Mea Culpa !

Oui je l’avoue humblement je dois faire mon Mea Culpa.

Je croyais depuis très longtemps être devenu un « non-croyant ».

Trop d’épreuves douloureuses m’avaient fait renier ce « Dieu » que je croyais mort ou du moins… insensible à la douleur de ses enfants.

Quelle erreur de jugement ! Quel grand mécréant j’étais !

Que cette vision des faits était simpliste, aveuglé que j’étais par mes souffrances et mon ignorance !

Qu’il était puéril aussi de rejeter sur ce « Dieu d’amour », sur une simple impression, celle de mon incompréhension de la réalité de la vie, de mon manque de foi en mes capacités, de mon jugement crasse des faits ou des gens sans en connaître tous les tenants et les aboutissants… ou si peu !

Qu’il était puéril de croire en ceux qui rejetaient cette énergie divine, capable de miracles (il suffit d’ouvrir ses yeux ou mieux son cœur, pour s’en rendre compte), simplement parce que c’est l’idée dominante ou à la mode !

Il est tellement plus simple d’adopter les idées des autres plutôt que d’essayer de se faire les siennes !

Faut-il être aveugle, ou tellement malheureux pour ne pas se rendre à l’évidence, que quelque chose de grandiose, de mystérieux, d’inconnu… se cache derrière le miracle permanent de la vie, que l’homme appelle « Dieu » pour l’instant oui, car pour l’instant, l’homme n’a pas encore les capacités « scientifiques » de valider ou d’infirmer l’hypothèse de son existence !

Depuis que j’ai effectué une formation destinée à accompagner ceux qui vont quitter ce monde, ma perception de ce concept, que l’homme nomme Dieu, a complètement été bouleversée.

Oui, il m’est revenu en pleine conscience, réalisant qu’en fait il ne m’avait jamais quitté, qu’il demeurait toujours en moi et que son retour, qui m’a complètement pris au dépourvu, était encore plus puissant, car je peux bien vous l’avouer maintenant… je sais qu’il fait partie de moi, qu’il a toujours fait partie de moi… qu’il habite dans toutes les formes de vie.

Ce qui nous fait douter de lui c’est l’ignorance de cette réalité, qu’on le veuille ou pas… que l’on y croie ou pas… il est indissociable de toutes les formes de vie, c’est l’architecte de toute évolution… même si nous croyons en être les seuls créateurs (quel égo surdimensionné peut parfois avoir l’homme !), il est le grand chef d’orchestre de cette symphonie pastorale qu’est la vie, il est la « conscience de l’univers ».

Symphonie pastorale de la Vie !

Soyons humbles face à cette réalité et faisons notre « mea culpa » !

Raymond MAGDELAINE

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