Archives mensuelles : décembre 2016

To be or not to be

J’ai entendu et j’entends encore que l’égo serait une entité de type parasitaire extérieure à nous qu’il faut absolument éradiquer de nous, pour nous permettre de redevenir « normal » !

L’ange de Gitta Mallasz, à propos de son égo dont elle veut se débarrasser, lui réponds :

« Enfant stupide, ne voit donc tu pas que c’est l’un de tes plus grands maîtres ? »

Bernard Montaud nous dis qu’il se construit en quatre étapes fondamentales de notre personnalité, la première, à la naissance ou le bébé qui viens de naître va perdre 50 % de ses capacités extrasensorielles, la seconde étape, autour de 3-4 ans, la troisième, autour de 7-8 ans et la dernière, vers 12-14 ans, à chacune d’elles nous perdons 50 % de nos super capacités, ce qui a l’âge adulte, faites le calcul, ne nous en laisse plus que 6,25 % !

Ce qui explique notre aveuglement et notre surdité !

À ses étapes d’oublis de qui nous sommes, notre personnalité va ajouter des armures pour se protéger des autres dont elle pense qu’ils lui veulent du mal, nous ressemblons ainsi à l’âge adulte à un chevalier Bayard « peureux et pas du tout sans reproche », si vous voyez ce que je veux dire ?

Tout ce que je viens de décrire ci-dessus, correspond au plan mis en œuvre par notre âme incarnée, appliqué à la partie visible que l’on nomme le MOI, et que surveille avec une grande attention la partie invisible de notre âme que l’on nomme le SOI ou le maître intérieur.

Le Moi est aussi nommé la partie consciente, et le Soi la partie inconsciente de notre âme, le Soi est cette partie de nous qui connaît parfaitement notre chemin de vie et cherche sans cesse à essayer de nous ramener sur notre voie.

Au plus profond de nous nous avons relégué inconsciemment notre enfant intérieur « divin » en l’étouffant, non pas que nous soyons des brutes, mais parce que notre programme d’apprentissage ici-bas a besoin d’être coupé du divin pour expérimenter ce qui le nourrit et éliminer ce qui le détruit.

De mon point de vue, au fil de mes expériences, j’ai de plus en plus la conviction, que notre égo est ce petit garçon ou cette petite fille que nous avons été et qui ne demande qu’une seule chose au travers de toutes ses manifestations, à être aimé, plutôt qu’à être étouffé.

Ses manifestations parasitaires qui polluent considérablement notre conscience, nous empêchant d’être dans l’instant présent et de le vivre pleinement, n’est que le fruit de notre surdité, il cri ! il hurle ! et il criera et hurlera tant que nous ne prêterons pas attention à ses appels à l’aide !

Surtout ne le tuez pas, surtout n’essayez pas d’étouffer ses cris, surtout ne le considérez pas comme une entité externe à vous, il est vous, il est ce qu’il y a de plus précieux en vous, il est ce Graal que vous cherchez à l’extérieur, il est la lumière de votre âme qui cherche à vous éclairer !

Ouvrez votre oreille, ouvrez votre œil, ouvrez votre cœur, prenez le dans vos bras, consolez-le, rassurez-le, aimez-le, et tel le bébé qui pleurait la nuit il va se calmer dans les bras de sa maman. La voie de l’éveil ou plutôt du réveil c’est aussi simple que cela ; écoutez ses pleurs, prenez-le dans vos bras, consolez-le et aimez-le !

Notre carburant c’est l’Amour, sans amour nous sommes en panne de sens !

Alors oui Raymond c’est moi et parfois, je suis conscient que je peux vous agacer vous décevoir… il faut me prendre tel que je suis ou me tourner le dos… ce n’est pas mon problème, c’est le vôtre !

Un grand maître inspiré et inspirant !

Alors ! Raymond or not Raymond  ?

Raymond MAGDELAINE

Remise à l’heure des pendules

Le débat autour des évangiles canoniques ou apocryphes est un débat sans fin, qui au lieu d’unir divise.

Depuis plus de deux mille ans donc des théologiens, des historiens,  des hommes, des femmes… se sont penchés très sérieusement sur ces textes retrouvés du côté de Qumrân et ailleurs sans jamais tomber d’accord sur leurs origines et leur authenticité, pourquoi ?

Le premier obstacle, c’est la traduction de ces textes écrits en araméen, en hébreux ou en grec ancien, traduits ensuite en latin, sans oublier ensuite les traductions du latin vers le français l’anglais et autres langue.

L’obstacle majeur d’une traduction, c’est que dans les langues plus modernes il est très difficile de traduire les racines des mots extraits de l’araméen ou de l’hébreu, car nos langues n’ont pas d’équivalence à ces mots !

L’autre obstacle c’est la qualité de la traduction et l’interprétation du traducteur qui en face d’un mot peut préférer une interprétation plutôt qu’une autre !

Au fil du temps les traductions du grec, langue la plus rependue, fût tout aussi problématiques et engendra des interprétations aussi diverses que variées, phénomène qui va aller en s’amplifiant avec les traductions du grec ou du latin vers les autres langues !

Autre obstacle ; l’origine des textes, ils sont soit issus des témoins ayant connu directement Jésus, ce qui est le cas de ses disciples ou des personnes de son entourage. Plus tard vinrent les témoignages indirects de personnes n’ayant jamais rencontré le Christ et qu’on nomme des apôtres, ses apôtres eurent à leurs tours de nombreux disciples, disciples ou apôtres qui furent à l’origine des premiers évangiles et en particulier des canoniques et d’autres dites apocryphes.

Le problème des évangiles c’est qu’ils ne sont absolument pas issus des disciples directs de Jésus, qui diffusèrent en Gaule et ailleurs sont enseignement de bouches à oreilles, sous forme de transmission orale, ce n’est que bien plus tard que vont apparaître les premiers textes d’apôtres ou de disciples d’apôtres et vont constituer les bases de l’enseignement propagé par l’Église catholique, qui va après maints débats plutôt houleux n’en préférer que quatre.

Quatre évangiles très contestés, et qui ont provoqués des débats qui n’ont pas pris fin, et qui au fil du temps ont provoqués des scissions au sein de l’église catholique qui vont créer les courants du christianisme que nous connaissons tous, le protestantisme, l’anglicanisme, l’orthodoxiepour les courants majeurs qui me reviennent en mémoire, et d’autres courants mineurs, comme ceux des témoins de Jehova ou celui des Cathares… entre autres !

L’une des nombreuses victimes des guerres de religions !

Construire un dogme sur des textes aussi contestés et contestables et propager une doctrine sur des textes que l’on va imposer par la force du genre ; « tuer les tous Dieu reconnaître les siens ! » ou de celui de l’inquisition ayant conduit, entre autres, à l’extermination des cathares ou ayant conduit Jeanne d’Arc au bucher pour hérésies !

De mon point de vue, cela n’a rien à voir avec des paroles d’évangile, censées relier (religare (1)) les personnes pour leur transmettre les enseignements du Christ.

Il y a belle lurette que je ne crois plus que l’église apostolique, catholique et romaine, soit la dépositaire « légale » de ses enseignements, et personnellement je privilégie à l’heure actuelle d’autres sources plus fiables, à mes yeux, que sont les mémoires du temps (ou akashiques) dont certains, de plus en plus nombreux sont capable d’y accéder, même si elles sont contestables comme toutes sources d’informations, pour l’instant celles-ci parlent plus à mon cœur et ceux qui les diffusent ne me contraignent pas à les adopter de grès ou de force, c’est ce qui à mes yeux en fait toute leur force.

Mon seul temple aujourd’hui est celui de mon cœur, si Dieu existe, c’est dans le cœur des hommes qu’il habite et son nom est FOI, celle qui nous anime, celle qui nous fait croire en nous et pas en LUI, Dieu ne s’impose pas il nous laisse le choix de de croire ou pas en NOUS, et comme il ne fait qu’UN avec nous en croyant en NOUS nous croyons consciemment ou inconsciemment en LUI, c’est mon point de vue, et ce point de vue n’est pas parole d’évangile !

 (1) Religare ; mot latin qui veut dire relier et qui est à l’origine du mot religion !

Raymond MAGDELAINE

La calomnie

Vous êtes-vous demandé, un jour, si ceux qui pensent vous connaître ou qui le croit dur comme fer, vous dépeignent comme la femme adultère, dit autrement ; comme une prostituée, une femme de mauvaise vie, ou une femme à la vie dissolue, simplement parce que vous avez quitté un mari qui vous brutalisait.

Mari, qu’au demeurant vous n’avez pas choisis, mari que vos parents vous ont imposé sans aucune discussion possible, pour votre plus grand bien… car il n’y avait chez eux aucune mauvaise intention, vous concernant, mais quand même !

Imaginez que ceux qui pensent vous connaître vous décrivent comme une autre femme de même prénom, issue d’une autre famille plus exemplaire (plus riche, plus noble) que la vôtre et qui correspond aux mœurs et à l’image qu’ils auraient voulu que vous ayez !

Imaginez que vous fûtes devenue plus tard la femme de quelqu’un que vous avez choisis et qui vous a choisi pour être son épouse, et parce qu’on vous a collé au dos cette étiquette de femme « sulfureuse », on parle bien de vos « noces », en évoquant les noms de votre amoureux, ceux de vos parents qui étaient présents

… sans jamais évoquer le vôtre !

Imaginez quelques secondes, les situations dépeintes plus haut !

Comment vous sentiriez-vous ?

Vous n’êtes plus de ce monde, depuis plus de deux mille ans, et on continue de parler de votre amoureux comme celui qui est venu porter la lumière ici-bas, on le vénère, on le couvre de louanges, à juste titre, et de vous on continue à vous faire passer pour comme une femme étrangère à sa vie, et on continue à vous présenter comme une femme qui n’est pas vous !

Comment pensez-vous que cette femme réagisse dans cette lumière, d’où nous venons tous, comment peut-elle de là-haut rétablir la vérité ici sur sa vraie personnalité qu’on lui a usurpée ?

Je vous le demande ?

Je pense, si vous lisez mes textes sur cette femme ; Myriam de Magdala, que vous avez compris que cette situation m’est intolérable et je pense qu’elle doit difficilement la tolérer elle-même, ce sont peut-être ses émotions que je perçois chez moi et qu’elle me renvoie ici-bas où je suis un canal capable de les percevoir ?

Avant de porter un jugement, fabriqué indéniablement de toute pièce (j’en suis intiment convaincu), sur une personne, pensez à vous mettre quelques instants dans ses chaussures et demandez-vous si ce qu’on dit de
« vous » vous blesse ou vous valorise, si cela correspond ou pas à ce que vous êtes, avec vos défauts et vos qualités ?

Toute calomnie agit sur nous comme un poison insidieux !

Peut-être comprendrez-vous que la « calomnie », même affublée des meilleures intentions du monde catholique, reste toujours de la calomnie et qu’elle est « poison » !

Raymond MAGDELAINE

Que ta volonté soit fête

Marie Madeleine
ou
Myriam de Magdala ?

Épouse de Paul de Tarse, celui qui allait devenir
Saint Paul ?
ou
Sœur de Marthe et de Lazare ?

Si oui pourquoi rajouter à son prénom Madeleine ou de Magdala, Marie, sa sœur Marthe et son frère Lazare sont de Béthanie, on devrait donc ajouter à son prénom son lieu de naissance, Marie de Béthanie ?

Cette Myriam a épousé très jeune Paul de Tarse, qu’elle a quitté pour brutalité en lui abandonnant l’enfant qu’ils avaient eu ensemble !

Même de nos jours, voyez-vous, c’est encore un motif suffisant pour la faire passer pour une femme aux mœurs dissolues, pour une femme de mauvaise vie, l’église apostolique et romaine condamne encore aujourd’hui le divorce sous toutes ses formes et bien sûr c’est la femme qui hérite du péché !

Mais tout ceci est-il important, si c’est la femme adultère telle que nous la présente les quatre évangiles canoniques, n’a-t-elle pas était « Pardonnée » par celui dont elle allait devenir l’une de ses plus grandes disciples.

Trois femmes et deux hommes très importants, au pied de la croix !

N’a-t-elle pas eu le courage avec la Vierge Marie, Jean, Marie Salomé et Joseph d’Arimathie, d’être présente au pied de la croix pendant son martyre et de recueillir son corps meurtri ?

Après la mort de celui qu’elle a aimé (peu importe la forme de cet amour), n’est-elle pas partie en Gaule porter avec de nombreux autres apôtres la parole d’amour de Jésus-Christ ?

Il est dit qu’a la Sainte Baume elle a reçu après sa mort la visite des plus grands de ce monde, des rois, des princes, des évêques, des papes, des compagnons du Tour de France, les futurs maîtres ouvriers… pas les coureurs cycliste !

La Sainte Baume fut, dit l’historien, la seconde destination sacrée empruntée par les pèlerins du monde entier après celle de Saint Jacques de Compostelle, destination qui existait bien avant le christianisme.

Plus de deux mille ans après, sa vibration est encore plus forte, encore plus nourrissante, pour ceux qui ont soif d’amour, de l’amour du prochain.

Ce jour-là, un vieux couple de Chinois a monté, avec nous les sentiers de la Sainte Baume pour aller s’abreuver à cette source inextinguible et qui monte en puissance, dans les cœurs de ceux qui sont la nouvelle humanité, ils sont là ne vous y trompez pas, ils ne s’affichent pas comme tel, mais ils se nourrissent de sa vibration !

Cette vibration puissante qui émane de Marie Madeleine est incontournable, car elle fait partie d’un dessin divin, celui mystérieux de l’évolution harmonieuse de toute forme de vie, l’humanité incluse !

Que ta volonté soit fête !

Raymond MAGDELAINE

A toi mon frère ou ma soeur

Toi qui es de ma famille
ou
qui dis être mon ami
!

 Sais-tu ce qu’écouter veut dire?

M’écoutes-tu avec tes oreilles,

ou m’écoutes-tu avec ton Oreille ?

Entends-tu les maux qu’expriment mes mots,

ou ne t’intéresses-tu qu’à tes réponses ?

Sais-tu ce que j’attends de toi?

En tous les cas pas les recettes ou les solutions,

que tu n’arrives pas à mettre en œuvre pour toi !

Je n’attends rien de toi, si ce n’est :

Que tu me prêtes une Oreille attentive,

sans commentaires, sans jugements.

Que tu me souris pour toute réponse,

ou que tu prennes ma main sans dire un mot.

Cela s’appelle faire preuve de compassion.

Si l’Amour est l’arbre, la Compassion est le fruit à offrir !

Chacun doit porter sa croix,

je ne te demande pas d’être Simon de Cyrène,

juste être là,
lorsque j’en ai le plus besoin.

Raymond MAGDELAINE

Que dois-je faire ?

Que dois-je faire pour tout ce qui souffre sur cette planète ?

J’ai bien dit TOUT et pas seulement toutes et tous !

Alors que je n’ai que deux mains pour servir !

Deux bras pour consoler les peines !

Un cœur pour AIMER sans perdre la raison !

Que doit faire le petit colibri que je suis ?

La réponse est contenue dans la légende amérindienne !

« Je fais ma part »

Ni plus ni moins !

Je fais du mieux que je peux !

Avec mes faibles moyens, en apparence !

Mais faire ma part, je dois !

Plus de sept milliards de frères et de sœurs !

Imaginez une fraction de seconde,

Le pouvoir colossal de ceux qui font leur part !

Colibri je suis !

Colibris, nous sommes !

Titans, nous serons…

Si nous agissons !

Arrête de te lamenter et agis!

Raymond MAGDELAINE

La rencontre

Qu’est-ce qu’une rencontre ?

Est-ce une circonstance purement hasardeuse qui forcément n’aurait aucune signification particulière à par une rencontre fortuite ?

Est-ce une attraction irrésistible de deux êtres en osmose avec leur niveau vibratoire, qui s’aimantent mutuellement sans se consulter simplement par le fait que leurs intentions s’attirent comme deux aimants, pour s’enrichir de leurs expériences ?

Dans le premier cas, je peux être séduit par l’apparence de l’autre, un temps… le temps de me rendre compte, que je cherchais en lui ou en elle ce qui est déjà en moi, mais que j’ignore, ou que je n’ai pas encore trouvé ! Alors je le quitte ou il me quitte dans l’illusion qu’il ne m’a pas compris, que nous ne nous sommes pas compris, alors que c’est moi qui n’ai pas encore compris qu’il est moi.

Dans le second cas, je n’attends rien de lui et il n’attend rien de moi, nous apprécions simplement le fait qu’il fait bon être ensemble à s’imprégner en silence de nos lumières, sans nous sentir obligés de discourir, être avec lui ou avec elle et laisser nos deux énergies se mélanger intimement suffit au bonheur d’être un !

Je te vois, mais toi, me reconnais-tu ?

Regarder vivre l’autre, c’est se regarder vivre, c’est se remplir mutuellement des énergies que nous offre la vie, s’en chercher à les comprendre ou à les intellectualiser, en se contentant de nous sentir vivre, de nous sentir en harmonie avec lui sûrs et certains que la symphonie de la vie est en train de s’infuser tout en nous vivifiant.

L’autre c’est moi et moi je suis l’autre, naturellement sans chercher à me l’approprier, en comprenant bien qu’il est moi et que sans lui je suis amputé de quelque chose de fondamental en moi qui ne peut que m’empêcher de vivre pleinement, l’autre est mon complément d’objet direct, sans lui je ne suis qu’un handicapé, je suis en panne d’essentiel !

Une rencontre c’est une grâce divine, nous permettant de nous découvrir dans son regard, d’y découvrir un jumeau, notre reflet, pour tout au fond y percevoir une parcelle de LUI, l’autre est l’instant présent, la quintessence de SA création, que nous le voulions ou pas SA création est DIVINE, car elle est le résultat d’une alchimie qui dépasse notre entendement !

Remercions l’autre d’être ce qu’il est, car il apporte une image de nous que nous ne connaissons pas encore et sur laquelle il nous faut travailler encore et encore, nous apportons à l’autre une image de lui sur laquelle il doit aussi travailler, car il nous faut sans cesse remettre notre ouvrage sur le métier !

Cet ouvrage-là n’est plus du ressort du Créateur, il est du ressort de la créature… c’est ainsi depuis la nuit des temps… accueillons l’ouvrage que nous avons à faire et remercions l’autre de nous montrer ce qu’il nous reste à faire avant de pouvoir atteindre la perfection, activons-nous, car nous avons encore beaucoup de pain sur la planche !

Raymond MAGDELAINE

Chemin faisant

Depuis maintenant vingt ans, je chemine sur la voie du soi !

  • Ç’a y est Raymond est encore en train de fumer un joint !
  • Pense ce que tu veux, cela n’est plus mon problème !

Sur ce chemin, j’ai fait de nombreuses rencontres toutes plus lumineuses les unes que les autres et au fur et à mesure que ma lumière se renforce celle de mes rencontres est de plus en plus puissante !

  • Oui, j’entends, mais je viens de te dire que cela ne m’intéresse plus, tu es comme moi libre de penser et de faire ce que tu veux, c’est ton choix pas le mien !
  • Entends-tu ?

Les rencontres et les synchronicités croissent de manières exponentielles, c’est le côté merveilleux et miraculeux (en apparence) de la croissance, en apparence seulement, car rien n’est miraculeux, tout, absolument TOUT est possible !

Alors, ne me faites pas dire, ce que je n’ai pas dit, je ne suis ni Bouddha ni Jésus, je suis loin d’avoir atteint l’état de l’illumination, je dis simplement qu’à mon niveau j’avance à petits pas sur cette voie, dont je n’ai aucune idée du chemin qu’il me reste à y parcourir.

L’important pour moi c’est d’avancer, c’est de continuer à me nourrir de ce qui me fait croître et ce qui me fait croître s’offre à moi spontanément, sans que je cherche quoi que ce soit, c’est cela qui peut paraitre miraculeux, mais qui ne l’est pas, puisque c’est la voie que peut emprunter tout un chacun sans qu’elle ait pour vocation à faire de nous des Christs ou des Bouddhas !

« La force est en nous nous » dirais Maître Yoda et pour la révéler « il ne faut qu’une foi pas plus grosse qu’une minuscule graine de sénevé (moutarde sauvage) pour pouvoir déplacer les montagnes », rajouterais Jésus.

Oui, je sais, tu penses, parce que tu n’es plus croyant ne pas ou ne plus avoir de foi en toi, c’est là que tu te trompes, mon frère ou ma sœur, nous avons tous en nous le germe de cette foi, il fait partie de nous, quel que soit nos croyances, il est inné, c’est un don de la création.

Si toutes les espèces existantes sur la terre n’avaient pas cette graine de foi, elles ne se seraient JAMAIS adaptées aux évolutions successives de notre oasis et nous les humains nous ne serions JAMAIS apparues sur ce paradis terrestre, PARADIS que nous avons d’ailleurs transformé en ENFER, mais cela n’est pas le sujet de cette chronique, je pense y revenir plus tard, si nécessaire !

Je pense que le but ultime de la création TOUTE ENTIÈRE est d’atteindre le stade de l’ASCENSION, celui ou notre corps de matière se transmutera en un corps de lumière imputrescible, comme celui dans lequel le Christ se présenta à Myriam de Magdala et aux autres qui ont tous eu du mal à reconnaitre Jésus dans sa nouvelle apparence !

But ultime de la transformation ici-bas !

S’élever, croître n’est pas un choix du MOI, mais une nécessité du SOI, de notre âme, pour pouvoir un jour avoir la JOIE d’atteindre ce niveau ultime (ici-bas (1)) de l’ascension !

S’attarder sur un niveau, c’est stagner, stagner c’est souffrir, souffrir c’est retarder inutilement l’inéluctable !

Je ne souhaite plus retarder quoi que ce soit, surtout dans ce monde ou l’humanité souffre de ses stagnations dans un plan qu’elle a peur de quitter, mais surtout dans un plan ou les forces obscures que nous créons, cherchent à nous retenir !

Si souffrir fais partie de votre choix, alors acceptez-en toutes les conséquences peu réjouissantes, moi j’ai choisi la JOIE, celle de VIVRE et de croître !

(1) Il n’est ultime qu’ici-bas, car l’ascension se poursuit dans tous les plans les plus élevés, ce n’est pas une récompense, c’est un objectif, un plan inéluctable !

Raymond MAGDELAINE

La lumière

Si Dieu est la Lumière Lucifer est son ange ou un fils qu’il a envoyé ici-bas pour être le porteur de sa Lumière.

Seul l’homme a fait de Lucifer celui qu’il a diabolisé en rejetant sur lui toute notre noirceur et a laissé croire qu’il était le Diable, qu’il est un ange déchu de ses fonctions par Dieu pour avoir cherché à prendre sa place !

Ceci n’est qu’une histoire d’homme, ce n’est que le génie malfaisant de certaines de ses créatures qui n’ont aucun intérêt à laisser la lumière se propager ici-bas.

Il n’y a que l’homme pour croire que Dieu n’existe pas, il n’y a que l’homme pour croire ou plutôt pour faire croire que le Diable existe, pourquoi ?

La lumière que Lucifer est venu porter ici-bas est un révélateur des ombres qui nous habitent, de notre côté obscur, SA créature, la créature que nous sommes n’est pas parfaite, elle doit encore de nos jours corriger ses zones d’ombres, pour pouvoir atteindre, un jour, la perfection, ou plutôt l’harmonie.

Alors ! Déclin ou résurrection ? Libres nous sommes !

Oui, mais voilà, certains de nos frères ou certaines de nos sœurs (minoritaires), ne souhaitent pas que la lumière se propage, ils ne souhaitent pas qu’elle révèle aux yeux de tous leur côté machiavélique, celui du pouvoir sur les autres, celui de l’aliénation, de l’asservissement des autres, ils sont dans la logique paranoïaque et suicidaire du « pouvoir » envers et contre tous !

La haine, la violence, la terreur est leur arme ultime, lorsqu’ils se rendent compte que la lumière gagne de plus en plus du terrain. N’oublions pas qu’ils sont le bras armé par tous ceux qui dans l’ombre ont des intérêts à ce que la lumière ne se propage pas, cherchez et vous trouverez facilement qui ils sont, qui a intérêt à faire régner la terreur !

L’ère de la dualité, celles des Poissons, celle des guerres, de la domination, de la haine et des peurs entretenues est derrière nous, ce que nous constatons en boucle sur les médias ne sont que les scories d’un monde révolu, laissons sombrer corps et âmes dans l’oubli cette ère du passé, l’humanité va continuer à croitre envers et contre elle !

L’ère de l’unité, celle du Verseau, est déjà en place, elle agit, elle met en pratique les nouveaux paradigmes de la nouvelle société, une humanité plus juste, plus égalitaire, plus unitaire, plus sage, plus en harmonie avec la nature, unique planche de salut de toute forme de vie ici-bas.

L’eau de là-haut se déverse dans l’eau d’ici-bas !
Bien sûr, personne n’en parle, ceux qui devraient nous informer préfèrent nous maintenir dans la terreur, en parlant en boucle de tous ces derniers soubresauts de la fin d’un monde, bien sûr que ceux qui s’y accrochent encore ne se laisseront pas faire, bien sûr, qu’ils vont encore essayer de semer la terreur, mais la nouvelle humanité est là et bien là et n’a que faire des derniers soubresauts de la bête immonde qui meure, ils ne s’y apitoieront pas après tout le mal qu’elle a fait et quelle essaye encore de faire pour continuer à régner !

La terre est vivante, elle est comme un Saint Bernard qui serait envahi de puces et de parasites qui l’agresse, alors la Terre va faire comme ferais le Saint Bernard elle va se gratter vigoureusement pour s’en débarrasser.

Toi qui n’es pas croyant, tu as raison de dire que ce n’est pas une punition divine, puisque Dieu n’existe pas, c’est juste la conséquence de ce que nous semons ici-bas, la créature, toutes les créatures sont responsables de ce qu’elles sèment et récoltent ce qu’elles ont semé !

La violence signe la fin d’une ère, et annonce l’entrée dans la nouvelle ère, réjouissons-nous et devenons Cocréateur de cette ère de l’Unité !

Raymond MAGDELAINE

L’accomplissement

C’est le dernier repas du Christ, avec tous ses disciples et pas seulement les douze comme décris de manière classique par les évangiles canoniques, les femmes disciples sont aussi à ce dernier repas et la première d’entre-elles Marie Madeleine est à ses côtés, comme le tableau de Léonard de Vinci le suggère.

C’est important de le signaler, car ce n’est pas dit dans les textes qui ne nous disent pas tout, mais ce n’est pas le plus important.

Un disciple ce soir-là va faire ce que Jésus lui-même lui demande de faire et ceci est rapporté dans les évangiles canoniques, celle de Jean, qui n’a pas bien saisi la portée de ce que Jésus demande à Judas !

Le traitre ou celui qui va nous permettre de révéler le Christ en nous ?

Oui Judas s’entend dire par Jésus, ce soir-là, et que rapporte Jean dans son évangile ;

« Ce que tu as à faire fait-le, et fait le vite ! »

Ce qu’a fait Judas tout le monde crois le savoir, il aurait vendu pour trente deniers le Messie aux prêtres du Temple pour y être entendu, pourquoi fait-il cela ? Pour trente deniers ? Alors que la bourse commune au groupe et dont il est le dépositaire en contient plus de 300 ?

Judas est pratiquement le seul, peut-être même le seul, des disciples à être persuadé que son maître, comme ils l’appellent tous, est le Messie annoncé par les prophéties qu’il connait parfaitement et où il est écrit, cinq cents ans plus tôt, qu’il sera trahi pour trente deniers !

Judas est intimement persuadé que les prêtres du temple qui connaissent eux aussi la prophétie d’Isaïe, ne pourrons que le reconnaître comme étant le Messie et ne pourrons que le proclamer « Roi » des juifs, c’est ce qu’il pense et crois avoir compris de son maître lorsque celui-ci lui répète pour la seconde fois « Fait ce que tu as à faire et fait le vite ! » c’est ce second ordre de son maître qui est entendu par Jean, mais que Jean ne comprendra pas !

Plus de deux mille ans plus tard, Judas est toujours considéré comme le traitre, mais qui a trahi ?

Caïphe qui lui promet qu’il ne lui serait fait aucun mal, s’il le lui livre ?

Ou lui-même qui ne fait qu’obéir aux Écritures saintes et sur la demande réitéré de Jésus ?

Dois-je vous rappeler que le procurateur de Judée, Ponce Pilate, dans le premier interrogatoire de Jésus, ne trouve aucune raison pour le condamner, dois vous rappeler que c’est sur la pression du Sanhédrin (l’assemblée délibérative des Juges du Temple) qu’il le condamnera la seconde fois et qu’il s’en lavera les mains en signe de désapprobation ?

Peut-importe là aussi de savoir où sont les coupables de la mort de Jésus, l’important c’est de comprendre que sans ce que Judas avait à faire ;

il n’y aurait jamais eu la révélation du Christ par l’accomplissement de la prophétie d’Isaïe !

S’il n’y avait pas eu le supplice de la croix, son agonie, sa mort provoquée par la lance d’un Romain compatissant à sa souffrance et qui fut l’un des premiers convertis au christianisme, s’il n’y avait pas eu sa mise au tombeau et trois jours après sa résurrection, ne pensez-vous pas que la face du monde en eut été changé ?

Sainte Gertrude qui eut des dialogues avec Jésus rapporte ceci ;

« Ni de Salomon ni de Judas, je ne te dirais ce que j’ai fait, pour qu’on n’abuse pas de ma mansuétude ! »


Raymond MAGDELAINE