La trahison

Ce que nous prenons pour une trahison de l’autre, parce qu’il nous quitte, ne nous parle plus, ne nous aime plus (croit-on), disparait sans crier gare de notre vue… et tant d’autres choses, pouvant donner l’illusion d’une haute trahison à notre égard !

Ce « jugement péremptoire » n’est en fait que le mouvement incessant des vagues et des courants dont est animée en permanence la « vie » ici-bas et surement au-delà. Telles deux branches d’arbres qui flottent sur les eaux tumultueuses d’un torrent, d’un fleuve, d’une rivière… qui un jour se rencontrent, voguent un temps ensemble puis se séparent, l’une entrainée par son propre courant (son chemin de vie) va continuer à suivre sa voie, alors que l’autre branche va poursuivre la sienne, sur son chemin qui fût un temps parallèle l’autre !

Michel(le), penses-tu vraiment que ce soit une trahison ?
Oui, tu le penses !

Je vais te dire Marcel(le), si tu le penses c’est que tu observes la vie par le petit trou de la serrure de tes souffrances !

Tu te fais une idée erronée de la vie !

En vérité je te le dis ; « je n’ai jamais cessé de t’AIMER ! »

Tu affiches très souvent sur ta page des citations d’hommes ou de femmes célèbres, qui te disent que nous faisons partie d’un tout, que des liens invisibles nous unissent tous les uns aux autres et que sais-je encore… citations qui sous-tendent toutes, l’idée que si nous sommes poussière, nous jouons tous un rôle fondamental dans ce « grand tout » qu’est la vie !

Ce que tu prends pour une trahison envers ton petit égo souffrant de ses peurs et de ses limitations, n’est en fait qu’un mouvement naturel et ordonné (1) de la vie pour réaliser le plan du grand architecte de l’Univers !

Nous ne sommes que des pions, sur le grand échiquier, que la vie (le grand architecte) déplace… pas pour te faire « scier », mais pour réaliser l’œuvre de la vie, dont tu es l’un(e) des nombreuses artisan(e)s !

Arrête de psalmodier sans cesse que personne ne t’aime ou que tout le monde te trahit, parce que tu ne te sens plus le centre de l’univers !

Sache, bon sang de bonsoir, que tu n’es pas, que nous ne sommes pas le centre de l’univers, autrement dit que tu n’es pas Dieu, le comprends-tu « Nom de Dieu ! » (2)

(1) Le désordre n’est qu’apparent, il suffit de prendre du recul, pour réaliser qu’il n’est en fait qu’harmonie !

(2) Ne t’inquiète pas pour moi, Dieu n’est pas aussi susceptible que toi, ou que moi !

Raymond MAGDELAINE

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