Archives mensuelles : février 2017

Des mots en harmonie avec nos actes !

Des mots pour faire du bruit, pour faire croire aux autres qu’on agit et pour se persuader que l’on vit, alors qu’on ne fait que se leurrer ?

Des mots pour juger sans cesse l’autre et ainsi s’absoudre des maux que l’on peut leur faire consciemment ou inconsciemment au travers de nos mots ?

Des mots pour critiquer sans cesse ce que font « mal » (forcément) les autres et ainsi cacher notre inaction ?

Ou

Des maux pour entendre ce que notre âme ne cesse de nous dire et que nous n’entendons pas dans le brouhaha incessant de nos pensées qui nous submergent de nos peurs ?

Des mots pour panser nos maux et ainsi cicatriser nos blessures fondamentales ?

Des mots sans faux semblants exprimés par notre cœur pour générer une paix intérieure que nous pourrons ensuite répandre à l’extérieur ?

Des mots de haine ou des mots d’amour ?

Des mots pour naître ou pour ne pas être ?

Ou mieux encore !

Des mots d’amour pour vivre en harmonie, en sachant que l’unique loi de la pérennité de l’évolution des espèces est essentiellement basée sur l’harmonie !

Exprimer au travers de nos mots l’harmonie est l’unique clé, l’unique planche de salut de la pérennité de notre espèce, qui est la seule, pratiquement, en grande disharmonie avec la loi universelle de la divine harmonie !

Tout n’est que vibration !

Tout n’est qu’harmonie !

Tout n’est qu’Amour !

Ce n’est pas une affirmation de ma part !

C’est un constat !

L’Harmonie règne en maître absolu dans tout l’univers, c’est scientifiquement prouvé !

Quand te décideras-tu à l’entendre quand il ne sera plus temps ?

Raymond MAGDELAINE

Loi universelle

Et si Dieu n’était pas notre Père, mais notre Mère !

Qu’est-ce que cela changerait ?

Tout ! Ou beaucoup de choses !

Si tout ce qui est en bas est comme ce qui est en haut il me semble que la procréation ou la création est une énergie féminine, toutes les espèces vivantes qui procréaient ici-bas ont cette énergie, cette force d’expulser de leurs entrailles le fruit de la semence du Père mûrie en leur sein.

Notre Père et notre Mère qui sont aux cieux sont deux énergies complémentaires, sans lesquelles rien ne peut émerger, nous en avons l’exemple ici-bas sous nos yeux, deux énergies aux caractéristiques en apparence séparée, mais qui sont unies par un lien très puissant et indestructible que l’on nomme l’AMOUR !

Vouloir les opposer est absurde, elles sont vraiment en symbiose intime, comme représentée dans le symbole du yin et du Yang, croire qu’elles sont distinctes est le signe d’un mal à dit, une maladie pas du corps, mais de l’âme, qui se transmettra au corps si l’on n’y prend garde.

Comment peux-tu Raymond affirmer que Dieu est une Mère plutôt qu’un Père ?

Je cherche au-delà des mots, au-delà des apparences des clés, qu’on ne cesse de nous envoyer, mais que nous ne voyons pas tout de suite, je vais reprendre pour illustrer mon propos, cette citation :

« Lorsque le maître, montre du doigt la Lune, l’enfant voit le doigt, l’adulte la Lune et le sage essaye d’y trouver le sens ! »

L’enfant ici est le premier degré de compréhension, comme il ne possède pas encore la connaissance, il ne peut voir que le doigt.

L’adulte qui a acquis la connaissance va voir ce que montre le doigt, c’est le second degré de la compréhension !

Le sage lui recherche ce que le maître, sans rien dire, cherche à nous faire comprendre, il va chercher une réponse au-delà des apparences, c’est le troisième degré de la compréhension.

Il existe un quatrième degré de compréhension, celui de l’initié, qui lui comprend que la Lune ne nous présente toujours que la même face et nous cache l’autre, l’initié comprend que le maitre nous incite à chercher toujours ce qui se cache derrière les apparences, ici la face cachée de la lune.

Les initiés ont créé un outil extraordinaire qui est la langue des oiseaux, que j’ai utilisé pour décoder « la maladie » un peu plus haut en « le mal nous dit » !

Il nous dit quoi le mal, il nous dit de chercher par nous même les causes de notre maladie pour nous permettre de nous guérir, car nous sommes notre propre médecin et nous avons à notre disposition toutes les ressources en nous pour en « Gaie Rire ».

Une autre clé nous est donnée avec le mot médicament qu’il faut entendre médi ça ment, le médecin nous ment, il n’est pas très intéressé, avoue-le par ta guérison, mais plus intéressé à entretenir ta maladie, non ?

Ce qui n’est pas ton cas je suppose, mais libre à toi d’écouter ses balivernes, ils n’ont pas beaucoup changé les médecins depuis Molière le sais-tu, ils sont toujours aussi ignorants des causes réelles de ta maladie.

Pour revenir au sujet de ma chronique, prétendant que Dieu, enfin que le créateur de l’Univers est une Mère, plus qu’un Père, la clé est donné en langue des oiseaux, lorsqu’on décode le titre de cette chronique « Loi universelle »

La loi est un principe masculin, c’est une intention (c’est la semence du Père)

Universelle, est le principe féminin qui murit en son sein et qui contient l’intention qu’elle va mettre au monde (dans la matière) intention qui est, je pense que tu as compris, de s’unir vers elle, vers elle pas vers lui, donc Dieu est une Mère, nous sommes tous une parcelle (une part d’elle) et notre objectif est de nous unir à elle, dans le principe de l’amour insufflé par l’énergie du féminin.

Je te donne ici quelques pistes pour que tu puisses pouvoir à ton tour atteindre le niveau de compréhension de l’initié qui ne doit surtout pas être réservée à une élite, à une secte ou à une loge… les pistes à explorer sont offertes à tous ceux qui prennent la peine de les chercher en ne s’arrêtant pas sur le premier ou le second degré, celui des apparences.

Comprends-tu ?

Raymond MAGDELAINE

Les derniers mots de Steve Job,

le fondateur de apple, de l’Iphone et de l’Ipad, avant sa mort …

Je suis arrivé à l’apogée du succès dans le monde des affaires. Aux yeux des autres, ma vie est un exemple de réussite.

Cependant, en dehors du travail, j’ai eu peu de joie. En fin de compte, la richesse est tout simplement un aspect de la vie auquel je me suis habitué.

En ce moment, allongé sur le lit de malade et me rappelant toute ma vie, je me rends compte que toute la reconnaissance mondiale et la richesse qui m’ont rendu si fier de moi, ont pâli et ont perdu tout sens devant la mort imminente.

Dans l’obscurité, je vois les clignotants verts des appareils médicaux, entend leurs ronflements mécaniques et ne peut que sentir que le souffle de l’esprit de la mort s’approche de plus près …

Maintenant, je sais que lorsque nous avons accumulé suffisamment de richesses au cours de notre vie, nous devrions poursuivre d’autres quêtes qui ne sont pas liés à la richesse …

Cela devrait être quelque chose de plus important comme peut être les relations avec les autres, l’art, un rêve de jeunesse etc…

La recherche illimitée de la richesse ne fera que transformer une personne en un être tordu comme moi.

Dieu nous a donné l’intelligence pour ressentir la présence de l’amour dans le cœur de tout un chacun, et non les illusions provoquées par la richesse.

La richesse, pour laquelle j’ai tant lutté et que j’ai obtenue dans ma vie, je ne peux pas l’emporter avec moi. Ce que je peux emporter, ce ne sont que les souvenirs résultant de l’amour.

Ce sont là les vraies richesses qui vous suivent, vous accompagnent, qui vous donnent la force et la lumière pour continuer.

L’amour peut voyager des milliers de kms. La vie n’a pas de limite. Allez où vous voulez aller. Atteignez la hauteur que vous souhaitez atteindre. Il est dans votre cœur et dans vos mains.

Quel est le lit le plus cher du monde ? C’est le lit de malade …

Vous pouvez engager quelqu’un pour conduire votre voiture à votre place, pour vous faire gagner de l’argent, mais vous ne pouvez engager personne pour tomber malade à votre place.

Les biens matériels perdus peuvent être retrouvés. Mais il y a une chose qui ne peut jamais être retrouvé quand on la perd. C’est la Vie.

Quand une personne entre dans la salle d’opération, il se rendra compte qu’il y a un livre qu’il n’a pas encore fini de lire – C’est le Livre de la Vie saine.

Quel que soit le stade de la vie, ou nous sommes à l’heure actuelle, nous devrons un jour faire face au moment où le rideau tombe.

Je vous souhaite beaucoup d’amour pour votre famille, pour votre conjoint, pour vos amis.

Prenez soin de vous. Aimez les autres.

C’EST CELA LA RICHESSE, L’AMOUR MANIFESTE.

Sommes-nous « Dieu le Père » ?

Non, je ne blasphème pas, je dis simplement que comme Dieu qui est le créateur de l’univers, je suis, nous sommes, aussi à un niveau moindre, évidement, créateur de notre univers, créateur de notre ciel et de notre terre !

Plafond de la chapelle Sixtine à Rome !

Mais comme mon niveau de conscience est loin d’être l’égal de celui de Dieu, mon univers est moins génial que le sien, il est beaucoup moins harmonieux que le sien (pour ne pas dire plus merdique), mon univers à moi ressemble plus à l’enfer qu’au paradis !

Regarde autour de toi et tu constateras que le monde généré par les hommes est un enfer ici-bas, même un aveugle est capable de s’en rendre compte !

Quand je dis merdique, c’est un doux euphémisme, car l’univers créé par l’homme est plus proche d’une apocalypse qu’autres choses, l’homme n’a pas encore bien compris qu’il va finir un jour par récolter ce qu’il continue de semer consciemment ou inconsciemment.

De plus en plus de gens très sérieux pensent que ce sont nos pensées qui sont à la source de tous nos échecs ou de toutes nos réussites, de plus en plus de gens tout aussi sérieux pensent que nous avons en nous la solution pour corriger nos pensées, en modifiant nos comportements et nos points de vue étriqués sur ce qu’est la création, qui n’est pas celle d’un instant « T » dénomé « Big Bang », mais bien un temps qui dure et se poursuit aujourd’hui.

Dieu ne se repose pas depuis la fin de sa création, mais se repose sur nous pour la perpétuer, sans nous couper de l’intention originelle qui en fait toute son originalité !

Celui que nous appelons Dieu, a donné à toutes ses créatures la capacité d’améliorer sans cesse sa création initiale, c’est un processus lancé il y a presque 14 milliards d’années et qui continue à se poursuivre de nos jours, toutes les espèces de la création le savent et la mettent en œuvre intuitivement, il n’y a que les hommes qui ont oublié sciemment ce principe, car ils se prennent pour le phénix des hôtes de ces bois, en ignorant ou en essayant de contourner une LOI, peut-être pas divine, mais en tous les cas universelle !

En fait tu vois je pense que si Dieu a envoyé un ange soi-disant « déchu » de son paradis sur la terre, cet ange n’est ni Satan, ni Lucifer, mais l’homme, que dieu n’as pas déchu, mais dont il doit être très déçus par ses comportements hérétiques !

Il suffirait de presque rien pour que notre univers bascule de l’enfer au paradis, sans attendre que nos prières nous tombent toutes rôties dans nos assiettes, mais lorsque nous nous prendrons tous par la main, pour transformer notre univers et peut-être retrouver le paradis terrestre dont nous nous sommes tous coupés, le jour où nous nous sommes pris pour « Dieu le Père » !

Pour continuer à croître en harmonie, arrêtons de nous prendre pour « Dieu le Père », soyons humbles et responsables de nos actes !

À bon entendeur, salut !

Raymond MAGDELAINE

Va et ne pèche plus…

Que celui qui n’a jamais péché lui jette la première pierre…

Qu’est-ce qu’un péché ?

Le point de vue des hommes ou celui de Yahvé ?

Si c’est celui de Yahvé, il est inscrit en toutes lettres sur la pierre que Moïse a gravée et rapporté du mont Sinaï à son peuple sous la forme de dix commandements.

Tout le reste, tout ce qui a été rajouté dans les livres sacrés des différentes religions monothéistes, n’est que le point de vue des hommes !

Mais Raymond tu blasphèmes encore, ce sont de Saints Hommes qui les ont rajoutés dans les livres sacrés, pour bien expliquer aux autres hommes ce qu’il faut faire ou ne pas faire, pour leur expliquer ce qu’est le pécher.

Tu as tout à fait raison, mais saints ou pas saints ce sont des hommes, principalement qui ont rajouté leur vision personnelle du péché, pas celle de Yahvé ! C’est bien ce que j’ai dit.

L’exemple le plus frappant c’est la condamnation à la lapidation pour le péché d’adultère, où tu ne trouveras nulle part écris de la main de Noé et dicté par Yahvé, que c’est à la femme uniquement de supporter ce soi-disant crime.

Yahvé dicte à Noé ; « tu ne convoiteras pas la femme de ton voisin » « tu ne commettras pas d’adultère ».

Il ne lui dit pas ; « femme tu ne commettras pas d’adultère » il ne lui dicte pas « tu la lapideras », il lui dicte au contraire « Tu ne commettras pas de meurtre ». Lapider c’est tuer une personne volontairement et sauvagement en plus, il lui dicte au contraire « Tu n’invoqueras pas le nom du Seigneur ton Dieu pour le mal ».

Puis arriva son fils Jésus qui en rajoute deux autres essentiels « Tu aimeras donc le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ta force. » « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » et Jésus ajoute « Il n’y a pas d’autre commandement plus grand que ceux-là. »

Vois-tu tout le reste n’est que rajouts, qui consiste le plus souvent à reporter ses propres péchés, comme celui de l’adultère sur l’autre, c’est-à-dire la femme, cherche bien et tu trouveras cette attitude répandue partout sur la planète « ce n’est pas moi m’sieur, c’est elle», « je suis une innocente victime vôtre honneur, c’est elle la tentatrice».

 

Cela te parle mon frère, cela te parle ma sœur ?

Raymond MAGDELAINE

On ne nous dit pas tout

Je cherche, je cherche toujours… et en cherchant bien, je pense avoir trouvé, les raisons pour lesquelles Myriam de Magdala se fait si discrète dans les évangiles canoniques et dans les autres aussi, ce n’est pas moi qui le dit, mais Roland Hureaux normalien, agrégé d’histoire et auteur d’un essai « Jésus et Marie-Madeleine » parue aux éditions « Perrin ».

Ma chronique du jour, un peu spéciale au niveau de sa présentation, va utiliser quelques « extraits » significatifs de son ouvrage, avec mes commentaires « entre guillemets et en italiques », pour bien les dissocier.

Extrait 1 :

Que Jésus-Christ ait pu avoir, au cours de sa vie publique, et même à l’aube de sa vie « glorieuse », une confidente privilégiée, au même titre, voire davantage, que les apôtres fut difficile à admettre tout au long de la tradition chrétienne. Sans doute parce que c’est une femme, mais surtout parce que cette femme avait été une grande pécheresse.

Ma thèse

« Dans ce premier extrait, l’auteur laisse entendre que c’est la “grande pécheresse” plutôt que la “femme” qui en serait la cause !

Je veux bien l’entendre, mais me refuse à l’admettre, car dans tous les évangiles, canoniques apocryphes ou agnostiques, la femme n’est considérée que comme l’unique responsable du crime “d’adultère” considéré par Loi de Moïse comme l’un des plus grands péchés conduisant inéluctablement ceux qui en sont les auteurs à la “lapidation”. Je ne fais que constater que dans tous les Évangiles ce crime n’est attribué qu’aux femmes !

Jésus qui rencontre sa première Marie, “La pécheresse de Galilée” lui évite d’être lapidée par des pharisiens (ce sont des spécialistes de la Loi de Moise) lui tendant un piège pour tester ses connaissances de la loi. En ramassant une pierre qu’il leur tend leur disant “que celui qui parmi vous n’a jamais péché lui jette la pierre” les prenants ainsi à leur propre piège. Preuve s’il en fallait une que le péché n’est pas l’apanage des femmes ! »

Extrait 2 :

Le meilleur moyen d’écarter cette hypothèse est de faire disparaître la Madeleine, en tous les cas de la faire éclater. C’est à cela qu’aboutissent tous ceux pour qui la pécheresse de Galilée, Marie, sœur de Marthe et Marie de Magdala sont trois personnages différents […] cette dernière demeure le premier témoin de la Résurrection, et deux évangiles sur quatre rappelle à cette occasion que c’est cette Marie qui avait été délivrée de sept démons, qu’elle avait donc été impure. […] la figure de Marie de Magdala s’estompe singulièrement : autant dire qu’on ne sait à peu près rien sur elle. Et Marie de Béthanie peut apparaître sans scandale comme la confidente privilégiée du Christ puisque rien dans les Évangiles ne laisse à penser qu’elle avait été une pécheresse !

Ma thèse

« Dans ce second extrait, l’auteur en rajoute une couche sur Myriam de Magdala en précisant que deux des Évangiles canoniques la désignent comme impure, car elle a été habitée par “sept démons” (rien que cela !) la privant d’office de pouvoir être présentée comme étant la confidente privilégiée de Jésus.

Après l’exclusion de la Marie “la pécheresse de Galilée” et celle de Marie de Magdala, il ne reste plus, comme étant une évidence irréfutable, que Marie de Béthanie pour être la confidente privilégiée  et “sans scandale”  du Christ !

Mais pour moi cette “évidence” pose problème, car l’auteur la désigne bien ici comme étant de “Béthanie”, comme sa sœur Marthe et son frère Lazare, je vais dont reproduire ci-dessous deux autres extraits tout aussi parlant que les deux premiers, pour revenir ensuite sur l’exposé de mon point de vue. »

Extrait 3 :

[…] si l’on en croit « La légende dorée » (1) : Marie surnommée Magdeleine, du château de Magdalon, naquit dit Voragine, de parents les plus illustres, puisqu’ils descendaient de la race royale. […] Ils se partagèrent leurs biens de cette manière : Marie (sœur de Lazare et de Marthe) eut Magdalon d’où elle fut appelée Magdeleine […].

Extrait 4 :

Au sujet des apocryphes : […] Contrastant avec la sobriété des Évangiles de Matthieu, Marc, Luc et Jean, leurs récits possèdent un caractère fantaisiste ou merveilleux évident […] l’autre déception réservée par les apocryphes est qu’ils parlent en définitive assez peu de Marie Madeleine.

Au sujet des sources médiévales : Une attribuée à Raban Maur […] l’autre à Jacques de Voragine « La Légende dorée » […], mais comme nous ne connaissons pas les originaux (de ces deux sources) il est difficile de s’y fier.

Ma thèse

« Dans ce troisième extrait, l’auteur pour appuyer le surnom de Madeleine à celle qu’il nomme, un peu plus haut, de Béthanie, utilise un texte extrait de « La légende dorée », dont il dit lui-même dans l’extrait 4 « qu’il est difficile de s’y fier » !!!

Dans l’extrait quatre, il fait ressortir le caractère fantaisiste ou merveilleux d’Évangiles non retenues par l’Église et qui en fait ne l’évoque guère plus que dans les évangiles canoniques.

De là à conclure, de mon point de vue, qu’on a sciemment effacé les origines de Marie de Magdala des textes des quatre évangiles canoniques, il n’y a qu’un pas que je vais franchir, n’en déplaise à l’Église apostolique et romaine.

Pourquoi oserais-je ce blasphème ?

Principalement parce que dans ces quatre évangiles on donne des précisions de lieu et de périodes très précises concernant tous les apôtres hommes, vous allez me dire, mais on y donne aussi des précisions sur certaines femmes comme Marie la mère de Jésus, comme Élisabeth sa sœur, ou comme Marie sœur de Marthe et de Lazare, tous trois de Béthanie.
Oui, mais alors comment expliquer que ceux qui ont écrit ces quatre évangiles aient pu omettre ceux concernant Myriam de Magdala (petit village proche de Capharnaüms), pour moi il y a dans le livre de l’auteur suffisamment de présomptions lourdes, même si  exempte de  preuve retranscrites dans toutes les évangiles, pour penser qu’on nous cache des choses, comme dans l’affaire du masque de fer ou toutes les preuves ont était effacées par l’innocent Louis le quatorzième !

Ce livre, qui cherche à trouver une quelconque relation entre Jésus et Myriam de Magdala, en fait s’arrange, sous la couverture de l’historien, à discréditer celle qui est devenue, malgré toutes les tentatives et contre Omissions et Dogmes, l’une des plus grandes disciples du Christ, si ce n’est pas la plus grande, en tous les cas à mes yeux ! »

Conclusion

Voilà, il fallait que je le dise, je ne sais pas si c’est ce que voulais Myriam de Magdala, mais il m’a semblé que le dire c’était lui rendre toute sa place dans le rôle essentiel qu’elle a joué en propageant la foi chrétienne la plus pure, celle ou les mensonges et les cachoteries sont exclue. Une foi sans retouche ou omission volontaire et sans exclusive, cette foi se doit d’être rapportée telle qu’elle, c’est ce que voulait Jésus de Nazareth, c’est ce que veut toujours le Christ, qui continue d’ailleurs de s’adresser à des femmes, le plus souvent, comme à Dozulé, peut-être par manque de confiance en son église, mais qui pourrait lui jeter la première pierre ?

Qui ?

(1) La Légende dorée (Legenda aurea en latin) est un ouvrage rédigé en latin entre 1261 et 1266 par Jacques de Voragine, dominicain et archevêque de Gênes, qui raconte la vie d’environ 150 saints ou groupes de saints, saintes et martyrs chrétiens, et, suivant les dates de l’année liturgique, certains événements de la vie du Christ et de la Vierge Marie.

Raymond MAGDELAINE

Sacré hasard

Depuis ma naissance, sur mon chemin de vie ici-bas, un dénommé « hasard » m’y fait rencontrer des hommes et des femmes qui viennent m’enseigner, la première femme et le premier homme je les ai appelés très tôt
« Maman » et « Papa ».

Oui je sais, dans la bouche d’un vieillard cacochyme de septante ans cela semble puéril, pensez ce que vous voulez, pour moi ils sont et seront toujours ce premier homme et cette première femme qui m’ont servi de modèle, tout imparfait qu’ils étaient, et tout comme eux qui ont continué toute leur vie de me considérer comme leur « petit Raymond », je continue contre tous préjugés à les appeler sous ce vocable qui est à mes yeux leur « titre de noblesse », celle que leur a décerné mon cœur.

Ce hasard, si vous ne l’avez pas encore compris, est en fait l’un des nombreux noms que les hommes ont donnés à toutes les « rencontres magiques » magnifiquement orchestrées par ce grand, cet incommensurable « architecte » de tout ce qui est, et que j’ai le courage de continuer à appeler « Dieu ». Un Dieu universel qui ne peut appartenir à aucune forme de chapelle, ni à un grand prêtre, ou une grande prêtresse, car il n’officie que dans le plus « sacré de tous les temples » celui sis au cœur des hommes et de tout ce qui est animé ou inanimé en apparence !

Rencontres nécessaires à notre croissance, rencontres aux apparences « heureuses » ou
« malheureuses », mais toujours rencontres enrichissantes et nourrissantes !

Mais oui Édouard, même celles qui ont été pour toi les plus douloureuses, surtout Édouard, celles qui t’ont été les plus douloureuses !

Certains d’entre vous qui venez sur mon Blog ou qui passez sur ma page « Face de Bouc » (1), vous avez sûrement constaté, depuis le temps que vous me connaissez, que s’opère en moi des transformations qui peuvent vous sembler incompréhensibles et que vous prendrez peut-être comme une « trahison » envers vous ou envers les groupes d’âmes que nous pouvons former ici ou .

Trouver sa voie est essentiel à la croissance de l’âme !

Si je suis moins souvent ici et plus souvent ou ailleurs, ce n’est pas un « divorce », c’est un vent qui souffle dans la direction qui est la mienne aujourd’hui et si en apparence je semble m’éloigner de vous, c’est sûrement aussi parce que le vent qui vous pousse vous entraîne là ou vous devez vous rendre.

Sommes-nous pour autant séparés ou en voie d’un « divorce », en ce qui me concerne, c’est NON, bien sûr, car chacun de nous suit sa voie, celle où le souffle divin nous porte et qui nous conduit sans coup férir vers plus de croissance, vers plus de bien-être, au fil d’une FOI qui nous est propre, et qui nous apporte, en principe, plus de JOIE.

Je croîs, tu croîs, nous croissons tous, poussés tantôt par de doux zéphyrs, tantôt par de tumultueuses tempêtes, tantôt immobilisées par l’absence d’inspirations divines, nous contraignant à une introspection pour pouvoir retrouver notre voie.

L’éloignement n’est qu’apparent, il n’est qu’une illusion de notre mental qui a encore peur de l’inconnu, ou qui autrement dit à peur de vivre, car vivre c’est faire confiance au nouveau. La vie ce n’est pas explorer le connu et l’archiconnu, mais c’est explorer ce qui n’est pas encore connu de nous, nous sommes des découvreurs, ici-bas, de « Terra incognita »… de nouveaux horizons.

Oui, je sais que tu as compris, que je m’aventure sur de nouvelles terres, que j’avance dans une direction qui te semble opposée à la tienne, je l’ai bien compris ma sœur, mon frère, mais tu te trompes sur mon objectif, j’ai le même but que toi, celui de me découvrir, ce qui diffère simplement entre toi et moi c’est que le chemin que nous empruntons n’est pas le même.

Mais crois-tu vraiment que notre rencontre est le fruit du hasard, de quelque chose dépourvu d’une intention, sans aucune conscience de soi et de tout ce qui nous entoure, crois-tu vraiment que « l’Euréka » poussé par Archimède dans sa baignoire, alors qu’il cherchait une réponse à sa fameuse « poussée », qui porte son nom depuis, est essentiellement due à une mécanique sans âme qui nous à conduis à nous rencontrer par le plus pur des hasards, le crois-tu vraiment ?

Ne répond pas tout de suite…
prends le temps d’une longue et profonde réflexion Raoul, pour t’éviter de me sortir tous tes préjugés…
soit franc et honnête avec toi-même…
sincèrement…
sort de ton jeu de rôle, sort de ton mental et réponds-moi avec ton cœur !

Je pourrais, bien sûr, t’attendre, pour te faire plaisir, pour que tu me rejoignes, ou attendre que nos routes se rapprochent, je pourrais bien sûr…
mais vois-tu ici-bas je suis soumis comme toi au temps qui passe et ce temps chez moi est en train de se rétrécir comme peau de chagrin, alors que le tien est, en principe, encore très éloigné de ton but.

Réfléchi bien aussi à ceci, mon frère, ma sœur ; es-tu sûr que c’est moi qui m’éloigne de toi, ou toi qui t’éloignes de moi ?

Es-tu sûr que ce que tu es venu expérimenter ici-bas est le copier-coller de ce que je suis venu y expérimenter ?

Je t’ai croisé sur mon chemin pour accueillir avec reconnaissance ce que tu avais à m’y apporter et pour que tu y reçoives ce que j’avais à t’offrir.

Que désires-tu de plus de moi ma sœur, mon frère ! avance sur ta voie, tu y recueilleras d’autres offrandes et tu y déposeras les tiennes !

Et puis qui te dis que nos voies ne se rencontreront plus, tu sais bien, au fond de toi, que nous nous reverrons un jour où l’autre, ici-bas ou bien ailleurs ! Non ?

Toi tu ne sais peut-être pas…
mais moi j’en suis sûr !

 

(1) Nom donné par ceux ou celles qui craignent encore le côté « sulfureux » qu’on sûrement certaines des pages que je ne visite pas, mais qui oublient que sur Facebook ou ailleurs, on n’y récolte que ce que l’on « s’aime » (2) !

(2) Ne cherche pas Marcelle, j’ai fait exprès !

Raymond MAGDELAINE

Sommes-nous le chemin ?

Dans cette incarnation, dans cette vie si tu préfères, nous cherchons tous le chemin, ou si tu préfères encore, nous cherchons tous à donner un « sens » à notre chemin de vie.

« Je cherche ma voie », entendons-nous souvent chez ceux qui ont entrepris leurs transformations.

Beaucoup d’entre nous cherchent une voie Royale, qui ressemblerait une peu à une autoroute, large, bien balisée, facile à empruntée, avec des aires de repos et de restaurations, gastronomiques si possible. Une voie idéale où tout est prémâché, prédigérée… une voie royale où ce sont les domestiques qui se chargent du plus gros des difficultés, ils portent tes valises, te soulèvent pour franchir les obstacles ou te portent pour que tu ne te fasses pas des ampoules à tes pieds royaux.

Certains d’entre nous empruntent des sentiers de randonnées, menant vers des lieux sacrés nichés au cœur du temple de la nature, comme à la Sainte Baume ou à Saint-Jacques-de-Compostelle, enfin pour Saint Jacques si l’on va jusqu’à la borne zéro (Fistera). Sur ses sentiers il nous faut donner beaucoup de soi, il faut s’user l’égo, il faut s’alléger, pour être plus proche de soi, car sur ces sentiers, même si nous ne sommes pas encore sur notre voie, nous nous approchons de plus en plus de Soi.

Dans ce dernier cas, nous nous approchons du chemin, dans le premier nous en sommes à des années-lumière, en fait non, nous nous fourvoyons complètement, guidés uniquement par un mental qui croit être le phénix des hôtes de ces bois.

Tant que nous cherchons le chemin, nous ne le trouvons pas !

Pourquoi ?

Peut-être, parce que nous ne sommes pas encore prêts à l’emprunter !

Oui, mais Raymond pour pouvoir l’emprunter, il faut le trouver, et pour le trouver il faut le chercher, CQFD ?

Eh bé ! non, pour le trouver, vois-tu il ne faut plus le chercher, il faut laisser le chemin nous trouver !

Laissez le chemin nous trouver !

Tu te rends compte de l’énormité de ce que tu dis Raymond ?

Que tu entendes ce que je dis comme étant une énormité n’est qu’un point de vue, le tien en l’occurrence, il n’est pas mauvais, il est simplement incomplet.

Tout ce que j’ai entrepris, depuis que je suis né, avec mon mental n’a jamais abouti à ce que je voulais, ou lorsque cela aboutissait, je n’étais jamais satisfait du résultat obtenu.

Notre mental puise toutes ses constructions dans des informations, des mémoires du passé, du notre ou de celui de notre lignée, ce sont le plus souvent des échecs que nous répétons sempiternellement, et lorsque ce sont des réussites, nous nous en rendons compte aussitôt qu’elles ne nous correspondent pas !

Le travail qu’effectue tout pèlerin sur les chemins qui mènent à Rome ou ailleurs consiste en fait à faire « lâcher prise » à notre mental, pour nous permettre de retrouver la puissance du cœur, siège de notre âme et de ses intuitions.

Le cœur, ou l’âme puise tous les potentiels dont elle a besoin dans des mémoires qui vont construire notre futur, sans emprunter aucune voie Royales ou aucun sentier battu ou l’humanité « ère désespérément » depuis sa nuit des temps.

« Lâcher prise », c’est arriver enfin à faire taire notre mental, c’est arriver à apprivoiser toutes nos peurs, qui nous tétanisent, retardant ainsi le moment ou la voie nous trouvera, c’est-à-dire le moment où nous nous reconnectons à notre cœur, et ici je ne parle pas de l’organe, mais de notre centre, de notre point d’équilibre, point où notre point de vue prend de la hauteur par rapport à celui hypermyope de notre mental.

Une fois que le pèlerin aura ôté toutes ses peaux qui obscurcissent son troisième œil (celui de son âme), alors, sans qu’on ait besoin de la chercher la voie nous trouvera, non par magie, mais parce que notre Soi deviendra visible et nous rendra visibles ce que nous dissimulait tous nos masques, toutes nos armures.

Lorsque tu fais une psychanalyse, c’est ce travail que tu essayes d’entreprendre sur toi, celui de te dépouiller des tous ce fatras de masques et d’armures dont tu t’es affublé pour ne plus voir ce qui saute pourtant à l’œil de l’initié, et de ceux qui ont osé dévoiler leur cœur, de mettre à nu leur âme.

Lorsque tu en arrives à ce point de ton cheminement ici-bas, tu découvriras naturellement ce que signifie « être le chemin » !

Être le chemin, c’est oser lever les pieds et les poser sans s’inquiéter où on les pose, c’est avancer en ayant confiance en soi, sans peur de la chute, ce sont nos peurs qui nous fait chuter. C’est la peur du vide qui nous attire comme un aimant en bas, nous appelons ce phénomène le « vertige », tu connais non ?

Être toi, c’est en fait te libérer de tous tes formatages, de tous tes préjugés, de toutes tes idées reçues, de tout ce que les autres essayent de te faire croire pour mieux te plumer ou t’asservir, tu es comme tous les êtres de cette planète, toutes les formes de vie, un électron libre, à un point que nous ne pouvons pour l’instant, même pas imaginer, mais que nous pressentons au plus profond de notre être !

Dieu en personne n’exige pas que nous croyons en lui pour nous offrir tout de même une place dans son « Royaume », pas systématiquement à sa droite… royaume qui comme le disait Jésus à Ponce Pilate, n’est pas de ce monde !

Il faut que tu saches, si tu ne la sais pas encore, que toutes mes hypothèses, toutes mes certitudes se basent sur l’assurance qu’il y a bien une Vie après la vie.

Si tu n’y crois pas, passe ton chemin ma sœur ou mon frère, et reviens sur cette page, lorsque tu auras, tout seul comme un grand, retrouvé ton origine « divine » ton origine « immortelle », et lorsque je parle d’immortalité, j’évoque celle de ton âme pas celle de ton corps, qui lui comme toute matière se décompose, c’est à dire se désassemble de ses constituants ayant permis de créer la forme dans laquelle l’âme l’anime, la mort d’une forme n’est qu’un désassemblage de particules qui retournent à l’essence même de l’univers, pour recréer à nouveau ici où là d’autres formes.

Raymond MAGDELAINE

Accouchement laborieux

Je ressens chaque fois que le prénom de « Myriam » est prononcé une puissante émotion dont je ne comprends pas la raison, elle se produit à nouveau avec la même intensité à l’évocation des histoires qui courent ici où là sur sa relation avec Jeshua !

Pourquoi ?

J’ai posé la question sur mes ressentis à un médium de mes amis qui m’a répondu que Myriam était l’un de mes guides dans cette incarnation, ce qui ne m’a étonné qu’à moitié, mais cela ne répond pas directement à mes interrogations !

Interrogations que j’ai déjà soumises dans plusieurs de mes chroniques et que vous pouvez relire sur mon Blog, comme ICI, ou bien , ou encore lire celles que j’évoque dans mon livre ; « Les chroniques de l’âme hors ».

Lors d’une discussion récente avec une amie qui m’est très chère, et qui est aussi nourrie par l’énergie de celle qu’elle appelle Marie Madeleine (qui est l’autre appellation de Myriam de Magdala), j’ai bien ressenti dans son regard une forme de désaccord concernant le contenu de la fiole qu’elle tient dans l’une de ses mains, lorsqu’on la représente en image ou en médaillon.

Dans les quatre évangiles canoniques, cette fiole est évoquée comme contenant un parfum onéreux le « nard » dont elle oint les pieds de Jésus, dans l’une, et sa tête, dans l’autre.

Son origine n’est précisée nulle part dans les évangiles canoniques qui la confonde souvent avec trois personnages qui ont côtoyé Jésus et qui sont ;

  • Une Myriam (Marie) originaire de Galilée nommée « la pécheresse »,
  • une autre Marie (Myriam) « de bonne réputation elle » et sœur de Marthe et de Lazare tous trois issu de Béthanie,
  • et une Myriam de Magdala (1), dont on dit dans les textes sacrés que Jésus lui aurait ôté « sept démons ! »

En lisant le livre que m’a offert une autre amie très proche « Jésus et Marie Madeleine » de Roland Hureaux (agrégé d’histoire), je me suis rendu compte de deux choses ;

  • La première, c’est que dans tous les évangiles canoniques ou apocryphes, rien ou pas grand-chose ne permet de savoir qui était vraiment Myriam de Magdala, à part, et toutes concordent sur le sujet, qu’elle fût très proche de Jésus et peut-être aussi comme Jean pour les hommes sa disciple femme préférée !

C’est très maigre…

  • La seconde, qui m’est plus personnelle, m’a fait mettre le doigt, sur l’origine de mes ressentis lorsqu’on évoque son nom ou lorsqu’on la désigne comme une pécheresse ou comme possédée par sept démons ! Plus que de savoir qui elle est, c’est de lui attribuer, encore de nos jours ces deux péchés, et qui sont, de mon point de vue, un jugement qui « entache » et « masque » la vraie personnalité et le rôle fondamental que Myriam de Magdala a joué dans la propagation du christianisme.

C’est très personnel, j’en conviens humblement…

Femmes redressez-vous, Dieu vous aime peut être un plus que nous les hommes.

Ce que je retiens depuis hier au soir et qui est descendu dans ma conscience ce matin, c’est qu’il est indéniable qu’elle fût très proche du Christ qu’elle fut aussi l’une de ses plus proches disciples, et pour avoir assisté avec le disciple Jean, Marie la mère de Jésus, Salomé (dite Marie Salomé) la cousine de la Vierge Marie, et enfin de Myriam de Magdala ou Marie Madeleine (pour ne froisser personne), c’est qu’elle eut avec Jésus et sa famille une relation beaucoup plus importante, qu’une simple disciple.

En fait, j’ai compris que ce qui me gêne fondamentalement, et qui a tout sûr, provoque ces fortes émotions irrépressibles en moi, c’est la qualification de « Pécheresse » ou celle encore plus salissante pour sa mémoire de « Possédée par sept démons » !

Lorsqu’on évoque une pécheresse, à cette époque et encore de nos jours, on pense toujours au péché de la chair et en particulier à celui de l’adultère.

Parlons un peu de ce péché mortel qui devait dans les écritures de l’époque être puni par la « lapidation ».

Péché dont les hommes d’Église ont absous les autres homes le commettant avec une femme adultère, même si de mon point de vue, il faut au moins être deux pour le commettre, en les faisant passer pour les victimes ayant été tentés par le diable incarné dans la pécheresse, les exonérant ainsi de cette punition barbare qu’est la lapidation !

  • Les sept démons de Myriam de Magdala, qui sont-ils ?
  • Une réalité ?
  • Si oui laquelle ?

Sont-ils encore une fois l’apanage des femmes, les hommes sont-ils naturellement protégés de ces sept démons, où comme dans l’adultère se sont-ils absous en invoquant la tentation qui les attire irrépressiblement vers toutes celles qui en sont possédées !

En fait vois-tu ma tendre et douce amie, ce qui me gêne de nos jours au travers de ces deux jugements partiaux établit par des hommes au niveau des religions qui « excluaient » les femmes de toute expression, et que seul Jésus à son époque avait rétablie avec elles, c’est cette misogynie qui perdure autour de la femme de nos jours qui provoque encore en moi cette émotion très forte prenant la forme d’une injustice !

Déjà, bien avant l’arrivée du Messie ici-bas il est dit dans la bible quelque chose qui me révolte tout autant au sujet de la femme, c’est que Dieu l’aurait créé après l’homme, ce qui est antinomique par rapport au rôle de chacun des deux, et non pas avec la même terre mélangée à l’eau, mais avec une côte d’Adam !

Est-ce Dieu qui considère que la femme n’est pas l’égal de l’homme, qu’elle n’est pas complète ?

Est-ce Dieu qui à écris ceci dans la Bible, ou l’homme qui l’y as-t-il rajouté pour bien faire sentir aux femmes qu’elles ne doivent ou ne peuvent pas en aucun cas se mêler de choses qui les dépassent à cause de cette incomplétude.

N’êtes-vous pas agacée mes sœurs, que de nos jours, on vous considère, comme des écervelées, surtout si vous êtes blondes ?

N’êtes-vous pas furieuses que l’on vous prenne pour des « péripatéticiennes » parce que vous osez dévoiler même pudiquement votre corps ?

Trouvez-vous juste qu’à travail égal, on vous rémunère « moins » que les hommes ?

Trouvez-vous normal qu’aucune femme ne soit prêtre, évêque ; cardinal et encore moins Papesse de nos jours.

Femmes je vous le dis gentiment, mais fermement, il est plus que temps de vous réapproprier tout ce que les hommes vous ont privé depuis la nuit des temps de l’humanité, pour régner sur un monde ou le fruit de leur union avec l’homme sert, ici ou là, de chair à canon.

Pourquoi ?

Pour assoir une autorité patriarcale orientée le plus souvent vers la violence, le vol, le viol, le crime, la guerre, la haine… ?

Ne serait-il pas tant mes biens chères sœurs de changer tout cela, dans l’intérêt respectueux de deux êtres qui ne sont nullement en opposition de phase, mais tout simplement en complétude ?

Ne sentez-vous pas intuitivement que « l’amour » est un moteur plus puissant que « la haine » que l’amour est un moteur qui « rassemble » alors que la haine est un moteur qui « divise » ne le ressentez-vous pas ?

Ne pressentez-vous pas mes sœurs, que la « complémentarité est l’unique planche de salut de l’humanité !»

Merci à celle qui m’a permis ce matin d’accoucher, mêmes si pour moi ce fut laborieux, merci Marie Madeleine, merci Myriam de Magdala, il faut toujours rendre aux autres ce qui leur appartient, merci Myriam mais aussi merci Fabienne, pour cette « révélation » au cœur des changements qui s’opèrent en silence (car non médiatisée) sur la planète et qui augurent d’un Nouveau Monde, plus juste, plus aimant, plus pacifique, plus unis où tout est UN et interdépendants de tout et de tous !

Raymond MAGDELAINE

 

(1) De Magdala : signifiant que Myriam est née où habite à Magdala petit port de pêche sur les bords du lac de Tibériade connu aussi sous le nom de Migdal !

La porte étroite

Dans la vie nous franchissons tous, avec plus ou moins de succès, plus ou moins d’efforts, de souffrances… des épreuves sensées nous faire grandir.

Dépose ici tous tes encombrants !

La toute première est celle de la naissance, ce passage d’un monde aquatique vers un monde aérien. Le passage se fait toujours au travers d’une porte étroite qu’il nous faut impérativement franchir pour pouvoir changer de plan, dans ce cas pour pouvoir naître (entendre ; être).

La dernière, la plus redoutée, c’est celle que vous appelez tous majoritairement, « la mort », ce passage du monde de la matière vers le monde de la lumière, porte étroite elle aussi, et rétrécie encore plus par nos peurs.

De toutes les portes que nous devons franchir, c’est la plus douloureuse, la plus souffrante, la plus crainte !

Ce ne sont pas les seules portes étroites que nous devons franchir dans cette incarnation, hier au soir celle qui est en train d’en traverser une, nous disait que son passage se faisait dans la douleur, tout en sachant, disait-elle qu’elle la conduirait vers une délivrance du même ordre que celle d’un accouchement.

Elles sont nombreuses et variées les portes étroites dont nous devons franchir le seuil dans une incarnation, elles ont toutes une caractéristique en commun, celle de la souffrance engendrée par le passage.

Ce qui fait dire à la majorité d’entre nous que vivre c’est souffrir !

Pour en avoir traversée un nombre assez important à cause de mon âge avancé, je suis plus près de la dernière porte étroite que la plupart d’entre vous, ce qui ne m’angoisse plus, car je connais maintenant « le secret » de la réussite du passage de cette « dernière » épreuve, secret que je vais vous dévoiler, car les secrets ne sont pas faits pour être jalousement gardés, mais pour être diffusés au plus grand nombre.

Pour vous éviter la douleur, la souffrance, engendrée par la peur, pas celle de la mort comme on pourrait le croire, mais par la peur de la vie, il nous faut nous alléger, comme nous l’avons fait sans nous poser de question au moment de l’accouchement ou nous avons laissé derrière nous la poche des eaux, le placenta et notre cordon ombilical.

En fait la clé est inscrite en lettres d’or au fronton de la porte étroite ;

« Prière de laisser tous vos encombrants de ce côté, avant de franchir cette porte »

Sur le chemin qui sépare deux portes étroites, tu es sensé déposer tes bagages les plus lourds, les plus encombrants, toutes tes casseroles que tu traines sans même t’en rendre compte, sur le bord du chemin que tu empruntes, comme le font tous les pèlerins qui vont à la Sainte Baume, à Saint-Jacques-de-Compostelle ou ailleurs…

Si tu fais cela dans ta vie, si tu déposes sur les bords du chemin que tu empruntes, tout ce qui entrave ta progression, tout ce qui la ralentie inutilement, si tu te débarrasses une fois pour toutes du superflu, pour ne conserver que l’essentiel, lorsque tu atteindras le seuil de la porte étroite que tu dois traverser, il ne te restera plus qu’à ôter tes masques, pour la franchir aussi nu que le jour de ta naissance, telle la vérité sortant du puits.

Alors et alors seulement le passage se fera tout naturellement, tout simplement, dans la plus grande fluidité, car, vois-tu… la Vie (ici-bas ou au-delà) n’est qu’un fluide nourricier et gratifiant.

Si tu as compris l’essence même de la Vie, tu sais maintenant que toutes les épreuves que tu traverses sont bénédiction, à condition de t’alléger complètement au passage de chaque porte étroite qui a été mise sur ton chemin, non pour te faire souffrir, mais pour te révéler l’être « Divin » qui est en toi et qui est TOI !

Comprends-tu ?

Raymond MAGDELAINE