Le miroir magique

Je suis sûr que tu connais ce conte des frères Grimm que les studios Disney ont animé.

C’est l’histoire d’une très belle femme, un peu sorcière sur les bords, qui épouse un roi devenu veuf et qui devient reine à « l’âme hors » de celui-ci.

Comme elle est hyper jalouse de la beauté sa belle-fille, encore une enfant, elle n’a de cesse de questionner son « miroir magique » pour savoir si c’est toujours elle la plus belle femme du royaume.

Le miroir magique !
Le miroir magique !

Le miroir « magique », ne sachant pas mentir, comme tous les autres miroirs d’ailleurs, lui répond quotidiennement qu’elle est toujours la plus belle de son royaume, jusqu’au jour où la « chenille » Blanche Neige, devient « papillon » et là, le miroir, malgré la menace de la reine de le briser, est bien obligé de lui livrer sa « réflexion » et de lui avouer que c’est Blanche Neige qui est devenue la plus belle jeune fille du royaume ! … Oui, oui, j’entends bien !
C’est un conte !

Oui, mais ne t’ai-je pas expliqué que tout récit contient trois niveaux de lecture ?

… Non !

Empresse-toi de relire, la chronique « Recherche du sens caché en toute expression » avant d’aller plus loin !

C’est fait ? Je peux continuer ?

Sais-tu que ce miroir magique existe vraiment, pour de vrai, qu’il n’est pas une chimère, ou le point de vue d’un simple d’esprit, ou de celui qui a fumé un « pétard » ?

Ce miroir n’est pas dans ta salle de bain, ni dans ton salon ou dans ta chambre à coucher… non, ce miroir c’est l’autre, c’est autrui !

Cet autre, te renvoie sans cesse le reflet de ce que tu es, l’autre c’est ton miroir, qui réfléchit au travers de lui, tes expressions, tes mimiques, tes paroles, tes attitudes… l’autre te renvoie le reflet de qui tu es vraiment, en bien comme en mal, et ce miroir-là, comme le miroir magique, ne sait pas mentir. Tu peux toujours le menacer de le briser, il te renverra fidèlement et sans déformation ta propre image !

 »Magique ! non ?’

Bien sûr l’image qu’il te renvoie de toi, est uniquement offerte pour t’inviter à la transformer !

Tu croyais que ce conte était exclusivement une histoire pour les petits enfants ?

Eh bien non ! Mais on commence toujours par la raconter aux petits enfants, qui s’arrêteront au « doigt », pour que plus tard, lorsque tu le raconteras à tes enfants, tu puisses y découvrir « la lune » et lorsqu’enfin tu seras devenu plus sage, plus réfléchi, tu puisses avoir la révélation du « sens caché » !

Tu piges ?

En fait, le sens caché se trouve toujours dans la dernière « poupée gigogne », les autres poupées ne font que t’amener progressivement à la révélation du sens, c’est ce que font tous les pèlerins, qui ôtent un par un tous leurs masques pour atteindre le cœur de « l’âme incarnée », leur pierre philosophale, leur Graal.

Poupées gigogne !
Poupées gigogne !

Tu commences à percevoir ce qui se cache, au-delà des formes, au-delà des apparences ?

… Non !

Ne te décourage pas cela viendra en temps voulu, contente-toi de persévérer sur la voie qui est la tienne, « les révélations du miroir » exigent du « Pèlerin » d’atteindre un certain niveau de conscience, et ce niveau ne s’acquiert que pas à pas dans une espèce de « bulle temporelle » plus ou moins dilatée, suivant le niveau atteint par le pèlerin dans sa « quête initiatique ».

Raymond MAGDELAINE

 

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