Essai sur l’âme

Ici, nous allons entrer dans le cœur, si j’ose dire, du sujet, « l’âme » synonyme de conscience, incarnée dans un corps physique, elle possède deux étages, deux niveaux de conscience, permettant aux humains de se transformer au cours de leur vie ici-bas, à condition de ne pas se laisser piéger par l’égo.

En fait l’humain possède un étage inférieur hérité de l’animal dont nous sommes issus, c’est une conscience elle aussi, mais très mécanique très automatique, sans libre arbitre, elle est conditionnée par des instincts très primaires de survie, qui ne lui donne que très peu de degrés de liberté. Certains de nos frères ou de nos sœurs arrivent, hélas, à retomber dans ce niveau sans conscience de soi et surtout pas des autres, elle est gérée par des instincts grégaires !

L’âme quant à elle est capable de se connecter à l’esprit (1) qui est une source, non locale, d’informations colossales, dans laquelle elle est capable de puiser, sous certaines conditions, que nous aborderons ici plus tard, et qui lui permet d’exercer son libre arbitre.

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Complexe nous sommes ! Divine est nôtre essence !

Ce qui différencie essentiellement l’homme de l’animal c’est ce « Libre arbitre », la conscience de soi, des autres et de notre environnement, c’est le niveau conscient du premier étage celui du « moi » !

Le « moi »

C’est le pilote d’une superbe automobile (2) qu’est notre corps physique, et pas n’importe laquelle, nous avons entre nos mains, une « Ferrari » équipée de toutes les perfections technologiques de la création divine, création qui n’est pas de ce monde, et hélas, trois fois hélas pour la Ferrari, nous ne sommes pas tous des « Fangio » (Coureur de formule Un, chez Ferrari entre autres, ce fût un pilote extrêmement doué) !

Le moi a quand même son permis de conduire, mais très souvent il est comme dans la vraie vie, pas très respectueux de la superbe mécanique qu’il a entre ses mains, et ne possède pas vraiment la maitrise du code de de la voie, ce qui le contraint souvent à faire appel à son garagiste, quand ce n’est pas à son carrossier ou au pire il lui arrive de bousiller avant terme cette magnifique œuvre d’un génie hors normes terrestres !

Il faut dire que le « moi » est un peu spécial, ce qui ne veux pas dire anormal, bien au contraire, il est normalement constitué, il est simplement inconscient de ses capacités hors normes, pas pour le punir d’une vie antérieure amorale, mais pour lui permettre d’effectuer son apprentissage (3) au travers de toutes ses expériences, heureuses comme malheureuse qu’il va affronter ici-bas !

Le « moi est un passage obligé et librement consenti par l’âme, pour pouvoir ensuite prendre conscience d’une autre partie de lui-même, le “Soi”, dont il n’a pas encore bien conscience, et qu’il pourra commencer à explorer, après avoir passé un certain nombre d’épreuves, et à condition de dépasser les peurs de son égo !

L’égo est propre au moi, c’est sa personnalité, qu’il a fabriqué de toute pièce pour se protéger, du regard des autres et de leurs jugements, tant que nous ne comprenons pas que l’autre est le “miroir” de ce que nous devons changer en nous même pour pouvoir prétendre accéder, un jour ou l’autre au niveau du “Soi”. Tant que nous ne percevons pas encore les signes qui nous sont envoyés en permanence par “l’esprit contenu dans le vide”, que perçoit parfaitement le soi, notre partie inconsciente, mais qui ne parvient pas encore à la conscience du “moi” !

Pendant les sept premières années de la vie, le moi forge sa personnalité, ensuite il va explorer dans les suivantes ce qu’il est venu apprendre et qu’il a librement choisi avant de s’incarner, je le répète, car c’est important, nous choisissons ce que nous venons expérimenter dans cette école qu’est la vie !

Autour de la cinquantaine, plus tôt, pour la nouvelle humanité, nous commençons à avoir accès à l’étage supérieur de notre conscience, qu’est le “soi” et que nous allons aborder, dans le chapitre suivant de cet essai !

(1) Le mot esprit vient du latin “spiritus” (dérivé de spirare = souffler) qui signifie souffle, vent. Il a aussi notamment donné les mots inspirer (lat. inspirare) et expirer (lat. expirare). Esprit, ou spiritus, est aussi la traduction du grec pneuma et de l’hébreu ruach (source ; encyclopédie Wikipédia).

(2) Véhicule capable de se déplacer par ses propres moyens et souvent piloté par un inconscient de ses potentialités ! Je vous laisse méditer !

(3) Apprentissage ; en langue des oiseaux “apprentis sage”, apprendre la sagesse !

 

Raymond MAGDELAINE

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