Archives mensuelles : juillet 2017

Comment retrouver ce qu’on nous cache ?

Ils sont quatre Évangiles, aujourd’hui je vais essayer de retrouver dans celui de Jean ce que l’Église nous cache depuis le début de la chrétienté, sans en chercher les raisons profondes qui l’ont animé, et qui ne pourraient qu’être pure spéculation de ma part.

Les quatre disciples des évangiles canoniques !

Vous allez me dire que c’est ce que je vais faire en analysant celle de Jean ! non, avec elle je ne spéculerais pas, je vais reprendre son texte intégral, ici ce sont les Noces de Cana, et je vais essayer de vous démontrer que ce texte a été retouché maladroitement par les Grands Prêtres de notre église.

La noce à Cana (Jean 2, 1-12)

(Cana en Galilée à quelques kilomètres au nord de Nazareth)

C’est le troisième jour et d’après Jean Jésus n’est entouré pour l’instant que de cinq disciples ; André, Simon-Pierre, Simon, Philippe et Nathanaël (tout ceci est vérifiable dans les évangiles canoniques, si le cœur vous en dit, je ne fais ici que les citer).

  • Or, le troisième jour, il y eut une noce à Cana de Galilée et la mère de Jésus était là.

Pourquoi Marie était présente à cette noce ?

Dans cet évangile on nous tait, ou l’on a effacé le nom des époux, pourquoi ? Les évangiles canoniques sont sur d’autres témoignages beaucoup plus précis sur les acteurs du récit !

  • Jésus lui aussi fut invité à la noce ainsi que ses disciples.

Si sa mère est présente on peut comprendre que Jésus y soit aussi, mais comment expliquer la présence de cinq disciples qui viennent tout juste de le rejoindre, à quel titre sont-ils là, connaissent-ils bien les époux ? Mais admettons !

  • Comme le vin manquait, la mère de Jésus lui dit : « Ils n’ont pas de vin ! »

Pourquoi la mère de Jésus et lui qui semblent être tous deux des invités plausibles à cette noce pose t-elle à lui la question, ne serait-ce pas plutôt le rôle de la mère du marié à se préoccuper de l’intendance ? Est ce le rôle d’un invité… à moins qu’elle ne soit la mère du marié ?

Et dans cette hypothèse pas si farfelue que cela, qui est l’épouse de Jésus ? Si c’est lui le marié bien sûr !

  • Mais Jésus lui répondit : « Que me veux-tu, femme ? Mon heure n’est pas encore venue. »

La réponse pourrait vouloir dire « Mais enfin mère je ne peux à la fois me marier et faire un miracle mon heure n’est pas encore venue ! ».

Sa mère ne semblant pas l’entendre de cette oreille se tourne vers les serviteurs.

  • Sa mère dit aux serviteurs : « Quoi qu’il vous dise, faites-le. »

Étonnant non ?

Surtout si Marie n’est pas la mère du marié !

On a beau avoir expurgé certaines traces dans cet évangile, pour des raisons obscures, il est très difficile d’en ôter plus sans risquer d’en dénaturer complètement le message, surtout quand il s’agit d’un choix collégial d’en faire un des quatre évangiles canoniques.

Si Marie s’adresse avec autant d’autorité aux serviteurs « faites-le. », c’est qu’évidemment que ce sont les siens, et si ce sont les siens c’est que son fils est le marié ! Une autre preuve va nous être fournie un plus loin dans cet évangile de Jean.

  • Il y avait là six jarres de pierre destinées aux purifications des Juifs, elles contenaient chacune de deux à trois mesures.

Ici on suppose que leur contenu est de l’eau, principe actif de purification du corps et de l’âme pour les Juifs ?

  • Jésus dit aux serviteurs : « Remplissez d’eau ces jarres » ; et ils les remplirent jusqu’au bord.

Ce que firent les serviteurs de sa mère qui leur avait dit auparavant « Quoi qu’il vous dise, faites-le. »

Une fois fait les serviteurs attendent les instructions de Jésus.

  • Jésus leur dit : « Maintenant puisez et portez-en au maître du repas. »

Jésus ne dit pas « Portez-en au maître de maison », mais « au maître du repas », quoi de plus normal dans une noce d’avoir fait appel à un traiteur pour libérer les parents du couple, d’avoir à préparer le repas pour la noce ?

Curieux invité que ce Jésus qui ne cesse de donner des ordres a des serviteurs de parents d’une noce, qui ne serait pas la sienne !

  • Ils lui portèrent, et il goûta l’eau devenue vin, il ne savait d’où il venait, à la différence des serviteurs qui avaient puisé l’eau.

Ce que le maître du repas goûte n’est plus de l’eau, mais du vin !

  • Il s’adresse au marié et lui dit « Tout le monde offre d’abord le bon vin et, lorsque les convives sont gris, le moins bon ;

Ici c’est la preuve irréfutable, à mes yeux, que Jésus est bien le marié, puisque c’est à lui que s’adresse le maître du repas !

  • “Mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à maintenant.”

Et si j’en crois le maître du repas, le vin est loin d’être une horrible piquette !

Cet évangile essaye de brouiller les pistes en s’attachant au premier miracle perçu par un comité plus que restreint, car à l’heure où il est réalisé, il a dû passer complètement inaperçu aux convives qui étaient tous plus ou moins dans un état de griserie plutôt avancé si nous en croyons la réflexion du maître du repas.

Plus que le miracle de Jésus, presque insignifiant, si on le compare à ceux qui vont venir lorsque “Son heure sera venue”, l’objet principal de cet évangile étant son mariage !

Oui, mais avec qui ?

L’épouse à laquelle je pense fait partie de l’énigme et d’un embrouillamini entretenue par l’église pour nous égarer sur son identification, je pense à Myriam de Magdala ou si vous préférez Marie Madeleine… c’est la même personne, elle est évoquée dans l’évangile de Marc 15, 46.

  • […] Joseph descendit Jésus de la croix et l’enroula dans le linceul. Il le déposa dans une tombe qui était creusée dans le rocher et roula une pierre à l’entrée du tombeau.
  • Quand le sabbat fût passé, Marie de Magdala, Marie et Salomé achetèrent des aromates pour l’embaumer. […]

Ici il s’agit de Joseph d’Arimathée, dont on dit, entre autres, dans d’autres Évangiles non canoniques, qu’il est le Père de Myriam de Magdala ! Un père qui aide la mère et l’épouse de Jésus, tout s’ajuste à la perfection à qui sais voir dans ce qui est écris.

Qui d’autres qu’une épouse, une mère et une amie proche de ces deux femmes, sont les plus habilités à s’occuper de ces soins intimes et ultimes que sont l’embaumement d’un corps ?

  • On a cherché depuis plus de deux mille à nous faire croire que Jésus devenu Christ n’avait jamais eu d’épouse pour justifier le célibat des prêtres !
  • On a cherché à continuer à exclure les femmes, comme dans l’Ancien Testament, de tout droit à entrer et à prendre la parole dans les temples jusque dans nos églises, où de ne jours on ne leur accorde encore que quelques miettes !
  • Qui cherche encore à nous faire croire que tout ce qui est écrit est parole d’évangile, lorsqu’on nous cache une partie essentielle du message de Jésus Christ, comme celui entendu par une autre femme à Dozulé.

Ne t’étonne pas, fils de l’église, si tes temples se vident, si tes prêtres ne se bousculent plus à leurs portes… tu ne récoltes que ce que tu as semé en mentant par omission dans les évangiles fondateurs de SON Église, la SIENNE pas la tienne !

 

Raymond MAGDELAINE

Vitrail de l’église de Kilmore, en Écosse !

La réalité

Que se cache-t-il derrière la réalité ordinaire ?

Avant de répondre à cette question, il faut que l’on s’entende sur ce qu’est la réalité ordinaire :

C’est ce que nous pouvons voir, sentir, toucher et percevoir avec nos sens ordinaires, qui ne nous donnent accès, si j’en crois nos plus éminents scientifiques, qu’à moins de 5 % de tout ce qui peut être observable et mesurable, même avec nos instruments les plus sophistiqués.

Curieux nous devons être !

Tout le reste plus de 95 % constitue une réalité qui peut se manifester ou pas, mais que pour l’instant nous ne pouvons ni quantifier ni mesurer. Ce n’est pas parce qu’elle n’est pas accessible à nos sens ou à nos appareils de mesures que cette réalité n’existe pas ou qu’elle peut-être niée, mais je vous l’accorde volontiers qui ne peut non plus être certifiée à 100 %, car elle n’est qu’une hypothèse à la base de notre quête.

La réalité ordinaire ressemble étrangement à la partie visible d’un iceberg, personne ne nie plus de nos jours que sous la surface visible de ce bloc de glace détaché de la banquise, existe 90 % de la glace invisible le constituant. Au tout début de la navigation, certains navires-brise-glace se sont cassé la proue dessus en pensant pouvoir briser les 10 % émergent.

C’est ce que continuent à faire ceux qui nient de nos jours la réalité cachée à nos sens en pensant qu’elle n’existe pas, simplement parce que leurs yeux ne la voient pas et continuent à se casser les dents dessus.

Notre intelligence (celle de notre espèce) nous a aveuglés et ne nous permet plus, comme les animaux peuvent encore le faire, de la percevoir. Sans aucun instrument sophistiqué si ce n’est leurs intuitions, les animaux présentent bien avant nous les premiers signes non encore manifestés qu’un séisme se prépare dans les entrailles de la Terre, ils utilisent le champ magnétique terrestre pour se diriger lors de leurs migrations, ils ressentent bien avant l’arrivée d’une glaciation le besoin impérieux de migrer vers des cieux plus cléments.

Et toi, parce que tu penses être supérieur à eux à cause de tes diplômes universitaires qui ne représentent que moins de 5 % de la réalité, tu penses détenir la connaissance, mais la connaissance de quoi ? Celle de ton ignorance, celle de mon ignorance, car croit bien mon frère que je n’en sais guère plus que toi, mais j’essaye de rester humble face à tout ce que je ne sais pas encore.

Humble nous devons être, pour avancer, notre orgueil freine nos avancées scientifiques sur les 95 % qu’il nous reste à découvrir.

Curieux de tout, sans tabou ni limite, ouvert à toutes les avancées, toutes les explorations, toutes les extrapolations…

« Tout le monde pensait que c’était impossible, quelqu’un qui ne le savait pas la fait ».

Notre savoir actuel ne doit pas être un obstacle infranchissable, mais un obstacle à s’affranchir pour pouvoir continuer notre exploration, qui, c’est mon point de vue, est infinie, car toujours en train de s’enrichir harmonieusement.

Toi qui prétends que Dieu n’existe pas, arrête de te prendre pour plus savant que lui, soit humble mon frère, soit humble ma sœur, et continue de croître en apportant ta pierre à son édifice, continue à l’appeler hasard ou à le nier si cela te fait plaisir, l’important n’est pas de croire, mais de croître.

Raymond MAGDELAINE

Mon animal Totem

Il y a déjà longtemps il s’était manifesté lors d’une méditation où m’était apparus les contours parfaitement nets d’un œil, celui d’un oiseau que je n’avais pas pu identifier puisqu’il m’en manquait la quasi-totalité .

À l’époque je m’interrogeais sur cet animal totem, sur ce qu’il pouvait bien vouloir me dire ou m’inspirer sur mon chemin de vie… lorsqu’il m’est arrivé récemment cette petite anecdote, que je vous livre ici :

J’ai, pour une amie, accepté à titre exceptionnel de faire partie d’une chaîne (alors que j’ai horreur d’être enchaîné) celle de recevoir les Archanges à la maison.

Le soir de l’arrivée des archanges, j’avais demandé une petite manifestation de leurs parts prouvant qu’ils étaient bien présents chez moi.

Bien sûr il n’est rien arrivé ce soir-là, j’étais trop attendant, mais le lendemain alors que j’avais eu une petite conversation silencieuse en tête en tête avec eux très tôt, j’ai repris mes activités, à la fraiche, au jardin.

C’est là qu’ils se sont manifestés ou plutôt qu’ils m’ont envoyé un signe.

Je venais juste de finir de ranger mes outils de jardin et l’échelle au fond de mon garage, quand, au moment de refermer la porte du garage j’entends un bruit plutôt fort et inhabituel derrière moi !

Je me retourne intrigué, lorsqu’une magnifique femelle merle venue du fond du garage et que je n’avais ni vu ni entendu auparavant se pose en douceur juste à côté de moi, sur mon établi, à portée de ma main, et me regardes pendant un moment de toute éternité, avec l’air de me dire…

Tu voulais un signe ! es-tu satisfait ?

Puis sans que je ne fasse aucun mouvement, j’étais parfaitement immobile, silencieux et aligné, elle est sortie tranquillement du garage dans un vol gracieux et un léger bruissement d’ailes, c’était magique, rien que de l’évoquer j’en suis encore remué.

Depuis plus de seize ans que nous habitons dans cette maison, c’est la première fois qu’un oiseau, un merle entre dans une pièce occupée par mes allées et venues incessantes et celles de Maryse alors qu’il n’y a rien d’attirant pour eux dans ce lieu !

Voici la signification de cet animal Totem lorsqu’on à la chance de le voir se manifester dans notre vie.

LE MERLE : Il représente un forgeron de l’au-delà, maître du feu, dont le chant nous appelle à travailler :

  • avec l’air, l’élément de l’esprit,
  • avec l’eau, l’élément du cœur,
  • avec la terre, lieu de nos instincts,
  • et avec le feu de notre passion spirituelle,
    à créer une vie personnelle remplie de beauté et de dignité.

Le merle nous entraine vers les secrets d’une autre réalité. Il représente l’appel intérieur, celui qui nous engage à suivre un chemin spirituel. Il nous indique les voies à suivre pour en apprendre davantage sur les potentiels et les motivations cachés en nous.

Raymond MAGDELAINE