La parole perdue

Je viens de terminer ce livre « curieusement » déposé sur l’établit de mon garage en face de la voiture qui devait nous emmener ce matin-là chez Béatrice pour le rêve éveillé de Maryse, pendant que je cherchais une lecture pour occuper les deux heures de travail sur la déprogrammation de ses problématiques.

Encore une fois ce que j’y ai découvert, sans vous révéler le dénouement de l’intrigue de deux personnages qui cherchent à transmettre aux apôtres Pierre et Jean « une phrase, un mot » que Jésus à écris sur le sol dans sa langue natale l’araméen et que seule la femme adultère a lu et a rapporté à Myriam de Magdala (dites Marie Madeleine) lors de son séjour à la Sainte Baume, ce que j’y ai découvert, donc, n’est pas ce que j’attendais ou du moins ce qu’attendait mon mental !

Myriam de Magdala l’un des disciple clé de celui connu sous le nom de Jésus !

Ce simple « mot ou cette phrase », en apparence insignifiante, est peut-être l’enseignement le plus important de Jésus qui n’a été destiné qu’a une femme qu’on disait adultère et que l’on voulait condamner à mort par la lapidation.

A y regarder de plus près rien que cela est pour moi très significatif des intentions que celui qui est devenu « Christ » après son calvaire sur la croix. Pendant ces trois années passées avec ses disciples, il a transmis la parole de notre «Père/Mère », on ne peut que constater que tout son enseignement n’a été diffusé que par le bouche-à-oreille, et exclusivement à des hommes et des femmes (1) au cœur pur, c’est-à-dire, aux cœurs non corrompus par la cupidité, revers de la médaille de ceux qui sont riches, ou du moins qui se croient riches.

Le livre qui reprend les évangiles canoniques, qui évoque Marie Madeleine, ne parle que de Marie de Béthanie sœur de Marthe et de Lazare !

Si c’est à elle que s’est confiée la femme adultère pour lui délivrer la « parole perdue » pourquoi la nommer Madeleine ?

Ne croyez pas que je sois obsédé par cet anachronisme, en apparence anodin et sans signification ou conséquence, détrompez-vous, ce point de vue qui se veut canonique, que les quatre évangiles tentent de nous faire croire, est une clé essentielle pour comprendre, non pas qui est Marie Madeleine, mais pour comprendre qui est le Christ, et ce qu’est son message, qui depuis plus de deux mille ans interroge les croyants autant que les sois-disant non-croyants.

Marie Madeleine ou Marie de Béthanie, peu importe, n’est que le témoin direct des enseignements de Jeshua, elle fait partie de celles et ceux qui l’ont touché, écouté, entendu ses paraboles, vu et rapporté les « miracles » qu’il a faits.

Cette parole écrite sur le sol et vue par la femme adultère est surement l’évangile (2) le plus court, mais le plus essentiel du message de Jeshua, message qu’il n’a voulu transmettre qu’à une femme, femme qui l’a confié à une autre femme très proche de lui, pourquoi ?

Pour rétablir la femme dans son rôle essentiel, dans sa dignité d’être humain, non pas égal aux hommes, mais complémentaire d’eux ?

Ce cinquième évangile est pour moi le plus important, cette parole écrite sur le sol ne peut que compléter le seul « commandement » du Christ « aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimé » et qu’il rappelle dans la prière du « Notre Père » et cette parole ce retrouve d’après moi dans cette prière qu’il a enseigné à ses disciples ; « Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés ».

Lorsque nous récitons de manière automatique cette prière à notre Père, nous ne mettons jamais où presque jamais en œuvre, la seconde partie de cette « affirmation » essentielle, qui est de pardonner à ceux qui nous ont offensés !

Est-ce pour cette raison que notre demande de pardon n’est pas entendu par LUI, tant que nous ne mettrons pas en œuvre celle qui en découle en pardonnant aux autres le mal (le péché de la femme adultère) que nous croyons que les autres nous ont fait ?

Je pense que la clé est là.

C’est la révélation de cette « parole perdue » que j’ai ressentie au travers de ces deux histoires romancées, qui me saute aux yeux aujourd’hui !

Est-elle là, la puissance de la révélation divine ?
Je ne sais pas vous, mais moi j’en suis sûr maintenant !

Ma relation est maintenant plus apaisée avec celle que je persiste à appeler Myriam de Magdala, une « femme » que Jeshua a aimée, c’est une évidence, et qui n’était pas, comme tous ceux qui voulait lapider la femme adultère, sans péchés, comme le met en évidence l’évangile selon Saint Jean chapitre 8 verset 1 à 11.

De tous les disciples, Myriam de Magdala est celle qui est à mes yeux, est au plus près de l’enseignement de celui qu’elle n’a pas pu ne pas aimer et peut-être celle dont elle fut une épouse lui octroyant au yeux des romain le droit d’être présente avec les autres femmes et Jean au pied de la croix sur le Golgotha !

Ce livre essentiel pour moi, au niveau de mon parcours ici-bas, je vais le relire, car il contient d’autres clés, qu’il faut que j’intègre, pour pouvoir me libérer de mes doutes et pour ainsi goûter pleinement l’énergie de Myriam de Magdala, porteuse sans fard de l’enseignement de celui qu’elle a aimé sous le nom de Jésus ici-bas et qu’elle continue à aimer sous le nom de « Christ » tout en continuant de transmettre, sans la défigurer, l’énergie christique dont elle l’une des héritières du flambeau à transmettre !

(1) Jeshua réhabilite le femme en lui confiant les mêmes pouvoir qu’au hommes, c’est une première dans l’histoire des religions, que le christianisme, ne reprends pas à son compte, hélas pour elles !

(2) Évangile ; qui signifie la bonne nouvelle !

 

Raymond MAGDELAINE

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