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Accouchement laborieux

Je ressens chaque fois que le prénom de « Myriam » est prononcé une puissante émotion dont je ne comprends pas la raison, elle se produit à nouveau avec la même intensité à l’évocation des histoires qui courent ici où là sur sa relation avec Jeshua !

Pourquoi ?

J’ai posé la question sur mes ressentis à un médium de mes amis qui m’a répondu que Myriam était l’un de mes guides dans cette incarnation, ce qui ne m’a étonné qu’à moitié, mais cela ne répond pas directement à mes interrogations !

Interrogations que j’ai déjà soumises dans plusieurs de mes chroniques et que vous pouvez relire sur mon Blog, comme ICI, ou bien , ou encore lire celles que j’évoque dans mon livre ; « Les chroniques de l’âme hors ».

Lors d’une discussion récente avec une amie qui m’est très chère, et qui est aussi nourrie par l’énergie de celle qu’elle appelle Marie Madeleine (qui est l’autre appellation de Myriam de Magdala), j’ai bien ressenti dans son regard une forme de désaccord concernant le contenu de la fiole qu’elle tient dans l’une de ses mains, lorsqu’on la représente en image ou en médaillon.

Dans les quatre évangiles canoniques, cette fiole est évoquée comme contenant un parfum onéreux le « nard » dont elle oint les pieds de Jésus, dans l’une, et sa tête, dans l’autre.

Son origine n’est précisée nulle part dans les évangiles canoniques qui la confonde souvent avec trois personnages qui ont côtoyé Jésus et qui sont ;

  • Une Myriam (Marie) originaire de Galilée nommée « la pécheresse »,
  • une autre Marie (Myriam) « de bonne réputation elle » et sœur de Marthe et de Lazare tous trois issu de Béthanie,
  • et une Myriam de Magdala (1), dont on dit dans les textes sacrés que Jésus lui aurait ôté « sept démons ! »

En lisant le livre que m’a offert une autre amie très proche « Jésus et Marie Madeleine » de Roland Hureaux (agrégé d’histoire), je me suis rendu compte de deux choses ;

  • La première, c’est que dans tous les évangiles canoniques ou apocryphes, rien ou pas grand-chose ne permet de savoir qui était vraiment Myriam de Magdala, à part, et toutes concordent sur le sujet, qu’elle fût très proche de Jésus et peut-être aussi comme Jean pour les hommes sa disciple femme préférée !

C’est très maigre…

  • La seconde, qui m’est plus personnelle, m’a fait mettre le doigt, sur l’origine de mes ressentis lorsqu’on évoque son nom ou lorsqu’on la désigne comme une pécheresse ou comme possédée par sept démons ! Plus que de savoir qui elle est, c’est de lui attribuer, encore de nos jours ces deux péchés, et qui sont, de mon point de vue, un jugement qui « entache » et « masque » la vraie personnalité et le rôle fondamental que Myriam de Magdala a joué dans la propagation du christianisme.

C’est très personnel, j’en conviens humblement…

Femmes redressez-vous, Dieu vous aime peut être un plus que nous les hommes.

Ce que je retiens depuis hier au soir et qui est descendu dans ma conscience ce matin, c’est qu’il est indéniable qu’elle fût très proche du Christ qu’elle fut aussi l’une de ses plus proches disciples, et pour avoir assisté avec le disciple Jean, Marie la mère de Jésus, Salomé (dite Marie Salomé) la cousine de la Vierge Marie, et enfin de Myriam de Magdala ou Marie Madeleine (pour ne froisser personne), c’est qu’elle eut avec Jésus et sa famille une relation beaucoup plus importante, qu’une simple disciple.

En fait, j’ai compris que ce qui me gêne fondamentalement, et qui a tout sûr, provoque ces fortes émotions irrépressibles en moi, c’est la qualification de « Pécheresse » ou celle encore plus salissante pour sa mémoire de « Possédée par sept démons » !

Lorsqu’on évoque une pécheresse, à cette époque et encore de nos jours, on pense toujours au péché de la chair et en particulier à celui de l’adultère.

Parlons un peu de ce péché mortel qui devait dans les écritures de l’époque être puni par la « lapidation ».

Péché dont les hommes d’Église ont absous les autres homes le commettant avec une femme adultère, même si de mon point de vue, il faut au moins être deux pour le commettre, en les faisant passer pour les victimes ayant été tentés par le diable incarné dans la pécheresse, les exonérant ainsi de cette punition barbare qu’est la lapidation !

  • Les sept démons de Myriam de Magdala, qui sont-ils ?
  • Une réalité ?
  • Si oui laquelle ?

Sont-ils encore une fois l’apanage des femmes, les hommes sont-ils naturellement protégés de ces sept démons, où comme dans l’adultère se sont-ils absous en invoquant la tentation qui les attire irrépressiblement vers toutes celles qui en sont possédées !

En fait vois-tu ma tendre et douce amie, ce qui me gêne de nos jours au travers de ces deux jugements partiaux établit par des hommes au niveau des religions qui « excluaient » les femmes de toute expression, et que seul Jésus à son époque avait rétablie avec elles, c’est cette misogynie qui perdure autour de la femme de nos jours qui provoque encore en moi cette émotion très forte prenant la forme d’une injustice !

Déjà, bien avant l’arrivée du Messie ici-bas il est dit dans la bible quelque chose qui me révolte tout autant au sujet de la femme, c’est que Dieu l’aurait créé après l’homme, ce qui est antinomique par rapport au rôle de chacun des deux, et non pas avec la même terre mélangée à l’eau, mais avec une côte d’Adam !

Est-ce Dieu qui considère que la femme n’est pas l’égal de l’homme, qu’elle n’est pas complète ?

Est-ce Dieu qui à écris ceci dans la Bible, ou l’homme qui l’y as-t-il rajouté pour bien faire sentir aux femmes qu’elles ne doivent ou ne peuvent pas en aucun cas se mêler de choses qui les dépassent à cause de cette incomplétude.

N’êtes-vous pas agacée mes sœurs, que de nos jours, on vous considère, comme des écervelées, surtout si vous êtes blondes ?

N’êtes-vous pas furieuses que l’on vous prenne pour des « péripatéticiennes » parce que vous osez dévoiler même pudiquement votre corps ?

Trouvez-vous juste qu’à travail égal, on vous rémunère « moins » que les hommes ?

Trouvez-vous normal qu’aucune femme ne soit prêtre, évêque ; cardinal et encore moins Papesse de nos jours.

Femmes je vous le dis gentiment, mais fermement, il est plus que temps de vous réapproprier tout ce que les hommes vous ont privé depuis la nuit des temps de l’humanité, pour régner sur un monde ou le fruit de leur union avec l’homme sert, ici ou là, de chair à canon.

Pourquoi ?

Pour assoir une autorité patriarcale orientée le plus souvent vers la violence, le vol, le viol, le crime, la guerre, la haine… ?

Ne serait-il pas tant mes biens chères sœurs de changer tout cela, dans l’intérêt respectueux de deux êtres qui ne sont nullement en opposition de phase, mais tout simplement en complétude ?

Ne sentez-vous pas intuitivement que « l’amour » est un moteur plus puissant que « la haine » que l’amour est un moteur qui « rassemble » alors que la haine est un moteur qui « divise » ne le ressentez-vous pas ?

Ne pressentez-vous pas mes sœurs, que la « complémentarité est l’unique planche de salut de l’humanité !»

Merci à celle qui m’a permis ce matin d’accoucher, mêmes si pour moi ce fut laborieux, merci Marie Madeleine, merci Myriam de Magdala, il faut toujours rendre aux autres ce qui leur appartient, merci Myriam mais aussi merci Fabienne, pour cette « révélation » au cœur des changements qui s’opèrent en silence (car non médiatisée) sur la planète et qui augurent d’un Nouveau Monde, plus juste, plus aimant, plus pacifique, plus unis où tout est UN et interdépendants de tout et de tous !

Raymond MAGDELAINE

 

(1) De Magdala : signifiant que Myriam est née où habite à Magdala petit port de pêche sur les bords du lac de Tibériade connu aussi sous le nom de Migdal !