Game of thrones

Ou les jeux d’un pouvoir « Divin » autour d’un trône symbolique.

Nous reproduisons sans cesse ici-bas ce que nous croyons être le fonctionnement de l’au-delà.

Au-delà où nous nous représentons « Dieu » comme un « Roi » aux pouvoirs infinis et sans partage, assis sur un trône qu’il se serait attribué par sa propre « grâce » et sur lequel il décide seul de récompenser ou de punir ses vassaux qui ne le servent pas comme il le voudrait !

Agenouille-toi « Mickael » qu’avec mon épée « Royale » je t’élève au rang d’Archange (Chevalier) de mon Royaume !

Et vous deux « Lucifer » et « Satan » je vous déchois de mon Royaume à tous jamais en vous condamnant à vivre sans fin en enfer dans mon royaume d’en bas pour avoir osé critiquer mes décisions royales !

Et vous deux Ève et Adam ; premier enfant de mon Royaume d’en bas, je vous condamne et condamne votre lignée à errer sans buts sur terre où vous passerez tout votre temps à y vivre l’enfer que vous vous créerez, en vous privant de « Moi », comme un « Parent » prive ses enfants de dessert ! Na !

Ne sentez-vous pas que cette vision d’un dieu quel que soit le nom que vous lui donnez, ou pas, est puérile, qu’elle ressemble plus celle d’un Père Fouettard que vous utilisez, lorsque vous n’arrivez plus à vous faire obéir de vos enfants ?

N’avez-vous pas quelque part, au plus profond de vous, le sentiment que l’humanité d’aujourd’hui se fourvoie sur une voie illusoire, celle de vos enfants avec lesquels vous continuez à exercer ce jeu de trônes, pour imposer la paix dans votre royaume ?

Toi le catholique, le croyant, es-tu comme les disciples les plus proches du Christ, à l’exception de deux (1), à n’avoir pas compris le sens du « royaume où tu serais roi » annoncé par lui, il y a maintenant plus de deux mille ans ?

Pourquoi toi le mécréant pense-tu être le centre de l’univers dans lequel tu te sens entouré de cons, de gens qui ne t’aime pas, de personnes qui n’ont pas encore compris que tu étais le phénix des hôtes de ses bois, le roi !

Le roi de quoi ou de qui, tu peux développer, ma sœur, mon frère ?

Pourquoi penses-tu que tes amis, tes proches, tes enfants t’aient tourné le dos ou t’aient quitté, si ce n’est que tu es encore dans tes jeux du trône.

Dieu châtiant et punissant ses enfants ?

Ne sens-tu pas au fond de toi que ces jeux sans foi ni loi ont assez duré et qu’il faut que tu passes à autre chose de plus proche de la réalité que ces jeux d’une autre ère, celle de l’enfance turbulente de l’humanité.

(1) Lire la chronique « La parabole » publiée sur ma page Facebook en suivant ce lien :
https://www.facebook.com/raymond.magdelaine/posts/10217252810850600

« Le temps de la sagesse est venu, nous invitant à quitter ces jeux autour d’un trône illusoire et d’un autre temps ! »

Raymond MAGDELAINE

Dans des temps forts, forts lointains

A cette époque très lointaine, vivaient sur notre planète deux espèces d’hominidés fort différentes au niveau de leur aspect physique et de leurs mœurs.

La plus ancienne est étiquetée par les spécialistes sous le nom d’Homo neanderthalensis qu’ils définissent ainsi : « Particulièrement bien adapté à un environnement froid, l’Homme de Néandertal était physiquement plus robuste, plus lourd et plus trapu qu’Homo sapiens. La forme oblongue de son crâne se distingue nettement de celle de l’Homme moderne, plus globulaire. Néandertal avait un cerveau un peu plus volumineux en moyenne, mais avec un coefficient d’encéphalisation légèrement moindre. »

Adam homo Néandertal

La plus récente est étiquetée par les scientifiques d’Homo sapiens qu’ils définissent ainsi : « Homo sapiens se distingue par la complexité de ses relations sociales, l’utilisation d’un langage articulé élaboré transmis par l’apprentissage, la fabrication d’outils, le port de vêtements, la maîtrise du feu, la domestication de nombreuses espèces végétales et animales, ainsi que l’aptitude de son système cognitif à l’abstraction, à l’introspection et à la spiritualité. Certaines de ces caractéristiques étaient partagées par d’autres espèces du genre Homo. »

Ève homo Sapiens

Un beau jour où bien une nuit !

Une femelle Homo Sapiens croise sur sa route un mâle Homo néandertal.

Il faut que je vous dise, Madame, Monsieur, que chez ces gens-là, on ne s’entend pas très bien, et qu’en général, au mieux on se fuit comme la peste, ou au pire on s’entre-tue sans merci. Oui madame, oui Monsieur c’était déjà les mœurs de l’époque surtout chez homo sapiens qui grâce ou à cause de ses facultés mentales se prenait déjà pour le phénix des hôtes de ces temps-là !

Ce n’est pas la première fois que ces deux là se rencontrent et s’observent mutuellement, elle ne le trouve pas particulièrement beau, par contre lui la trouve beaucoup plus belle que les femelles de chez lui, tout cela pour vous dire que les goûts et les couleurs ne se discutent pas ils s’imposent à l’un et pas forcément aux autres.

Ce qui attire cette Ève homo sapiens, chez cet Adam Homo Néandertal, c’est autre chose de plus subtil, de plus profond, de plus impératif et de viscéral, car lui et elle ne se regardent pas qu’avec les yeux physiques, mais plutôt avec ceux du cœur, ce qui va ce jour-là complètement bouleverser la donne, du moins chez ces deux êtres aux allures si différentes et aux mœurs d’apparence incompatible.

Au début, ils s’observent à distance respectable, ils s’apprivoisent… c’est Ève qui un jour va s’arranger pour se trouver face à face avec Adam. Ils vont se regarder longuement dans les yeux sans rien se dire, car ils n’ont pas le même langage.

Adam va très timidement tendre à Ève une poignée de fruits rouges et délicieux qu’il vient de cueillir. Ève est surprise par ce geste, mais surtout elle en est bouleversée physiquement. Elle va les prendre timidement et ils vont ensemble les manger en se souriant.

Ève remarque qu’Adam est très intrigué par un outil qui pend à sa ceinture et qui lui sert à extraire du sol des racines comestibles, dont elle et son clan sont très friands.

Très délicatement elle va le décrocher de sa ceinture et le tendre à Adam. Adam a un geste incontrôlé de recul, Ève va lui faire comprendre par la gestuelle qu’elle lui offre cet outil, qu’il a pris pour une arme, pour lui avoir offert des fruits.

La suite je vous laisse la deviner, elle se répète depuis la nuit des temps sur cette terre, ils vont partager leurs gènes pour avoir des enfants, qui vont être le socle d’une transformation génétique des deux espèces, qui ne cesse de se perpétuer encore de nos jours chez toutes les espèces, même celles du règne minéral.

Tu comprends pourquoi, encore aujourd’hui, lorsqu’un homme et une femme partagent leurs gènes pour procréer, le fruit de leur fusion s’approche de plus en plus de la perfection et t’émerveille au quotidien en tant que parents ou grands-parents.

Plus de trois cent mille ans nous séparent de cette première histoire d’Amour entre ces deux espèces en apparence si différente, mais compatible génétiquement parlant.

Il est loin l’homo sapiens du temps de Ève et d’Adam ! Le nombre de fois est incalculable ou une Ève et un Adam issus de deux souches en apparences si déférentes et incompatibles ont partagé dans l’Amour leurs gènes, pour en arriver au stade de notre humanité.

Et tu voudrais que les changements s’opèrent immédiatement, d’un coup de baguette magique dans l’humanité… enfin surtout chez les autres, parce que toi tu es déjà parfait(e) ?

Écoute-moi bien mon frère, ma sœur, si tu possèdes cette baguette magique pendue à la ceinture de tes gènes, ne te gêne surtout pas pour la partager avec d’autres frères ou sœurs compatibles avec ton cœur, pour en faire bénéficier les générations suivantes, qui en ont bien besoin en ces temps de disette spirituelle !

Ce n’est pas croissez et multipliez-vous qu’il nous faut entendre mais croisons nos gènes et multiplions-nous, ou dit autrement « faisons l’amour pas la guerre ! »

À bon entendeur, salut !

Raymond MAGDELAINE

Interview exclusive

Le journaliste (RAY) : Bonjour, avant toute chose comment dois-je vous appeler… Maître ?

Lui : Mon nom en araméen est Jeshua, mais vous pouvez le traduire dans votre langue par Jésus, fils de Joseph (Yousef). Oubliez le Maître !

RAY : Pendant votre séjour ici-bas vous avez annoncé, à vos disciples et à tous ceux qui sont venu vous écouter, l’arrivée du royaume en prétendant même, si j’en crois les évangiles, qu’il était déjà là, l’affirmeriez-vous encore aujourd’hui ?

Je vous le dis le  royaume arrive, il est déjà là !

Jeshua : Plus que jamais !

RAY : Le royaume annoncé c’est donc ce qui se passe aujourd’hui, toutes ces guerres, toutes ces misères, toutes ces souffrances, toutes ces galères… que nous vivons au quotidien ?

Jeshua : C’est le royaume que vous vous êtes construit, pas celui que j’ai annoncé !

RAY : Pouvez-vous être plus précis ?

Jeshua : Vous confondez le royaume construit par notre Père, avec le vôtre !

RAY : Quelle est la différence entre les deux royaumes ?

Jeshua : Celui de notre Père est harmonie, le vôtre est cacophonie !

RAY : Qu’entendez-vous par notre royaume ?

Jeshua : Votre royaume est celui où vous êtes l’unique roi, comprenez-vous !

RAY : Non, justement, et je crois que tout vient de là… non ?

Jeshua : Tout à fait !

RAY : J’ai du mal avec ce concept de roi, je ne suis roi de rien du tout, je n’ai aucun pouvoir…

Jeshua : C’est ce que vous croyez, ce n’est pas ce qui est !

RAY : Pourriez-vous être plus explicite, car les paraboles nous passent toujours au-dessus de la tête ?

Jeshua : Je les emploie encore pour vous sortir du « rêve » dans lequel vous vous complaisez et qui est la base de toutes les souffrances d’un royaume qui n’est pas le vôtre.

RAY : Il est donc à qui ce royaume de souffrance ?

Jeshua : Aux « Maîtres » que vous vous êtes choisi !

RAY : Pouvez-vous préciser votre pensée ?

Jeshua : Actuellement vous n’êtes pas dans votre royaume, mais dans celui de vos « Maîtres »

RAY : Houla ! je crois comprendre, vous voulez dire que c’est à nous de créer un royaume où nous serions notre propre maître, c’est cela ?

Jeshua : Alléluia!

RAY :… (long silence), oui, mais, nous n’avons pas les compétences d’un roi !

Jeshua : C’est votre croyance, car en vérité vous êtes aussi puissants que vos maîtres !

RAY :… (silence encore plus long), nous n’avons pas d’armes pour les renverser !

Jeshua : Vous avez le nombre, il ne vous manque plus que la foi !

RAY : La foi en quel Dieu… nous en avons tellement ici-bas ?

Jeshua : Vous n’en avez qu’un seul !

RAY : Qui, vous ?

Jeshua : (avec un petit sourire au coin de ses lèvres), non, Vous ?

RAY : Moi ?

Jeshua : Oui, toi, moi et tous nos autres frères…

RAY : Je commence à y voir plus clair (il scande plusieurs fois un même slogan) « tous ensemble, tous ensemble… »

Jeshua : Il sourit tout en poussant un long soupir de satisfaction

RAY : Oui… vous devez trouver que nous mettons du temps à comprendre ?

Jeshua : Au royaume de notre Père, où nous sommes toujours les rois de nos royaumes[1], le temps ne s’écoule pas à la même vitesse que dans les vôtres !

RAY : Merci infiniment « frère » Jeshua pour tous ces éclaircissements.

Jeshua : Il s’incline en croisant ses mains sur sa poitrine et sort du studio en traversant la cloison…


[1] Une seule de ses disciple avait, à l’époque, compris son message, d’où les errements de la religion et de l’humanité, plus de deux mille ans après !

Raymond MAGDELAINE

S’affranchir ou pas !

Une fenêtre ouverte par ceux que l’on asphyxie, ceux que l’on cherche à étouffer…

Regardez-les bien, ce sont nos parents ou grands-parents, nos voisins… qui l’ont ouverte à notre place, parce que nous ne voulons pas encore sortir de ce que nous croyons être notre zone de confort, alors que nous galérons de plus en plus nous aussi !

Réfléchissez bien, mais pas trop longtemps… ils s’épuisent, ils se désespèrent de notre inertie… et la fenêtre pourrait bien se refermer, pour longtemps.

Ceux qui nous oppriment le savent et agissent en ce sens !

Nous pouvons être les spectateurs de cette lutte entre le pot de terre et le pot de fer !

Nous pouvons aussi en être des acteurs ou pas !

Et si nous pensons qu’ils s’y prennent très mal, rien ne nous empêche de leur montrer comment nous nous y prendrions, nous qui voyons si clairement la paille dans l’œil de notre voisin.

Montrons-leur de quoi nous sommes capables, sinon continuons à nous (en) terrer dans nos peurs !

Mais ne rien faire ou se taire nous rend complices passifs des oppresseurs de tout poil.

Que nous le voulions ou pas, nous sommes en guerre ici et ailleurs, contre un oppresseur qui n’est plus extérieur à notre pays, ici ce sont des Français qui livrent une guerre sans merci à d’autres Français qui ont le toupet de dire tout haut ce qu’une trop grande majorité d’entre-nous pense, mais n’ose pas encore exprimer haut et fort.

Nous affranchir est notre unique planche de salut !

Si ma tante en avait !

Oui, tout le monde le sait je l’aurais appelé tonton, oui, mais voilà ce n’est pas le cas !

C’est pareil pour la fronde des gilets jaunes, s’ils n’en avaient pas « des problèmes » il y a belle lurette que le mouvement se serait éteint de sa belle mort par manque d’essence.

Essence qui je le rappelle au passage ne cesse de s’envoler à la pompe, pour le plus grand bénéfice des voleurs.

Si ce mouvement sans précédent d’hommes et de femmes n’avait pas des problèmes pour boucler leur budget, pourquoi se manifesteraient-ils encore dans la rue aujourd’hui après cet acte vingt-huit ?

Pourtant tout a été essayé pour les dissuader de continuer à manifester, tout et le plus abject, comme celui de les faire passer pour ce qu’ils ne sont pas ou plutôt, pour rester dans le ton du titre volontairement choisi, pour ce qu’ils n’ont plus et leur manque cruellement à partir du 10 du mois.

Oui, ils fatiguent, oui ils sont las de ne pas être entendus, mais ce que vous n’entendez peut-être pas c’est qu’ils sont décidés à aller jusqu’au bout !

Pourquoi ?

Parce qu’ils n’ont plus rien à perdre financièrement et se refusent, quel qu’en soit le cout pour eux, à se laisser intimider par les vrais casseurs de l’unité d’un pays !

Si diviser a été pendant longtemps le moyen de régner, ce temps est révolu, nous sommes entrés dans l’ère où ceux qui divisent seront forcés de payer la facture face à la déferlante incontrôlable, mais prévisible qu’ils sont en train de générer.

Toute action entraîne toujours une contre-réaction, appelée effet boomerang ou papillon.

Tout reflux entraîne dans la foulée un flux qui va engendrer une déferlante quand le nombre de ceux qui génère le reflux est largement inférieur à celui de ceux qui le subissent[1], c’est mathématiquement incontournable !

Tout ce qui a été fait et qui continue à se faire ici ou là pour discréditer un mouvement « légitime » (n’en déplaise à Voltaire), ne fait en fin de compte que renforcer sa détermination.

Un peuple ne se gouverne pas par la force, ni le déni, ni le mépris, sauf bien sûr s’il est gouverné par une dictature cachée derrière le masque d’une démocratie qui ne fait même plus illusion.

Ce ne sont jamais ceux qui martyrisent les hommes qui changent le monde, mais les hommes martyrisés qui permettent les changements des consciences.

Que vous le vouliez ou pas, nous avons franchi la ligne rouge, où tout retour en arrière n’est plus possible, et que vous le vouliez ou pas nous devrons avancer vers l’inéluctable, qui n’est en fait que la planche de salut de l’humanité.

Planche de salut, sur laquelle je vous invite tous et toutes à monter, avant la déferlante !

À bon entendeur, salut (Coluche utilisait ici un autre adjectif qualificatif) !

Vous je ne sais pas, mais moi je m’en réjouis !

Tu as le choix de monter ou pas… sur cette unique planche de salut !


[1] Toute mule, comme celle du Pape, lorsque nous ne respectons pas son seuil du « supportable », nous retournera un coup de sabot si terrible que la fumée sera vue jusqu’à Pampérigouste !

Comprenez-vous ?

Lorsque personne n’entend la souffrance d’autrui, ne nous étonnons pas de les entendre crier, ou hurler leur désarroi !

Vouloir les faire taire c’est prendre le risque d’entendre les pierres crier !

« Je vous le dis, s’ils se taisent, les pierres crieront ! » Luc

Oh ! Raymond, tu as déjà entendu les pierres crier toi ?

Non, pas avec mes oreilles, mais avec mes yeux je les vois voler tous les samedis depuis plus de vingt-six semaines !

Oh ! mais alors tu cautionnes la violence Raymond !

Non, Marcel, mais je comprends que ceux qu’on veut faire taire se fassent entendre !
Quand on utilise pour les faire taire depuis le tout début des manifestations, des canons à eau, des bombes de dispersion, des grenades lacrymogènes, des fusils lanceurs de balles (LBD), des voitures blindées, des hélicoptères, des matraques, et autres techniques humiliantes pour les faire taire… il est normal Raoul que ce soit autre chose qui « parle » à leur place.

Je ne fais pas que les entendre, tu vois, je les comprends aussi !

En face des « gens d’armes », la cible est une foule hétéroclite (en apparence) réunie par une même souffrance, qui n’a pour armure qu’un gilet, et pour armes que des slogans, des pancartes, ou des cris !

À vaincre sans péril, on triomphe toujours sans gloire !

Ne trouves-tu pas Mauricette, que c’est disproportionné face à une revendication légitime, celle de pouvoir vivre décemment, d’avoir un toit au-dessus de sa tête pour ne pas subir les aléas d’un climat qui se dérègle, non ?

Tu as bien un toit au-dessus de ta tête toi, et les moyens de remplir ton frigo jusqu’à la fin de mois, non ?

Ils ne demandent que cela eux aussi, pourquoi t’offusques-tu ?

Un gouvernement quel qu’il soit, qui utilise, la force pour faire taire son peuple, porte un nom « Dictature », nom que j’exècre et que je continuerais à dénoncer, contre vent et marée, jusqu’à ce que je sois entendu ! 😠

Entendez-vous ?

Mais le comprenez-vous vraiment ?

Raymond MAGDELAINE

Cogito ergo sum [1]

Un Pasteur ou un Prêtre, peu importe, termine son office dominical en s’adressant à ses ouailles :

« Mes bien chers frères et sœurs, dimanche prochain sera ma dernière messe, informez autour de vous ceux qui ne sont pas ici aujourd’hui pour que je puisse leur faire mes adieux et leur présenter mon successeur ! »

Le dimanche suivant, les fidèles se pressent plus nombreux à l’entrée du temple ou de l’église, mais ils n’y sont pas seuls, assis devant la porte, ils y trouvent un mendiant, hirsute, sale et sûrement malodorant.

Outrés par ce personnage dissonant, ils s’en écartent tous en s’offusquant de sa présence à haute et intelligible voix !

Le Prêtre ou le Pasteur invite ses ouailles ainsi que le mendiant à entrer dans le sanctuaire pour assister à la messe.

Le mendiant s’installe très discrètement sur l’un des bancs les plus éloignés de la nef, sous les regards et les murmures à peine voilés et réprobateurs de l’assemblée.

À la fin de l’office, l’officiant remercie ses fidèles en leur annonçant son départ vers une retraite bien méritée et invite comme promis, en tendant son bras vers le banc où s’était assis le mendiant, son successeur à bien vouloir s’avancer vers lui.

C’est une histoire vraie, qui s’arrête là, pour que chacun de nous puisse, ou pas, en tirer ses propres conclusions !

Il y a très souvent, trop souvent je trouve, une distance considérable entre l’esprit de l’enseignement et sa mise en pratique dans notre quotidien !

Je pense que ce nouveau Prêtre ou Pasteur a dû évoquer avec ses futures ouailles, en guise d’introduction à sa présentation, la parabole « du bon Samaritain ».

Parabole que je vous conseille de lire ou de relire… que vous soyez croyant ou pas.

À bon entendeur, amicales salutations fraternelles !

Raymond MAGDELAINE


[1] Signifie : Je pense donc je suis, mais surtout je suis ce que je pense !


L’Evangile du bon Samaritain

Luc 10, 25-37 – Traduction officielle liturgique

En ce temps-là, un docteur de la Loi se leva et mit Jésus à l’épreuve en disant : « Maître, que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? »
Jésus lui demanda : « Dans la Loi, qu’y a-t-il d’écrit ? Et comment lis-tu ? »
L’autre répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ton intelligence, et ton prochain comme toi-même. »
Jésus lui dit : « Tu as répondu correctement. Fais ainsi et tu vivras. »
Mais lui, voulant se justifier, dit à Jésus : « Et qui est mon prochain ? »


Jésus reprit la parole : « Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, et il tomba sur des bandits ; ceux-ci, après l’avoir dépouillé et roué de coups, s’en allèrent, le laissant à moitié mort.
Par hasard, un prêtre descendait par ce chemin ; il le vit et passa de l’autre côté.
De même un lévite arriva à cet endroit ; il le vit et passa de l’autre côté.
Mais un Samaritain, qui était en route, arriva près de lui ; il le vit et fut saisi de compassion.
Il s’approcha, et pansa ses blessures en y versant de l’huile et du vin ; puis il le chargea sur sa propre monture, le conduisit dans une auberge et prit soin de lui.
Le lendemain, il sortit deux pièces d’argent, et les donna à l’aubergiste, en lui disant : “Prends soin de lui ; tout ce que tu auras dépensé en plus, je te le rendrai quand je repasserai.”
Lequel des trois, à ton avis, a été le prochain de l’homme tombé aux mains des bandits ? »


Le docteur de la Loi répondit : « Celui qui a fait preuve de pitié envers lui. » Jésus lui dit : « Va, et toi aussi, fais de même. »

Te recentrer tu dois !

Aller à l’essentiel en déposant le superflu tu dois !

  • Sauver la terre ou l’humanité tu ne peux !
  • Vouloir guérir les autres tu ne peux !
  • Agir à leur place non plus !
  • Essayer de les convaincre non plus !
  • Attendre de l’autre ce qu’il ne peut te donner !
  • Croire aveuglément à tout ce que l’on te dit !
  • Être ce que les autres attendent de toi !
  • Croire que tu n’es pas capable de le faire !
  • Et bien d’autres croyances du même acabit !

Ce sont ces bagages qui entravent ta croissance.

  • Apprendre ou réapprendre à mieux te connaître !
  • Te faire entièrement confiance !
  • Ne compter que sur toi-même !
  • Oser être celui que tu es, un être divin !
  • Apprendre à marcher sans béquilles !
  • Entendre ce que te dit ton petit doigt !
  • Savoir que rien ne t’est impossible !
  • Savoir que ton plus grand maître c’est toi !
  • Que l’univers[1] est ton GPS !
  • Que tes pieds t’ouvrent ta voie !
  • Que tes mains construisent ton royaume !
  • Que tes pensées manifestent tes miracles !
  • Que l’autre est le reflet de ce que tu es, un autre toi !
  • La liste n’est pas exhaustive !

Se recentrer[2], ce n’est pas s’isoler des autres, c’est prendre conscience de notre potentiel infini, pour pourvoir contribuer harmonieusement à l’équilibre, instable de l’univers, de la terre, et de toutes les espèces qu’elle héberge et nourrit gracieusement.

Entrer en soi c’est pouvoir mieux rencontrer les autres !

Mais bon, tout ceci demande un jour ou l’autre que tu finisses par t’ouvrir enfin à l’essence du ciel !

Comment ?

Cela ne te paraît pas être bien engagé en cette période trouble que nous traversons !

Détrompe-toi, c’est ce à quoi nous assistons tous aujourd’hui, mais que nos aprioris, nos peurs, nos tergiversations, nos lamentations… nous empêchent de voir clairement, alors que tout cela nous crève les yeux et transperce nos oreilles !


[1] Ou « Dieu » si tu préfères !

[2] Entrer en soi pour se reconnecter à la source !

Raymond MAGDELAINE

Un couple diabolique ?

Si j’en crois les esséniens, « Dieu » aurait « envoyé » ici-bas, bien avant Jésus deux de ses fils, du nom de Lucifer pour l’un et de Satan pour l’autre !

  • Lucifer signifiant « le porteur de la lumière ! »
  • Satan quant à lui signifie « l’obstacle ou l’interlocuteur, l’adversaire ! »

De mon point de vue, ce ne sont pas deux êtres différents incarnés et séparés l’un de l’autre, comme le fût Jésus dans un corps physique.

Ce sont, toujours de mon point de vue deux principes intimement liés et en interaction incessante que l’on pourrait comparer au principe du « Yin » et du « Yang » considérés par les Chinois comme UN et cherchant sans arrêt à trouver le point d’équilibre qui est le signe « d’une âme saine dans un corps sain ! »

Lucifer est donc pour moi un principe inné, qui nous permet de nous révéler nos parts d’ombre, ce qui est le rôle essentiel de toute lumière et de tous les porteurs de la lumière que nous sommes !

Satan est aussi un principe inné, qui nous permet de nous affranchir de tout obstacle, tout adversaire ou interlocuteur qui pourraient entraver notre ascension vers notre Soi !

Ces deux principes indissociables, sont à l’origine, toujours de mon point de vue, de ce que nous appelons la religion, qui est censé originellement créer le lien et qui dévoyée par les dogmes des hommes n’a fait que nous diviser !

Le troisième fils de Dieu n’est pas un principe, mais un maître de sagesse incarné volontairement dans un corps physique sous le nom de Jeshua, qui est venu nous préparer à l’entrée dans un autre monde où nous serions tous le roi de notre royaume.

Enseignement que des hommes d’Église ont transformé en une autre forme de religion dite le « Catholicisme » et qui est en train de s’effondrer, au moment même où j’écris cette chronique, tels les murs de Jéricho !

Et les murailles de Jéricho s’effondrèrent par la volonté divine !

Ce fils de « Dieu » fait homme est celui qui nous dit que le temps de la croyance à un « Père Noël » (les religions) est derrière nous, et qu’il faut que nous nous ouvrions tous et toutes à la spiritualité !

Spiritualité entendue par la langue des oiseaux est l’esprit (spirit) qui tue la dualité.

Dualité qui n’a cessé de nous conduire tête baissée droit dans le mur de toutes nos impasses.

La spiritualité est donc l’œuvre conjuguée, au fil du temps, de Lucifer, de Satan[1]et de Jeshua[2], qui à eux trois[3] nous ont permis… ou pas, de nous ouvrir à la nouvelle ère, celle du Verseau, qui se met en place, en s’affranchissant toute seule, comme une grande fille qui n’est plus celle de l’église, de ses obstacles de ses interlocuteurs ou de ses adversaires !

Qu’on se le dise, car en vérité, que nous le voulions ou pas cette nouvelle ère sera spirituelle ici-bas, avec l’humanité ou pas…, enfin si Gaïa décide de nous conserver en tant qu’espèce nuisible à son équilibre !


[1] Deux principes qui continuent de nous inviter sans cesse vers l’équilibre de l’harmonie !

[2] Maître ascensionné qui nous invite à nous affranchir !

[3] Ils sont une forme de trinité avec Notre Père, ses fils, et l’esprit sein en qui en découle !

Gilet jaune dans l’âme, je suis !

N’en déplaise à Voltaire ou à certains de mes amis !

Gilet jaune (1) dans l’âme je suis, car comme eux je ne supporte plus dans mon pays, mais aussi sur cette planète, qu’une minorité d’êtres humains qui se prennent pour des dieux, oppriment, affament, pillent sans vergogne la planète comme s’ils en étaient les propriétaires.

Comme les gilets jaunes, j’en ai ras le bol :
• De toutes les taxes qui pleuvent pour un oui pour un non sur le peuple,
• De toutes les augmentations de ceci cela, alors que dans le même temps les revenus stagnent,
• De tous ces pseudos représentants, tous ces pseudos élus sans réelle majorité démocratique, qui ne pensent qu’à leurs propres intérêts.
• De tous les privilèges d’un autre âge qu’ils s’octroient, pendant qu’ils réduisent notre pouvoir d’achat, pour s’en mettre un peu plus dans les fouilles !

Comme les gilets jaunes, mais aussi comme un nombre de plus en plus croissant de terriens, j’ai pris conscience que la fin de l’Ancien Monde est venue et qu’il est plus que temps pour le peuple, c’est-à-dire pour la grande majorité des êtres humains qui peuplent la terre, de mettre en œuvre le Nouveau Monde.

Comme les gilets jaunes, je pense que si nous ne faisons rien pour transformer le monde, personne ne le fera à notre place, et surtout pas la petite minorité de demi-dieux qui n’ont aucun intérêt pécuniaire à le faire !

Comme les gilets jaunes le font sur les ronds-points (qu’ils ne bloquent plus depuis belle lurette), je pense à la manière dont pourrait se mettre en place une démocratie digne de ce nom préservant les intérêts de tous.

Comme les gilets jaunes, je ne pense pas qu’après moi sera le déluge, je pense qu’il faut que je sorte d’urgence les mains de mes poches pour que mes enfants, petits et arrière-petits-enfants puissent s’épanouir sur Gaïa.

Comme les gilets jaunes, et beaucoup d’autres qui ne les soutiennent pas forcément, j’ai pris conscience qu’il faut que je change mes comportements, envers tous les êtres vivants qui peuplent la terre tout en contribuant à sa croissance, et que j’arrête de me comporter comme un irresponsable.

Dernier point, à mes yeux très important.

Comme les Gilets jaunes, je suis fondamentalement pacifique, mais cela ne veut pas dire que je suis un mouton bêlant, ou un veau qu’on tente de préparer psychologiquement à l’équarrissage.

Comme les gilets jaunes, je pense qu’il ne faut plus rien lâcher, pour une bonne et simple raison, c’est que nous n’avons plus rien à perdre, ou plus grand-chose à perdre, et là je vous parle bien entendu du peuple français, mais aussi des peuples de la terre.

Par contre je sais que certains parmi vous vont me lâcher, j’en serai triste c’est sûr, mais sachez qu’au croisement des chemins où se trouve l’humanité, mon choix est fait et ce choix est bien plus impérieux que de vouloir préserver des faux-semblant.

L’humanité sera spirituelle, ou disparaîtra de la surface de cette planète comme l’ont déjà fait les dinosaures et bien d’autres espèces avant elle.

Je suis gilets jaunes , n’en déplaise, aux pisse-froid et aux pisse-vinaigre, que j’aime bien quand même, car ils sont sur cette terre, mes frères et mes sœurs d’infortunes !

Là où croît le désespoir, croît aussi l’espoir !

(1) Si le vocable « Gilet jaune » te hérisse le poil, change-le par celui « d’homme responsable », ou « d’homme sage » ou « intelligent » qui est la signification exacte du terme homo sapiens qui devrait caractériser notre espèce.

Raymond MAGDELAINE