS » qui te guide ; « tourne à gauche, arrête-toi au stop, ralenti, tu vas trop vite, fait demi-tour tu t’es trompée de voie… » seulement voilà, je devais être sourd ou mal entendant, à cause surement d’un orgueil un peu développé qui cherchais plutôt à épater les autres ; « regarde maman ! sans les mains… maman regarde ! les yeux fermés… aie ! Maman bobo !»

Cela vous rappelle quelque chose, non ?

J’ai grandi, mon mental s’est structuré, et comme mon égo était déjà bien développé, mon mental est devenu fort, et il a cru, le pôvre, qu’il pouvait tout faire, sans écouter son GPS « de quoi il se mêle celui-là ! » moi, je sais ce qui est bien pour moi, moi je sais tout, et surtout moi seul connais la vérité, dieu est dans mon camp, la loi est de mon côté, je suis le plus fort, je suis le roi du monde, je suis le plus beau, « Ah ! être une heure toute une heure durant, beau, beau et c (censuré) à la fois… »

Cela ne vous rappelle toujours rien, non ?

Z’êtes amnésique ou quoi ?

Un jour je me suis rendu-compte, que tout ce que mon mental fabriquait construisait, pour son plus grand bien ne satisfaisait pas mon moi supérieur, mon âme, mon soi (tu as le choix), qui n’était pas venu s’incarner dans ce corps, mais alors pas du tout pour y faire ce qu’il faisait sans tenir compte du véhicule, qui hurlait, surtout ce jour où j’ai reçu ce coup de pied occulte pour me ramener, non pas à la raison, mais vers mes intuitions, vers ma voie !

 Oui, ton âme va te laisser explorer les futilités que tu crois indispensables pour ton confort extérieur, pour te laisser l’occasion de consolider l’image irréprochable que tu veux donner aux autres, qui je te le signale au passage n’en sont pas dupe une seule seconde. Mais dès qu’elle se rendra compte qu’il n’y a aucun espoir de te voir changer, elle va te secouer plus ou moins énergiquement en fonction de ton aveuglement et de ta surdité !

Premier avertissement sérieux ; le grand coup de pied, plus fort ; l’accident grave, un degré plus haut ; la maladie que les grands spécialistes ont déclaré incurable !

Tu n’as que deux solutions ; te réveiller ou continuer à t’obstiner en maudissant Dieu auquel tu ne crois pas et qui te le rend bien, en continuant à accuser les autres, ou en rejetant ta faute sur « pas de chance ! », chez nous on l’appelle Carmantran et on le brûle tous les ans !

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Si tu t’éveille enfin à la voie du Soi, tu vas comprendre qu’à partir du moment où tu es silencieux, immobile et aligné, tu laisses couler en toi le fluide subtil de la vie, et les intuitions se font alors entendre, la voix de ton âme (ton GPS) est claire est nette, les synchronicités s’enchaînent naturellement sans que tu aies besoin de les en prier… en bref l’univers conspire à te maintenir sur ta voie.

Attends Raymond je rêve, c’est quoi cette formule cabalistique « silencieux, immobile, et aligné », je fais comment pour laisser couler la vie en moi, je ne suis pas magicien moi !

Oui tu as raison il faut que je t’explique ce que cette formule en apparence mystérieuse signifie :

Silencieux : Tu commences bien sûr par te taire, mais surtout par faire taire ton agité du bocal, celui que l’on nomme l’égo, tu verras que ce n’est pas le plus facile à réaliser, surtout que depuis toutes ces années tu l’as laissé faire tout ce qu’il voulait, il a fini par avoir la grosse tête et s’est pris pour le maître. Mais tout le monde est capable de le faire taire pendant un certain temps, court au début, mais qui augmente avec la maitrise du soi qui va le remplacer. Recherche sur internet tu découvriras un nombre important de techniques qui permettent d’y arriver.

Immobile : Tu commences, là aussi par arrêter de t’agiter dans tous les sens, tu te poses sur une chaise, ou tu t’allonges confortablement sur une natte ou sur ton lit. Tu verras là aussi que cela demande un effort, mais encore une fois tout le monde est capable d’y parvenir. Tu peux écouter une musique apaisante qui facilitera la décontraction de toutes les tensions de ton corps.

Aligné : La colonne vertébrale, qui réalise la jonction entre la tête et les jambes doit être parfaitement alignée, je reviendrais plus en détail sur les raisons de cet alignement, l’alignement va permettre aux énergies subtiles entrant par la fontanelle de se mêler harmonieusement à celles entrant au niveau du coccyx, base de notre verticalité, alignant ainsi les énergies subtiles du ciel avec les énergies un peu plus denses de la terre nourricière, dans tout notre corps. Nous ne le savons pas tous forcément, mais notre nourriture n’est pas que terrestre, elle est aussi spirituelle et c’est l’équilibre entre ces deux formes de nourritures qui nous permettent d’être connecté à notre soi, notre âme, lorsqu’elles circulent librement !

« Silencieux, immobile et aligné », après un temps d’initiation, peut se mettre en œuvre n’importe où ! oui ! même dans les ambiances les plus bruyantes, car ce ne sont pas elles qu’il faut faire taire, mais notre agitation mentale. A la longue il va devenir un automatisme salutaire !

Oui, se laisser porter, ne veut pas dire ne rien faire, mais simplement ne pas résister au courant de la vie, ce n’est pas la vie qui est dangereuse, le danger réside dans la résistance que nous lui opposons, par peur de la vivre !

Vivre c’est se laisser porter par ce courant vivifiant en ayant confiance en soi et surtout en ses intuitions tout en se méfiant de son mental et de celui des autres qui pensent savoir, alors qu’ils ne savent même pas eux-mêmes se laisser porter par ce courant, à la base de toutes les évolutions sur notre planète.

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Ce que nous sommes tous venues apprendre ici-bas c’est la confiance en nos capacités, car tout contribue, lorsqu’on nous somme éveillés à nos intuitions, tout contribue à nous faire avancer sur la voie dans la joie !

Raymond MAGDELAINE

 

L’illusion de la chute

Dans notre vie nous avons parfois le sentiment que rien ne va plus que tous nos repères ne s’effondrent sur eux, emportant avec eux, telle une coulée de boue, toutes nos certitudes, avec rien autour de soi nous permettant de nous accrocher aux branches pour essayer de ralentir la chute ou mieux de la stopper !

Plus rien ne marche, plus rien ne répond à nos interrogations, notre corps nous fait souffrir, notre âme « HURLE » son désespoir de ne plus atteindre notre conscience pour nous dire ; « Écoute-moi, tu te fourvoies sur la mauvaise voie celle de ton moi, ce n’est pas ce que tu es venue faire dans cette incarnation ! » « ECOUTE-MOI, POUR L’AMOUR DE TOI, POUR L’AMOUR DE NOUS ! »

Pourquoi dis-tu Raymond que c’est une illusion, alors que je sens bien que je sombre, ne vois-tu point mon désarroi !

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Oh qui si ! Je le vois bien ton désarroi et je souffre, comme ton âme, de ne pas pouvoir te faire entendre comme elle, que tu n’es pas sur ta voie.

Je ne connais pas ta voie ici-bas, mais je vois bien mon frère ou ma petite sœur que ton corps souffre, ce qui est le signe d’une impasse dans laquelle tu t’obstines, car tu n’entends plus ta voix intérieure, celle qui te dit « Il est l’heure petite sœur ou petit frère, que tu te délestes de tes vieux schémas, qui ton apportés une certaine aisance extérieure, certes, mais il est temps pour toi d’exploiter ta richesse intérieure, la voie se chargera de te donner ce dont tu as besoin, à l’extérieur de toi, c’est cela l’échange divin qu’offre la voie du Soi ! »

Comprends-tu, petite sœur, petit frère !

Comme tu ne sembles pas entendre encore tout ceci, ton âme va t’obliger à le faire, de manière plutôt brutale, en apparence seulement, car elle n’est qu’AMOUR, mais comprends-là, elle coupe en toi tout ce qui t’est absolument INUTILE, pour t’alléger de tes armures, de tes peurs, de tes doutes, de tes atermoiements, de tes aveuglements, qui ne font que t’entrainer au fond du gouffre !

Comprends-tu que pour remonter sur le sommet de la vague de la vie il faille t’alléger de l’inutile pour ne conserver que l’essentiel, qui lui ne pèse pas, donc ne t’enfonce plus, mais au contraire t’élèves !

Comprends-tu que la force est en toi, comprends-tu que « Paul » ne peut rien faire, tant que tu t’obstineras à te fourvoyer dans un passé révolu !

Comprends-tu que l’univers ne cherche pas à te faire souffrir, mais qu’il conspire pour te sortir de l’ornière dans laquelle tu t’englues ?

Le comprends-tu ma petite sœur, mon petit frère ?

Tout comme Don Camilo, qui pendant sa traversée du désert, n’entendait plus Jésus, tout comme lui tu finiras, par réentendre sa voix (celle du Christ contenu dans nos âmes), car même dans cette épreuve ou tu ne l’entends plus, tu sais, ou du moins soit sûre, qu’il est toujours là, ainsi que Paul, à répondre à tes questions, mais que c’est toi qui ne les entends ni l’un ni l’autre !

Mais que dois-je faire Raymond ?

Lâche prise, laisse la vie épurer tous tes corps, aie confiance, retrouve l’alignement avec la terre et le ciel, c’est ce que tu transmets dans les soins que tu donnes avec ton cœur aux autres, « mon petit maître Reiki d’amour ! » (1)

Lorsque tu seras alignée, ta voie viendra à toi, sans effort, car deux pôles opposés, comme le ciel et la terre, s’attirent, c’est cela qu’on appelle une synchronicité !

Comprends-tu ?

(1) A deux amies très chères qui comprennent tout et que j’aime profondément !

Raymond MAGDELAINE

La Mal à dit

Être malade, même gravement, est un message qu’exprime le corps physique qui nous dit « occupe-toi de toi pour gai rire, pour te soigner, car toi seul, et uniquement toi, peut le faire », les spécialistes aussi doctes soient-ils, ne sont que de vulgaires béquilles, pardon pour ceux d’entre vous qui êtes ces « béquilles », qui ne soignent pas, mais aident celui ou celle qui est capable de se « gai rire », merci à vous, merci pour eux !

La Maladie d’Amour, chante Michel Sardou ! Un hasard ou en plein dans le mille, comme par hasard ?

Elle Chante

C’est quoi la maladie d’amour Raymond, toi qui malgré ton air… sembles si savant ?

C’est ton corps qui te réclame d’arrêter de t’occuper de tout et de rien et de commencer par t’occuper de toi, car tu sembles avoir perdu dans ta quête extérieure, l’amour qui t’est essentiel pour vivre dans ton incarnation ta quête intérieure sur la voie de ta croissance dans la joie !

Comprends-tu ?

Non, je ne te demande pas si, tu sais… je sais que tu sais, tu es aussi savant que moi, même peut-être plus, cela je le sais… je te demande si tu as compris !

Non Marcel, ce n’est pas pareil, savoir, c’est accumuler une quantité plus ou moins faramineuse de connaissances, pour faire sérieux en les ressortant au bon moment de manière à bien épater la galerie !

Alors que vois-tu, Édouard, comprendre, c’est prendre, c’est puiser dans ce savoir pour te nourrir intérieurement !

Commences-tu à comprendre ?

Ton mal te dit ; « ce que tu fais ou essaye de faire pour autrui, c’est bien, mais vois-tu Victor, pour aider les autres, il faut que tu commences par t’aider toi-même, ensuite le ciel te viendra en aide pour te permettre d’être un guide pour les autres ! »

Pourquoi un guide Raymond ?

Relis ce que je t’ai dit plus haut, la force de guérison est en chacun de nous, les autres ne sont que des béquilles, des Simon de Cyrène, qui ne font que passer pour ne pas nous laisser sombrer, mais si nous l’avons décidé, d’une manière ou d’une autre ils ne peuvent pas nous empêcher de sombrer !

Comprends-tu ?

Bon ! J’ai une maladie très grave, les plus grands spécialistes que j’ai consultés me disent qu’ils ne peuvent plus rien faire pour moi, et, rajoutent, que je n’en est plus que pour quelques mois, que dois-je comprendre de cette maladie ?

Les grandes béquilles que tu as consultées, vois-tu, sont d’accord avec ce que j’annonce plus haut elles ne sont que des béquilles tout doctorant qu’elles soient !

Si tu continues à vouloir remonter le fleuve te ta vie à contrecourant, ils ont raison tes grands spécialistes, tu n’en as plus que pour quelques mois ou quelques semaines, car tu t’épuises inutilement !

Ce que tu dois comprendre ? « Toi seul le sais, c’est pour cela que je te dis et te le répète, tu ne peux pas être plus qu’une béquille pour les autres! »

La béquille qui te répond te dit avec certitude ceci ; « laisse-toi emporter par le courant de la vie, ne résiste pas, la maladie va répondre à toutes tes questions, dès que tu lâcheras prise, tes peurs s’évanouiront, aie confiance en la vie, elle fait des miracles, au contraire des béquilles qui sont impuissantes à gai rire ! »

L’onde de la vie sait ce qu’elle fait, l’univers n’est pas un « fluide » mortel ou mortifère, c’est au contraire un « fluide vivifiant », qui te demande de prendre soin de toi, de t’accorder de l’amour, pour qu’il puisse par conséquent te gai rire !

 

Le courant de la vie sait ce qu’il fait, l’univers n’est pas un fluide mortel ou mortifère, c’est au contraire un fluide vivifiant, qui te demande de prendre soin de toi, de t’accorder de l’amour, pour qu’il puisse par conséquent te gai rire !

Conjugue ce verbe avec moi ;

J’ai besoin d’amour, tu as besoin d’amour, il ou elle a besoin d’amour, nous avons besoin d’amour, vous avez besoin d’amour, ils ou elles ont besoin d’amour !

Voilà ce qu’elle te dit ta maladie d’amour !

Si tu continues à trop résister, la guérison risque de se produire là-haut plutôt qu’ici-bas, ce n’est pas une malédiction divine, puis que tu clame sur tous les toits que « Dieu n’existe pas », mais c’est ton choix, conscient ou inconscient, mais dans un cas comme dans l’autre, sache que c’est une forme de suicide !

Dieu existe, je parle pour moi, mais je sais que ce n’est pas lui qui décide à ma place si je veux guérir ici-bas ou dans l’au-delà, mais mon libre arbitre, alors que décides-tu.

Continuer à croître ici-bas, ou baisser les bras, parce que tu ne te fais plus confiance ?

Comprends-tu ?

Bon, tu sais aussi qu’à partir d’un certain moment il est trop tard pour guérir ici-bas et que tu décideras peut-être là-haut de te réincarner à nouveau pour terminer ce que tu étais venu essayer de comprendre ici-bas !

Vois-tu ?

 

Raymond MAGDELAINE

L’Esprit saint

Ici nous entrons dans ce qui est le plus subtil pour la perception humaine, ce qui est le plus difficile à démontrer, mais qui se manifeste pourtant au quotidien, dans les gestes et les actions les plus ordinaires, à condition d’être attentifs à ce que nous faisons ou pensons dans l’instant présent.

À ma connaissance, personne n’est capable ou vraiment d’accord sur une définition précise de l’esprit !

Surtout lorsqu’on évoque son côté immatériel, qui n’appartiendrait pas, en apparence, à la matière, mais en évoquerait l’idée, qu’il pourrait venir d’ailleurs, certains parlent de Dieu ou du Christ, d’autres du Vide quantique, qui comme vous devez le savoir n’est pas vide et contiendrais l’information pour les uns, le verbe pour les autres !

Vous pouvez constater que nous ne sommes pas plus avancés après qu’avant de nous être posé la question !

Il est pourtant, cet esprit, en toute chose et anime souvent tous nos gestes, toutes nos intentions, tous nos actes, toutes nos paroles, sans que nous en ayons une conscience très nette, pour cela il nous faudrait être dans l’éveil de ce que nous sommes en train de faire au moment précis où nous le faisons !

Il serait descendu sur les apôtres et tous ceux qui étaient présents autour d’eux cinquante jours (Pentecôte) après la Pâque chrétienne qui célèbre la résurrection du Christ !

L’esprit, qui est immatériel, qui habite l’ailleurs, ce vide plein d’information qui nous entoure ne se manifeste pas immédiatement dans la matière, matière dont nous sommes tous constitués des mêmes briques élémentaires, il lui faut traverser le dense pour y atteindre l’esprit qui y habite !

Comment Raymond ! l’esprit habite aussi la matière ?

Oui, dans le vide qui est l’un de ses constituants et qui en représente le pourcentage le plus élevé, nous devons être constitués de 90 % de vide !

Je ne comprends plus Raymond nous sommes faits de vide ?

Oui, dans le vide qui est l’un de ses constituants et qui en représente le pourcentage le plus élevé, nous devons être constitués de 90 % de vide !

Je ne comprends plus Raymond nous sommes faits de vide !

Si je veux me moquer de toi, je dirais que c’est normal que tu ne comprennes rien, car ton vide est sidéral, mais ce serait me moquer aussi de moi, car le mien est tout aussi sidéral que le tien ! Sidérant ! non ?

Les communications entre le vide sidéral et le vide de la matière incluent une notion de temps pour pénétrer l’esprit contenu dans le vide constituant la matière, pour l’instant, ce temps nécessaire à la connexion des deux « esprits » est lent ! L’intuition contenue dans l’esprit du vide met du temps pour atteindre notre esprit, mais comme le temps est relatif disait Einstein, tout le monde ne reçoit pas en même temps l’information.

Tu m’embrouilles l’esprit Raymond, le temps n’est pas le même pour tout le monde ? Pourquoi dis-tu que pour l’instant il faut encore du temps ?

Oui, le temps n’est pas le même pour tout le monde, il est fonction de notre degré de conscience de qui nous sommes, si nous croyons n’être que des machines, sans âme, sans esprit, juste des objets animés par le hasard, le temps est là et bien là et l’esprit du vide vas mettre du temps à atteindre notre esprit, mais il y arrivera !

Si par contre, je prends conscience de ce que je suis, un être constitué de vide, pouvant recevoir l’information contenue dans le vide sidéral, avec un degré plus où moins élevé de cette conscience d’être autre chose qu’un objet sans âme, alors là le temps devient relatif, et comme nous sommes des êtres en perpétuelle évolution ce temps est en train de se modifier, plus ou moins vite pour tout le monde, ce qui fait dire à nos scientifiques les plus sérieux que le temps et l’espace, qui ne font qu’un, et qu’ils ne sont qu’une construction de notre esprit (celui de la matière). Il est possible qu’au terme de notre évolution il n’y ait plus de frontière tangible entre les deux esprits !

À la Pentecôte les apôtres et ceux qui étaient présents auprès d’eux ont enfin compris l’importance du message que leur avait transmis le Christ cinquante jours après sa résurrection, l’Esprit saint avait atteint (était descendu) dans leur esprit sein (au cœur de la matière).

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Représentation symbolique de l’Esprit Saint

Le message transmis par ce fils de l’homme était si puissant, que plus de deux mille ans plus tard il impacte encore très fortement l’esprit des hommes croyants ou pas croyants.

De plus en plus de gens qui osent s’ouvrir, sans tabou, aux aspects les plus subtils qui constitue la matière ordinaire et la matière noire la plus subtile (qui ne peut se voir qu’avec le cœur disait le renard au Petit Prince) constatent la manifestation de cet esprit dit saint par ce qu’on nomme de nos jours les « synchronicités » qui se manifestent lorsqu’on est éveillé et dans l’instant présent !

Pour l’instant l’humanité qui est en plein dans l’apocalypse annoncée par Saint Jean, quitte ce monde matérialiste et morbide, pour entrer dans celui de l’union de l’Esprit saint avec celui de l’esprit sein !

Saint Jean un visionnaire ! ou un homme déjà conscient à son époque que l’esprit qui l’animait n’était pas si différent de celui qui animait le Christ, cet Homme en avance sur son temps venu nous annoncer que l’Esprit saint serait le ferment de le la nouvelle Humanité ?

Comprenez-vous ?

Raymond MAGDELAINE

Fiction ou réalité ?

Il me semble nécessaire, avant que je n’entre dans le cœur du sujet, de vous donner ma définition de l’un et de l’autre !

Une fiction est une œuvre littéraire ou cinématographique construite souvent sur les dernières découvertes scientifiques, qui se projettent dans un futur lointain et où l’auteur y laisse vagabonder son imagination !

La réalité est un peu plus complexe à définir à mon sens, car elle est dépendante du point de vue de la personne et des formatages liés à ses conditions familiales et sociétales, elle est perçue au travers de nos cinq sens et est différente d’un observateur à l’autre, en fait ce que l’on observe n’est pas la réalité, mais notre réalité, c’est une nuance de taille, me semble-t-il !

Alors fiction ou réalité ?

Pour essayer de répondre à cette question, je vais prendre un exemple de fiction que vous avez un jour ou l’autre déjà vu à la télévision qui diffuse souvent des épisodes de la saga Stargate SG1.

Goa'uld
L’âme hors du corps ?

La belle Samantha Carter va proposer à son Père atteint d’un cancer en phase terminale de se laisser implanter une bestiole répugnante (Goa’uld ou Symbiote) qui a pour capacité de régénérer complètement un organisme (pas trop vieux) gravement atteint avec une autre capacité de la bestiole, celle d’introduire dans le corps du receveur la conscience du donneur, qui lui est en fin de vie !

Alors là Raymond nous t’attendons au tournant, car l’exemple que tu cites nage en plein délire de l’auteur !

En apparence seulement mon frère ou ma sœur, en apparence, et si tu es un lecteur assidu de mes précédentes chroniques, tu dois commencer à comprendre que les apparences sont trompeuses, sinon je te prescris de les relire avec une plus grande attention pour avoir une chance de les appréhender un jour ou l’autre !

La bestiole, avec ses capacités hors norme terrestre, je te signale que tu l’as déjà en toi !

Mais tu deviens complètement barjot mon pauvre Raymond, faut te faire soigner !

Je te remercie de prendre soin de moi, mais je me soigne, pas comme tu l’entends, mais ne t’inquiètes pas pour moi, je prends soin de moi, merci !

Oui, en nous nous avons ce que l’on appelle une âme (la bestiole) capable d’auto régénérer le corps physique dans lequel elle s’est incarnée et qu’elle anime en essayant de faire parvenir à notre conscient des conseils, toujours judicieux, pour nous éviter de sombrer corps et âme dans les pièges de nos points de vue de nez collé, trop souvent, au ras des pâquerettes, tu sais comme la chenille avant qu’elle n’élève son point de vue lorsqu’elle se transforme en papillon !

Oui peut-être si tu veux Raymond !

Non pas peut-être, sûrement, mais ce n’est pas grave, ton point de vue vu vaut le mien, si tu l’utilises pour remettre tes certitudes sans cesse en question sur ton métier !

Je ne comprends toujours rien de rien à ton charabia, mais là je t’attends au coin du bois, pour que tu m’expliques les deux consciences, moi je m’appelle Léon et personne d’autre que moi n’habite chez moi !

Je vois Léon, tu es un peu dur de la comprenette, je vais essayer de me mettre au niveau de tes pâquerettes !

Ce n’est pas moi qui le dis, mais des gens dont tu as sûrement entendu les noms, comme Freud, Jung, Cyrulnic… et d’autres.

Nous sommes « habités » par une âme capable de se diviser en entités qui semblent être indépendantes l’une de l’autre et qu’ils nomment :

Conscient ; synonyme de moi ou d’égo.

Inconscient ; synonyme de soi ou d’esprit.

Nous avons aussi en nous deux autres principes ou deux énergies, opposées en apparence, mais complémentaires en fait, qu’ils nomment :

Le féminin ; synonyme d’intuition qui utilise plus souvent le lobe droit de notre émetteur récepteur qu’est notre cerveau, connecté à la « matière » subtile que tu appelles immatérielle et qui n’est visible qu’avec le cœur.

Le masculin ; synonyme d’analytique qui utilise plus souvent, pour ne pas dire exclusivement, le lobe gauche de notre cerveau, connecté à nos misérables (pour l’instant) cinq sens, qui nous permettent de n’accéder qu’à la partie visible de notre réalité.

C’est ce que tu appelles Raymond te mettre à mon niveau ?

Oui plus bas, serais me noyer à nouveau dans la glue de mes illusions perdues, et comme elles sont définitivement perdues dans les méandres du passé, je ne peux plus me mettre à leur niveau et n’éprouve non plus aucun besoin de le faire !

Ne prends pas cela pour une quelconque supériorité par rapport à toi ou à quiconque d’autre, la transformation élève tout simplement le point de vue de tous, de TOUS ceux qui entreprennent de devenir papillon, en clair ceux qui recherchent continuellement à comprendre ce que l’on essaye trop souvent de leur cacher.

S’élever n’est pas être supérieur à la chenille c’est simplement accepter sa nouvelle condition, ce que l’homme fait tout au long de sa vie en passant du stade de bébé, à celui de la petite enfance, à celui de l’enfance… étapes considérées comme autant de petites morts, jusqu’à sa dernière transformation où il laissera derrière lui et sans regret sa vielle carcasse de chenille !

As-tu déjà vu la petite plante pleurer la graine qui vient de se déchirer (de mourir) pour lui permettre de percer l’obscurité de la terre maternelle et nourricière afin de pouvoir accéder à la lumière (solaire) de notre plan terrestre ?

Je t’accorde que la bestiole, avec les yeux qui s’éclairent, la voix qui change grave, lorsque la personnalité qui semble coexister dans le corps du Père de Samantha, s’exprime, est un effet cinématographique tout droit sortie de l’imagination de l’auteur ou du réalisateur… quoique ?

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lumière visible à qui sait voir !

Pourquoi, quoique Raymond ?

Parce que ce phénomène existe vraiment chez nous aussi… je m’explique la petite lumière qui brille dans l’œil de l’autre et est plus vive lorsqu’il est dans l’amour, dans la joie, dans le rire plutôt que dans la haine, la colère, les pleurs ou elle prend une coloration plus terne, observe là attentivement et tu pourras toi aussi voir ce phénomène naturel, il est bien réel à qui sait voir sans œillères !

La voix qui change est tout aussi réelle et vérifiable lorsque tu es en colère elle n’est plus la même que quand tu es serin, c’est une réalité à qui sait écouter et veut bien l’entendre !

La fiction, est-elle une projection dans un futur plus ou moins proche de connaissances nouvelles qui seront mises en œuvre un jour où l’autre comme cela est déjà arrivé après celle « De la Terre à la Lune » de Jules Vernes ?

La réalité, n’est-elle pas une « fiction » fonction de notre point de vue, de nos formatages, de nos croyances ou non-croyances ?

La réalité c’est la tienne ou la mienne qui est la vraie ? Ou bien est-elle une synthèse des deux, ou plutôt la synthèse de plus de sept milliards de « réalités » ?

Alors Fiction ou réalité, elle est bien fine la frontière entre les deux et sa compréhension n’est pas là même en fonction de notre point de vue !

Comprenez-vous ?

Raymond MAGDELAINE

Essai sur le Son

Au début était le son !
Ce qui a été exprimé par ; « Au début était le verbe et le verbe était Dieu ! »

Creusons un peu cette première affirmation que vous pouvez retrouver dans le livre de la genèse, le verbe est émis par la voix et généré par nos cordes vocales, le verbe, les mots prononcés sont une suite de sons savamment modulée pour produire le verbe contenu dans toute phrase qui sans lui n’aurait aucune signification.

Ondesonore
La parole est une vibration issue de la vibration initiale

Donc le verbe est son ou une modulation de sons qui savamment associés forment le verbe, maintenant avançons un peu plus loin dans l’analyse et parlons de ce sujet très délicat, capable de froisser les susceptibilités à fleurs de peaux, je parle de « Dieu » vous l’avez compris… ne fuis pas Léon, Dieu est effectivement contagieux, mais sa contagion est porteuse de la guérison de ton mal être !

Donc le Verbe (le son) était Dieu !

Dieu c’est quoi ?

Un principe conscient de lui-même et de tout ce qu’il aurait créé intentionnellement, il est (ce principe) vivant, où, sous quelle forme ? Je n’en sais fichtre rien ce que je sais c’est que son royaume n’est pas de cet univers pour sûr !

Il émit donc un son, une vibration tellement puissante, un son avec une intention précise, preuve d’une conscience, celle de générer, de créer, d’engendre, d’enfanter, l’univers, qui enfantera les étoiles, qui enfanteront, très, très, très… longtemps après, les formes de vie que nous connaissons sur notre belle planète eau et sûrement ailleurs dans notre univers !

Ce que je vous raconte ici n’est pas une vue de mon esprit « illuminé » comme vous pourriez le penser, mais est emprunté aux conclusions de gens très sérieux et très propres sur eux, qu’on appelle les scientifiques, qui disent ; qu’au début était l’information et que cette information est contenue dans l’énergie provoquée par les vibrations.

Souhaitez-vous que j’approfondisse ou plutôt que j’essaye de vous clarifier leur analyse ?

Oui !

OK, je me lance donc !

L’information dont ils parlent est de type mathématique, c’est-à-dire, un langage codé, purement immatériel, ce langage imaginé par l’homme l’aide depuis la nuit des temps à résoudre des énigmes restées très longtemps obscures, énigmes invisibles à nos misérables sens, mais qui se manifestent tout de même dans la matière sous une forme ou sous une autre… vous suivez ?

Sinon arrêtez-moi !

L’information, est contenue, dans une énergie engendrée par une vibration, un son primordial, un cri venu d’ailleurs, de nulle part, un peu comme l’aigle noir chanté par Barbara ! je reviendrais un peu plus loin sur l’origine de ce son ne t’impatiente pas, tout vient à temps à qui sait attendre !

Une information codée, qui contenait à l’origine (lors du Big Bang) le code génétique de toutes les différentes formes de vie primordiales, qui engendreront plus tard des formes de plus en plus sophistiquées.

Pour naître cette information a besoin, du son primordial, qui émet la première vibration, vibration primordiale qui va engendrer, l’énergie, énergie qui va servir de véhicule à l’information primordiale, pour que puisse germer ce que nous appelons la matière, dont nous sommes tous constitués et dont l’univers dans lequel nous vivons est aussi constitué.

Le son primordial qui est émis doit être porteur d’une intention primordiale, pour que cette intention puisse engendrer les formes, qui par voie de conséquence vont se manifester dans la matière, et vont ensuite engendrer de nouvelles formes…

Pour que tu comprennes mieux ; la graine contient en elle l’information porteuse d’une intention celle d’enfanter un chêne, si le code génétique de la graine pour une raison ou une autre contenait une information altérée, le chêne majestueux ne pourrait croître jusqu’à son terme.

La vibration primordiale, engendre l’énergie, la force nécessaire à l’éclosion et transmet à ce qu’elle vient de créer la capacité d’engendrer à son tour des formes capables d’évoluer, de se transformer, de s’adapter à l’environnement, et plus important encore d’être conscientes de leur environnement et des échanges primordiaux qu’elles vont avoir avec lui !

Ce que je constate et que tu peux constater part toi-même, c’est que plus de 13 milliards d’années plus tard la vie (la vibration) a enfanté ce que nous sommes, c’est-à-dire le maillon le plus évolué de la vie, du moins sur cette planète.

Souffle-de-Dieu
L’intention initiale se manifeste dans ce TOUT que j’appelle DIEU !

Comprends-tu que ce son primordial pour se manifester doit être émis, par quelqu’un ou quelque chose et qu’il doit contenir une intention précise, consciente de sa nouvelle création et qui contient en germe l’intention suivante pour lui permettre de s’adapter. En clair, elle va émettre, cette première création, en écho au son primordial, un son secondaire, qui va organiser la matière de telle sorte que le troisième son émis puisse contenir le son suivant, un peu comme un écho qui se perpétuerait, mais contrairement à celui de nos montagnes qui s’amplifierait et se sophistiquerait d’écho en écho !

Si la première analyse trouvée dans le livre de la genèse est un peu simpliste au premier niveau, je te l’accorde, ou plutôt est très condensée, je sais que celle de nos scientifiques va te paraître très compliquée et tout aussi peu convaincante pour ton esprit encore très cartésien, et très formaté par les croyances que l’on a essayé de te faire ingurgiter comme si tu étais une vulgaire oie.

L’analyse tirée des hypothèses validées par les mesures et celles des hypothèses émises permettent aux scientifiques de s’approcher d’une synthèse en explorant les thèses et les antithèses des uns et des autres, et d’en arriver à des conclusions assez proches de celle du livre de la genèse, mais en utilisant des termes différents… la belle affaire !

Je vous réactualise ce livre très ancien en essayant de reformuler cette phrase en termes adaptés à notre époque !

« Au début était un son primordial et ce son était doté d’une intention très précise porteuse d’un projet ! »

Alors que cette intention phénoménalement précise, dont nous sommes toi et moi l’aboutissement temporaire, issu par cascades successives et tout aussi phénoménalement précise, tu peux l’appeler comme tu veux ou ne pas la nommer, le nom que tu lui donnes, que je lui donne, parle tous deux de la même chose, il évoque une intelligence suprême dont tu as le droit de croire encore qu’elle est due au hasard !

Comme je suis aussi indécrottable que toi, moi je continuerais contre vents et marrées à l’appeler « Dieu » au risque de perdre ton amitié, qui m’est pourtant précieuse, car ton point de vue me fait peut-être, plus avancer que le mien !

Raymond MAGDELAINE