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La porte de la reconnaissance

Dans mes deux dernières chroniques je vous ai parlé du rôle d’intercesseur de la femme entre la terre et le ciel, et celui aussi important que celui du créateur de mettre au monde, de fabriquer en son sein une miniature parfaite d’un être humain, mâle ou femelle (1). Et rien que pour ces deux points, mais pas uniquement que pour eux, je suis au regret de vous dire qu’elle est supérieure à l’homme, même si tout le monde je sais ne partage pas mon avis simplement par ignorance crasse le plus souvent, mais pas que !

Aujourd’hui je vais vous parler justement de ce qui en chaque femme est bien supérieur aux hommes équipés d’un simple plantoir à usages multiples certes, de ce qu’un peintre à représenté en nommant sont chef d’œuvre « l’origine du monde », et ce qu’un autre a nommé « La Mandorle » (2) ou « Mandorla », peinture un peu moins sulfureuse, mais tout aussi explicite, suivie d’une représentation sous forme de mode d’emploi, mais réservée exclusivement aux initiés qu’on nomme l’arbre des séphiroth (3) et qui décrit les dix états permettant d’atteindre la perfection, rien de moins, ni rien de plus, la connaissance étant le but ultime.

Si j’en crois Lars Muhl, c’est Miriam (4) qui enseigne à Yeshoua l’art d’utiliser « la porte » afin qu’il devienne complet et puisse poursuivre son enseignement jusqu’au bout. Pour cela elle va s’inspirer du nom imprononçable que Dieu lui-même donne à Moïse « YHWH » Yod, Hè, Vav, et à nouveau Hè, pour désigner les quatre protocoles (initiatiques) à respecter pour avoir un jour la joie ineffable d’atteindre le stade ultime de la connaissance ou de la reconnaissance de soi.

  • « La Porte » est l’accès ici-bas à la voie, à la vérité et la vie éternelle (la reconnaissance). C’est la porte que nous devons franchir pour accéder au Temple, Myriam l’appelle « Yod » et Yod est Sagesse ; lorsque nous la franchissons la sagesse est notre objectif.
  • Une fois franchi, une première halte s’impose au point de la Reconnaissance «  » ; il est nécessaire ici d’y reconnaître les véritables raisons qui fondent notre quête avant de poursuivre l’initiation.
  • À mi-chemin, une nouvelle halte s’impose au point de la Grâce et de la Compassion « Vav » ; celui qui est capable de rester ici en conservant son équilibre, sera capable de métamorphoser le désir, quel qu’il soit, en Amour Pur, Inconditionnel.
  • Arrivé au cœur le plus sacré du temple, la Chambre nuptiale «  » ; où l’union va être consacrée, devant Dieu en devenant ainsi ses enfants, alors que dans le même temps le couple prend véritablement conscience du sacré de cette union et de la charge qu’elle implique afin de ne pas dénaturer le « sacrement » du mariage avec YHWH !

Le jour, où nous considèrerons, nous les hommes, l’acte sexuel, comme un rituel initiatique, et pas simplement celui d’une salle de jeux, alors, pourrons-nous commencer à envisager l’avenir sous de meilleurs auspices et espérer voir un jour l’humanité sortir du son cycle infernal, pour s’engager sur la voie, de l’équilibre des polarités, qui ne sont que complémentaires !

Pense ce que tu veux de moi, ma sœur, mon frère, cela n’est plus mon problème pour moi, moi je « croîs » toujours en Moi !

Ne profane plus, d’une manière ou d’une autre, ce temple, que la femme offre à celui avec qui elle choisit de s’unir. L’accès au Temple ouvre  la voie ; à la vérité et à la vie éternelle.

Rappel IMPORTANT ! On n’entre pas dans un Temple, quel qu’il soit, et encore moins dans celui-ci, comme on entre et on sort d’un Moulin, dit la sagesse populaire !


(1) J’ai fait exprès, j’aime BIEN t’entendre bougonner !

(2) La mandorle ici, exprime une autre dimension : c’est une figure géométrique dessinée à l’aide de deux cercles. À l’intersection de ces deux cercles est installée une personne. Elle indique donc la personne par laquelle il faut passer pour parcourir le chemin entre les deux cercles, les deux hémisphères ou les deux mondes, l’un terrestre et l’autre céleste. L’implantation d’une femme dans une mandorle révèle le symbolisme du passage de l’extérieur du temple à l’intérieur du temple sacré de la femme. La mandorle est utilisée alors à chaque fois pour exprimer un passage, une porte.

(3)  L’arbre des Séphiroth ici, symbolise le rite initiatique s’accomplissant dans ce temple sacré pour aboutir à la reconnaissance de la complémentarité du couple.

(4)  Lars utilise cette orthographe pour désigner Marie Madeleine.

Raymond MAGDELAINE