Archives mensuelles : janvier 2016

Où se niche la conscience

Après mon essai d’hier, vous avez tous compris, je pense que la Conscience est un principe immatériel, comme « Dieu », elle est, comme lui, à la base de l’évolution absolument parfaite de tout ce qui est et que nous pouvons voir et toucher et plus encore.

J’espère que vous êtes bien conscient, que tout ceci dépasse, de loin, notre entendement d’humain, à tel point que les plus érudits d’entre nous avouent humblement que ce que nous connaissons de l’origine de tout représente à peine 5 %, tout le reste nous est inconnu !

Déjà être conscient de soi, des autres, et de tout ce qui est visible papable avec tous nos sens est un miracle hors du commun qui ne peut plus, sans faire injure à notre intelligence, être le fait du hasard ! Le nier est la preuve d’une mauvaise foi évidente, de celui qui ne sait pas quoi dire pour le contrer !

Où se niche cette conscience à la base de tout ?

Au niveau macroscopique (1), elle se situe dans le vide qui nous entoure, qui entoure tous les objets, ce que les scientifiques nomment l’ailleurs, l’énergie ou la matière noire, le vide…

Au niveau infinitésimal (2), elle se situe dans l’espace qui sépare les particules élémentaires les unes des autres et qui représente un peu plus de 95 % ! La matière ressemble une fois assemblée à du gruyère avec de très gros trous qui la maintiens dans un état apparemment compact. La chaise sur laquelle je suis assise est pleine de vide…

Au niveau de l’univers (3), elle se niche quelque part en dehors de lui, elle le verbe créateur, elle est le grand architecte de cet univers elle est ce « Dieu » tout puissant créateur du Fiat lux décris dans e livre de la genèse et que les scientifiques nomment le Big Bang, à la base de tout ce que nous connaissons et pour rester humble je vous rappelle que cela ne représente qu’un peu moins de 5 % !

conscience2
Invisible mais présente et très active !

Beaucoup d’humilité nous devrions avoir !

En fait ces trois aspects où la conscience se cache, est un TOUT inséparable qui englobe l’ici et l’au-delà (4), ce lieu contient le principe créateur qui a engendré l’univers ; ses galaxies, ses étoiles, ses planètes, les différents règnes vivants et que sais-je encore d’autre… ce principe continu à perfectionner à peaufiner dans l’harmonie et l’équilibre le plus parfait tout ce qui est.

Je comprends mieux d’ailleurs, en sachant tout cela, que l’homme depuis la nuit des temps trouve ce principe de divin, et lui donne des noms aussi variés suivant ses origines, sa compréhension et ses interprétations !

Invisible est cette conscience, comme le vent, mais comme le vent elle se manifeste, preuve, sans explication encore rationnelle, mais preuve tout de même de son existence, et ce n’est pas Archimède, Galilée ou d’autres savants aussi géniaux qu’eux qui me contrediront !

Celui, ou celle, à l’origine de ce que nous sommes à l’heure actuelle, est une conscience extraordinaire, d’une intelligence au-dessus de tout ce que l’on peut imaginer pour avoir su insuffler dans les particules constituant toute la matière la conscience de LUI de NOUS et de TOUT CE QUI NOUS ENTOURE !

La conscience à elle seule est un mystère que nous ne faisons que commencer à percevoir, et il faudra à l’humanité, au rythme où elle évolue, encore plusieurs millions d’années avant de percevoir le début du commencement de l’ombre d’une « preuve » de son existence !

Et pourtant ! Sans cette conscience, nous ne serions pas ce que nous sommes, et à notre niveau de conscience, je trouve qu’en être conscient, pour moi du moins, est une preuve plus que nécessaire !

 

(1)     Macroscopique : objets et formes visibles, qui vont de l’insecte aux galaxies…

(2)    Infinitésimal : particules invisibles à l’œil nu, constituants les objets et les formes les plus variées !

(3)   Univers : Espace contenant les galaxies, les étoiles les planètes et tout ce qui vit sur notre belle planète bleue !

(4)    L’ici et l’au-delà : de mon point de vue, ils ne sont séparés que par notre incapacité à percevoir ou ressentir l’invisible qui nous entoure et qui parfois se manifeste aux plus sensibles d’entre nous !

 

Raymond MAGDELAINE

Essais sur la Conscience

Premier essais : La conscience et sa source

La conscience, est un état de perception de soi-même des autres et de tout ce qui nous entoure, elle est constituée par deux états distincts ;

  • L’État ordinaire : état le plus répandu dans l’humanité c’est une sorte d’automatisme répétitif engendré par le « moi » qui s’appuie exclusivement sur nos mémoires du passé et celle que nous nous forgeons dans notre quotidien ordinaire, cet état engendre le mal-être et la maladie qui est son corolaire.

conscienceTout ce qui nous entoure est « Conscience » et nous pénètre !

  • L’État modifié : qui est en train de se développer et de s’accélérer depuis l’entrée dans l’ère du Verseau, il est sollicité par le mal-être du moi, malaise qui devrait nous incite à révéler notre « soi », lorsque nous prenons conscience que le moi nous enferme, cet état modifié engendre le bien-être et la guérison qui est aussi son corolaire.

La source de la conscience, n’est pas du monde de la matière, n’en déplaise aux dogmes scientistes et religieux, elle est d’ailleurs (1), elle émerge du vide, qui n’est pas vide, et qui est à coup sûr, mais sans preuve à l’appui, la belle affaire, pure conscience (2).

Tout absolument tout dans notre univers, celui de la matière dense est relié à cette supra conscience, dont notre cerveau n’est pas la source, mais un simple récepteur.

Petite précision pour bien comprendre la suite de ce texte ; notre cerveau est divisé en deux lobes ; le gauche qui est le siège de notre mental où trône très souvent le moi, et
le droit, siège de nos perceptions et de nos intuitions, c’est là que la pure conscience se manifeste (3) à notre soi !

L’état ordinaire de conscience utilise tout le temps le lobe droit de notre cerveau et construit ses élucubrations sur les mémoires du passé et de son vécu au quotidien, il reproduit sans cesse les réussites du passé s’il y en eut, bien sûr, mais aussi toutes ses erreurs, entrainent l’être à répéter à l’infini les mêmes scénarios qui n’aboutissent qu’à entretenir son mal-être !

L’état ordinaire se méfie, à peur même des intuitions captées par le lobe gauche de notre cerveau, antenne cosmique reliée à la conscience universelle, il nie carrément toutes ses intuitions et plus grave encore les classes dans le registre de la pathologie, ou de la schizophrénie…

L’état modifié s’ouvre quant à lui à ses perceptions qui ne cessent de nous parvenir de quelque chose de plus grand que nous, qui cherche à nous entrainer vers plus d’ouverture, plus de conscience de soi, vers plus de joie et sur notre voie.

Il ne se coupe pas pour autant du lobe droit de son cerveau, non, mais il s’en sert uniquement pour ce qui est sa fonction principale, mettre des mots sur ses maux, pour exprimer ses ressentis et les transmettre à autrui, ce que je suis en train de faire en ce moment en écrivant ce texte, ou je retranscris, ce que mon lobe gauche perçoit de ce que la conscience cosmique me transmet, à petite dose, pour ne pas effrayer mon petit moi, mon enfant intérieur !

Les états modifiés de consciences, sont l’apanage de tout ce qui vit, ils expliquent scientifiquement parlant (4) tout harmonie et équilibre qui règne dans tout ce qui ne s’en coupe pas et qui explique la disharmonie et les déséquilibres dans tous ceux qui les nient ou se refusent à les entendre.

La planche de salut de l’humanité, c’est mon point de vue, dans cette nouvelle ère, c’est de développer cette capacité innée à tout ce qui vit, en la laissant couler sans y opposer de réticences, engendrées par nos peurs. « L’humanité du XXIème siècle sera spirituelle (5) ou ne sera pas » disait André Malraux.

Ceci n’est que l’introduction partielle de ce vaste sujet de la conscience et de ses états modifiés que j’essaierais de définir plus concrètement, dans l’essai suivant !

Nota :

Si vous voulez mieux savoir qui je suis et ce que je fais, je vous donne deux liens que je vous invite à consulter si le cœur ou la curiosité vous en dit !

 

(1) L’ailleurs pour les scientifiques, c’est tout ce qui est inconnu, tout ce qui ne peut se voir, ni se mesurer ou se quantifier, mais qui se manifeste dans notre monde, celui de la matière dense, notre univers.

(2) Les scientifiques qui n’osent pas parler du divin et encore moins de Dieu, évoque une cause à l’origine de tout ce qui est à l’origine de la matière dense, qu’ils appellent, information, ou constantes cosmologiques pour les plus timides et de consciences pour les plus téméraires, qui n’osent pas encore parler du verbe ni de dieu !

(3) La pure conscience est forcément immatérielle, impalpable, invisible, mais comme le vent, elle se « manifeste » dans notre monde, même aux cartésiens les plus convaincus, elle est consciente de toutes les potentialités contenues dans tout ce qui nous entoure et nous constitue, car nous ne sommes faits en grande majorité que de vide !

(4) Scientifiquement parlant, preuve à l’appui, eh oui ! les scientifiques qui osent s’intéresser à la conscience ont réussi à trouver quelques preuves de son existence et surtout de sa délocalisation !

(5) Spirituel ou spiritualité ; capacité innée, offerte aux êtres humains, entre autres, pour croitre s’ils osent la développer ou s’éteindre s’ils restent sous l’emprise des dogmes faits pour l’asservir !

 

Raymond MAGDELAINE

La voie du soi

Je ne sais absolument pas quelle est ma voie ici-bas, la partie consciente de cette voie, le soi, s’est coupé, ou du moins estompé, de moi autour de ma septième année, comme je le dis dans ma précédente chronique « L’Incarnation » !

Pendant très longtemps, trop longtemps à mon goût, j’ai cru que c’était moi qui gouvernais ma voie, erreur de jeunesse, de celui qui a oublié, momentanément, qui il est vraiment et ce qu’il vient expérimenter ici-bas ! Errare humanum est, perseverare
diabolicum
 !

Je tenais bien le gouvernail de mon frêle esquif pour expérimenter ce que l’âme est venue expérimenter, et confondais allègrement, pauvre ignare que j’étais, les chemins que je choisissais, sans écouter les conseils de l’âme, enfin quand je les entendais, avec la voie qu’elle me suggérait de prendre !

Comme je suis une vieille bourrique, j’ai mis du temps à comprendre, où peut-être avais-je besoin de tout ce temps pour l’intégrer en moi, où les deux surement !

Enfin bref, voici ce que je pense avoir compris sur la voie en parcourant mes sentiers tortueux et en m’enlisant dans leurs ornières !

Ce n’est pas nous qui cherchons la voie, c’est la voie qui vient à notre rencontre et s’offre, libre à nous de prendre son train en route ou de rester sur le quai en le regardant s’éloigner de nous jusqu’à son prochain passage si passage il doit y avoir !

VOIE ROMAINE
La vraie voie est toujours pavée de bonnes intentions, elle !

On ne commence à percevoir la voie qu’au moment précis où le dépouillement d’une partie de nos formatages de nos idées reçues de nos jugements… se dissipe, lorsque nous nous dépouillons petit à petit de nos croyances et de nos certitudes !

La voie ne peut se percevoir que lorsqu’on commence à redécouvrir notre soi, lorsque nous commençons à l’entendre au travers de nos intuitions, lorsque nous avons surmonté nos peurs et que nous osons nous ouvrir à la spiritualité (1) non dogmatique !

Le moi, commence, en principe, à percevoir le soi, à partir d’un certain âge, pour les plus anciens d’entre nous, comme moi, c’est autour de 45-50 ans, mais cet « horizon » est en train de se rapprocher pour les nouvelles générations, c’est tant mieux et porteur d’espoir pour l’humanité !

Le soi est toujours en nous, le jeune enfant le percevait parfaitement, il a été partiellement occulté, mais jamais séparé de nous, certains de nous continuaient à l’entendre faiblement, mais le plus souvent ne l’écoutais pas !

Il a toujours, ce soi, continué inlassablement à nous guider tout au long de notre incarnation, et lorsqu’enfin, nous réussissons à nous y reconnecter, c’est là, au bout du compte, que notre transformation s’opère, nous sortants du cercle vicié par le moi, pour nous entrainer inexorablement sur le chemin de plus en plus lumineux de la voie qui se révèle enfin à nous ! Alléluia !

Bienvenue, à tous ceux qui ont eu le courage d’entreprendre cette transformation, sur ce chemin qui élargit notre conscience et qui lui offre tous les possibles, tous les choix qui s’offrent à nous et qui génèrent la JOIE de VIVRE ! Re Alléluia !

Pour rebondir sur ma première affirmation en haut de page, même aujourd’hui, je n’ai pas encore une vision globale de ma voie, elle se dévoile peu à peu à la conscience de mon moi, mais aujourd’hui mon moi l’accepte plus facilement, car, je le répète, elle est source de Joie et n’engendre plus la peur !

Vivre plus souvent dans la Joie ! Quel bonheur !

(1) Spiritualité : Concept universel délocalisé ancré, profondément dans toutes nos cellules, toutes les particules qui les constituent, et qui nous oblige à chercher sans cesse un sens à ce que nous sommes venus faire ici-bas et à redécouvrir notre nature « divine », c’est-à-dire ou autrement dit, d’une nature n’appartenant pas à ce monde et dont personne ne peut prétendre en avoir le monopole !

 

Raymond MAGDELAINE

L’incarnation

S’incarner c’est emprunter un corps physique d’homme ou de femme pour y expérimenter diverses situations, plus ou moins difficiles, mais jamais insurmontables, afin d’enrichir l’âme, ce principe immortel enfoui au plus profond du corps qu’il anime !

L’enfant est en contact quasi permanent et spontané avec cette âme, ce qui explique ses capacités à appréhender des situations, des expressions, des pensées, des attitudes, des paroles de l’adulte, qui nous échappent en grande partie à partir de l’âge de sept ans, âge ou nous devons nous enraciner, pour vivre les épreuves que nous devons surmonter !

L’âme est la partie lumineuse de notre être (le Soi), le corps est le côté moins lumineux (le côté obscur dirait Maître Yoda), tous les deux sont constitués, entres autres, de particules de lumières (des photons), ce qui les sépare, en apparence, c’est leur degré de luminosité, l’âme est hyper lumineuse, le corps très faiblement lumineux, mais luminosité que peuvent percevoir ceux ou celles qui ont la capacité de voir les auras (1) !

À partir de sept ans donc, nous allons expérimenter progressivement des épreuves qui nécessite de nous un enracinement profond dans la matière, qui est elle aussi, une forme dense de la lumière, pour enrichir ce que notre âme est venue corriger ce qu’elle n’avait pas réussi à faire dans ses vies antérieures !

Si inconsciemment, nous nous obstinons à refuser cette période essentielle de l’incarnation, nous allons devoir subir, des désagréments qui vont se manifester dans notre corps physique, comme les accidents, les maladies, des modifications interne et externe du corps… qui ne sont que des signaux de notre âme qui cherche à nous ramener sans cesse sur notre projet de vie !

Je dis « notre » projet, car ce n’est pas l’âme exclusivement qui est concernée, mais nous, dans nôtre globalité, notre moi (l’égo) et notre soi (l’âme) ne faisons qu’un, même si nous ne percevons plus ce soi, ou ne le percevons que très difficilement, il est NOUS !

Celui qui se prend exclusivement pour le moi, se fourvoie, et subit ce qu’il croit être une malédiction divine, s’il est croyant, ou un acharnement de ses bourreaux qu’il identifie aux autres, bien sûr, car lui ne peut être qu’une malheureuse victime !

Je ne porte aucun jugement sur ce comportement, que j’ai vécu, comme tout le monde, mais il nous faut absolument le comprendre, pour ne plus le subir, NE PLUS LE SUBIR, mais le TRANSFORMER !

Lorsque nous acceptons de vivre pleinement et en toute confiance notre incarnation, au lieu de la fuir, ou d’essayer de contourner les épreuves qui nous y attendent, et que NOUS avons choisi de vivre, alors et alors seulement, ces épreuves vont nous apparaître comme l’unique moyen de croître dans la joie !

L’enfantement se fait très souvent dans la douleur, lorsqu’il se déroule naturellement, mais aboutit immanquablement à la Joie d’avoir mis au monde un être divin que nous sommes tous !

il est né
Comme lui, nous aussi nous nous sommes incarnés, ici-bas !

Observez attentivement un enfant et vous percevrez en lui cette divinité, dont nous nous sommes volontairement séparés, pour un temps, mais jamais complètement, afin de nous enrichir !

Après qu’une mère nous est mise au monde, il est de notre devoir, homme ou femme, de nous enfanter une seconde fois, pour porter dans la lumière celui ou celle que nous sommes au plus profond de nous !

C’est vers la lumière que nous allons tous, croire que le côté obscur l’emportera dans ce monde, ce n’est pas avoir, encore, compris que le côté obscur n’est qu’un des nombreux outils contribuant à nous entrainer inexorablement vers la lumière !

D’ailleurs Lucifer, qui est considéré comme le « diable », et dont le nom veut dire « Porteur de la lumière » est un ange « dit déchu » (2) chargé de nous guider vers cette  lumière !

S’enraciner est nécessaire à notre croissance spirituelle, croire que c’est de la foutaise, ou vouloir forcer cette étape, je le répète, essentielle, consiste à nous priver de la lumière, faiblarde, mais lumière nourrissante, et lorsqu’on prive quelqu’un ou quelque chose de son aliment quotidien, il s’étiole et meurt, au mieux il végète !

Alors, vivre ou végéter, toi je ne sais pas, mais moi j’ai choisi de vivre mon incarnation, dans l’acceptation des épreuves à surmonter et surmontable, et cerise sur le gâteau, dans la joie de l’enfantement !

(1)   L’aura est la partie visible, par certain, de la lumière qu’émet tout corps vivant, les humains ont une aura, ainsi que les plantes, les animaux, tout ce qui est animé, tout ce qui vit, elle se manifeste par les couleurs du spectre de la lumière visible !

(2)    Il est dit déchut du paradis par les textes bibliques, alors qu’à mon avis, mais cela n’engage que moi, il est missionné par Dieu ou volontaire pour apporter la lumière dans la matière, ce qui change radicalement la fonction et la vision de Lucifer !

Raymond MAGDELAINE

 

Un océan de possibilités

La théorie quantique affirme que le vide qui entoure toute réalité physique au niveau macroscopique comme au niveau microscopique et qui se trouve aussi à l’intérieur de toutes les particules de la matière représente environ 95 % de l’univers !

Elle affirme aussi que ce vide n’est pas vide, qu’il contient ce qu’ils appellent « l’Information » sous une forme supposée être de type numérique, des nombres premiers !

Cet océan d’information, dans lequel baigne la réalité qui nous entoure et dans laquelle nous vivons tel un fœtus dans son placenta nourricier, contiendrait, disent certains, tous les potentiels non encore manifestés, tous les « possibles » en quelque sorte, ce qui fait dire à certains « Que rien n’est impossible » !

infini
Seul notre libre arbitre décide de notre futur !

Pour que notre futur se manifeste et soit ce qu’il doit être, ou ce que nous voulons qu’il soit, il nous suffit de le désirer profondément pour le voir se matérialiser !

Petit bémol, qu’il faut avoir bien en tête, nous ne vivons pas dans cet éther invisible, dans ce vide impalpable, nous vivons dans une matière dense, et que pour s’y manifester il faut parfois du temps, temps qui est fonction de notre niveau vibratoire et oui ! le temps est relatif !

Si nous étions des êtres sans corps physique, ce que nous deviendrons tous un jour ou l’autre, nos désirs se réaliseraient immédiatement, il nous suffirait de penser à un lieu précis pour y être instantanément ! Ceux qui ont vécu une expérience de mort imminente le racontent tous !

Dans la matière ou plus exactement dans notre corps physique constitué de matière, la manifestation de nos désirs ne se réalise pas tout de suite, et même pour certains, elle ne se réalise jamais ! Ce qui leur fait dire que tout ce que je viens d’écrire n’est qu’une vaste fumisterie, puisque chez eux cela ne marche pas ! CQFD !

Je n’ai jamais encore gagné au Loto, et pourtant je sais que d’autres ont touché le gros lot ! CQFD ! Na !

L’accès aux informations phénoménales, capable de se manifester dans la matière, demande aux êtres humains, qui en ont tous la capacité, d’évoluer, c’est-à-dire d’élever leur niveau vibratoire, et leur demande, aussi, de croire en leurs capacités, « Croire en la force tu dois ! » nous dirait maître Yoda !

Eh oui ! Cela nous est dévoilé par la transmission orale et depuis l’apparition de l’écriture, dans toutes les grandes traditions de cette planète. Toutes nous disent que « Nous récoltons ce nous semons », c’est ce que dit le Grand Père Cherokee à son petit-fils lorsque celui-ci lui demande, « lequel des deux loups en nous l’emporte ? » « Celui que tu nourris ! » Mais bon ! Ma mère disait aussi « Qu’il n’y a pas pire sourd que celui ou celle qui ne veut rien entendre ! »

Si tu ne joues pas au Loto une fois de temps en temps, « tu n’auras aucune chance de devenir millionnaire ! » CQFD !

Notre monde manifesté, celui de la matière plus ou moins dense, demande à chacun des êtres humains de se débarrasser, au fil du temps, de la gangue, de la boue dense, dans laquelle notre petit moi se complet, car il pense y être en sécurité, ce qui est le « handicap majeur » empêchant nos intentions de s’y manifester un jour, entrainant une grande majorité d’entre nous dans un désespoir profond !

C’est ce que font les médiums, les Chamans, et autres hommes médecines, pour se relier à ce placenta nourricier, ce vide quantique, ils se connectent à lui pour aller chercher l’information (1), les réponses aux questions qu’ils se posent ou qu’on leur pose, en se rapprochant le plus qu’ils le peuvent et avec leur technique qui leur sont propre, du niveau vibratoire de cette soupe, de cet océan d’informations dans lequel nous baignons TOUS !

De petits génies, ou de plus vieux ont puisé dans la soupe divine, pour manifester dans la matière leurs intentions, vous en connaissez, ils s’appellent ; Mozart, Léonard de Vinci, Shakespeare, Victor Hugo, Archimède, Albert Einstein, Lao Tseu, Bouddha, Jésus… et tellement d’autres qui ont laissé ici-bas une empreinte indélébile !

Tu crois ou tu ne crois pas à cette soupe, c’est ton problème, mais s’il te plait, par pitié, ne crache pas dedans (2), d’autres s’en nourrissent !

(1) Elle contient une multitude infinie de potentialités, si l’on sait comment y puiser, pouvant modifier notre futur !

(2) Oui, je sais, il suffit qu’on te demande une chose pour que tout de suite tu fasses l’inverse, je sais, c’est grâce à cela que je te reconnais bien mon frère ou ma sœur, tu es prévisible !

Raymond MAGDELAINE

Croyants or not croyants

Qu’est-ce qui différencie un croyant d’un athée ?

Le croyant est sûr qu’un « dieu » existe et que ce dieu est à la base de tout ce qui est, c’est mon cas !

L’athée est sûr aussi qu’aucune divinité n’est à la base de tout ce qui existe et que tout ceci n’est dû qu’au « hasard », c’est le cas de certains de mes proches !

Dans mon cas celui que je crois être à la base de tout ce qui existe s’appelle, pour moi, dieu !

Dans le cas des athées, il s’appelle hasard !

La belle affaire !

Science-Religion-Survey
Dieu or not Dieu ?

Est-ce une raison suffisante pour se livrer à une guerre de religion, même si celle dont je vous parle n’est qu’une guerre ou les deux camps s’assènent des évidences, pour leur camp respectif, en parole ou par écrit !

Je vous rappelle au passage que certains écrits, certaines paroles, certaines caricatures sont aussi meurtrières que des armes blanches ou à feu, des événements récents ont fait la démonstration de ce que peut engendrer la caricature et le blasphème !

Quittons la polémique stérile et assassine, pour revenir à mon propos, ou plutôt, à ma tentative de démonstration !

Dans cette tentative,  je ne cherche pas à imposer un point de vue, mais j’essaye d’exposer des faits, pour ouvrir une réflexion plus vaste que le point de vue de l’un ou de l’autre camp !

Autre précision importante, avant de l’aborder, j’appartiens bien à l’un des camps, mais, c’est important, me semble-t-il de le préciser,  je ne combats pas l’autre camp à coup de diatribes bien senties !

Qu’est-ce donc qui oppose les deux camps, deux mots ; « dieu » et le « hasard », entre l’Église catholique actuelle et les scientifiques modernes, deux autres mots ; le « verbe » et « l’Information » !

Reprenons les deux premiers ; « dieu » et le « hasard », qu’ont-ils en commun ; ils sont à l’origine de tout ce qui existe et que nous pouvons toucher, voir, sentir et entendre !

Pour les deux autres, ils évoquent tous les deux l’origine de la création ; ce sont tous les deux un principe impalpable, le verbe pour l’un, les nombres (1)  pour l’autre !

Dans les deux cas, ce qui nous opposerait, serait une question de terminologie !

Dieu ou le hasard ; sont donc à l’origine de ce que nous appelons « la réalité », mais je devrais plutôt dire ce nous appelons dans les deux camps, « notre réalité », puisqu’elle semble, en apparence, diverger !

Chacun des deux camps exprime une forme de foi, foi en dieu ou au hasard, mais se combattent en utilisant une mauvaise foi manifeste pour assoir leur potentat !

Si je regarde avec les yeux de l’athée, force m’est de constater que les résultats dus au hasard sont d’une beauté à couper le souffle et ne peuvent qu’occasionner l’émerveillement, à part d’être de mauvaise foi !

Le constat est exactement le même dans l’autre camp, à part d’être de mauvaise foi !

Pour ce qui est des religieux et des scientifiques, la divergence est la même, le verbe, les nombres, ce sont tous deux des concepts, immatériels, qui semblent s’opposer, mais qui en fait avancent ou disent exactement la même chose !

À la différence près c’est que le concept du « verbe » est très antérieur à celui tout récent de « l’Information » !

Que l’origine de tout ce qui est soit le fruit du « verbe » ou des « nombres » est déjà en soi une forme de miracle (2) qui devrait nous conduire, c’est mon point de vue, vers une plus grande humilité, plutôt que de jouer au plus érudit.

De l’aveu même des scientifiques modernes, ce que nous connaissons de la réalité dans laquelle nous vivons tous, est de l’ordre de 5 % approximativement, tout le reste nous est parfaitement inconnu !

Ce que je vais dire en conclusion, n’engage que moi, lorsqu’on n’en sait pas plus sur la réalité, et pour paraphraser plus poliment le grand Coluche, « on devrait avoir la pudeur ou la décence de se taire »

La foi est quelque chose de l’ordre de l’intime, de l’ordre du privé, cela ne devrait jamais être l’objet d’une querelle de chapelle, mais ce n’est que mon point de vue, et en l’état de nos connaissances, il en vaut bien un autre !

 Alors ;
Dieu or not dieu, verbe or not verbe ?
Ou
Hasard or not hasard, nombres or not nombres ?

Alors Mourir pour des idées ?

Oui, mais de mort lente !

(1) J’utilise ici le vocable de miracle pour désigner des choses extraordinaires qui dépassent pour l’instant, notre entendement !

(2) Il semblerait, pour certains scientifiques très sérieux, que ce soit les nombres premiers, qui sont à la base de l’information à l’origine de la matière et de toute notre réalité !

Raymond MAGDELAINE