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Lorsque tout va bien !

Lorsque tout va bien il est facile d’affirmer que nous ne croyons ni en dieu ni en diable, ce n’est que lorsque notre vie est en danger de mort que nos assurances sans faille de bien portant en prennent un coup dans l’aile.

Et là, tout mécréant que nous soyons, nous nous surprenons tous à prier Dieu ou le diable pour lui demander, s’il existe, de nous venir en aide !

La vidéo ci-dessous, que j’ai déjà présentée sur ma page Facebook illustre bien, je trouve, les propos qui vont suivre !

https://www.youtube.com/watch?v=sl3Goq237ek

Suspendu entre la vie et la mort, une main accrochée miraculeusement à une planche de salut providentielle, les deux pieds et l’autre main entravées, il ne nous reste plus qu’une chose à faire « demander » au premier venu qu’il nous porte assistance !

« Au secours, à moi ! Il y a quelqu’un là-haut ? »

Quel que soit notre croyance ou non croyance, si nous sommes « suspendus » à une question vitale, une réponse nous sera apportée sous une forme ou sous une autre, réponse qui ne nous satisfera peut-être pas, mais réponse il y aura à coup sûr !

Derrière les apparences, humoristiques de cette histoire qui semble bien faire rigoler le narrateur (Mooji) et ses auditeurs, se cache en fait un sens profond de ce qu’est en réalité la « Vie ».

Cet homme, ce pèlerin en quête de lui-même, à la chance inouïe que Dieu en personne ! réponde à son appel en lui donnant la clé à son problème du moment « Lâche prise! ».

Dieu en personne répond à son appel, c’est inouï,
non ?

Les non croyants qui écoutent cette histoire seront confortés dans leurs non-croyances, car ici, Dieu leur démontre qu’il est incapable de sauver qui que ce soit, et qu’il n’est pas aussi omnipotent ni omniscient qu’on veuille bien le dire, puisque sa proposition de lâcher-prise va précipiter (c’est le cas de le dire ici) le suspendu vers une fin inéluctable, du moins pour eux.

Chacun de nous tirera ou pas la leçon qui se cache derrière ces apparences hilarantes, pour ceux qui ne sont pas dans ce cas, et un peu moins pour ceux qui sont entrés en empathie avec le suspendu entre la vie et la mort.

Dieu, ici, propose l’unique solution qui s’offre à lui, étant donné la situation très critique dans laquelle se trouve celui qui a demandé son aide, celle de lâcher prise.

  • Lâcher la prise pour pouvoir se saisir de la main de chair et de sang de celui qui est en transit, et ainsi le hisser sur le rebord du précipice, car il a encore des choses à vivre avec son corps ici-bas !
  • Lâcher prise pour dégager l’âme du corps qui l’anime et la ramener auprès de lui dans son plan, dans sa Lumière où elle continuera de cheminer sur la voie qui est la sienne !

Je comprends tout à fait Édouard, si tu ne crois pas en cela, que tu puisses encore avoir peur de la
mort !

Sache mon frère ou ma sœur, que ce corps que tu habites et que tu ne cesses de maltraiter n’est qu’un véhicule qui t’est prêté pour faire ce que tu as faire ici-bas, et que la conscience (l’âme) qui l’habite est immortelle.

Je n’ai plus peur de ce que tu appelles la mort, j’ai simplement de la peine lorsque ceux qui me sont proche, quitte ce plan, car même en sachant que la mort n’existe pas, je sais qu’ils vont me manquer cruellement ici-bas.

Raymond MAGDELAINE