Archives mensuelles : février 2016

Le Passé

Je voudrais ouvrir une réflexion plus intime, basée essentiellement sur mon vécu et mes ressentis, concernant le passé et la possibilité ou pas de le changer ou de le modifier !

Changer le passé Raymond ? Ce n’est pas possible !

C’est ce que pourtant je vais essayer de te démontrer !

Je prends un exemple simple, je viens de blesser en parole un être cher sans intention de le faire, et après avoir dit ma phrase blessante pour lui, je me rends compte par ses expressions, par sa réaction, qu’il a mal pris ce que je viens de lui dire à l’instant, que nous pourrions considérer comme le passé et penser que nous ne pouvons plus rien y changer, tu es d’accord ?

Si je ne me rends compte de rien parce que ce que je viens de dire a été fait par écris ou que je ne perçois pas la réaction de l’autre, il peut sembler là aussi que ce qui est fait est fait et qu’on ne puisse pas faire machine arrière !

Qu’est-ce qui m’empêche si je perçois le malaise, de demander pardon à celui ou celle que je viens de blesser et d’éventuellement ré exprimer ma phrase en choisissant plus délicatement mes mots pour qu’ils ne viennent pas exacerber ses maux ?

Si au fil du temps je perçois qu’un froid ou une distance s’est installé entre nous, qu’est-ce qui m’empêche, même longtemps après de demander son pardon, rien… si ce n’est un orgueil mal placé !

Des peuples en guerre ont réussi à se réconcilier et à vivre en bonne entente après avoir pardonné et bâti leurs nouvelles relations en corrigeant leurs erreurs du passé !

Le pardon, la clé de la croissance !
Le pardon, la clé de la croissance !

Je pense que tu commences à comprendre, comment nous pouvons corriger le passé, lorsque nous prenons conscience de nos actes, de nos paroles, de nos écrits, de nos gestes, de nos expressions… et ceci est contenu dans un comportement de responsabilité et d’humilité que l’on nomme le pardon… pardon des offenses des autres et pardon de nos offenses faites aux autres !

Pardonner, Raymond c’est du prêchi-prêcha qui me hérisse le poil !

Tu as le poil bien susceptibles Marcel ou Marceline, demande-toi plutôt ce qui te met dans cet état… ton être profond ou l’orgueil de ton égo qui se sent froissé le « pôvre » comme on dit de par chez-nous en Provence ?

Oui, les textes des diverses traditions religieuses, ou pas, évoquent le pardon, la mansuétude, l’humilité, la compassion, l’amour d’autrui…

Et alors qu’est-ce que cela peut bien te faire… toi qui renies ta religion, ta tradition ou ton dieu, pour te tourner vers celui, tout aussi dogmatique, d’autres religions ou traditions et que tu exposes sur ta page Facebook, pour bien marquer ta différence et ta grandeur, laquelle de grandeur ! celle de ton âme ou celle de ton égo tellement surdimensionné, qu’il étouffe ton être profond ?

Le passé peut donc être modifié grâce au pardon ou à l’expression de sa demande, et cela influe considérablement sur le présent en modifiant par conséquent notre futur !

T’en rends-tu compte ?

Passé, présent, futur, vois-tu, au travers de ce simple exemple, peut être remis en question et se transformer, si tu prends bien conscience, que tout ce que tu fais peut se corriger, se rectifier, se modifier… si tu dépasses ton orgueil pour entrer dans l’humilité de l’être responsable, celle de te percevoir comme tu es, un être imparfait, certes, mais qui cherche à se transformer… comprends-tu ?

Bien sûr il y a des choses dans une incarnation que je n’ai pas eu le temps de pardonner ou de me faire pardonner, je ne le nie pas, tout ne peut-être corrigé dans une vie, c’est peut-être pour cette raison que nous serons obligés de revenir dans une autre pour y transformer nos erreurs et en tirer de nouvelles leçons, non ?

Je prends ici un autre exemple, sans preuve aucune, il faudra t’en contenter très cher Thomas, de ce que dans cette incarnation, je suis, entre autres, venu y corriger !

Dans cette vie, je suis « non violent » peut-être pour transformer les violences que j’ai héritées d’une autre vie et où j’ai dû y exceller, si j’ose dire. Toute ma vie, qui n’est pas encore achevée, j’ai rejeté, repoussé, mes pulsions de violences parfois très puissantes, contre les autres et même parfois contre moi-même !

Je crois que ceci ne peut s’expliquer que comme une correction d’erreurs commises dans une autre vie, celles issues d’un passé révolu, sur lequel, je pensais, il n’y a pas très longtemps encore que l’on ne pouvait plus rien changer… ce qui était fait était fait !

« Errare humanum est, perseverare diabolicum ! »

Vivre l’instant présent en pleine conscience permet, à celui qui veut croître pour vivre dans la Joie, celle de vivre intensément, au lieu de se morfondre, de corriger plus ou moins rapidement les erreurs commises dans le passé et ainsi transformer considérablement son futur en le débarrassant du regret de ne pas avoir fait quand il en était encore temps ce que j’aurais dû faire. Pour le vivre au jour le jour, je peux vous affirmer que cela m’a transfiguré, transformant ainsi ma vie en saveur et en couleurs lumineuses, à la rencontre d’autres âmes, sur la voie de la conscience modifiée.

Raymond MAGDELAINE

Le futur

Si le futur, comme je le pense, se construit dans le présent en se basant sur les échecs et les réussites du passé, il faut, me semble-t-il, être très attentif à tout ce que nous entreprenons, pensons et disons dans l’instant présent, le moindre détail est déterminant pour la réalisation de ce futur ! Le hasard n’y joue aucun rôle, ni Dieu ni Diable, nous en sommes les seuls architectes !

Le-futur-simple-Le-chatLe futur peut se construire de deux manières, soit nous le construisons en restant la plupart du temps dans la conscience du « moi », soit nous le construisons en essayant d’être le plus possible dans la conscience du « soi » !

La conscience du « moi » n’ayant accès, je le rappelle, qu’aux mémoires du passé, à ses réussites comme à ses échecs, et n’est pas très réceptive à la conscience du « soi », mais le soi s’y manifeste tout de même !

Le moi va reproduire ce qu’il connait et emprunter tous les sentiers battus en s’embourbant sempiternellement dans les ornières des chemins empruntés dans le passé par ses ascendants.

Ses réussites lui laisseront toujours un goût amer d’insatisfaction, signe que le moi n’est pas encore sur la voie.

La conscience du soi va avoir quant à elle accès aux informations de la source, source qui contient tous les possibles du futur, dans laquelle notre âme va puiser ce dont elle a besoin pour accomplir son œuvre, celle qu’elle est venue explorer ici-bas et qui va se révéler à elle-même progressivement.

La voie de chacun étant de découvrir celui ou celle qu’il/qu’elle est véritablement !

La voie n’est pas d’être ce que les autres souhaitent que nous soyons ou que nous pensons qu’ils souhaitent, ou ce que nous aimerions qu’ils perçoivent de nous, cette voie est une impasse de laquelle il faut à tout prix sortir !

La conscience du soi est la voie royale permettant à notre âme de s’accomplir avec l’espoir un jour de n’avoir plus besoin de s’incarner dans la matière, c’est ce que toutes les traditions appellent l’ascension, le nirvana !

Le vide, cette source inépuisable représente plus de 95 % de ce que nous ne connaissons pas, elle contient l’information, c’est-à-dire tous les possibles sans limites, sans frontières, sans barrières, sans tabous ! Imagine un instant le potentiel de la source qui ne demande qu’à se manifester dans les moins 5 % de ce que nous appelons la matière ?

Dans le futur je trouverais à tous les coups ce que mon âme est venue y chercher si je l’autorise à y puiser, car voit tu, si ton moi ne l’y autorise pas de manière consciente ou inconsciente, elle n’y puisera pas, ce sont les « peurs » du moi qui prennent le pas sur la quête de l’âme, mais sache que si tu ne l’y autorises pas ton corps en paiera le prix, si tu vois ce que je veux dire !

Dans le présent, lorsque je suis dans la conscience du soi, et avec la volonté de m’épanouir, je vais modeler dans la matière dense mon futur un peu comme un sculpteur travaillant le marbre brut dans lequel il va exprimer toutes ses intentions !

La matière sur laquelle va agir le soi est plus malléable en fait que la matière dure comme du marbre que pourtant le moi arrive à transformer, alors pourquoi est-ce si difficile de modeler le futur qui nous conviendrait, qui conviendrait à notre âme ?

Tous simplement parce que ton moi ou plutôt ton égo à peur de franchir le pas, tout ce qui est inconnu pour lui le terrorise et le tétanise, ton rôle, maintenant que tu as atteint l’âge de la sagesse (après 49 ans) c’est de rassurer, de le consoler, de l’encourager à ne plus avoir peur de faire les premiers pas !

Dans l’accompagnement que j’ai effectué dans les unités de soins palliatifs, celle qui était en charge de m’accompagner pendant un temps, m’avaient répondu que « le plus dur dans le premier accompagnement c’était d’oser frapper à la porte de la chambre ! »

Avoir confiance en ses capacités, oser les mettre en œuvre est à la portée de tous, si les enfants arrivent à marcher, pourquoi les adultes que nous sommes devenus n’arrivaient pas à s’élever ?

La foi pas plus grosse qu’un grain de moutarde dit la tradition Judéo Chrétienne est capable de soulever des montagnes, ce n’est qu’une image qu’il faut comprendre au second degré ; « rien n’est impossible à celui qui a foi en lui », tu vois tu peux y arriver sans avoir foi en Dieu, simplement en ayant foi en toi !

Comme Dieu et toi ne faites qu’un, cela revient au même, c’est mon point de vue, mais tu n’es pas obligé de le partager, c’est ton droit !

Raymond MAGDELAINE

Essai sur le temps

Le passé, tout le monde sait de quoi je parle, ce sont toutes ces choses que nous avons faites et sur lesquelles nous ne pouvons ou plutôt croyons que nous ne pouvons plus agir, c’est la vision la plus classique du temps.

Le présent, est, à mon avis, un peu plus complexe à définir, c’est le moment où je tape ces quelques lignes sur le clavier de mon ordinateur, mais à ce stade tout ce qui est à ma gauche appartient-il au passée et tout ce qui n’est pas encore manifesté sur la ligne blanche de Word à ma droite appartient-il au futur ? Difficile de définir le présent !

Le futur, n’est pas non plus facile à définir, il est ce que mes intentions, mes désirs vont bien vouloir en faire ou du moins essayer d’en faire, se manifestera-t-il dans les secondes ou les minutes qui vont suivre ou restera-t-il encore une intention qui se manifestera plus tard ?

Le passé, provoque des réactions aussi diverses que variées, ou se mêlent, les regrets, la culpabilité, le sentiment d’impuissance engendré par l’illusion de ne plus pouvoir faire grand-chose pour réparer l’erreur que nous y avons commise, la satisfaction d’avoir dit ou fait ce qui nous semblait être juste…

Le présent, qui peut être vécu en ayant une conscience aigüe de nos gestes, de nos pensées, de nos actions, de nos paroles, de nos intentions, ou au contraire vécu de manière mécanique, automatique et gouverné par un ego perdu dans ses regrets, ses culpabilités du passé ou préoccupé par les angoisses d’un futur hypothétique !

Le futur, sur lequel le mental se focalise, s’angoisse, estimant qu’il n’a sur lui aucune prise, ce qui n’est pas entièrement faux, mais qui n’est pas non plus entièrement juste !

En fait, passé, présent et futur, ne peuvent pas être vu avec la notion incomplète que nous avons du temps, le passé appartient encore un peu au présent et le futur commence à s’y manifester, à y prendre forme !

Ouille !

Ici je sens qu’il faut faire une petite pose pour récapituler ce que j’avance dans cet « essai », tu entends bien le mot, « j’essaie » de t’expliquer ce que je pense avoir compris du temps, et que des gens plus savants que moi découvrent et maitrisent, en tous les cas le maitrisent mieux que moi !

Je ne rentrerais pas dans le détail des expériences scientifiques rigoureusement réalisées, qui prouvent que le temps est relatif et s’écoule plus ou moins vite en fonction des conditions particulières et précises de l’expérience, si tu veux en savoir plus, recherche sur internet, ce qu’Einstein a réussi à démonter par le calcul et qui par la suite a pu être prouvé par d’éminents scientifiques !

Les scientifiques évoquent « un temps complexe » qui oscille sans cesse entre le temps, comme nous le connaissons à la maison, et « un temps imaginaire » !

Re ouille ! Oui je sais tu coinces encore !

Pour t’expliquer simplement ce qu’est le temps imaginaire, je vais reprendre l’explication, imagée, qu’utilisent souvent les Frères Bogdanov, sur le DVD de ton film préféré. Il y a de gravé l’intégralité de la romance, de la fiction ou du policier que tu aimes bien voir et revoir.

Lorsque tu le regardes il défile dans le temps que nous désignons comme le temps réel, temps qui s’égrène inexorablement sur la pendule de ton salon, enfin, si tu en as encore une, tu remarqueras, au passage, que tu as le pouvoir de suspendre le temps, en appuyant sur la touche « Pause » de ton lecteur ou celle de sa télécommande !

Lorsque tu retires ton DVD préféré du lecteur, l’histoire est toujours là gravée sur son support magnétique, mais le temps ne s’écoule plus, le temps est imaginaire, calculable avec les nombres imaginaires, c’est un temps figé, ou le temps a suspendu son vol, mais qui s’écoulera à nouveau au fil de ton envie de revoir ce joyau enregistré au format Blu-ray !

À un moment donné de la lecture de ton film, tu peux faire un retour en arrière pour revisiter le passé, ou faire un bond en avant pour découvrir le futur, c’est ce qu’à tout sûr font les âmes désincarnées, si j’en crois les témoignages des expérienceurs (1) ou celles capables de visiter l’astral en sortant de leurs corps, ou ce que fait ton âme tous les soirs lorsque tu dors, elle va se régénérer dans la Lumière.

En fait je pense (donc j’essuie mdr), que nous oscillons sans cesse entre un temps classique et un temps imaginaire, ce que les scientifiques appellent le temps complexe, un exemple tout simple, lorsque je suis obsédé par ma montre je trouve que le temps s’écoule lentement… très lentement, « c’est long, mon Dieu que c’est long ! », par contre lorsque je fais quelque chose qui me passionne, j’ai le sentiment qu’il s’écoule plus rapidement, il est déjà 18 heures ! « Je n’ai pas vu le temps passer ! »

Ce que j’essaie de te décrire ici a été couché mathématiquement sur un tableau noir par le génial Einstein et tester dans les faits lors de tentatives probantes réalisées par les physiciens du CERN (2)entres autres ! Tu vois ce n’est pas qu’une vue de mon esprit mon cher Watson !

CERN
Gigantesque collisionneur de hadrons du CERN

Je pense que le temps n’est qu’une vue de l’esprit et qu’il suffit de modifier son point de vue en l’élevant ou en prenant du recul pour qu’il passe du temps classique au temps complexe, pour ensuite devenir un temps imaginaire, c’est inimaginable non ?

C’est parce que c’est difficilement imaginable que je dis souvent que nous vivons dans un monde merveilleux celui d’Alice aux pays des merveilles ! Un conte pour enfants attardés, un une histoire vraie pour adultes éveillés ?

C’est toi qui vois !

(1) Ces expériences correspondent à une caractérisation récurrente et spécifique contenant notamment : la décorporation, la vision complète de sa propre existence, la vision d’un tunnel, la rencontre avec des entités spirituelles, la vision d’une lumière, un sentiment d’amour infini, de paix et de tranquillité, l’impression d’une expérience ineffable et d’union avec des principes divins ou supranormaux

(2) Le CERN, l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire, est l’un des plus grands et des plus prestigieux laboratoires scientifiques du monde. Il a pour vocation la physique fondamentale, la découverte des constituants et des lois de l’Univers.

Raymond MAGDELAINE

La source (suite)

Au commencement, la source n’est qu’une intention qui souhaite se manifester ou qu’un observateur va inciter à se manifester, les scientifiques comparent ce commencement à un point mathématique (entendre irréel, imaginaire) qu’il nomme la « singularité initiale » !

Elle a ceci de particulier cette singularité, c’est qu’elle contient en germe le schéma que nous commençons à mieux connaître de ce que va devenir l’univers et de ce que nous sommes devenus sur cette terre, cette singularité, porte aussi le nom « d’atome germe ».

Au début la source contenait toutes les informations nécessaires au développement de l’univers et au fil du temps elles se sont enrichies des innovations des avortements qui se sont auto engendré, par croisement, par démultiplications, par échanges, et surtout pas par hasard, tout est calculé avec une précision faramineuse, ce n’est pas moi qui le dit, mais les scientifiques qui découvrent effarés cette précision qui renvoi le hasard sur le banc de touche !

Ce qui pour moi, je le répète, explique, à mon niveau, l’expansion exponentielle de l’univers et de tout ce qu’il contient ! rien que ce que je viens de dire devrait faire se décrocher la mâchoire des plus sceptiques et faire couler de la commissure de leurs lèvres un fin filet de bave admirative !

Pensez-vous ! certains n’y voient rien d’extraordinaire tellement leurs yeux ne veulent rien voir et leurs oreilles ne rien entendre ! Et bien soit ! qu’ils restent aveugles et sourds si c’est ce qu’ils veulent et que leurs volontés soient faites !

Pour qu’une source initiale, deviennent un ru, puis un ruisseau, puis une rivière, puis un fleuve… il faut quelle reçoivent sur son parcours l’apport d’autres rus, d’autres ruisseaux… la source originelle que j’appelle « Dieu » s’enrichit par l’apport des informations engendrées par la création du ru initial, ce qui me fait dire que quelques soit notre enrichissement personnel fût-il le plus puissant, Dieu aura toujours plusieurs longueurs d’avance sur nous.

Donc, homme de peu de foi, toi qui ne crois pas en lui, mais qui cherches à prendre sa place, avec l’espoir fou de t’approprier tous ses pouvoirs, tu t’épuises inutilement en te lançant dans des spéculations qui tiennent plus de l’apprenti sorcier que du dieu tout puissant que tu voudrais bien être quelque part !

Soit humble misérable grain de poussière comparé à la grandiose réalité de SON œuvre, réveille-toi ! tu es en plein rêve et tu ne vis pas ce que tu es venue vivre ici-bas !

Cette source auto alimentée par toutes nos expériences, entres autres (1), les ratées comme les réussies, vienne alimenter et grossir la source initiale, c’est dans elle, c’est mon point de vue, que le « moi » égotique viens y tirer au petit bonheur la chance les échecs et que le « soi » l’âme y puise avec discernement tout ce qui va lui permettre de s’enrichir !

Cette source est à la fois concrète, c’est-à-dire manifestée dans la matière, ou elle coule de manière subtile, certes, mais mesurable, est aussi stockée sous forme de potentiel indétectables et non mesurable pour l’instant, dans l’ailleurs, le fameux « vide plein », attendant qu’on l’excite, qu’on le sollicite, pour qu’il puisse se manifester.

La source divine la plus grande, non manifestée, est appelée par certaines traditions « annales akashiques » les mémoires de la nuit des temps ! Tout ce qui vibre y puise pour croitre et y restitue tous ses progrès et tous ses échecs la faisant ainsi croître, comme le font toutes les rivières se jetant dans d’autres rivières les transformant en fleuves !

annales du temps
Les annales de la nuit des temps

Tout ce qui nous enlise est puisé dans cette source par le « moi » qui va y chercher des solutions dans le passé, au contraire du moi qui lui puise dans le futur ! Oui je sais c’est difficile de concevoir, pour nous misérable grain de poussière de l’univers, que nous puissions puiser dans quelque chose qui est à venir !

Ce sera le thème du prochain essai, en attendant essayez d’assimiler ce concept de la source, celles des mémoires de la nuit des temps ou le temps n’est plus celui que nous connaissons, mais est « imaginaire » disent les mathématiciens et physiciens modernes, comme certains scientifiques plus anciens qui en ont eu le pressentiment !

 

(1) Tout ce vit, c’est-à-dire tout ce qui est vibration, et comme tout est vibration, TOUT laisse des traces, c’est-à-dire apporte sa contribution à la source, la faisant grandir de manière exponentielle, l’homme n’y apporte sa contribution que depuis peu comparé à l’âge de l’univers !

Raymond MAGDELAINE

La source

L’esprit, « le grand esprit », situé ailleurs, hors de la matière, mais interagissant avec elle, est la « source » ou notre inconscient puise toutes les forces toutes les inspirations innovantes, pour les transmettre par dose homéopathique à la partie consciente de notre âme incarnée.

Source incommensurable, source s’enrichissant au fur et à mesure de nos échecs et de nos réussites, lorsque je dis « nos », je ne parle pas exclusivement de nous (l’espèce humaine), mais de TOUT ce qui est vibratoire, TOUT ce qui est vivant et qui laisse une trace une empreinte indélébile dans la source, la matrice, toutes ces mémoires cumulées sont la cause principale, je pense, de l’extension constante de l’univers !Source d’inspiration de nos plus grands poètes, de nos plus grands compositeurs, de nos plus grands artistes, de nos plus grands écrivains…

la-source
Elle déverse en abondance tout ce dont nous avons besoin !

Source de guérisons de nos maux, fabriqués de toute pièce par nos mots ou nos intentions entrants en dissonances avec ceux de notre âme, de notre être véritable…

Source qui cherche, sans se lasser, à guider ou à ramener notre âme sur sa voie, la voie du cœur, la voie de la compassion et du partage, la voie de l’Amour inconditionnel…

  • Pardon, mais mon petit doigt me dit que tu (1) n’es pas d’accord sur ce que je viens d’écrire, je me trompe ?
  • C’est bien ce qu’il me semblait !

Ce qui te gène c’est ce concept « cul-cul la praline » « d’Amour inconditionnel », que tu trouves utopiste et en décalage complet avec la réalité, TA réalité, sache que le monde n’est pas celui dans lequel tu te complais !

Ne vois-tu, pas ma sœur, ne vois-tu pas mon frère, que ce monde que tu subis les trois quarts du temps ne te conduit qu’a des douleurs, des voies sans issue, des voies sans essence, des voies insensées, habitées de peurs, de violences, d’atrocités, de haines, de guerres…

C’est ce monde que tu choisis, ma petite sœur, mon petit frère de vivre… c’est ton choix, celui de ton « moi » qui puise dans la « source » ce que demain t’apporteras, puisque c’est ton choix !

  • Toi y en a finir par comprendre que la source peut t’apporter la Joie autant que pourrir ta vie ?
  • Toi y en a finir par comprendre, que tu es le seul maitre de ton destin, c’est ce que tu puises dans cette source qui te nourrira ou te fera souffrir, réveille-toi !

Cette magnifique « source » est à la disposition des deux loups de la légende amérindienne, que je te conseille de relire, s’y abreuvera le loup que tu choisiras d’alimenter et qui suivant ton choix te flétrira ou t’épanouira, c’est ton choix pas ton destin, je te l’ai déjà dit, mais parfois il bon d’enfoncer le clou !

Toutes les espèces puisent dans la source pour se transformer, évoluer vers des structures, de plus en plus évoluées, de plus en plus intelligentes, comme notre espèce.

Notre espèce est la plus intelligente, ce qui ne veut pas dire la plus supérieure aux autres, non, bien au contraire, surtout tant qu’elle continuera à l’utiliser sans discernement !

Être intelligent, ne veut pas dire utiliser inintelligemment son intelligence, tu en as la démonstration tous les jours dans tes médias préférés, qui maintiennent sciemment notre moral à zéro pour mieux nous manipuler.

Libre à toi de puiser dans cette source mortifère, je préfère pour ma part puiser dans la plus vivifiante, celle porteuse de l’espoir !

Je me rends bien compte que je ne suis pas dans un monde de bisousnours, mais bien dans le monde merveilleux d’Alice, ce conte fantasmagorique ou tous les rêves d’Alice, même les plus fous, prennent forme rien que par l’intention, la source nous permet d’explorer toutes les voies, les meilleures comme les pires.

Pour attirer le meilleur de la source il faut nous faut entendre la voix du « Soi » seule voix à nous ouvrir la voie de la joie… mais de cela aussi tu doutes… je le sais, mais tu en douteras tant que tu ne l’emprunteras pas !

TOUT, tout le monde puise dans la source de manière le plus souvent inconsciente, mais pour certains de manière consciente, comme le font les hommes médecines, les chamans, les sorciers, mais aussi des génies comme Archimède, Léonard de Vinci, Einstein et tant d’autres !

(1) En fait, je m’en rends compte, progressivement, lorsque j’emploie le « tu », que je ne m’adresse pas directement à « toi », mais simplement à moi… mais toi et moi, ne sommes-nous pas quelque part UN ?

Raymond MAGDELAINE

Essai sur l’esprit

Si la partie consciente, le « moi », et la partie inconsciente, le « soi », de notre âme sont relativement facile à comprendre et à vérifier, ce qui va suivre, et qui n’appartient pas en plus à la matière, mais au vide qui l’entoure et dans lequel elle est contenue, va demander un effort pour tenter de conceptualiser un phénomène qui ne repose sur aucune preuve scientifique, pour le moment, mais uniquement sur des hypothèses tirées de ses manifestations.

Le plus petit élément constituant la matière, dont nous sommes faits, une particule élémentaire se comporte de manière différente suivant qu’elle soit observée (mesurée) ou pas. Elle se comporte tantôt en onde, sans observateur, tantôt en particule lorsqu’elle est observée, ceci est un fait vérifié et validé par tous les scientifiques de la planète. Ils constatent tous une modification du comportement comme si cette particule élémentaire avait conscience d’être observée !

Notre corps étant composé de milliards de ces particules on peut constater des phénomènes beaucoup plus élaborés sur une personne qui se sent observée.

Vous pouvez réaliser facilement cette expérience dans le bus dans le métro en concentrant votre regard sur la nuque d’un passager qui vous tourne le dos, qui va au bout d’un certain temps se tourner vers votre regard, étrange non ?

Phénomène encore plus accrus chez des jumeaux, qui vont avoir une même pensée se former dans leur esprit, bien séparé, au même moment, ou ce jumeau éloigné de son frère par une grande distance qui va pressentir qu’il vient d’avoir un accident ou qu’il vient de mourir à l’heure exacte de ce pressentiment.

Ce médium, qui ne sait rien de vous, à qui vous ne demandez rien ou ne dites rien susceptible de le mettre sur la voie et qui vous annonce tout de go une chose que vous n’aviez jamais dévoilée à quiconque !

Cette chatte qui venait me chercher tous les soirs à la gare située à 1 km du domicile de mes parents lorsque je revenais du collège !

Cet animal qui a échappé à notre vigilance dans un lieu éloigné de notre domicile que nous croyons perdu à jamais et qui quelques semaines, quelques mois plus tard réapparait à votre domicile sale et affamé !

Cette prière, cette demande que vous avez faite un jour, essentielle pour vous, ou vous souhaitiez ardemment que l’on vous guide, et qui vous amène à rencontrer au bon moment au bon endroit les personnes qui vont vous conduire là ou vous vouliez aller !

Cette voix, ce bruit, qui vous tire d’un sommeil profond en sueur, avec une boule au ventre correspondant à un événement qui vient de se produire à une distance parfois considérable, et que vous apprenez plus tard dans la journée !

D’où viens tout ceci, y a-t-il une corrélation, entre tous ces phénomènes aussi divers que variés et qu’on ne peut plus « sérieusement » attribuer au hasard ?

Les scientifiques mêmes les plus agnostiques les plus athées pensent tout aussi sérieusement qu’un programme, qu’ils appellent code génétique, comme celui contenu dans la graine qui contient, en germe, le plan de la plante ou du majestueux arbre, est à l’origine de tout !

Une conscience, consciente d’elle-même et de son environnement, capable de s’y adapter et d’y évoluer, une conscience, capable de faire évoluer les formes les plus primaires vers des formes de plus en plus sophistiquées, comme nous le sommes devenus, grâce à cette conscience capable d’interagir et d’inter réagir avec l’autre conscience et que l’on nomme l’esprit !

Les premiers hommes ont ressenti cet esprit à la base de toutes les évolutions des espèces les plus diverses et varié, certains animaux ont même cette conscience de ces interactions. Ils ont ressenti le besoin de créer les premiers rites, les premiers rituels comme celui par exemple d’inhumer leurs morts, de leur réserver un lieu « sacré » où ils reposent en paix.

Ils ont créé, les premiers dieux, celui de l’eau qui étanche leur soif, celui de la terre nourricière, celui du soleil qui les réchauffe et les rassure, celui des astres qui les intriguent, celui des nuits sans lune qui les inquiètent, celui du feu, du vent, des volcans…

Ces dieux, sont les manifestations d’un esprit qui les intriguent et dont ils n’ont pas encore trouvé le sens ou les raisons cartésiennes de ses manifestations, la foudre leur faisait craindre que le ciel ne leur tombe sur la tête, les tempêtes faisaient craindre aux navigateurs l’engloutissement de leurs frêles embarcations, des peurs qui sont toujours d’actualités, mais qui ont changés de formes !

Un esprit générant un code génétique, d’une extrême précision et d’une extrême efficacité anime la matière, logée dans la matrice, c’est-à-dire, ce vide qui n’est pas vide et qui l’entoure tout en la constituant, la matière est essentiellement composée d’un vide très vaste entres les particules qui la compose !

Un esprit, que certain peuple, nomment le grand manitou, d’autres qui lui donne le nom d’une divinité, d’autres qui parlent d’un grand architecte, d’un grand chef d’orchestre (1) et que moi je persiste à appeler « Dieu », car je ne vois pas pourquoi je devrais renier ma culture et que j’appellerais à coup sûr « Bouddha » si tel était la culture de mon incarnation.

Appelle-le comme tu le veux, sache simplement que, quel que soit le nom que tu lui donnes ou que tu ne lui donnes pas nous parlons de la même chose, l’esprit !

Croire ou ne pas croire n’est pas la question fondamentale, le cœur de la vie c’est ce souffle qui anime toutes choses de la plus concrète à la plus abstraite, à la plus subtile et que l’on nomme esprit, mot tiré du latin qui veut dire souffle, et par extension respiration, avec son inspiration et son expiration, manifestation de la vie !

Rien que cela devrait nous émerveiller, nous sommes tous au pays d’Alice !

AliceLe pays d’Alice ! Une illusion et une réalité ?

(1) Le grand chef d’orchestre serait, à mon avis, plus approprié, car tout est vibration, tout absolument tout vibre à une fréquence qui lui est propre, pour interpréter, sous sa baguette, la grandiose symphonie universelle !

Raymond MAGDELAINE

L’inconscient

L’inconscient c’est la partie de « soi » dont le « moi » n’est pas toujours conscient, c’est la partie immergée de notre iceberg, qui représente plus de 90 % de notre « être véritable » ! Notre personnalité, notre moi, ce que nous présentons aux autres, qui consiste à jouer un rôle, caché derrière des masques et affublé d’armures exagérément épaisses pour nous protéger de dangers hypothétiques fabriqués par notre couard d’égo, ne représente quant à lui que 10 % d’un despote qui n’est pas nous !

Une vaste « terra incognita » sommeille donc au plus profond de nous, attendant patiemment que nous nous réveillions, pour nous révéler l’être divin et puissant que nous sommes !

Terra-Incognita
Notre territoire inconnu, qui attend d’être conquis !

Oui, divin ! Arrête de fuir dès que tu entends ce mot qui te définit toi aussi, oui, toi le mécréant, celui qui prétend ne croire en rien, pour faire bien, pour paraitre aux yeux de ceux que tu cherches désespérément à attirer vers toi, car, comme tout le monde tu recherches l’amour, tu as besoin de l’amour qui t’est aussi nécessaire que l’air que tu respires !

Oui, tu es un être spirituel, reviens te dis-je, tu ne risques rien, je ne cherche pas à t’embrigader dans ma secte ni dans ma religion, que tu à raison de fuir, car eux cherchent, peut-être, à t’enfermer, alors que moi je cherche à te libérer des entraves dans lesquelles tu t’es empêtré ! Tu t’es fabriqué ta propre prison, le sais-tu ?

Spirituel veut dire doté d’un esprit capable de diriger volontairement tes pensées, tes actes, tes intentions, ta vie sur la voie que tu es venu expérimenter ici-bas, oui tu as choisi, toi aussi, cette voie de l’expérimentation, mais en restant constamment dans ton moi, ton étage inférieur de conscience, tu te fourvoies sur une voie que tu crois choisir et qui n’est pas la tienne. Ta voie n’est pas celle de l’égo, ta voie, c’est la petite voie, du petit garçon de la petite fille, enfouie au cœur du corps physique et qui crie ! qui hurle ! « Délivre-moi ! » « Délivre-toi ! » « Délivre-nous ! » l’entends-tu ?

Toutes tes douleurs tous tes malaises, toutes tes « mal a dit » sont les cris, les hurlements de ton être véritable qui cherche à t’éveiller à ton degré le plus haut de ta spiritualité pour que tu vives sur ta voie la joie d’être qui tu es, sans te soucier sans cesse, du regard et du jugement des autres, comprends-tu mon petit frère ma petite sœur d’amour ce que j’essaye, patiemment, tendrement, doucement, mais fermement à te faire comprendre ?

Ne marche pas dans mes pas, ma voie n’est pas ta voie, tu te fourvoierais à nouveau, ta voie est à découvrir, seul ton « Soi » connaît « ta » voie, écoute sa voix qui n’a jamais cessé de te guider et qui sera obligée de te mettre les points sur les « i » si tu t’obstines à y rester sourd ou sourde !

Ne passe pas ta vie ici-bas, toi le non-croyant, à « croire » que tu vis, alors que tu ne fais que tourner en rond comme un dératé dans la roue du hamster, à « croire » dur comme fer que tu avances, alors que tu ne fais que du sur-place ! Si le hamster peut entrer dans sa roue pour se défouler parce que tu l’as enfermé dans une cage, il peut aussi en sortir !

Sort de l’illusion que génère la roue du hamster, sort de ta cage dorée ou tu t’enfermes par peur, des autres, alors qu’en fait tu n’as peur que de toi-même, ose sortir ! pour avoir la chance, avant la fin de ton cycle ici-bas, d’y découvrir cette terre inconnue qu’est ton être divin !

Divin tu es, divin, nous sommes, non pas parce que nous sommes des élus, mais divin nous sommes parce que tout ce qui vit, tout ce qui pense, tout ce qui a une forme de conscience, même la plus primaire, la plus basique, est de nature divine, c’est ce que commencent ou recommencent à comprendre ceux qui parmi nous on nomme les « scientifiques » !

Oh, ils sont très prudents quant à l’usage des mots qu’ils emploient, car notre formatage est tel qu’il leur est très difficile de dire, encore et toujours à cause du regard et du jugement des autres, ce qu’est la véritable nature du Grand Esprit « spiritus sanctus » (1) qui habite le vide, qui habite l’ailleurs !

Éveillons-nous, pour croître, à cet inconscient, qui n’attend que cela, et alors, alors seulement, nous pourrons vivre dans un autre plan de conscience (que tu appelles mourir et que j’appelle renaissance) après avoir parcouru la vraie vie ici-bas celle de notre voie, et cerise sur le gâteau, tout ceci dans la joie !

(1) Saint-Esprit ou esprit divin, qui peut aussi se traduire par l’esprit sein, un esprit au sein de quoi ? Du vide dont sont constitués toutes formes incarnées et du vide qui les entourent, d’où l’expression « dieu habite en nous », que tu le veuilles ou pas ! Médite sans médire !

Raymond MAGDELAINE

Le “Soi”

Le “Soi” correspond au second étage de la conscience, il est toujours en connexion avec l’esprit, la conscience cosmique, le grand esprit, les esprits de la nature, l’ange, celui que je continue à appeler “Dieu”, parce que sa conscience est tellement grande ses capacités tellement puissantes que ce nom, je trouve, lui colle bien à la peau, si j’ose dire, car il est immatériel et transcendant !

Le soi ne commence à être perceptible, par le moi qu’autour de la cinquantaine, lorsque le moi à fait le tour de lui-même et qu’il se rend compte que ce n’est pas satisfaisant, le moi et le soi, sont ce que nous appelons l’âme, le moi expérimente le soi, son guide, de manière très discrète et souvent inconsciente, sans cesse le soi envoie au moi des conseils, des recommandations, il montre la voie, celle que nous avons choisi de vivre (d’expérimenter) dans notre incarnation !

Revenons un peu sur la conscience de l’univers, contenue dans le vide comme expliqué antérieurement, le vide de l’univers est conscient de lui et de tout ce qu’il crée, et ce qu’il crée est d’une perfection, d’une beauté, d’une incroyable précision, précision qui ne tolère aucune approximation, sinon tout s’effondrerais, rien de ce que nous en connaissons n’existerais ! C’est aussi l’une des raisons qui me fait l’appeler “Dieu” !

Cette conscience universelle est la source ou nous puisons tous, ou notre soi, puise tout ce que nous devons explorer, elle est une sorte de banque, de mémoire colossale, qui contient, tous les possibles et où rien n’est impossible, rien ne nous est impossible.

Le soi se dévoile, à qui sait le voir et l’entendre, après avoir passé certaines épreuves nécessaires à notre croissance, le soi, si nous l’entendons, va nous conduire sur la voie, celle de la joie, celle du partage, celle de la compassion, celle de l’AMOUR sans condition, celle du Pardon, le nôtre et celui des autres, celle de l’augmentation de notre niveau vibratoire, qui contribuera à l’augmentation de celui de notre planète !

Nous ne sommes pas habités par trois entités antagonistes, les trois niveaux sont toujours notre âme, mais une âme qui s’est volontairement divisée en niveau pour pouvoir expérimenter son chemin de vie, notre chemin. La séparation, les dualités ne sont qu’apparentes, elles ne sont qu’une illusion, créées de toutes pièces par notre moi !

Illusions nécessaires pour notre croissance, illusions que nous devons affronter et pas fuir, si nous voulons nous transformer, le seul obstacle, de taille certes, à notre transformation c’est la peur, celle du moi, c’est elle que nous devons affronter en cherchant à l’apprivoiser !

Le soi transforme tous ceux qui réussissent à s’y connecter, TOUT le monde est capable de le faire, il suffit d’OSER le faire, et de PERSÉVÉRER, surtout au début ou les premiers pas ne sont pas encore très assuré, le petit enfant y arrive, pourquoi les adultes que nous sommes devenues n’y arriverait-il pas ?

Soyons un peu sérieux, la foi permet, parait-il, de soulever des montagnes, et pour ce faire il faut une foi pas plus grosse qu’un grain de moutarde ou de sénevé qui est une sorte de moutarde sauvage, alors, qu’attendons-nous ?

Tu vas me dire tout ceci n’est qu’une citation, facile à dire, mais qu’il n’est pas facile à mettre en œuvre, Raymond alors tes maximes tu vois ou tu peux les mettre !

J’ai une petite idée effectivement !

Tu vois pour te répondre, je vais te faire observer une chose que tous tes amis Facebook peuvent voir sur ta page, c’est le nombre impressionnant de citations de grands sages de ta tradition ou de celles des autres que tu affiches, dans le but, je suppose, de démontrer ou de montrer ta grande sagesse à tes ami(e)s !

C’est bien, tu sais, toutes ses citations ont été écrites par des gens qui les ont vécues dans leur chair, ils les ont expérimentées, ici-bas et ont essayé de nous les traduire, non pas pour nous monter comme ils sont grands, comme ils sont sages, mais pour nous inviter à les mettre en œuvres !

C’est ce que je t’invite à faire, continue à les mettre sur ta page, mais surtout, SURTOUT expérimente-les et ensuite reviens me dire, si tu le penses encore, qu’il n’est pas possible de les mettre en œuvre !

Tibet's exiled spiritual leader the Dalai Lama greets the audience as he arrives at a talk titled "Beyond Religion: Ethics, Values and Wellbeing" in Boston, Massachusetts October 14, 2012. REUTERS/Jessica Rinaldi (UNITED STATES - Tags: RELIGION SOCIETY) - RTR3956W
Le Dalaï-Lama

Je vais conclure, provisoirement cet essai, par une réponse du Dalaï-Lama à qui l’on demandait “Qu’est-ce qui vous surprends le plus dans l’humanité ?” :

Les Hommes
Parce qu’ils perdent la santé pour accumuler de l’argent, et ensuite qu’ils perdent de l’argent pour retrouver la santé.
Et à penser anxieusement au futur ils oublient le présent, de telle sorte qu’ils finissent par vivre ni le présent, ni le futur.
Ils vivent comme si, ils ne mouraient jamais… et meurent comme si, ils n’avaient jamais vécu.”

Lhamo Dhondup — Dalaï-Lama (1935)

Raymond MAGDELAINE