Archives mensuelles : juillet 2018

Les consonnes

Celles que l’on sonne, En y ajoutant une voyelle (un son) pour les entendre dans un premier temps, tenter de les comprendre dans un second temps, puis chercher à y trouver ce qui s’y cache, plus tard, beaucoup plus tard.

Le nom de la divinité (théonyme) des Hébreux s’écrit Yhwh, chaque lettre de ce tétragramme (mot de quatre lettres) à la signification suivante en hébreu suivi de sa traduction dans notre langue et de son sens premier :

  • Y : Yod        ->   main             -> donner & ou recevoir
  • H : Het       -> barrière         -> limiter ou « l’imiter LUI ? »
  • W : Waw   ->  clou, rame   -> fixer, avancer
  • H : Het       -> barrière         -> limiter ou « l’imiter LUI ? »

La prononciation « exacte » de ce tétragramme, à supposer qu’elle soit possible, demeure incertaine, le doute ne portant pas sur les consonnes, qui ont un emplacement fixe, mais sur la place et le type de voyelles utilisées pour le rendre audible (perceptible à l’oreille) !

Notre Alphabet dérive de celui-ci !

Yhwh : « Deux mains, pour créer (avancer), ou pas (se fixer), dans le cadre d’une étique conforme à ce qu’attendrait de nous la divinité… ou que nous “l’imitions” en nous affranchissant de nos limites ? » cela étant mon interprétation de la signification, dans ma langue et celle des oiseaux, des consonnes composant ce théonyme (1) !

Pour entendre la lettre « L » dans notre langue nous y ajoutons la voyelle « e » qui située avant « el » sera entendu phonétiquement « èl ou èle » si nous l’ajoutons après, nous entendrons le son « le ».

Nous pourrons la comprendre de plusieurs manières « elle » « aile » « hèle », etc. ou « le » ou « lé » si nous prononçons le « e » é ou è ce qui pourra donner « lé » « lait » « laid » « lès », etc.

C’est en partie sur les sonorités obtenues, en disposant les voyelles avant ou après les consonnes que l’on tire en grande partie les subtilités d’interprétation de la Langue des oiseaux.

Derrière un son, une vibration se cache une forme pensée différente d’un individu à un autre, les interprétations peuvent être différentes dans le cas d’un mot comme « idéal » lorsqu’on le décompose en deux sons « idé » et « a l » que l’on peut comprendre comme étant une « idée » à elle (ou à lui), un idéal personnel donc, et si le « al » est compris comme signifiant en hébreu « dieu » l’idéal peut aussi être interprété comme d’origine divine, ou comme n’étant pas l’objet de notre volonté !

La Thora était composée à l’origine de mots, de phrases, n’utilisant que les consonnes, donc, de par ce fait, impossible à prononcer. Seul l’officiant désigné par le prêtre rajoutait ses voyelles à lui, en les plaçant aux endroits qui résonnaient harmonieusement à ses oreilles et sûrement aussi avec sa propre foi, idée qui avait dû ravir Yhwh en son temps !

Lue de cette manière, d’un officiant à l’autre, elle devait avoir une « évocation» différente, ce qui, ce n’est que mon point de vue, devait la rendre plus vivante, ou du moins plus vibrante et à minima à l’unisson de la foi de l’interprète.

Les hommes sont ainsi, prêtres ou pas prêtres, ils ont exigé des scribes qu’ils rajoutent leur propre interprétation, c’est-à-dire leurs propres voyelles. La Thora est passée ainsi d’une interprétation « inspirée » par la foi de chacun à une lecture « imposée » (dogmatique) c’est comme cela qu’il faut l’entendre et pas autrement, sinon vous êtes un « hérétique ! »

Heureusement, dans notre temple intérieur, nous pouvons continuer à lire et à vivre l’enseignement originel du livre sacré en fonction de notre inspiration et de notre foi personnelle, qui, toujours de mon point de vue, est plus proche de CELUI que dit à Moïse « je suis celui qui est » Yhwh, qui, toujours d’après moi, n’a rien imposé aux hommes si ce n’est d’éviter de déformer l’essence de sa création dont la « base fondamentale », toujours d’après moi, est fondée sur l’Harmonie, l’Amour si vous préférez !

 

(1) Pour ne froisser personne, ceci n’est que mon point de vue, qui n’engage que moi, qu’on se le dise !

Raymond MAGDELAINE

Le portail que franchit Gaïa

Le nouveau défi de la Vie ne se situe plus au niveau des nouvelles formes du corps des différentes espèces qui croissent, à n’en plus douter, sur les milliards de milliards de Gaïa composant l’univers.

Le nouveau défi se situe sur un plan beaucoup plus « discret » celui de nos corps subtils invisibles ou imperceptibles à la majorité d’entre nous, mais sensibles par ceux qui s’ouvrent aux capacités phénoménales de l’esprit qui les animent !

La nouvelle humanité se prépare avec Gaïa à franchir, consciemment ou inconsciemment, un portail incontournable, celui de l’intensification de l’expansion de la vie à TOUT l’Univers.

Après avoir appris à fabriquer un espace harmonieux sur une planète au développement de la vie, l’univers conspire à continuer de fabriquer des conditions idéales à de nombreux organismes capables de s’adapter, pour vivre et croître dans le cosmos.

L’univers prépare, entre autres, l’Homme nouveau, à s’affranchir de son mental chargé d’un nombre incalculable de peurs engendrant la haine pour utiliser ses autres capacités chargées d’amour et d’harmonie (armes honnies), celle du côté lumineux de la VIE !

Toi, mon frère, ma sœur, qui te complais ou qui t’agites frénétiquement du côté obscur d’une vie sans issue, par peur d’être qui tu es, prépare-toi à la transmutation de ton espèce, ou prépare-toi à disparaitre, sous la forme à laquelle tu t’accroches encore désespérément, car elle va définitivement être effacée des mémoires de l’univers, qui ne conserve uniquement que tout ce qui tend vers son harmonie et son équilibre !

Qu’on se le dise !

Raymond MAGDELAINE

Les tout premiers défis de la vie

Ils ont été réalisés par les toutes premières formes de vie, maritime et peut-être terrestre, par les tout premiers êtres unicellulaires apparus sur terre. Leur tâche principale fut, entre autres, de créer dans l’eau et dans l’atmosphère de Gaïa des conditions propices au développement de la vie. Les plus grandes formes de vie se nourrissant des plus petites, emmagasinant, inconsciemment, les mémoires des formes plus petites en même temps qu’elles nourrissaient leur forme (leur corps rudimentaire en ce temps-là).

Un travail réalisé sur de nombreux millions d’années de la planète, qui préparait le passage d’un portail vers un degré dévolution plus élaboré, celui des êtres multicellulaires. Un beau jour, ou bien une nuit… un être unicellulaire de grande taille décida avec le consentement d’un autre être plus petit de s’unir avec lui ou elle au lieu de le/la dévorer pour se nourrir de ses mémoires. La fusion des ces deux êtres, créa les premières formes d’une nouvelle génération d’êtres vivants qui décident de s’unir pour commencer la conquête d’un espace aquatique et terrestre, là où les pionniers unicellulaires avaient créé un lieu respirable où tous pourraient vivre, croître et se multiplier.

Se multiplier fut aussi l’occasion pour Gaïa de franchir un autre portail, celui de l’invention de nouvelles formes sexuées. Oui, car j’ai oublié de vous dire que les premiers êtres unicellulaires puis multicellulaires étaient asexués et utilisaient la méthode de division des cellules pour croître.

Plusieurs millions d’années plus tard une forme multicellulaire très complexe imagina de se dédoubler pas tout à fait à l’identique, en introduisant dans les deux nouveaux êtres un chromosome particulier qui fit toute la différence entre un être mâle porteur de la semence et celui de la femelle porteuse de l’ovule (un œuf au tout début, l’ovule fût l’occasion pour Gaïa de franchir un autre portail de son évolution.)

Depuis, sur Gaïa les nouvelles formes de vie sont de plus en plus complexes, de plus en plus sophistiquées et surtout de plus en plus conscientes d’elle-même et du rôle qu’elles ont à jouer ici-bas, enfin pour celles qui sauront s’affranchir du prochain portail évoqué dans la mini chronique d’hier « Le nouveau défi de la vie ».

J’aime à croire que ce qui s’est réalisé ici-bas est à l’identique de ce qui se réalise au-delà, c’est-à-dire que la vie dans l’univers, où qu’elle se situe, sur une des nombreuses Gaïa ou quelque part dans le vide sidéral, s’organise pour y créer des conditions optima à son développement. Ces formes ce sont adaptées aux milieux où elles se développent, un corps de matière, sur les nombreuses Gaïa, une forme plus subtile, comme un corps énergétique (astral ?) dans les nombreux royaumes du « Créateur » (1).

Je suis de plus en plus enclin à croire d’ailleurs, que la vie, telle que nous la connaissons, ici-bas, n’est pas le premier essai de notre Gaïa, qui a dû fabriquer de nombreuses autres formes de vie, beaucoup plus évoluée que la nôtre (du genre Atlantes, Lémurs et d’autres…) qui ont ensuite essaimé l’espace, en utilisant un autre processus de l’adaptation de la vie à toutes les autres conditions dans l’univers. Ce processus est connu depuis la nuit des temps de l’humanité sous le vocable de « l’ascension » (transmutation d’un corps de matière en un corps énergétique), la matière n’étant qu’une énergie plus dense que la subtile où perdure la conscience, ou si vous préférez, l’esprit et sa forme énergétique subtile, sont tous deux immortels !

Gaïa a hébergé d’autres civilisations humaines plus évoluées que là notre, si l’on en croit les vestiges parsemés çà et là sur le globe, comme l’énigme de la raison de la construction de Khéops en Égypte, et d’autres tout aussi interrogatives, remplies de prouesses techniques, que nous sommes à ce jour en incapacité de reproduire !

Apprendre l’humilité nous devrions, mais surtout apprendre à vivre ensemble nous devons « impérativement », si nous voulons franchir le nouveau portail de l’évolution de la vie qui se profile à l’horizon de la nouvelle ère du « Verseau » !

Après la conquête des Gaïa, faut-il nous préparer à la conquête de l’univers ?

Personnellement, je n’en doute plus !

Au fait ! J’ai oublié de vous dire que Dieu (2) continue le processus de sa création, d’une part et que d’autres part, sur toutes les Gaïa de l’univers, il compte sur nous, ses enfants, pour l’aider dans cette tâche incommensurable !

(1) Ou « Dieu » dit autrement ! Oui je sais que tu n’aimes pas entendre ce nom, trop galvaudé il est vrai, mais là je le fais exprès, parce que je t’aime mon frère ma sœur, et qui aime bien châtie bien, c’est connu !

(2) Reporte toi à la note (1), ci-dessus !

Raymond MAGDELAINE

L’enseignement aux femmes

Myriam après avoir dit à Jeshua que les femmes ne pouvaient pas le suivre ni se faire baptiser au milieu des hommes, va se voir confier cette tâche au même titre que les autres disciples qui au demeurant ne voient pas cela d’un très bon œil.

… début des dialogues (1)

Après avoir entendu Myriam, Jeshua, s’arrête au milieu d’un groupe de femmes qui l’observent un peu sur la réserve, il se tourne vers Myriam et lui demande « Que dois je enseigner ? »

Myriam, « sommes nous si différentes des hommes qu’il faut nous apprendre autre chose ? »

Une femme du groupe, « Nous sommes des femmes, notre vie ne nous appartient pas ! »

Jeshua, « Votre esprit vous appartient, et c’est vous seule qui en répondez. Votre esprit est précieux à Dieu… aussi précieux que celui de votre mari ou de votre père ! »

La femme, « Alors à qui faut-il obéir ? Si Dieu commande une chose, mais que notre mari ou notre père en commande une autre ? »

Jeshua, « Vous devez suivre Dieu. »

Myriam, « Devons-nous les défier et abandonner notre vie pour toujours ? »

Jeshua, « Oui, même s’ils vous jugent, s’ils vous persécutent, vous devez leur pardonner ! »

La femme, « Il faut leur pardonner ? »

Un silence pesant s’installe…

La femme reprend la parole et raconte l’histoire d’une femme surprise par un homme en flagrant délit d’adultère, ses frères l’emportèrent de force au bord de la rivière, où ils la violèrent et la noyèrent. Au procès, continue t-elle, l’un d’eux fut saisi de repentis, et supplia Dieu de lui pardonner ses crimes.

La femme ajouta en fixant Jeshua droit dans les yeux « Mais moi je ne suis pas Dieu ! »

Un temps s’écoule…

Jeshua, « Qu’est-ce que ça fait de porter cette haine dans ton cœur ? Est-ce qu’elle s’éteint au fil des mois ? »

Se tournant vers les disciples « Elle suinte partout et envahit vos jours, vos nuits, et elle finit par dévorer tout ce que vous étiez. Ces hommes eux aussi étaient emplis de haine. »

Silence… la femme et Jeshua se regardent intensément.

Jeshua reprend « Tu es forte ma sœur ! Mais il faut pardonner !

C’est le seul chemin vers le royaume de Dieu ! »

« Allez-vous vous joindre à nous ? Allez-vous naître à nouveau ? »

Un groupe de femmes suit Myriam jusqu’à la rivière où devant Jeshua et les disciples hommes elle va procéder à la cérémonie du Baptême sur les femmes.

Myriam procède au baptême des femmes !

Myriam, « Je te baptise de cette eau pour te purifier. Je te baptise de lumière et de feu. Je te baptise pour que tu renaisses éveillée, prête pour le jour qui vient ! »

… fin des dialogues

Une véritable « révolution », pour l’époque, évolution qui de nos jours reste encore « lettre morte ! »

Jeshua ici reconnaît en Myriam la part du féminin sacré qui complète sa part de masculin sacré, là aussi, il y a encore de nos jours un long chemin à parcourir pour le reconnaître !

Alors qu’attendons-nous pour naître éveillé, prêt pour le jour qui viens ?

(1) Ce texte est un extrait des dialogues du film « Mary Magdalene » qui n’a pas fini pas de résonner en moi !

 

Raymond MAGDELAINE

Mary Magdalene (le Film)

Je viens de voir le film en streaming sur mon PC avant sa sortie en DVD.

Il est inspiré par les évangiles apocryphes et pour cause les canoniques n’évoquent pratiquement pas ou si peu Marie Madeleine, la faisant passer de surcroit pour une prostituée ou au mieux pour une femme habitée par sept démons !

La femme qui y est présentée est en parfaite unité avec mes ressentis, elle est une femme qui cherche à s’affranchir des préjugés de l’homme de son époque, qui au demeurant dans certaines situations n’a pas trop évolué de l’homme de nos jours.

Le film qui la réhabilite complétement, à mon sens !

Elle y est aussi, comme je le pressentais, présentée comme étant la seule disciple (hommes et femmes confondues) a avoir compris le sens profond des paraboles utilisées la plupart du temps par Jeshua qui lui demande dans le film très explicitement d’être son témoin. Ça correspond dans mes ressentis et les messages que je reçois d’elle, à l’osmose profonde qui existait entre cet homme et cette femme d’exception, même si le réalisateur n’a pas osé ou cru bon de parler de leurs noces à Cana (seule petite déception de ma part, mais sans incidence sur le fond du film).

L’une des paraboles les plus parlantes à mes yeux est celle où elle lui demande « Comment sera-t-il le royaume ? »

« Il est tel un grain, un seul grain de sénevé qu’une femme ramasse et plante dans son jardin. Il grandit et il grandit… et les oiseaux du ciel ont fait leur nid dans ses branches. »

Elle est la seule à en avoir compris le sens profond que j’interprète aujourd’hui, attention ! ce n’est que mon point de vue ;

« Il sera (le royaume) issu de la graine que vous planterez dans votre jardin (votre cœur), il y grandira et y grandira (sous-entendu si vous le vivez intensément dans votre corps) et alors… les enfants de la terre (ce qui est en bas sera comme ce qui est au ciel) pourront y vivre en paix (ils pourront y faire leur nid) ! »

Myriam de Magdala, ou Marie Madeleine si vous préférez, est la seule à avoir senti que les disciples hommes, les plus proches de Jeshua, ne transmettraient pas ses enseignements, non pas par esprit de contradiction, mais parce que toutes ses paraboles sont passées très haut au-dessus de leur condition d’homme de peu de foi en fait, ou d’une foi pervertie par les préjugés des hommes de l’époque.

Son message, plus de deux mille ans après, continue de passer bien au-dessus des plus fervents d’entre nous qui ne s’arrêtent qu’au sens superficiel de toutes ses paraboles.

Parabole sciemment utilisée par ce Jésus de Nazareth, pour nous inciter à en extraire le sens profond, l’essence du ciel qui s’y cache !

Eh oui ! son enseignement n’est plus une nourriture de l’esprit sain(t) prédigéré que l’on donne aux oisillons, car nous ne sommes plus des enfants, mais nous sommes devenus, ou nous devrions l’être, des adultes capables de comprendre, que pour avoir une chance de se transmuter il faut remettre sans cesse notre ouvrage sur le métier à tisser nos âmes.

Myriam est à mes yeux le seul disciple de cet homme d’exception qui est venu se sacrifier ici-bas, pour nous inviter à nous réveiller.

Par pitié pour lui, mais aussi pour Myriam, sa part féminine, ne le crucifions pas une seconde fois par notre manque de « foi en nous ! »

Raymond MAGDELAINE