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Jésus savait

Que savait-il Jésus Raymond ?

Il savait ou présentait ce qui allait lui arriver !

Il a dû avoir une longue discussion en aparté avec Juda, qui n’apparaît dans aucun évangile puisqu’elle eut lieu sans témoin !

Quel était le contenu de cet entretien privé avec Juda ?

Juda était un croyant en plus d’être érudit, il connaissait la prophétie d’Isaïe, qui annonçait la venue du « Messie » ; « Un rameau sortira de la souche de Jessé/un rejeton jaillira de ses racines » et que les grands Prêtres du temple de Jérusalem ne cessaient de psalmodier, mais comme une promesse d’un monde meilleur qui ne venais jamais.

Juda, fut l’un des rares disciples à reconnaître en lui le Messie, et, j’imagine,  qu’il à du proposer à Jésus d’aller voir Caïphe le prêtre présidant l’assemblée des grands prêtres (le Sanhédrin), pour lui déclarer qu’il était bien le Messie annoncé par les écritures.

Je ne connais rien du contenu de leur discussion, ce que je sais et qui est rapporté dans l’évangile de Jean, c’est que Jésus demande à Juda le soir du repas de la Cène ;
« 
Ce que tu as à faire, fait le et fait le vite !».

Ce n’est pas Juda qui a trahi Jésus, mais Caïphe qui a trahi Juda en lui laissant croire qu’il était prêt à entendre son maître, pour s’assurer à son tour qu’il avait bien à faire au Messie annoncé par les écritures, et qu’il ne lui serait fait aucun mal !

Le baiser de Judas !

Jésus a toujours su ou pressenti, ce que lui réservait la voie qu’il suivait, il en avait accepté toutes les conséquences, il n’a, à aucun moment cherché à les éviter, au contraire, il les a appelées vers lui, en répétant par trois fois à Juda : « Ce que tu as à faire, fait le et fait le vite ! »

En ce temps-là Jésus était parfaitement humain, et à véritablement souffert dans sa chair, c’est peut-être ce qui nous le rend plus proche de nous, plus de deux mille ans
après !

Les êtres les plus chers qui l’accompagnaient au pied de son calvaire ont tous bien entendu ce cri déchirant sorti de celui qui allait devenir Christ ; « Pourquoi m’as-tu abandonné Père ? »

Sans ce calvaire, celui que notre église à déifié, ne serait jamais devenu Christ, il ne serait pas ressuscité le troisième jour et apparu à Myriam de Magdala dans un corps de Lumière, qu’elle n’a pas reconnu.

Quarante jours plus tard, son corps de lumière et sa vibration christique n’auraient pu accomplir l’Ascension vers l’une des plus hautes demeures de son Père, de notre Père !

Plus de deux mille ans plus tard, sa vibration christique, son enseignement n’aurait pas pu survivre dans le cœur des hommes et leur donner le courage à certains de surmonter leurs propres épreuves et de croître dans l’Amour qu’il n’a cessé d’enseigner jusqu’à son dernier souffle sur la croix en disant « Pardonne-leur Père ils ne savent pas ce qu’ils font !».

Tu peux Raoul me considérer comme un « crapaud de bénitier », cela ne me concerne pas, cela te regarde, moi je « croîs » grâce à cette puissante énergie christique ou bouddhique d’Amour (c’est la même énergie) qu’il a semé il y a plus de deux mille ans, que je vis authentiquement dans ma chair et dans mon âme au quotidien, et qui donne un sens à ma vie, ce sens, c’est mon essence, c’est l’essence de tout Homme, c’est l’essence de TOUTE chose ici-bas !

Et je suis sûr que c’est très bien ainsi !

Raymond MAGDELAINE

Maîtres et disciples

Il faut avant tout définir les deux termes ; un maître est une personne qui est pleine là exactement ou ses disciples sont vides et peut-être même que certains de ses disciples ou tous peuvent être plein là exactement ou le maître est vide.

Un Maître de sagesse incarné et depuis ascensionné !

Je ne parle pas d’un maître ascensionné, qui lui, en principe, n’a aucun vide, je vous parle de ces nombreux maîtres que l’on rencontre ici ou là, en vrai ou en virtuel au travers de leur écris ou de leur enseignement, de ceux que le « hasard » met sur notre route, parce que le vide est toujours attiré par le plein.

Il est clair qu’au bout d’un certain temps, si le maître partage généreusement ses pleins, le ou les disciples vont combler leurs vides et peut-être même que certains d’entre eux dépasseront leur maître qui n’en prendra aucun ombrage… enfin… si c’est un maître authentique.

Il est aussi clair, dans mon esprit, que si un maître est vide là où son disciple est vide il propose de le confier à un autre maître ou accepte que son disciple choisisse un autre maître.

Si ce n’est pas le cas, fuyez ce maître qui n’en est pas un, le disciple et le maître sont libres de continuer ou pas leur chemin ensemble, le seul objectif du maître est de partager ses savoirs, le seul objectif du disciple c’est de remplir sa coupe pour un jour ou l’autre devenir un maître.

Le maître et le disciple devraient être mutuellement reconnaissants l’un envers l’autre de ce qu’ils s’apportent.

Il n’y a pas ou ne devrais pas y avoir de compétions entres maitres et disciples, mais bien sûr, ici-bas ce n’est pas toujours le cas !

Nous ne sommes pas encore dans un monde où règne la perfection… et cela est bien ainsi ! SES plans étant impénétrables pour le commun des mortels !

Le monde a et aura toujours besoin de maîtres prolifiques et de disciples attentifs, pour continuer à croître et à se perfectionner mutuellement, qu’on se le dise !

Raymond MAGDELAINE