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L’essence des mots

Les lettres de l’alphabet sont classées dans un ordre chronologique en rapport direct avec les différentes phases de l’évolution d’un être humain, la naissance, le bébé, l’enfant, l’adolescent, l’adulte… la mort (l’âme hors). Elles ont toutes une signification première et des significations dérivées de ce sens premier.

Les consonnes et les voyelles ont donc une signification précise et sont placées dans un mot pour exprimer en premier lieu un sens au travers de sa sonorité, petite musique qui doit aider les plus curieux d’entre nous à y dénicher ce qui va les faire vibrer.

Il me semble aussi évident que ceux qui ont choisi d’écrire un mot particulier (1) y ont disposé judicieusement les consonnes et les voyelles pour qu’elles expriment une sonorité à l’oreille de ceux qui l’entendent imageant son sens, ceci n’étant pas le fruit du hasard, mais une volonté délibérée d’y inclure un sens ou une essence à découvrir !

Toutes les consonnes sont « muettes », pour les entendre (il faut les faire « sonner ») pour ce faire on leur associe une voyelle (une sonorité qui génère une image mentale, les voyelles ; elles voient). Elles ressuscitent le texte.

Le langage est avant tout une sonorité, une petite musique entendue qui va générer des images mentales. Images différentes d’un individu à l’autre, ce qui est à la base de tous les malentendus, de toutes les interprétations, mais aussi de toutes les formes de manipulations et de formatages.

La langue des oiseaux est un moyen individuel et personnel, ce n’est pas un outil linguistique ou divinatoire, elle nous invite à être attentif aux sonorités du mot qui va générer en nous une image évocatrice, pas avec nos facultés mentales, mais avec nos intuitions, nous allons l’interpréter en fonction de notre niveau d’évolution en lui donnant un sens différent de celui qu’on cherche à nous faire entendre.

La Torah au début n’était écrite qu’avec des consonnes, elle était enfermée dans un coffre (un cercueil) car considérée comme langue morte. Le Rabbin ou un récitant désigné par lui ajoutait les voyelles qui l’inspiraient aux consonnes du texte, la Torah était, je crois, chantée… les voyelles redonnaient vie au texte en évoquant des images chez ceux qui l’entendaient et qui se nourrissaient de ses vibrations. C’était très gênant pour les grands prêtres, qui avaient compris que chacun y entendait ce qu’il voulait entendre et pas ce qu’ils auraient voulu qu’ils entendent. Ils ont donc demandé aux scribes d’y ajouter les voyelles qu’eux voulaient faire entendre à leurs ouailles, pour que (ou) ils aillent (ailles) ils répandent leur interprétation des textes sacrés !

La graphie utilisée au court du temps pour représenter toutes ces lettres est toute aussi évocatrice que leurs sonorités et sujette à une multitude d’évocations pour chacun de nous.

Si le O pour certain peut évoquer la fermeture, l’enfermement, pour d’autre elle peut représenter l’œuf, l’ovule…

Le C peut signifier l’ouverture, la naissance (la sortie du poussin), un arc, une arbalète, elle peut aussi symboliser une bascule à 180 ° et bien d’autres choses en fonction de chaque individu !

À chaque lettre est associé un chiffre ou un nombre, qui peut aussi être décodé en utilisant la numérologie ou la kabbale ! Je ne me suis pas encore trop penché sur cet aspect, j’explore actuellement les potentiels des sonorités et de la graphie !

La position de la lettre dans l’alphabet est en rapport avec un âge, un stade d’évolution de l’être incarné. Sa position dans le mot n’est pas non plus le fruit du hasard.

Si Annie, nie ou renie la haine (n) elle ne le fera qu’à la fin, car au début elle a (a) la haine (n), elle va commencer par l’explorer pour ensuite la (re) nier !

Dans toutes les langues, il existe dans les lettres, les mots, les phrases (association de mots), un sens profond qui ne peut se révéler aux hommes qu’après avoir exploré tous les niveaux de l’apprentissage :

  • Celui du sens commun, sens global accessible aux enfants au tout début de l’apprentissage de la langue maternelle. Il est intuitif et souvent déduit d’une expression du visage, d’une posture ou d’une gestuelle.
  • Celui d’un sens plus large, qui ajoute au sens originel, des sens dérivés qui vont jusqu’à s’opposer à son étymologie. Une manière d’emberlificoter les plus crédules !
  • Celui de l’étymologie, de ses racines, grecques, latines… qui permet aux plus curieux de s’approcher du sens natif du mot et de son message originel !
  • Celui de l’initié, qui sait, ou commence à comprendre, qu’un autre message, une autre essence est volontairement caché dans les mots.

Il fut trop longtemps accessible à ceux qui détenaient un pouvoir quelconque sur les autres, pour continuer à les manipuler.

Il temps de le divulguer, temps de lever les secrets, d’en révéler toutes les subtilités, qui doivent être découvertes par tous !

C’est ce que je me propose de vous faire découvrir au travers d’exercices simples au départ et se complexifiant au fur et à mesure de la progression du groupe. L’objectif étant d’y partager nos perceptions, nos visions, nos ressenties, nos interprétations… ne pouvant qu’enrichir le groupe qui voudra bien se pencher et s’épancher sur la découverte des codes subtils cachés derrière un langage « académique » (entendre ou comprendre « figé, moribonde ») !

Mon souhait est que les participants puissent « divulguer » à leur tour, les aspects évolutifs d’une langue qui pourrait ainsi devenir plus universelle, comme elle l’est déjà, à son niveau actuel, pour l’enfant en bas âge, qui ne connaissant encore rien du langage est capable de comprendre pratiquement tout ce qu’on lui dit. Tout comme le fait votre animal domestique !

J’aimerais que ceux ou celles, à proximité de chez-moi dans un premier temps, qui sont intéressées, me contactent par MP.

Pour les autres contactez-moi si vous le souhaitez, mais surtout patientez, je cherche un moyen d’apprentissage pratique et par correspondance et pourquoi pas audiovisuel… plus tard !

(1) Pour tous les mots je n’en suis pas vraiment convaincu, mais pour un grand nombre d’entre eux, que je n’ai pas cherché à comptabiliser, ils détiennent une ou plusieurs clés, j’en suis intimement convaincu !

Raymond MAGDELAINE