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La coupe

Tous les êtres humains cherchent à étancher une soif inextinguible de savoir, du genre ; qui sont-ils, d’où viennent-ils, où vont-ils… et d’autres du même acabit !

Leur quête consiste à remplir leur coupe quand elle est vide, la coupe ici est l’équivalent du verre d’eau qui leur permet d’étancher la soif de leur corps, la coupe elle leur permet aussi d’étancher la soif de savoir de leur âme, pour répondre à ses questions fondamentales.

Il est venu essayer d’étancher notre soif, l’as-t compris ?

Autant d’êtres humains, autant de chemin, autant de voie, autant de questionnements différents par les mots employés, mais identiques sur le fond de la recherche ; qui suis-je ?

On entend souvent l’expression, ma coupe est vide ou ma coupe est pleine !

  • Quand elle est vide je ne me sens pas bien, il me manque quelque chose d’essentiel, de vital !
  • Quand elle est pleine, je ne me sens pas mieux, il me manque toujours quelque chose d’essentiel et de vital !

Si on peut comprendre facilement qu’une coupe vide puisse être à l’origine d’un manque qui provoque chez nous un malaise, il est moins évident d’appréhender cet état de malaise subsistant quand notre coupe est pleine !

Pourtant, ce malaise signe notre inaptitude au partage. Je m’explique, bien sûr, lorsque ma coupe est pleine je vais y étancher ma soif, et comme la vie est généreuse, après l’avoir étanché nous constatons tous que la coupe n’est jamais vide, le malaise tient uniquement à ce fait !

Que devons-nous faire de ce qu’il reste dans notre coupe ?

La réaction la plus classique consiste à croire que le reste est pour nous, afin d’étancher notre prochaine soif !

Eh bien ! Pas du tout, notre malaise est dû au fait que ce qui reste dans la coupe n’est pas fait pour ce que l’on croit, mais est fait pour être offert à ceux qui autour de nous, nos proches, nos amis, ceux que l’on croise par hasard (croit-on), afin qu’il puisse à leur tour étancher leur soif.

Il n’y a que l’être humain qui a ce réflexe pathologique de conserver jalousement son trop-plein, le cerisier ou la planche de gariguette qui sont dans ton jardin, te permettent toutes deux d’étancher ta soif de fruits rouges et offre ce reste et qui est la part la plus importante à tous ceux qui ont soif.

Notre malaise face à notre coupe encore pleine, est uniquement due au fait que nous humain, ne partageons pas notre trop-plein, et ce trop-plein engendre la même conséquence que la manque.

Réfléchis bien toi qui viens d’être quitté par celui ou celle qui a pourtant vécu à tes côtés pendant une longue période, pourquoi part-il ou pourquoi part-elle ?

As-tu, chaque fois que ta coupe était pleine partagé avec lui ou avec elle l’excédent de son contenu ?

Être en couple, ou pas d’ailleurs, n’exclus pas le partage, offrir ce qui reste dans ta coupe aux autres ne te priveras de rien puisque que l’univers pourvois à tes besoins et remplit toujours ta coupe pour continuer à étancher ta soif et celle des autres !

Ta coupe est encore pleine, verse-là dans la coupe vide de ceux qui ont soif !

Ta coupe est vide, tends-là vers ceux qui ont étanché leur soif, tu trouveras toujours sur ton chemin, celui ou celle qui a du cœur, dit autrement ; tu rencontreras toujours quelqu’un qui a compris qu’une coupe pleine n’est pas faite pour un usage exclusif… oui tu le ou la rencontreras, car ils/elles sont de plus en plus nombreuses sur Gaïa.

Ceci est un message subliminal à tous ceux qui ont le cul cousu d’or… enfin s’ils sont encore en capacité de le percevoir ! Mais je ne désespère pas, un jour prochain, de me faire entendre par eux !

Raymond MAGDELAINE