Archives mensuelles : juin 2016

Le chemin vers TOI

Je me suis, moi aussi, éloigné de TOI , le jour ou une jolie petite fille de 2 ans ½ s’est noyée dans un petit bassin de 30 cm d’eau.

Je t’ai renié, je t’ai traité d’imposteur, de faux Dieu… pour ne pas avoir empêché cette chose monstrueuse, contre nature, « enlever à l’affection d’une maman, d’un papa et d’un frère » cette adorable petite tête blonde.

Je me suis longtemps détourné de toi, je t’en ai longtemps voulu, jusqu’à ce que je comprenne, récemment, que tu n’étais pas ce « Dieu » que j’imaginais, un être divin à notre image, c’est-à-dire à l’image de l’homme.

Il m’a fallu longtemps pour que je comprenne que la phrase « Dieu a créé l’homme à son image » voulait dire en fait que tu avais créé la « vie » à ton image et que ton image était à la fois celle du minéral, du végétal, de l’animal, de l’homme, mais que ton image était encore plus grande que cela qu’elle est aussi celle des planètes, des soleils, des galaxies, celle des cellules des atomes, des particules…
En fait ton image est un concept abstrait qui englobe des notions subtiles, invisibles, comme l’Harmonie, l’Amour, la Toute connaissance, la Félicité… comme le racontent ceux qui sont entrés pour un temps dans ta « Lumière » et qui sont ensuite revenus.

J’ai aussi compris, si tu as fait l’homme à ton image, que l’homme n’est pas encore parfait, qu’il a encore beaucoup de chemin à parcourir pour devenir un jour l’HOMME à ton image, un HOMME fait d’Harmonie, d’Amour, de Toute la connaissance… un « Sage » un homo sapiens quoi !

J’ai compris que nous avons encore un long chemin à accomplir avant de te ressembler et lorsque nous te ressemblerons, nous serons en capacité de comprendre « tes voies » qui nous sont pour l’instant « impénétrables » !

Vers toi
Qu’il est long, qu’il est loin ce chemin vers toi !

Je me suis rendu compte que pendant toute cette période où je croyais m’être séparé de toi, tu étais toujours avec moi, en moi… silencieux, attentif, aimant… attendant patiemment mon retour vers toi, comme un père ou une mère attendant le retour de son enfant.

Il est très puissant ce cheminement qui nous éloigne de toi pour pouvoir, plus tard, mieux nous rapprocher de toi !

Que la paix de l’âme, une fois retrouvée, vous puissiez vivre sereinement le tendre souvenir de vos chers disparus dans votre cœur !

Raymond MAGDELAINE

Pensées d’amour

Je me souviens de notre première rencontre comme si c’était hier,

Notre amitié a été instantanée et sincère dès le début,

Nous étions jeunes nous étions beaux, nous avions toute la vie devant nous,

Nous avons ri, nous avons aussi pleuré, nous avons vécus sans faux semblants,

Je me souviens de nos fous rires, de nos parties de belotes à la parlante,

Je me souviens de nos craintes, face à la maladie de Chantou, de sa volonté de vivre,

Je me souviens de tout l’amour que tu as su lui donner, pour qu’elle s’accroche,

Je me souviens de tout, de tout comme si c’était hier… comme si c’était éternel,

L-Ibis
Tu l’avais appelè l’Ibis le tiens était bleu, je me souviens !

Je suis heureux que tu aies pu attendre notre dernier passage avant ton grand départ,

Il s’en est fallu de peu, nous sommes venus le mercredi et tu es parti le vendredi,

Je suis heureux d’avoir pu te dire je t’aime, heureux de l’avoir reçu par trois fois,

Ce je t’aime, je t’aime, je t’aime… raisonne en moi comme une douce musique,

Entre nous ce n’était pas que de l’amitié, c’était surtout de l’amour,

Le vrai celui que l’on donne sans rien attendre d’autre en échange,

Ce message s’adresse à vous deux, à toi Michel mais aussi à toi Chantou,

Car pour moi, pour nous deux, vous êtes indissociables et ton absence n’y change rien,

Ta place est simplement plus grande dans nos cœurs et nos mémoires.

Je t’aime, je t’aime, je t’aime…

On t’aime, on t’aime, on t’aime…

On vous aime, on vous aime, on vous aime…

Suis-je une grande âme ?

À Notre Dame de Lumière (84), à l’issue d’un atelier j’ai entendu, comme par hasard, une dame avec qui j’avais réalisé l’exercice proposé par Béatrice Zambelli, dire de moi « c’est une grande âme ! », j’en ai été un peu déstabilisé, car si je pense être une vielle âme, je ne me sens pas être une grande âme, et depuis Lumière ce que j’ai entendu se décante petit à petit et une compréhension a commencé à s’imposer à moi.

ame

Mais avant de vous livrer ce que je crois percevoir, je vais essayer de clarifier deux définitions de l’âme :

Une vieille âme : ce que j’en ai compris, c’est une âme qui n’en ait pas à sa première incarnation, elle traine derrière elle de nombreuses vies ici-bas dans des lieux, des conditions des corps et des sensibilités différentes, elle est revenue dans cette incarnation parachever ce qu’elle est venue perfectionner en elle !

Combien d’incarnations a-t-elle effectuées ? Combien lui en reste-t-il à faire ? Mystère !

Une grande âme : c’est cette définition qui pour moi demeurait complètement mystérieuse et qui me déstabilisait ! Est-ce une âme chargée d’une « grande mission » comme celle du Christ ou de Bouddha ? Cela me semblait peu probable, car je ne fais pas de miracle et je n’ai pas encore atteint l’Illumination !

Alors c’est quoi une grande âme, une âme supérieure à une autre, une âme plus intelligente, plus forte, plus belle… cela me semblait aussi peu probable et ressemblait à s’y méprendre à une appréciation égotique, qui ne peut pas appartenir à l’âme.

Alors que cherchait, j’entends cette dame dire à Béatrice ; « « qu’elle avait perçu en moi quelque chose de plus grand que moi, autrement dit que derrière mon égo elle avait perçu l’âme qui m’anime ? »

Waouh ! Alors je suis une grande âme ? Super ! Mon petit moi commençait à monter sur ses ergots et à faire cocorico ! Un vieux réflexe qui perdurera, j’en suis sûr maintenant, jusqu’au bout de cette incarnation !

Je me suis souvenu ensuite que nous sommes tous les uns pour les autres le miroir de ce que nous devons transformer ou développer, ce qui m’a ramené brutalement à la réalité. Ce que cette dame avait cru percevoir chez moi était en fait la grandeur de son âme que ses guides lui renvoyaient afin qu’elle continue à la développer !

Bien que ma modestie en ait encore pris un sérieux coup, je me suis dit, Raymond rappelle-toi qu’il faut toujours rendre à César ce qui ne nous appartient pas !

Il restait encore en moi une interrogation !

Elle est comment mon âme ?

Je me suis souvenu alors que dans cet effet miroir l’autre, cette dame, c’est aussi moi, car nous ne faisons qu’un, nous sommes tous intimement intriqués les uns aux autres, si je lui renvoie le reflet de ce qu’elle est et qu’elle doit développer, elle me renvoie elle aussi quelque chose qui me concerne et que je dois aussi améliorer !

Comme depuis plus de deux mille ans le Christ est en nous, et cela que nous soyons ou pas croyant, je l’entends me chuchoter à l’oreille de mon cœur (on n’entend bien qu’avec le cœur !) :

« Toutes les âmes, Raymond, sont “grandes”, mais ne confonds pas grandeur avec “supériorité”, elles sont avant tout “Amour” et c’est uniquement de la grandeur de cet Amour qui fait que l’on puise les distinguer l’une de l’autre !

Il n’y a pas de compétition chez les âmes, il n’y a que de l’amour à développer ! »

Oui ! nous sommes tous de grandes âmes en devenir, il n’y a aucun doute à ce sujet !

Raymond MAGDELAINE